Constantinople

Nucléaire, relocalisation, taxation de la consommation plutôt que le travail.

Est ce qu'une pochette d'album conditionne l'impression que laisse celui ci sur l'auditeur ? Comme le bébé qui nage à la suite d'un billet au bout d'un hameçon ? Où est ce que parfois, un artiste arrive t'il a résumer en une image l'ambiance émotionnelle d'un album ? Sur cette belle pochette (une rareté chez Neil young), il est bien question d'une plage. Froide. Vide. Deux sièges floraux sont inoccupés. C'est qu'il vient de perdre deux amis, un guitariste qu'il a viré la veille meurt d'un mélange de valium et d'héroïne, et un roadie qui fait un shoot d'héroine fatal. Neil Young en arrière plan semble bien seul, et regarde déjà ailleurs, au loin : il tourne le dos à une époque et aux mensonges de celle ci, un peu comme Lennon qui déclarait que "the dream is over, what can i say ? (...) And so, dear friends You'll just have to carry on, the dream is over" un peu plus tôt. Car cet album, passé l'accrocheuse première chanson, est un condensé de colère et d'amertume qui sont autant de clous sur le cercueil sur l'utopie hypocrite sixtie à laquelle il a payé un lourd tribu. C'est terminé : il ne servira plus de caution à tous les délires et excès de l'époque hippie et ses hypocrisies. Il s'en prends aux critiques, au public, à sa maison de disque qui ne comprennent pas qu'il ne veut plus rejouer le rêve auquel il ne croit plus. Il ne refera pas un "harvest II" pour faire tourner la machine à billet en alimentant la bonne conscience de tous. Et quand il n'est pas occupé à planter ces clous, il nous partage sa mélancolie profonde sur son divorce, sa solitude aussi nécessaire à sa créativité que lourde à porter, comme dans la magnifique "see the sky about to rain". C'est au final un album tourmenté, malade mais superbe dans sa mélancolie et sa révolte contre l'hypocrisie générale, totalement immersif comme tout ce qu'à fait Young de bon, et dieu sait qu'il y en a. Un album gueule de bois comme on en fait peu, entre autre le Plastic ono band de Lennon qui lui non plus n'avait pas été compris à l'époque par les critiques et le public. Le premier morceaux éponyme évoque bien en terme d'ambiance une plage ou Young medite sa solitude, sa situation, son devenir, il est superbe. Le djembe en sur impression de la batterie donne un coté surréel, évasif, et la guitare est parfaite. Le deuxieme est un blues agressif, anti social évoquant Charle Manson en symbole de tout ce qui a pu déconner dans cette époque psychadélique : Neil young a fréquenté ce dernier (songwriter et fan des beatles), avec les beach boys à l'époque ou il était dans le milieu californien artistique et était vu comme un "original".

Donc pour toi un immigré occidental se définissant lui-même par une identité occidentale est un japonais comme un autre parce qu'il vit dans un état de droit, parce que le Japon est un pays civilisé ? De quel droit tu colonise les peuples ainsi en utilisant leur système de droit pour leur chier à la gueule en leur expliquant ce qu'est ou non son pays, sa patrie de ses ancêtres ? Citoyenneté ou pas, tu reste un invité. N'est-ce pas logique de respecter le peuple autochtone et sa culture ? Sinoncqu'est ce que tu branles au japon en fait ? Rentre chez toi plutôt qu'imposer ta culture, car si tu aime le japon tu n'as pas envie de le transformer er n pays d'où tu viens. Ceci fit tu as raison, les occidentaux et surtout la france ont trop facilement donné la citoyenneté en s'imaginant naïvement que cette évidence était universellement partager, alors que certaines cultures sont naturellement colonisatrice et dominatrices des lors que des communautés suffisamment nombreuses sont installées. Il est temps de réparer cette erreur. Elle se définit très bien et tres facilement, sauf quand on a un projet de destruction de celle ci comme toi. Demande à un russe, un japonais, un chinois ou un australien de se ballader dans les quartiers remplacésfrançais et après des non remplacés, demande leur ensuite ce qui relève plus de l'identité europeano française et de africaine tu auras 100 % de réponses justes. Aucune erreur. Non. Réalité mille fois démontrées. Je me souviens de scientifiques (des vrais) américains qui avaient pu publier des travaux sociologiques peer review complètement bidons et fantasques juste en utilisant les explications bidons que tu affectionne tant : les blancs sont des sales racistes. On va donc répéter l'évidence : les sociétés occidentales dont la france dont les moins racistes et les plus ouvertes de la planète et n"ont aucune leçon à recevoir des gauchistes comme toi. Surtout les gauchistes qui en parallèles font la pub pour des pays comme la chine, cuba etc. Ton explication anti occidentale c'est de la merde en barre. Comme tout ton argumentaire moisi et répugnant qui compare des arrestations de délinquants musclées avec des lynchage en meute de racailles. Ca ne vaut rien, que dalle, nada.

