nonobonobo

Sauf que dans le cadre du baptême catholique, c'est au mieux quelques gouttes d'eau bénite sur le front, au pire un bain (baptême par immersion), mais en aucun cas un atteinte physique de la personne ainsi intégrée à la communauté... C'est juste une grosse différence. Si à la place de la circoncision, on rasait le crâne de l'enfant (je crois que ça se pratique d'ailleurs parfois) je serais un peu plus ferme dans ma décision (à savoir condamner ou accepter cette pratique religieuse). Au même titre que l'excision des petites filles est condamnée, je pense qu'il faut sérieusement se pencher sur la circoncision des petits garçons.

Certes.... Cependant la religion nous apprend à transmettre ce qu'elle nous enseigne (ou apporte, c'est selon). Et quand ma religion me demande de transmettre ma foi en Dieu au travers le baptême, je fais subir cet acte à mes enfants. Si elle m'imposait de couper une main à mon gamin, j'aurais peut être renié ma foi, peut être pas.... Et c'est justement cette interrogation qui se pose avec la circoncision religieuse. Donc, oui chaque croyant impose son culte à son enfant (parce qu'il pense que c'est "bien") mais quand cette foi induit d'amputer l'enfant d'une partie de son corps, je ne sais pas.... Est ce du domaine du privé (la foi, la famille) ou du public (la société, et les suites de cet acte sur la vie de l'enfant)? Je ne sais pas, et du coup je ne saurais tenir une position ferme sur le sujet. Désolée

Bah moi aussi me suis fait insultée (et plus d'une fois) parce que je réprimandais mon gamin qui tripotait les fruits sur un étal de marché... Bref (et en plus une personne de bien 60 ans, au bas mot), je lui ai gentiment répondu que si j'engueulais mon gamin, stè pour son bien à lui, parce que si à 2 ans je ne lui mettais pas de limite (à mon gosse), à 16 ans, il serait capable d'aller racketter ce brave môssieur..... :) Le tout avec un joli sourire et une explication sur le "manque de respect de la jeunesse envers les vieux"... (et aussi un "pov' con", glissé à son oreille en partant) :D Après on s'entend dire des "mais merde!!!!! c'est quoi ces parents qui gueulent après leurs gosses?" je leur réponds sagement qu'entre un cri et un acte violent tel qu'une fessée ou une claque (faut pas se leurrer, des fois on tape comme on peut) j'ai choisi la méthode la plus bruyante et la moins tactile.... Finalement oui, la fessée est dans les moeurs (en France), qui ne s'est jamais fait répondre "un bon coup de pied au cul, et on n'en parle plus"???? Moi la première, ben justement j'oeuvre dans le sens, où si on "n'en parle plus", on explique quoi à l'enfant? Donc, non on ne tape pas, on perds un temps certain et précieux, mais on explique à son enfant le pourquoi du comment. Et ça n'empêche en rien mes gamins de sortir leurs poings (ou les ongles pour les filles) quand on s'attaque violemment à eux... :D Rien que ce matin, un gentil "croche-patte" au copain, parce que 5 minutes avant il a tapé ma gamine. :p Savoir que frapper ne résout rien, n'empêche aucunement les gosses de se défendre (et ils sont plein de ressources entre 5 et 10 ans) Edit : fautes d'orthographe et de syntaxe, pardon. :blush:

Et bien on peut aussi se conduire en adulte, refuser la fessée (solution de facilité) sans pour autant céder à la volonté de l'enfant. Perso, au dernier caprice dans un magasin, je me suis moi même roulée par terre (non, je l'affirme, le ridicule ne tue pas :D ) et le gosse a été tellement surpris par ma réaction qu'il a de suite oublié le pourquoi du comment de son caprice... Après que tout le monde nous ai bien observés, j'ai expliqué mon geste à mon enfant. Un caprice ne fera pas obtenir l'objet ou l'attention convoitée (et je fus agréablement surprise de constater que nombre d'adultes "observateurs" prenaient la mesure de mes actes, et que certains expliquaient même à leur enfant que j'avais raison) :D Bref on peut toujours faire sans la fessée, mais ce n'est pas toujours évident (et encore moins facile). :) En France, une loi "contre la fessée" n'est pas impossible, cependant elle serait difficilement applicable (à mettre en opposition avec les libertés individuelles), et la France a aussi (et surtout) peur qu'en interdisant quelque chose de "public", elle aggrave le cas de ceux qui subissent en "privé"... Il est toujours difficile de juger les actions des parents sur les enfants, quand ces actions restent dans "la norme". Non. :D (ou alors faut être pro ricain, et ne plus concevoir les valeurs qui font la France).

