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casdenor

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Tout ce qui a été posté par casdenor

  1. Je pense qu'il faudrait aussi prévenir L'Uruguay et l'Argentine. Et puis prévenir l'inde, l'Ukraine, la Géorgie ou le royaume-uni qu'ils ont tout fait à l'envers en autorisant la GPA et pas le mariage gay. (surtout l'Ukraine qui est réputée pour son ouverture d'esprit *tousse* sur le sujet) *sifflote*
  2. En réalité, pas final. Le texte doit repasser devant l'assemblée nationale maintenant. Donc la loi sera adopté fin mai. Le fait est que vu le peu d'amendement que le Sénat a fait à la loi, c'est une formalité. Encore un mois et demi, et ce sera achevé. Il faisait beau ce matin. Il fait gris. Tant pis. Il fait quand même beau.
  3. Le fait qu'une personne qui balance 100 sottises en ait une juste à un moment ne signifie pas qu'elle avait des connaissances dans un domaine.
  4. "La nouvelle argumentation homophobe: laissez-nous l'être sinon on deviendra violent et ce sera de votre faute" À venir: Si vous étiez d'accord avec nous on ne vous aurait pas tué, alors c'est de votre faute.
  5. Y en a quand même qui demandent littéralement à pouvoir être homophobe parce que sinon ils deviennent violents.... ça devient épique.
  6. Sauf que, comme je l'ai déjà signalé, tu n'as parlé que de pays ayant légalisé prostitution et proxénétisme, et pas de pays n'ayant légalisé que la prostitution en elle-même. Parallèlement, si les prostitués se sont trouvées précarisées par l'interdiction, on peut supposer que celle-ci est plus dommageable que bénéfique.
  7. Donc les prostituées suédoises qui disent subir plus de violences et être dans une situation pire comme le mentionne le rapport d'alliance rose sont des menteuses ? Leur avis est interne. Elles ont vécu la merde qui se passe en Suède, et le carnage qui en a résulté. Les prostituées ont été obligées de s'écarter des lieux principaux des villes pour avoir des clients, d'accepter des plans moins sécurisés et tout ce qui va avec. Ce sont les personnes qui l'ont vécu qui témoignent. Quand on pénalise les clients, on force les clients à se cacher; Donc les prostituées doivent chercher à se cacher également, donc être dans des endroits moins visibles par la police, accepter des situations moins tranquille etc.
  8. Mais bien entendu que le viol est un crime, personne ne l'a nié ici ! Ce qui a été nié c'est que le viol soit un crime parce que TOI tu n'aimes pas le viol. C'est le lien de causalité qui est nié, pas le fait que le viol soit un carnage, merci, je suis au courant.
  9. C'est justement parce que ce sont des travailleurs du sexes que ça a de la valeur. Vouloir leur nier toute forme de valeur sous prétexte qu'ils sont les seuls à s'occuper des prostitués... c'est... ouais, totalement abusif
  10. Ahhh, les bonnes excuses pour rester bien assis tranquille au chaud derrière son PC.
  11. En effet, ce n'est pas parce que tu n'approuves pas le viol qu'il doit être interdit. C'est pour d'autres raisons. Que tu n'approuves pas... on s'en fout. J'approuve pas l'existence des banques, et d'autres n'approuvent pas le fait que Sarkozy soit au pouvoir. Les prostituées elles-mêmes l'ont signalé. Le terme "groupe minoritaire" pour parler de rose alliance est assez gonflé quand on sait que c'est le seul groupe contenant des prostituées qui en parle. Tous les autres ne sont que des groupes de personnes extérieures. http://site.strass-syndicat.org/2012/12/entretien-avec-pye-jakobsson-de-rose-alliance-suede/#more-1300 La violence envers les prostitués a explosé, du fait, justement, de la précarité accentuée de leur situation.
  12. L'information n'a jamais été une mauvaise chose et je n'y suis pas opposé. C'est à l'interdiction que je suis opposé.
  13. En effet, mais je ne vois pas en quoi c'est un problème. Il existe énormément de personnes dont la motivation au travail est l'argent. Le problème, encore une fois, réside dans le fait que "Qu'elle soit, ou pas, désirée, n'a pas sa place dans le débat, hormis si l'on place la sexualité dans un idéal "qui doit être désiré". Sauf que cet idéal n'est pas général. Tout le monde n'a pas ce sentiment. De ce fait, je ne pense pas qu'on puisse l'utiliser ici."