Pas moi, très loin de là, et particulièrement sur l'Antiquité. Mais le sujet n'est pas à développer ici. Est ce que benoit et sabine, enfants michel et erica citoyens japonais se sentiraient à égalité avec akiko et ayame pour décider sur le plan de l'identité ce que devrait être le japon parce que nes au japon ? Non. Il faut distinguer citoyenneté et identité.

Biberonné au Woke, ça promet...

Tu n'as donné aucune réponse, tu as dis une connerie alibi : la société est raciste. C'est une réponse idiote.

Comme tout mouvement bénéfique il y a eu un mouvement de balancier excessif : de l'idéologie du roman national ou récit national, on est passé à la méthode de déconstruction nationale ou civilisationnelle systématique. La vérité est dans la mesure, entre les deux. Pour donner un exemple dépassionné, y a eu une déconstruction de la décadence et chute de l'empire romain telle que la voyait gibbons, très bien, mais les nouveaux dé constructionnistes sont allés si loin qu'après leur passage, l'empire romain n'avait jamais chuté, ne s'était jamais décomposé, n'avait jamais pris fin. Bien souvent dans ces excès il y a une mode, ou une idéologie. exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurence_De_Cock il faut différencier ce qui relève du débat historiographique pur avec l'idéologie. Et un peu de récit national ne fait par ailleurs jamais de mal. Je n'ai aucun problème par exemple avec le fait d'héroïser certaines figures comme Pasteur pour personnifier par exemple l'importance de la recherche scientifique, pourtant on rentre dans le récit national. Et alors ?

Mais même pas c'est ça le plus drôle : tu justifie tout par le racisme structurel et la soit disant pauvreté. Ah non, je dis juste un truc simple : c'est ou idiot, ou malhonnête (voire les deux en même temps) de comparer une violence excessive d'un policier suite à une arrestation d'un délinquant, malfaiteur ou manifestant violent et des innocents qui se font luncher dans la rue sous prétexte qu'ils sont blanc, homos, faibles, peu dangereux, trop jolie, habillée trop court, trop bien habillé ou que sais je. Ca n'a strictement AUCUN sens, il n'y a aucun parallèle à faire. Et si tu ne t'en rends même pas compte, n'invoque pas la logique Grecque dans ton argumentation. A moins que tu nous raconte que les flics débarquent régulièrement à quinze pour se taper un maghrébin innocent qui passait par là parce que les quinze flics sont racistes : je ne m'étonne de rien avec toi, tu en serais bien capable. Au passage la sociologie n'a jamais été, n'est pas, et ne sera jamais une science. Oui ça doit être ça. Ou alors je n'aime pas voir des gens se faire lyncher dans la rue avec des foules hilares qui se réjouissent de cette humiliation en groupe ? De voir une femme blanche se faire baffer sous les rires des camarades alors que si elle avait été voilée il ne lui serait rien arrivé ? Peut être que quand je vois ça je sais que tous les autres semblables sont obligé soit de raser les murs, soit d'adopter les codes racailles pour espérer être tranquille ? Toi tu vois c'est de voir un délinquant prendre un coup de pieds au sol qui t'es insupportable, moi c'est ça. Moi ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est de voir ton indifférence au point que tu prenne systématiquement partie pour les "bronzés" par principe, parce que les blancs sont forcément responsables collectivement d'une maniéré ou d'une autre de la violence générée selon tes principes. Toi tu t'indifférencie sans problème à ces violences au nom de """ la lutte contre le racisme et l'amalgame"""" (prière de ne pas rire) , alors que ça te dérange pour autant d'amalgamer tous les policiers sous l'idiome de "violences policières" comme si celles ci étaient génériques, systématique, fréquentes ? Alors que ça ne te dérange pas d'amalgamer tous les français dans un système qui serait raciste de maniéré systématique ? Dis moi pourquoi là l'amalgame ne te pose absolument aucun souci ? Pourquoi là tu ne cherche aucune autre excuses, aucune autres explication que le racisme ?

