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Tout ce qui a été posté par Aglaglae
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Fallait pas commencer Toi, non, t'es trop naïf. bon, sur ce... la suite demain.
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et relis encore. Et rajoute un s à "t'adresse" pendant que tu y es... C'est vrai que le FMI fait de l'excellent travail.... On peut meme le constater tous les jours, là-bas.
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Relis, merci.
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petit commentaire, petit cerveau :D meme pas étonnée...
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Comme prévu, Hollande ne s'est pas trop mouillé... tssss... ""Il est temps de trouver une solution de long terme pour la Grèce dans l'Europe", a affirmé mercredi après-midi François Hollande, à l'issue de sa rencontre avec le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras à l'Elysée. Le chef de l'Etat a dans cette perspective prôné "deux principes" : la "solidarité", en faisant valoir que Paris et Athènes étaient "dans la même zone monétaire" ; et le "respect" à la fois du vote "clair" et "fort" du peuple grec mais aussi "des règles européennes qui s'imposent à tous, et à la France aussi". Evoquant la dette grecque qui atteint quelque 320 milliards d'euros, soit 177% du PIB du pays, il a ainsi évoqué "le respect par rapport aux engagement qui ont été pris", laissant entendre qu'il n'était pas favorable à une annulation de cette dette.Sur la "méthode", Francois Hollande a prôné "le dialogue (...) entre la Grèce et les partenaires européens et internationaux"dans la "transparence, la sérénité et la volonté de déboucher sur un accord". "Ca, c'est l'objectif", a insisté le président de la République qui entend "définir un cadre financier contractuel entre la France et la Grèce" et s'est dit prêt, dans un sourire, à apporter l'"expertise" de la France, "notamment sur la réforme fiscale dont chacun sait que nous sommes des spécialistes"." Pourtant, Tsipras lui a tendu de sacrées perches. Enfin... "Consensuel, Alexis Tsipras a de son côté assuré que la Grèce n'était pas "une menace pour l'Europe" et appelé la France à jouer "un rôle prépondérant, de garant" en faveur de la croissance dans l'Union européenne. Il faut "arrêter cette crise qui s'auto-alimente" par un travail "en commun pour surmonter la crise en Grèce et aider également l'Europe à surmonter la crise"."L'Europe est notre maison commune", a-t-il fait valoir." http://www.lesechos....lue-1090065.php Ils ont zappé la phrase de Tsipras, je cite de mémoire : Nous sommes tous les proprietaires de l'Europe, pas des locataires. Bref, je pense que Tsipras va débouler aux US incessament. Voir à Moscou. Au point ou ils en sont, ça m'etonnerait qu'ils calculent autre chose que leur interet, et ils auront bien raison. On se branle surtout de tes commentaires à la noix, Maxenss Et on sait tout le crédit qu'on peut accorder au FMI... :D
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Obligations perpetuelles, explications : "Le principal avantage d’une obligation perpétuelle est de ne pas avoir à rembourser le capital de la dette vu qu’il n’y a pas d’échéance, mais seulement à verser des intérêts calculés sur le capital et ce, théoriquement de façon illimitée. Pour les créanciers, les obligations perpétuelles sont aussi intéressantes car, au bout d'un certain temps (souvent plusieurs dizaines d’années), le montant total des intérêts versés dépasse le montant prêté. Comptablement, il n'y a donc pas défaut sur cette dette. En revanche, il faut beaucoup de patience aux investisseurs avant de récupérer leur mise initiale et d’autant plus si le taux d’intérêt accordé est bas.Pour la Grèce, ces emprunts perpétuels concerneraient uniquement les dettes contractées auprès de la Banque centrale européenne (seulement 25 milliards d'euros sur un total de 320 milliards). Ainsi, la Grèce pourrait ne jamais rembourser sa dette, mais devrait en échange payer un intérêt chaque année, à vie. Reste à s’entendre sur le taux d’intérêt à appliquer, ce qui fera certainement l’objet de rudes négociations. Déjà utilisée