Oui les "traumatismes" font partie intégrante de ce que sera l'enfant devenu adulte. Mais entre les risques "ménagers" (brûlure, coupure, chute, morsure, etc...), les possibles décès dans l'entourage, la perte d'un animal de compagnie, le déménagement d'un copain, le changement de classe (et-ou d'instit) tu ne crois pas qu'il y a bien assez de trucs traumatisants, sans y ajouter la fessée? Ensuite je ne pense pas perdre pied en me refusant à fesser un enfant. Il suffit simplement d'être ferme, et patient. C'est en fait un acte assez dur à accomplir, car il implique de prendre sur soi, de se retenir à évacuer la pression par un geste aussi simple, et surtout de ne pas céder. (bon je le répète, mais il arrive qu'une fessée "tombe" parfois, hein, j'ai pas des gamins en carton) :D L'autorité parentale, l'éducation ne sont pas soumis au fait de frapper son enfant. Et lorsqu'on veut bien élever son enfant, on s'applique à ne pas faire ce qu'on leur interdit (fréquemment j'emploie des "purée", "punaise", "mercredi", "zut et flûte" en lieu et place des gros mots), je prends le temps de regarder avant de traverser la route, je fais en sorte d'être un bon exemple pour eux. Si je fais une erreur (si je laisse échapper un "bordel" je suis reprise systématiquement par un des gosses) je m'en excuse et j'explique que je me suis trompée. On est humains et de ce fait, soumis aux erreurs. Savoir reconnaître ses erreurs devant ses enfants est un signe de confiance extrême, l'on a plus cette auréole de "parent tout puissant" et le dialogue s'en trouve facilité. Je ne refuse pas absolument de mettre une fessée à mes enfants, seulement j'essaye de limiter au maximum cet acte de violence.

Pourtant, même si je suis à la maison et que j'ai pas de "trajet", je me tape des journées de 12 à 14 heures... Même si j'arrive à prendre du temps pour venir glander ici, mon boulot ne se fait pas tout seul (encore moins en ce moment) :D Et la patience, ça s'apprend à tout âge. Il n'y a pas d'association de parents d'élèves dans chaque école. A chacun de s'impliquer dans l'éducation de ses gosses. Certains s'en foutent complet, d'autres vont faire en sorte que ça bouge. Perso je suis engagée dans plein de trucs, dont l'association des parents d'élèves, le collectif des parents en colère, et les DDEN. Mais tout parent n'a pas forcément le temps, ni l'envie ou le courage de passer des heures à organiser des trucs ou bien participer aux conseils d'école. Je pense que tant qu'il y aura des gens pour s'impliquer "à fond", il y en aura toujours pour se reposer sur ces "militants". J'ai 32 ans, et c'était déjà comme ça quand j'étais en maternelle, je n'attends pas que ça change du jour au lendemain.

Si élever 3 enfants, c'est ne pas travailler, non je ne travaille pas. :) Sinon, j'ai une ferme à entretenir, histoire de les nourrir les gosses... Mais puisque je ne perçois aucun salaire et que je suis systématiquement classée parmi les "autres inactifs", je me résigne à "ne pas travailler". @gilles, je ne suis pas surhumaine, et mes gosses ont reçu des fessées. Cependant je pense qu'une autre approche de l'éducation est possible et j'en témoigne. Je comprends que l'on puisse être excédé, fatigué, impatient (et tout autre excuse à la fessée) cependant je pense qu'il y a toujours moyen de faire autrement. On peut priver un enfant de jeux (ici c'est la balançoire et la peinture), on peut l'envoyer dans sa chambre, on peut aussi le faire participer aux tâches ménagères (c'est souvent ça, après la bataille de petits pois :D ). Pour les plus grands, il m'arrive de leur faire copier des lignes. Cependant il faut prendre le temps pour toutes ces autres méthodes. Alors que la fessée est instantanée, elle calme l'enfant, défoule le parent en un instant. Elle sera plus aisée et rapide qu'une punition (ce qui justifie que certains y aient recours aussi facilement), mais elle n'aura de but pédagogique que si l'on explique à l'enfant pourquoi il l'a reçue, et qu'on s'assure qu'il a bien compris l'explication. Mon fils a pris une fessée y'a une semaine parce qu'après quelques remontrances (et surveillance auditive de ma part) il a continué à employer des insultes. J'étais fatiguée, je l'ai prévenu que je n'avais pas de patience il m'a répondu "taggle". J'ai craqué, et je m'en suis voulu. C'est con, mais voilà... La fessée reste (selon moi) un moment de faiblesse de la part de l'adulte. Et pour ce qui est de la fin de ta réponse, non la violence au sein du couple n'est jamais une bonne chose. Si l'on est plus capable de se comprendre sans en passer par un coup (aussi minime soit il), c'est que le couple n'a plus raison d'être.