C'est ça ton argumentation clé ? Comparer un mec innocent qui se fait tabasser par une meute à une racaille qui résiste a une interpellation et subit du coup un coup de pieds même au sol ? Est ce que dans ton cerveau tu mets vraiment les deux au même niveau ? Quand tu compare un couple blanc dont la femme se fait harceler et le mec tabasser par une meute aux "cris de sale blanc" et que tu compare ça aux intervention policiéres, tu pense vraiment avoir un argument censé et rationnel à ta disposition ?

Ce qu'il y a de génial avec la gauche @zebusoif, c'est qu'elle est tellement persuadé de sa valeure morale qu'elle ne se cache même pas : exemple Ferme ta gueule et encaisse tes gifles en silence sinon c'est raciste. Mais je le dis dans ton intérêt hein. La gauche. Les profs c'est un peu le syndrome de la femme battue avec leur famille politique naturelle. Même pas un chouya : c'est VRAIMENT votre doctrine, mais tant mieux si vous la trouvez à ce point ridicule que débarrassées de ces oripeaux d'études sociologiques à deux balles, vous ne l'assumiez pas.

Même pas.

Une jeune femme blanche française se fait gifler et prends une balayette par derrière sous l'hilarité générale. Elle était sans doute raciste. Elle ne portera pas plainte. Ces violences ne rentrent jamais dans les statistiques qui sont pourtant déjà extrêmement élevées.* Mais la gauche @zebusoif vous le dit : ces gens là sont formidable et vous n'êtes que des merdes racistes, si vous l'êtes moins vous verrez ca va être génial le futur français.

On dit des racailles.

Dilemme de la gauche "c la fot au racisme systémique" à la @zebusoif : comment accuser une prof de racisme et de délit de facies ? Et bien la voilà : c'est la faute des gens qui veulent couper dans le budget . En Bref, c'est la faute des flics et des juges racistes, des médias racistes, et comptables racistes. C'est jamais la faute des auteurs de violences.

Mélodies simples, arrangements d'orfèvres au service de la simplicité du refrain fait pour se lover dans votre cerveau, une parfum doux amer chanté avec pudeur par une chanteuse au timbre délicat ? Bienvenue au royaume de la pop, de la bonne pop. Les cardigans sont un groupe mystérieux de la sphère pop rock. Venus de nulle part (enfin, de Suéde) dans les années 90 avec deux très bons albums sucrés élevant le kitsch au rang d'orfèvrerie, ils explosent soudainement grâce à la BO romeo + juliette écoutée par des millions d'adolescentes (et post ados) et leur chanson "lovefool", single pop radio parfait. Alors qu'on attends d'eux une troisiéme mouture de ce qu'ils savent faire à la perfection, ils sortent leur probablement meilleur album avec gran turismo, une oeuvre rock expérimentale glaciale, tourmentée et complexe mais regorgeant de singles radios extrêmement efficaces. Le succès planétaire est fort justement au rendez vous. Prochaine étape logique ? Battre le fer tant qu'il est chaud et sortir un autre album, ou un single pour ne pas être perdu de vue pardi ! Raté. Les cardigans vont se retirer en Suède sans aucun signe radio pendant 5 ans. Puis ils sortent cet album dont on sent qu'il a été murement réfléchi pour correspondre à ce qu'ils voulaient faire : un album plus acoustique, un brin rock par moments, mais essentiellement pop/folk country : les amplis prennent des vacances et laissent la place à des arrangement acoustiques soignés, soulignés par une guitare électrique coulante. La chanteuse désarmante de sincérité et de pudeur livre son intimité et ses tourments souvent très féminins, servi par son chant délicats et doux amer, par exemple le délicat et magnifique "and then you kiss me". Mais tout l'album tient le niveau. L'album est en tel décalage avec ce qu'il faisait précédemment qu'il passera relativement inaperçu, injustement sous estimé. Idéal pour une atmosphère mélancolique et solitaire, à faire remonter les souvenirs mélancoliques et doux amer. Le groupe sortira un album de plus, plus orienté rock et accrocheur aussi bon et se retirera définitivement, en tout cas jusqu'à aujourd'hui.

C'est pratique pour ne pas mieux payer la main d'œuvre c'est sur, en se touchant un salaire ici c'est comme si ils avaient le double en le dépensant là bas. On les annule sans problème.