par les Etats et les entreprises L’idée d’une dette perpétuelle est loin d’être nouvelle. En plus d’être un spécialiste des obligations à très long terme (50 voire 100 ans), le Royaume-Uni a déjà émis, à plusieurs reprises, des obligations perpétuelles. Certains titres de dette datant du 18ème siècle sont ainsi toujours actifs mais l’inflation a depuis rendu leur remboursement quasi-insignifiant. Lors de la première guerre mondiale, le gouvernement britannique a aussi émis le « War Loan », qui reste la plus importante dette perpétuelle du Royaume aujourd’hui, estimée à 2,5 milliards d’euros. Mais plus pour longtemps, puisque le Trésor britannique a décidé de racheter le 9 mars prochain l’intégralité de cette dette, qui versait 5 puis 3,5% d’intérêt par an. La majorité des 120,000 détenteurs en détiennent toutefois pour moins de 1.000 livres. Le gouvernement britannique veut en effet profiter des taux extrêmement bas à l’heure actuelle pour racheter ses vieilles dettes et n’exclut pas d’émettre de nouvelles obligations perpétuelles, qui deviennent encore plus intéressantes dans ces conditions. La France n’est pas une débutante dans le domaine. Le premier véritable emprunt public émis en 1535 sous François 1er était une dette perpétuelle, alors appelée « rente ». En 1825, l’Etat français a émis une obligation perpétuelle de 3% qui a couru jusqu’en 1987, date à laquelle ces titres de dette, mis en Bourse, ont tous été rachetés par le Trésor. De la même manière, une dette perpétuelle émise à la Libération, a été définitivement rachetée à la fin des années 80. Si la dette perpétuelle semble être passée de mode pour les Etats, les entreprises l’utilisent encore largement. Les banques, en particulier, affectionnent les obligations perpétuelles car elles sont considérées par les régulateurs comme des fonds propres, ce qui leur permet de répondre plus facilement aux nouvelles normes de solvabilité. Côté entreprises, Casino, Renault et la mutuelle d’assurance Groupama possèdent aussi des titres perpétuels, qui s’échangent quotidiennement en Bourse. L’intérêt versé est souvent fixe pendant quelques années, puis variable (indexé sur les taux directeurs ou un indicateur comme la croissance du chiffre d’affaires). L’obligation Casino (de code CATS) verse un intérêt de 1,6% tandis que Renault (RNL) rémunère 4% et Groupama (GPATR) près de 6% aux cours actuels. Plus risquée qu'une dette classique mais souvent remboursée... Parce qu’elle ne seront théoriquement pas remboursées, les obligations perpétuelles rémunèrent davantage que les obligations d’entreprises classiques. Elles sont surtout plus risquées car elles sont subordonnées, c’est-à-dire, qu'en cas de liquidation de la société, leurs porteurs sont remboursés après l'ensemble des autres créanciers. Lorsqu’il est en difficulté, l’émetteur peut même suspendre le versement des intérêts pendant une certaine période ou diminuer la valeur de sa dette perpétuelle. Comme pour les dettes d’Etats, ces obligations n’ont de perpétuelles que le nom car, si les porteurs n’ont pas le droit d’exiger un remboursement, l’émetteur peut décider à tout moment de rappeler sa dette, selon des échéances qu’il décide. Qu’elles soient publiques ou privées, les dettes perpétuelles sont, dans les faits, quasiment toujours remboursées par leurs émetteurs." http://www.capital.fr/bourse/actualites/grece-la-dette-perpetuelle-une-vieille-idee-qui-a-deja-fait-ses-preuves-1010693
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c'est Tsipras avec un seul s au bout, merci. ah oui. T'as mis une fois les pieds en grece et t'as tout compris . Pas mieux que l'autre pequenot d'ailleurs. Guignols va ! Une infographie avec les principaux chiffres de la dette & perspectives. Plus interessant que les clichés de notre bande de petits français intransigeants et boursouflés de certitudes... http://www.lesechos....rece/grece.html Decryptage du Monde, là : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/02/03/comment-la-grece-veut-renegocier-sa-dette_4569131_4355770.html