  14. Sauf que ce n'est pas parce qu'une personne n'approuve pas quelque chose que cela doit être interdit. Le consentement est à la base du fonctionnement en société, et c'est sur cela que se base le travail. On en revient à ce que je disais plus tôt: "Qu'elle soit, ou pas, désirée, n'a pas sa place dans le débat, hormis si l'on place la sexualité dans un idéal "qui doit être désiré". Sauf que cet idéal n'est pas général. Tout le monde n'a pas ce sentiment. De ce fait, je ne pense pas qu'on puisse l'utiliser ici."
  15. Quand t'as un million de personnes dans la rue, les chiens enragés sont beaucoup moins enragés Tout ça, ça ne sont que des prétextes pour rester bien tranquille derrière son PC en geignant sur un monde trop injuste. Like et partage, ça guérit le cancer et tu trouveras la femme de ta vie.
  16. Velvetshead: si t'as une manifestation avec 1 million de personnes réclamant la démission de Hollande, tu verras, ce sera pas la même. Et si tu montes à 3 millions, ça aura un impact réel. N'oublions pas qu'à partir d'un seuil (environ 3-4% d'une population je crois) il y a une forme d'émulation et d'effet exponentiel. (Grosso modo, si t'arrives à atteindre ce seuil de personnes qui manifestent, une masse d'ordinaire silencieuse va venir s'y joindre assez rapidement)
  17. Je ne pense pas que la raison économique soit acceptable comme justification d'interdire. En effet, il y a quantité de métier que l'on n'aurait pas choisi si l'on avait pu, et pour autant, ils ne seront pas interdits. Vouloir introduire le terme de "désirer", est ici, d'ailleurs, inapproprié. La sexualité en question est consentie. Qu'elle soit, ou pas, désirée, n'a pas sa place dans le débat, hormis si l'on place la sexualité dans un idéal "qui doit être désiré". Sauf que cet idéal n'est pas général. Tout le monde n'a pas ce sentiment. De ce fait, je ne pense pas qu'on puisse l'utiliser ici. Je ne considère pas mauvaise l'idée de vouloir proposer des alternatives à la prostitution, je considère comme non pertinent l'idée que si l'on n'interdit pas la prostitution, on ne peut pas proposer d'alternatives. Je n'ai pas dit qu'il n'y en avait pas. J'ai dit que cette situation a explosé en Suède, et que c'est devenu l'un des pays où la situation des prostituées est parmi les plus précaires d'Europe, ce qui n'est pas peu dire.
  18. 1°) c'est pernicieux de faire cet amalgame, puisqu'ici, il est bien montré que le pays a légalisé le proxénétisme, et non seulement la prostitution. 2°) Dans les pays où on a opté pour l'interdiction (Suède) la qualité de vie des prostituées s'est trouvée dégradée à tel point qu'elle est la pire d'Europe. hausse des violences, des maladies etc... Les effets pervers de l'interdiction, eux, sont très clairs. L'affaire à laquelle tu fais référence est une affaire allemande, et une erreur de l'agence allemande. Le hoax disant que c'était volontaire et qu'elle risquait d'être bannie de l'agence allemande de l'emploi a été démonté depuis longtemps. L'employé s'est excusé. En revanche, le fait d'avoir légalisé la prostitution rend logique la possibilité d'avoir une annonce sur pole-emploi. Le fait d'avoir légalisé le proxénétisme est cependant encore bien différent. Je suis contre le proxénétisme, et je suis intimement persuadé que c'est la légalisation de la prostitution et l'interdiction du proxénétisme qui viendra à bout de l'esclavage sexuel. Tu viens de comprendre pourquoi une maison close ne peut pas être ouverte par une personne tiers.
  19. J'adore le concept "Si 1 à 2% de la population est pas contente, il faut que Hollande démissionne" Wait, what ? Vous voulez que Hollande démissionne ? Allez manifester pour sa démission. Là vous vous ferez entendre. Suis-je bête, ça voudrait dire se lever de son PC et agir...