Déjà si, personne ne les oblige à venir ils viennent parce qu'ils gagnent plus d'argent ici le jour où ils veulent rentrer ils peuvent, et si ils ne veulent pas venir on s'en passera et ce sera plus utile à leur pays d'origine. De 2 la plupart de l'immigration ne concerne pas le travail.

C'est ça qu'il faut arrêter en effet.

Oh il a parfaitement compris : c'est juste qu'il a choisi un camp sans oser l'avouer franchement.

Visiblement non puisque tu donne des exemples qui servent mon argumentation, mais peu importe : je ne suis pas pour plus de répression. Ca ne me plait pas de vivre dans une société gangrénée par le racisme et la violence, la délinquance. Ca ne me plait pas de devoir mettre de plus en plus le paquet sur le regalien pour dompter les meutes de racailles. Je suis donc pour les conditions qui feront qu'il ne soit pas nécessaire de régler la paix sociale à coup d'argent, de prison et de répression : donc, la fin de l'immigration venu d'Afrique, nord comme sud, choisie ou subie. Tu comprends les irlandais sont obligé de vivre avec leurs problèmes ethniques car ces populations catholiques ou protestantes sont irlandaise, alors que nous rien ne nous oblige à ouvrir les vannes de l'immigration africaine sinon les gens comme toi. Et les gens comme toi et leurs discours de gauchistes anti occidentalistes, on s'en branle au fond, si on n'avait pas les qualités de nos défauts, nous autres occidentaux, c'est à dire notre empathie et notre universalisme. Tu appuie avec tes potes là où ca fait mal : notre culpabilisation.

Oh oui, surtout ton argument irlandais avec lequel tu reviens encore probablement parce que tu n'en as pas de meilleurs sous le main...C'est drôle quand même : tu cites un état très peu criminogène malgré sa pauvreté, et très peu violent malgré ses conflits ethnico culturels immenses. C'est con de se tirer des balles dans le pieds comme ça. Sinon alors l'avis de Monsieur berger, toi qui respecte l'avis des spécialistes tu en penses quoi ? Je demande à chaque jeune que je rencontre de me raconter son histoire, et il apparaît que dans la région où je travaille, la grande majorité de ces mineurs sont issus de l’immigration originaire du Maghreb. Ce qui m’a amené à travailler à partir des écrits de psychologues maghrébins, et les membres de l’équipe de Centres Éducatifs Renforcés, en majorité originaires eux aussi d’Afrique du Nord, m’ont aidé à comprendre. Les codes du groupe priment sur la loi extérieure. Les familles concernées ici, et ce n’est pas le cas de toutes les familles d’origine maghrébine en France, où prime la solidarité, ont un fonctionnement clanique, c’est un corps dont chaque individu est un membre, sous l’autorité d’un patriarche ou d’une matriarche. Si un sujet s’éloigne géographiquement, ou se met à penser différemment, le groupe se vit comme amputé d’un membre et va chercher à le récupérer. Alors que le but d’une famille devrait être que les parents cherchent à ce que leur enfant se construise une pensée personnelle et puisse s’éloigner d’eux pour se construire un projet personnel, dans une famille clanique le mode de pensée est indifférencié, le but n’est pas qu’un sujet pense par lui-même, son identité est d’abord d’appartenir au groupe. Ainsi 50% des jeunes admis au CER ont pour projet de vivre à l’âge adulte dans l’appartement familial ou dans le même immeuble, et quand je demande ce qui se passerait si leur épouse souhaitait un appartement avec plus d’intimité, la réponse est «elle dégage». Dans ce cadre indifférencié, certains parents nous déclarent avoir décidé de ne jamais dire non à leur enfant! Les conséquences de ce fonctionnement sont d’abord que les codes du groupe priment sur la loi extérieure. Et la représentation que ces jeunes ont de la relation n’est pas de personne à personne mais de groupe à groupe. Si l’un d’eux est en difficulté dans une relation, il rameute son groupe: «mes frères vont venir te tuer». Un autre demande que le stage professionnel que l’éducateur lui cherche se situe précisément dans l’arrondissement où il vit. Le terme de ghettoïsation est donc inexact, car on est enfermé dans un ghetto ; alors qu’ici au contraire, la contrainte est intérieure, autosécrétée, car c’est l’éloignement qui est angoissant, en pensée, ou physiquement hors du territoire.