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"Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a déclaré mardi, à l'issue d'un entretien avec son homologue grec Alexis Tsipras, qu'un accord entre le nouveau pouvoir grec de gauche radicale et les institutions européennes était possible."Je crois que les conditions existent pour trouver un point d'accord avec les institutions européennes", a déclaré Matteo Renzi lors d'une conférence de presse commune avec Alexis Tsipras." http://www.lefigaro....sible-renzi.php Je n'ai trouvé que ça sur la rencontre, on est dans l'attentisme le plus total coté européen donc. Gageons que chez Hollande, ça ne va pas etre mieux :D
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" grecque a gagné, durant la seule journée du mardi 3 février, rien moins que 11,27%. Un résultat impressionnant qui suit la tendance de ces derniers jours : la place boursière a refait toutes ses pertes d'avant les élections législatives du 25 janvier, soit 840,57 points.Après l'élection du parti Syriza de gauche radicale, la Bourse et les investisseurs avaient pris peur : ils craignaient en effet la sortie du pays de la zone euro, une menace pas dénuée de fondements puisque l'Allemagne, entre autres, avait fait entendre que rien n'était impossible.Mais le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, actuellement en tournée en Europe pour discuter avec ses homologues de la zone euro, semble avoir obtenu des gages des créanciers du pays. De plus, les premières mesures détaillées par le gouvernement sont aussi de nature à rasséréner les boursicoteurs, tout particulièrement cette idée d'émettre des obligations dont le remboursement est lié à la croissance du pays, ou encore la mise en place d'obligations perpétuelles qui remplaceraient celles détenues par la BCE. Les banques sont parmi les valeurs qui profitent le plus du rebond athéniens : leurs actions ont collectivement gagné 17,96%." http://www.journalde...orie_a1951.html En tous les cas, la bourse est en pleine forme. Le monde à l'envers !
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J'ai déjà mis tous les articles qui analysent le sujet sur plusieurs pages. Mais ces deux là ne veulent rien lire et ne démordent pas de leur courtes vues sur tous ces sujets. Quand à se renseigner, faut pas rever :D Toujours est il que la date de réference sur le sujet semble etre 1990, avec les accords post-reunification que les allemands brandissent comme traité de paix effaçant les dernieres dettes (alors qu'il n'en ait pas fait mention, et que les Grecs n'etaient pas signataires). Mais cela n'efface pas le deuxième volet de la dette allemande soit l'emprunt forcé à la banque de Grèce (siphonnage en regle de ces reserves d'or) qui lui est hors réparations de guerre. Syriza dit depuis le début qu'ils veulent renegocier la dette. Quand à ce que tu en dis toi, les grecs s'en foutent, d'autant plus que tu ne connais rien à la situation. :D
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En tous cas, les bourses suivent : "L'indice général de la Bourse d'Athènes a fini mardi en hausse de 11,27%, affichant son optimisme quant à un accord possible prochainement sur la dette grecque entre les dirigeants du nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras et les créanciers du pays.Après avoir ouvert en hausse de plus de 4% mardi matin, l'indice général s'est envolé pour clôturer à 840,57 points, retrouvant ainsi exactement son niveau d'avant la législative du 25 janvier. Dans les jours qui avaient suivi, l'indice avait chuté, les investisseurs craignant une sortie de la Grèce de l'euro, mais l'assurance manifestée par le ministre des Finances Yanis Varoufakis depuis dimanche dans sa tournée européenne semble les avoir réconfortés. Les banques ont gagné 17,96% mardi après la dégringolade de leur indice il y a une semaine, ayant perdu un quart de leur valeur lors de premières annonces du Premier ministre Alexis Tsipras sur le programme du nouveau gouvernement. M. Varoufakis a évoqué dans un entretien paru mardi dans le quotidien financier Financial Times les projets de son gouvernement de gauche radicale sur la réduction de la dette grecque. D'une part l'émission d'obligations dont le remboursement sera lié à la croissance du pays, d'autre part, le remplacement des obligations détenues par la Banque centrale européenne (BCE) par des obligations perpétuelles (perpetual bonds)" http://www.boursorama.com/actualites/la-bourse-d-athenes-cloture-en-hausse-de-plus-de-11-27259099cece1a2294d5158f1686a2da Par contre, je n'ai pas vu de compte rendu de meeting avec Macron, ni avec Renzi. Demain, Tsipras à Paris... tadaaaaa ! :D
