Passiflore

A ceci près qu'avec ce support, les jeunes apprennent les choses de façon "sale" (la pornographie) où ils voient à quel point la femme n'est pas respectée, souvent maltraitée et ils auront par conséquent une vision fausse et déformée de l'amour.

Ô le temps béni où tout cela n'existait pas !! Oui, j'ai bien dit le "temps béni" car l'enfance était bien davantage préservée autrefois qu'elle ne l'est de nos jours où on dirait que tout est mis en oeuvre pour écourter cette période et plus grave encore, pour la salir.

Je faisais juste réponse à votre: "certaines à 15 ans ont une vie sexuelle et parfois un enfant".

Tssss les garçons ne naissent pas dans les choux et les filles dans les roses GRACE aux cigognes voyons, leur rôle est juste d'apporter les bébés aux heureux parents ! Bon, plus sérieusement; j'ai toujours répondu le plus simplement et le plus naturellement possible aux questions de mes enfants, l'imminence de la naissance d'un bébé les incitant à m'en poser. Je reconnais honnêtement que autant il est facile de leur parler du bébé dans le ventre de Maman, autant ça l'est nettement moins quand il faut aborder la question de la sexualité, de ce que font Papa et Maman pour avoir un bébé. Lorsque mon fils aîné eut 7 ans et que j'étais enceinte de sa petite soeur, ma benjamine, je le revois avec son petit air sérieux, l'index dans la bouche, me disant: "donc le papa ne sert à rien, c'est la maman qui fait tout"... j'ai compris qu'il était plus que temps de lui expliquer certaines choses afin que son Papa ne soit pas exclu de l'histoire. Autant je pense qu'il est maladroit de provoquer soi, parent, un questionnement chez son enfant, lequel questionnement ne correspondant pas forcément au sien du moment en fonction de son jeune âge, autant je pense qu'il faut répondre le plus simplement et le plus naturellement possible à ses questions au moment précis où il les pose car c'est bien évidemment quand on est occupée à quelque chose qu'il vient poser la question dérangeante à laquelle on ne s'attend pas il est alors impératif de cesser séance tenante son activité pour répondre à l'instant T à la question car le: "attends 2 minutes mon chéri, je finis ce que je fais et on en parle" est une regrettable erreur; c'est fichu, l'enfant sera passé à autre chose quelques minutes plus tard.

La grande majorité de ces adolescentes le vit très mal, surtout lorsqu'elles sont rejetées par leurs parents. Difficile de ne pas le remarquer !

Ah parce que vous pensez vraiment que dans les familles de croyants, les parents n'informent pas leurs enfants quant à la sexualité et ne dialoguent pas avec eux à ce sujet ???

On sent poindre une pointe d'envie, me trompe-je ?

L'arbitre a parlé !

Elle n'est pas du tout... quoi ??

Elle est sûrement trèèèès sympa et... docile juste c'qu'y faut (et point trop n'en faut, comme disait ma chère Grand-Mère) mais surtout un p'tit côté rebelle, hein qu'c'est vrai ? Genre: je piaffe d'impatience et rue dans les brancards ! fais bien gaffe à c'que tu vas dire...

Oui je sais, moi j'ai parlé de stupre dans lequel d'aucuns se vautrent avec délectation.

On s'conné ?

Parce que moi, je n'y ai pas participé ou... si peu !

Chacun a sa propre définition de la complicité bénéfique au sein du couple.

Ah ? Vous ne lui suffisez donc pas ?

Et d'ailleurs ne dit-on pas que c'est celui qui a peu qui partage le peu qu'il a, contrairement à celui qui vit dans l'abondance. Hélas pas pour tout le monde.

Alors n'en parlez pas !

Et c'est l'homme se revendiquant libre qui nous dit cela ! Je vous taquine mais vous voyez bien, chacun a ses propres chaînes qu'il choisit librement.

Le plus souvent c'est en effet ainsi, considérant que ce qui est du domaine privé doit le rester, privé.

Les deux cas de figure sont possibles, tant il est vrai que bien souvent ce sont ceux qui en parlent le plus qui le font le moins.

Mais non voyons, je doute que ce soit ce qu'a voulu dire @Danoketianen écrivant que d'autres comprenaient et acceptaient sa différence. Partant du principe que chacun est libre de l'ensemble de ses choix existentiels, mode de sexualité compris, on accepte que les autres soient différents de soi et ce n'est pas pour autant que soi-même on se vautre dans la fange; ce sont leurs choix à eux, ils en portent l'entière responsabilité et on accepte qu'il en soit ainsi. Mais... jai bien compris que c'est la colère qui vous fait tenir de tels propos empreints d'exagération.

J'achète toujours un truc à manger pour son chien au doux regard car je sais que sinon il lui donnerait la moitié, voire plus de ce que j'ai acheté pour lui.

Par conséquent celui qui ne possède plus rien, qui s'est libéré de cette chaîne-là étant la possession de biens matériels ? Je poserai la question au gars qui, assis effectivement par terre avec son chien au doux regard, semble ne posséder plus rien à part ses deux vieilles couvertures et son chien. Je lui demanderai s'il est vraiment heureux.

J'ai grandi dans cette religion-là mais sans les excès dont vous parlez. Je me souviens juste d'une fois, je devais avoir tout au plus une dizaine d'années quand, en vacances chez ma grand-mère maternelle, j'ai fait ma rebelle en refusant de réciter en sa présence la prière qu'elle m'imposait: le fameux "je vous salue Marie" que petite je rejetais déjà (curieux, hein ?) Elle m'a grondée, peu m'importa et ce qu'elle n'a jamais su, c'est que mes prières d'enfant se faisaient dans la solitude de ma chambre. La courte prière de remerciement en début de repas, j'aime bien.

Nulle obligation d'une quantité précise de prières dans ma religion et je vais vous donner une information m'étant toute personnelle: j'ai éduqué mes fils et mes filles en leur disant (dès l'instant où ils ont eu une compagne et elles un compagnon): "apprenez à vous connaître au quotidien en vivant ensemble afin de savoir si vous êtes vraiment faits l'un pour l'autre avant d'envisager le mariage", ce qu'ils et elles ont fait, aucun-e n'étant marié-e. A présent ils et elles sont parents et toujours pas mariés et alors ? Je considère mes 2 gendres et mes 2 belles-filles comme mes enfants de coeur et un mariage ne changerait rien à l'affection que je leur porte.