Tu es une blague ambulante. Je remarque que depuis que je t'ai démoonté ton argumentaire à deux balles, tu reconnais par avance que l'irlande esst trés peu criminogène malgré des affrontement culturels immenses et une grande pauvreté ce qui va complétement à l'encontre de ce que tu dis.

Je veux bien mais par exemple, comment trouver une bande de blancs qui se réunissent spontanément parce qu'une maghrébine refuse une drague lourde pour tabasser son copain en le traitant de sale arabe ? C'est compliqué de trouver des équivalences à un phénomène racaille racistes par exemple quand il n'y a pas l'équivalent autochtone, mince alors. Tu es un forumeur anonyme toi il me semble ? Que pense tu des travaux de ce monsieur par exemple : https://www.lefigaro.fr/vox/societe/maurice-berger-non-la-violence-gratuite-n-est-pas-due-a-la-ghettoisation-20191115 En quoi les structures familiales sont-elles en partie responsables de l’apparition de comportements violents? Je demande à chaque jeune que je rencontre de me raconter son histoire, et il apparaît que dans la région où je travaille, la grande majorité de ces mineurs sont issus de l’immigration originaire du Maghreb. Ce qui m’a amené à travailler à partir des écrits de psychologues maghrébins, et les membres de l’équipe de Centres Éducatifs Renforcés, en majorité originaires eux aussi d’Afrique du Nord, m’ont aidé à comprendre. Les codes du groupe priment sur la loi extérieure. Les familles concernées ici, et ce n’est pas le cas de toutes les familles d’origine maghrébine en France, où prime la solidarité, ont un fonctionnement clanique, c’est un corps dont chaque individu est un membre, sous l’autorité d’un patriarche ou d’une matriarche. Si un sujet s’éloigne géographiquement, ou se met à penser différemment, le groupe se vit comme amputé d’un membre et va chercher à le récupérer. Alors que le but d’une famille devrait être que les parents cherchent à ce que leur enfant se construise une pensée personnelle et puisse s’éloigner d’eux pour se construire un projet personnel, dans une famille clanique le mode de pensée est indifférencié, le but n’est pas qu’un sujet pense par lui-même, son identité est d’abord d’appartenir au groupe. Ainsi 50% des jeunes admis au CER ont pour projet de vivre à l’âge adulte dans l’appartement familial ou dans le même immeuble, et quand je demande ce qui se passerait si leur épouse souhaitait un appartement avec plus d’intimité, la réponse est «elle dégage». Dans ce cadre indifférencié, certains parents nous déclarent avoir décidé de ne jamais dire non à leur enfant! Les conséquences de ce fonctionnement sont d’abord que les codes du groupe priment sur la loi extérieure. Et la représentation que ces jeunes ont de la relation n’est pas de personne à personne mais de groupe à groupe. Si l’un d’eux est en difficulté dans une relation, il rameute son groupe: «mes frères vont venir te tuer». Un autre demande que le stage professionnel que l’éducateur lui cherche se situe précisément dans l’arrondissement où il vit. Le terme de ghettoïsation est donc inexact, car on est enfermé dans un ghetto ; alors qu’ici au contraire, la contrainte est intérieure, autosécrétée, car c’est l’éloignement qui est angoissant, en pensée, ou physiquement hors du territoire.

J'ai rien a dire sur l'explication qui consiste à dire que les sociétés les moins racistes de la planètes sont les plus racistes de la planète et que c'est à cause de ça qu'on voit ce que l'on voit quoi qu'on soit prié de ne pas le voir ? Non effectivement, puisque c'est une théorie complétement débile. Si il y a des communautés sur représentée dans les violences et la délinquance c'est qu'elle sont plus susceptibles que d'autres d'être violente ou délinquante, c'est l'évidence même. Avant d'écouter les conneries des anti occidentalistes comme toi qui vont nous suggérer de nous cracher nous même à la gueule, de dépenser toujours plus d'argent en levant toujours plus d'impôts, de nous auto traiter de racistes colonialistes il faut en venir par la mesure la plus évidente : réduire au maximum l'immigration de ces populations là pour mieux gérer ce qu'on a déjà accueilli que trop jusque ici. Ca parait tellement évident que ce serait un gag si ce n'était pas si tragique.

C'est à dire que pour plâtrer un bras, si on commence par prétendre que tout va bien avec ce bras et qu'il n'y a aucune fracture tout au plus un petit hématome, c'est quand même mal barré. Un bon docteur pose d'abord un bon diagnostic, sinon c'est un jean foutre.