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Tsipras n'a peur de rien, je vais le surnommer "senfoulamort" finalement L'un des derniers tabous tombe : "Akexis Tsipras, 41-year-old revolutionary leader of the anti-austerity party Syriza, who has recently been elected Greek Prime Minister, has broken with Greek tradition and become the first prime minister to pay a visit to the Cyprus Turks, which has come as a surprise to many. Tsipras made his first visit abroad to Greek Cyprus on Monday, in a bid to underscore the historical ties between Greece and Greek Cyprus. He said that Greece's support to Greek Cyprus will continue in Cyprus reunification talks as he underscored that a just and sustainable solution on the island is of the utmost importance for Turkish-Greek relations, the EU and stability in the Eastern Mediterranean. During his visit to Greek Cyprus, Tsipras also had talks with Cyprus Turks, marking the first Greek prime minister to meet with Turks in Cyprus. Tsipras met with the Turks in the hotel he was staying at. The meeting between Tsipras and the Turkish guests was held in positive a atmosphere. Tsipras asked the members of the non-governmental organization Famagusta Initiative to contribute to the solution to reunite the divided island of Cyprus A Cyprus Turk, Niyazi Kızılyürek who participated in the meeting chaired by the Greek Prime Minister, spoke to Daily Sabah, sharing impressions taken during the talks Kızılyürek said that during their meeting, the Cyprus Turks had a chance to convey the problems of the Turks residing in the island. Okan Dağlı, another Turk who attended the meeting with Tsipras noted it went well and that Tsipras's profile was distinct from the previous prime ministers of Greece. "The meeting may only be symbolic but it marks the first in history. Many prime ministers arrived here but none spared time for us. They did not even accept our request to meet. This is a significant occasion. Means to defuse the problem between the two communities in Cyprus were discussed. We came to the conclusion that solution serves the benefit of both sides." Dağlı said. Tsipras had a memorial photograph taken with the Cyprus Turks following the meeting ." http://www.dailysaba...ng-cyprus-turks
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" Afin de couvrir ses besoins de financement, Athènes a demandé à Bruxelles de relever de 10 milliards d'euros le plafond du montant des obligations d'Etat à court terme qu'elle est autorisée à émettre, rapporte mardi le journal "Kathimerini". C'est le nouveau paradoxe grec : Athènes, qui a un besoin urgent d'argent frais, ne veut pas qu'on lui accorde de nouveaux prêts mais souhaite émettre plus de dette. La Grèce a en effet demandé à la Commission européenne de porter à 25 milliards d'euros le plafond du montant des obligations d'Etat à court terme qu'elle est autorisée à émettre et ce, afin de couvrir ses besoins de financement, rapporte mardi le journal "Kathimerini". Ce qui reviendrait à augmenter de 10 milliards son plafond, actuellement fixé à 15 milliards d'euros. Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a formulé cette demande "auprès de Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, et de Michel Sapin, son homologue français, lors de sa visite à Paris dimanche", précise le journal. Il estime qu'une telle mesure permettrait à la Grèce de couvrir ses besoins de financement durant une période de transition qu'elle souhaite ouvrir avec ses partenaires européens. Cette période serait consacrée à la recherche d'un accord définitif sur sa dette, ajoute Kathimerini. A fin septembre 2014, la dette grecque atteignait 321,7 milliards d'euros, soit 177 % de son PIB. Des titres de court terme uniquement Le nouvel homme fort de l'économie grecque veut continuer à émettre des obligations à court terme