  20. Tu fais, là encore, une erreur de cheminement. Le sentiment que c'est un acte barbare n'est pas un sentiment, c'est une réflexion mentale. Je te rappelle le chemin que tu effectues. La prostitution j'en veux pas pour ma fille <=> la prostitution doit être interdite. La torture du violeur de ma fille, je le veux <=> la torture doit être autorisée. Ce sont deux liens qui sont basés sur le même schéma "sentiment de l'individu <=> conséquence à établir". Le lien que tu effectues, c'est le même que celui que j'effectue moi vis-à-vis de la prostitution. La torture du violeur de quelqu'un, c'est mal <=> ça doit être interdit. La prostitution ça n'est pas mal <=> ça doit être autorisée. Dans le premier système d'équivalence, il y a un rapport interne, dans le second, un rapport externe à la situation. En valorisant l'équivalence d'un de ces systèmes, tu valorises l'autre, tu ne peux pas juste "choisir à la carte".
  21. Non, je ne tombe pas dans la mauvaise foi. Si le sentiment était à la base de la création de loi, comme je l'ai dit, on aurait autorisé la torture. Ce n'est pas le cas, ce qui montre donc qu'il y a un fossé entre le sentiment et la loi.
  22. Comme je le disais, ce n'est pas un problème de sentiment, merci de le confirmer. C'est un choix politique et morale. À l'époque, la majorité française est opposée à cette décision. La décision de ne plus appliquer la peine de mort relève donc d'une volonté politique et morale, mais pas du sentiment. Ce dont on parle, ici, c'est du fait que tu considères que TON sentiment est acceptable comme base de création de loi. Le fait est que je démonte cet argument par une analogie tout à fait pertinente sur une autre situation. Si tu arrêtais d'utiliser les sentiments comme justification, alors cette analogie n'aura pas de raison d'être. Le fait est que tu utilises constamment le sentiment, donc que je peux l'utiliser.
  23. L'interdiction de la peine de mort résulte de la raison, au cas où vous n'étiez pas au courant. Si l'on avait suivi les sentiments, elle ne l'aurait jamais été. Je n'utilise pas une minorité, je signale simplement mon refus d'abuser des généralités. D'ailleurs, en fait, je m'occupe de ladite majorité, mais pas de la même manière que vous. Vous êtes dans un idéalisme dangereux et sentimental, je suis dans le pragmatisme rationnel. Que la majorité des femmes ne souhaitent pas que leur fille devienne une "chair à désir" comme vous dîtes, ça ne change strictement rien. L'envie d'un individu vis-à-vis d'un autre n'a pas vocation à créer de loi. Comme je le disais, 95% des pères tueraient/tortureraient le type qui a violé leur fille. Pour autant, ça n'a pas changé la loi pour autoriser la torture des violeurs. Le sentiment et l'envie ne créé pas la loi.
  24. La loi peut avoir une vocation éthique, elle n'en demeure pas moins qu'elle ne vient pas du sentiment. Elle procède d'un raisonnement global. Au passage, je vous remercierai de ne pas parler au nom de toutes les femmes, que je sache, vous n'en avez pas eu l'autorisation, vous n'êtes pas la seule femme sur terre, et ne pouvez donc prétendre généraliser l'impact de la prostitution à toute la gente féminine. Encore une fois, si le sentiment était au centre, alors la torture serait légalisée. Parce que 95% des pères qui apprennent que leur fille a été violée auront envie d'aller arracher les couilles du mec. Et pour autant, la loi a appris que le sentiment n'est pas quelque chose qui doit créer la loi. Le sentiment est égocentrique, incapable de partialité, et profondément incapable de créer un ordre. Or, cet ordre, la société en a besoin. C'est pourquoi elle utilise la Raison et la réflexion pour créer des lois justes, lois, qui, fatalement, sont tangentes à la morale de son temps, mais qui, parallèlement, ne sont pas directement issues de celle-ci.
  25. Non, le sentiment n'a pas force de loi. Encore heureux d'ailleurs ! Parce qu'en ce cas, on remettrait l'autorisation de torturer, la justice personnelle, et tout ce qui va avec. Non, on ne peut pas utiliser le sentiment pour faire une loi. Et on peut encore moins vouloir museler les personnes qui ne sont pas d'accord en considérant que le simple fait qu'ils ne soient pas d'accord mériterait une sanction.
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