C'est pas à moi qu'on cause, mais je veux bien donner ma recette quand même, puisque j'ai 3 monstres à la maison. :p Je passe énormément de temps, je rabache sans arrêt, j'explique... C'est long, fastidieux, mais ça en vaut vraiment la peine.

Ben oui, c'est comme l'hymen. humour inside

Moi c'est ma maman qui m'avait fait un pull en jersey (qui grattait, bord** de m****) Je sais depuis que c'est un des éléments de mon déséquilibre psychologique. :) Ben pas pire que quand tu as enchaîné Bichette au poteau devant l'école pour aller chercher son frère. nan ça c'est une blague, hein. :D Ben ici la punition est aussi parfois assis sur une chaise, les mains sur la tête (je les fais pas mettre à genoux, seraient encore capables de me dire que le sol est pas propre). Mais c'est un moyen de les canaliser (en les privant un instant de liberté). En général après avoir perdu 5 minutes (ben oui, parce que je m'assois à côté, pour vérifier qu'il n'y a pas de grimaces envers les autres, ou autre source d'amusement), on reprend chacun son activité dans le calme.

Yohann, tu as été un enfant battu et humilié. Tu en as des séquelles et tu considères qu'une fessée est un acte de maltraitance. Je le comprends. Moi j'ai pris une gifle (une seule et j'ai 32 ans) par ma mère. Je l'avais largement méritée au vu de mon insolence. :blush: J'ai donc un rapport plus "distant" avec la fessée, même si j'en use parfois sur mes enfants. Et non, une fessée ce n'est pas un nombre de coups sur les fesses, ce n'est pas non plus la force de ce geste. La fessée c'est simplement de taper son enfant, sur les fesses une fois. Pour faire comprendre à mes grands qu'il ne fallait pas toucher, je leur tapotait la main (on va quand même pas me causer de mauvais traitement, hein). Pour ma dernière, j'ai plus de patience, je suis plus posée, et j'ai surtout eu envie de changer. Elle a 9 mois et touche à tout. Mais non, je me refuse à lui mettre une petite tape sur la main. C'est long et épuisant, il faut de la patience et répéter 25 fois la même chose. Au final j'ai l'impression qu'elle comprend tout aussi bien que ses aînés. Chaque fessée donnée est pour moi une marque d'échec. Je n'ai pas su me faire comprendre ni obéir sans ce geste. Je le vis toujours mal. Mais c'est ainsi, on a des jours où l'on est plus fatigué, moins patient et tolérant, et puis il y a aussi des fois où les gosses se font un malin plaisir à pousser les bornes des limites, hein. :D

Hannnnnnnnnnnn Gaetch !!!! Je t'avais bien dit de pas t'exiler en Lorraine. :D

C'est sur ce que j'ai souligné que je "tique"... Si mettre une fessées devient un "exemple", le gosse aura toutes les peines du monde à se faire comprendre sans violence, nan?

Je ne nie pas qu'un divorce n'est jamais quelquechose de sympa. Problèmes psychologiques, peut être, mais problèmes d'éducation, non. Il suffit que les parents n'oublient juste pas leur rôle. Et cet oubli n'est pas l'exclusivité des divorcés. :)

PdP file moi le lien du site où je peux commander ce merveilleux outil éducatif, s'il te plait... :blush: Nan j'déconne, suffit de laisser bébé mettre ses doigts dans la prise, moins coûteux.

Il n'en est pas pour autant une exception, de ce que je constate au quotidien. :)

ainsi que la glue et la corde, mais chuuuuttttttttt

T'as du te tromper dans ta première phrase :D Pour "refroidir" un gamin en pleine crise, j'ai d'autres méthodes... Si ma fille crie, je parle le plus doucement possible. Elle est ainsi obligée de se taire pour entendre ce que je raconte, ça marche à tous les coups. :D Si mon fils trépigne et fait un caprice, je l'ignore. Il se lasse avant moi et revient systématiquement plus calme. Il m'arrive de ne pas maîtriser ma colère ou ma fatigue, et il se peut qu'une fessée soit donnée. Mais j'explique toujours mon geste. (bon en même temps les enfants comprennent très bine un "stop! je n'ai pas de patience" ou encore un "je suis fatiguée, arrêtez"). Je ne suis ni "pro" ni "anti" fessée, simplement je pense qu'il est bon de savoir qu'il existe d'autres manières d'éduquer son enfant. :)

Euh, merci de ne pas généraliser les difficultés que peuvent rencontrer certains enfants. Je suis divorcée mais mes enfants sont bien élevés, polis et posés. Ils sont loin d'être les "cas" de l'école. Régulièrement, on me félicite de l'éducation et de la politesse de mes gosses. Je suis loin d'être la seule dans le cas que je décris, hein...