durant ces négociations, au moment où la BCE et le FMI s'interrogent sur leur avenir au sein de la "troïka" (voir encadré). Exclue du marché des dettes souveraines, la Grèce peut uniquement recourir à des titres de court terme pour financer ses besoins et ceux de ses banques, alors que les divergences entre le nouveau gouvernement issu des élections du 25 janvier et les créanciers du pays menacent de bloquer le versement de la dernière tranche d'aide du programme actuel. L'agence de gestion de la dette grecque, PDMA, prévoit d'émettre mercredi du papier à trois mois pour couvrir 1 milliard d'euros de créances arrivées à maturité. Recours à l’ELA pour trois banques Faute de liquidités, trois des quatre principales banques grecques, dont Eurobank et Alpha, ont commencé à puiser dans le fonds d’urgence de la Banque de Grèce, l’importante des retraits de leurs clients ayant réduit leur niveau de liquidités, a annoncé Reuters qui chiffre le sretraits à 2 milliards d'euros depuis le 21 janvier. La détérioration de leurs liquidités avant les élections législatives anticipées du 25 janvier a amené la banque centrale grecque à demander à la BCE d’autoriser cette ligne de crédit d’urgence ( « emergency liquidity assistance » ou ELA) pour les quatre principaux établissements : National, la Banque du Pirée (Piraeus), Alpha et Eurobank. #Greece | THREE GREEK BANKS HAVE STARTED USING GREEK CENTRAL BANK'S EMERGENCY FUNDING (ELA) WINDOW, TAPPED ABOUT 2 BLN EUROS SO FAR- SOURCES — Ioan Smith (@moved_average) 3 Février 2015La BCE a donné son feu vert à une utilisation de fonds d’urgence pendant deux semaines et doit faire un point sur la situation mercredi, lors d’une réunion qui s’annonce tendue. La Bundesbank s’inquiète que ces financements puissent servir à l’achat de bons du Trésor afin de couvrir les besoins de financement de l’Etat. Les banques pourraient ensuite utiliser cette dette à court terme comme collatéral pour demander d’autres liquidités à la banque centrale. Il existe un plafond de 15 milliards d’euros sur la détention de cette dette à court terme mais Athènes a demandé à la Commission européenne de relever cette limite de 10 milliards. La BCE envisage de se retirer de la "troïka"La Banque centrale européenne (BCE) envisage de se retirer de la "troïka" des créanciers internationaux de la Grèce qui supervisent la mise en oeuvre par Athènes du programme d'aide financière accordée au pays, rapporte le quotidien économique allemand "Handelsblatt" . Cette possibilité illustre le débat en cours au sein de la BCE sur un éventuel conflit d'intérêts lié au vaste programme de rachats d'actifs, dont des dettes souveraines, annoncé le 22 janvier par l'institut de Francfort, souligne le journal. Le nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras veut en effet sortir de ce programme d'assistance internationale. Il rejette les politiques d'austérité qui en découlent et a signifié son refus de coopérer avec les inspecteurs de la "troïka". Sans citer de source, le journal ajoute que le Fonds monétaire international (FMI) aimerait lui aussi quitter la "troïka" le plus rapidement possible, ce qui laisserait la Commission européenne seule au sein de cette structure. Dans son édition de dimanche, le "Handelsblatt", écrivait que le président de l'exécutif européen, Jean-Claude Juncker, qui doute de l'avenir de la "troïka", réfléchirait à une formule permettant un contrôle plus démocratique. "Nous n'envisageons pas une nouvelle structure, n'avons pas de nouvelle formule" en ce qui concerne la troïka en Grèce, a toutefois dû préciser ensuite Margaritis Schinas, porte-parole de la Commission européenne.