Merci de l'insulte pour ceux qui ont fait baptiser leurs enfants, dans le simple respect de leur croyance catholique. Le reste étant hors sujet, je préfère ne rien dire. :) Edit : pour info, l'eau bénite est versée sur le front du baptisé, bien que l'immersion soit possible.

Bonjour, Je pense qu'établir une loi interdisant la circoncision sous prétexte religieux est vouée à l'échec. Il existe des médecins musulmans, juifs, cathos, bouddhistes (et sûrement d'autres religions). Il leur suffira d'invoquer le "médical" pour pratiquer cette mutilation. Alors les législateurs auront bonne conscience, cependant les enfants subiront toujours. Bon l'avantage de légiférer là dessus, c'est que (peut être) les parents emmèneront leurs enfants à l'hôpital pour cet acte et que les risques sanitaires seront ainsi réduits?

Merci Madounette :D J'aurais pas dit mieux, sans devenir méchante devant ce nombrilisme croissant.

... Tout ça me laisse perplexe.

Bonjour, pour te répondre Yohann, j'ai utilisé la punition (assis sur une chaise, les mains sur la tête, 5 à 10 minutes). C'est bien moins violent qu'une fessée, ça m'a permis de me calmer, et par la même de calmer les gosses. J'étais une pro de la fessée avec mes 2 aînés (hyper turbulents, et j'étais seule et un peu à l'ouest aussi :D ). Il y a presque 2 ans qu'ils n'ont pas reçu de fessée (sauf n°2 qui a insulté sa soeur de "fils de p*te" et qui m'a répondu un angélique "taggle" lorsque je me suis fâchée... j'ai craqué là, mais je ne pouvais pas laisser passer ce genre de comportement :blush: ) Avec n°3, je suis plus posée, plus patiente aussi... Elle touche à tout, débarrasse la table basse, ouvre les placards (qui ferment mal) etc.... je la reprends systématiquement : "non, on ne touche pas la box" ou "non, le décodeur canalsat n'est pas un jouet". C'est long, fastidieux, parfois décourageant, mais pas de "tape sur les doigts". Les premiers y ont eu droit, elle non. Je m'y refuse. Je me dis qu'on peut élever son enfant correctement sans fessée (stè trop tard pour les 2 grands) :D Après les études ne sont pas significatives pour moi. Certains gosses qui n'ont jamais connu la violence au sein de la famille deviennent de sacrés connards une fois adultes, la faute à qui du coup?

Faux, c'est les idées qui créaient le mode .. Vivre dans la perspective du présent détruit l'avenir .. P.S : Tu me parle Gaetch ? De quoi tu parle ? Là on parle d'adoption ... Non le titre de ce sujet précis est "Le gouvernement annonce le mariage gay pour 2013". Merci et au revoir. :) Une avancée est un bénéfice au nom de tous, sur accord majoritaire, sinon l'idée nouvelle ne fait rien avancer du tout .. et c'est la guerre .. Donc on en revient à ce que je dis ... référendum pour ces choix .. Non ce n'est pas utile, toi seul légitime l'usage du référendum. Comme déjà proposé, présentes toi aux prochaines élections, deviens législateur et ensuite tu pourras imposer le référendum au peuple (peuple qui, ayant été sondé selon des critères précis, est pour le mariage homosexuel). Tu me dis ça dans une France ou l'illettrisme devient un fléau, ou la multicuralité devient ingérable, construite d'extrême .. Comment veux tu que ça aboutisse ? vous laissez pas le temps aux choses .. c'est de la destruction plus que de l'évolution .. On peut aussi dire que les conditions de travail du smicard se dégradent d'année en année, ou que le beurre resté au soleil fond. Cependant, c'est hors sujet et ça n'a absolument aucun intérêt dans ce débat. La société a évolué que tu le veuilles ou non. C'est aux lois de régir la société, il faut donc qu'elles collent un peu avec la réalité, et ainsi doivent être modifiées au besoin. :) Aucun argumentaire, donc avis irrecevable. Ton ressenti ou ton opinion ne sont pas des arguments. Je pourrais en faire autant en arguant que les artichauts sont hautement toxiques sous le seul prétexte que je n'aime pas ça.