<br style="box-sizing: border-box;"> Emettre des obligations à court terme n'est pas la seule piste explorée par les Grecs. En visite hier à Londres, Yanis Varoufakis a déclaré au "Financial Times" qu'Athènes ne réclamait plus une radiation de la dette extérieure à hauteur de 315 milliards d'euros,"mais proposait un échange de sa dette contre de nouvelles obligations indexées sur la croissance". Il imagine aussi de remplacer les obligations grecques détenues par la BCE (plus de 25 milliards d'euros), par des "emprunts perpétuels", des titres à durée illimitée Ce projet d'échange n'aurait pas encore été chiffré . "Ce que je dirai à nos partenaires est que nous mettons au point simultanément de quoi dégager un excédent budgétaire primaire ainsi qu'un calendrier de réformes", a-t-il développé dans les colonnes du journal britannique. "Call me Bond, perpetual Bond": c'est avec cette blague jouant sur le célèbre agent secret et sur le terme anglais qui signifie "obligation" qu'ont réagi plusieurs utilisateurs sur Twitter. Call me bond I'm 007 — FaZe ScottC (@FaZeScottC_) 1 Février 2015" http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204129035687-la-grece-veut-pouvoir-emettre-davantage-de-dette-1089631.php
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Non. Par ailleurs, pour revenir sur le sujet de l'emprunt russe, c'est faux. Apres la chute de l'Urss, l'emprunt russe a été remboursé. Il suffisait d'aller faire reconnaitre ses actions aupres de la mairie de son domicile. Bon, on touchait pas lourd, mais néanmoins :D C'est dommage, tu as tronqué une partie de l'article. En particulier, l'article explique la communauté de cuture entre la Grèce et la Russie (religion, histoire...) qu'il est indispensable de prendre en compte dans ces annonces. J'en ai parlé une bonne dizaine de pages avant. Par ailleurs, n'oublions pas que la Grèce a une place strategique dans la Mediterrannée, et comme tout petit pays a toujours essayé de tirer son epingle du jeu en jouant les uns contre les autres. Avant son entrée dans l'UE, les grecs jouaient couramment les US contre l'Europe. Maintenant, cela sera donc la Russie contre l'UE. C'est de bonne guerre, vu la catastrophe economique qu'ils subissent. Alors, voici les news du jour :D : "C'était impossible il y a un mois. C'est devenu éminemment souhaitable depuis quelques jours. Donc, nous avions tout faux. Nous l'Europe, nous l'axe franco-allemand, nous le FMI... La dette grecque sera restructurée, puisque, à part Angela Merkel, on ne trouve plus personne pour s'y opposer. C'est officiel depuis ce lundi 2 février : Jean-Claude Juncker, le président de l'Union européenne, veut enterrer la Troïka, composée de l'UE, de la BCE et du FMI. Ce trio de créanciers publics, qui concocte la potion amère administrée à Athènes, ne trouve plus grâce aux yeux de personne. Barack Obama lui-même vient de déclarer sur CNN qu'"on ne peut pas continuer à pressurer des pays en pleine dépression", avant d'ajouter : "À un moment donné, il faut une stratégie de croissance pour pouvoir rembourser ses dettes." Cet interventionnisme américain a pour origine l'inquiétude de Washington face à la faible croissance du Vieux Continent. <br style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"> Des convictions à géométrie variable Les critiques sur la Troïka, ses méthodes et ses remèdes ne sont pas nouvelles, puisque le Parlement européen y a consacré deux rapports en moins de deux ans. La Cour européenne de justice considère de son côté que l'appartenance de l'Europe à la Troïka place Bruxelles dans un double rôle problématique d'architecte et d'exécutant. <br style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"> Ce qui est nouveau, en revanche, c'est ce retournement général des croyances, notamment au sein de la technocratie bruxelloise. Ceux qui nous gouvernent ne voulaient pas voir, jusqu'alors, l'aspect insoutenable de la dette pour la Grèce, pays dont le PIB a diminué d'un quart environ depuis cinq ans. Ils excluaient aussi toute possibilité d'allègement des intérêts versés alors que ceux-ci représentent près de 5 % du PIB grec. <br style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"> Si c'était si simple, si évident, il aurait peut-être fallu y réfléchir et même le dire plus tôt. Avant d'être mis au pied du mur par un nouveau gouvernement aux tendances populistes et démagogues." http://www.lepoint.f...901863_2134.php On va donc considérer que les Grecs ont gagné la première manche et obtenu la rediscussion de tout le plan. Tsipra : 2 points, Merkel : 0 " Modifier les modalités de sa dette pour aplanir les divergences avec ses bailleurs de fonds. De passage à Londres, lundi 2 février, au lendemain de sa visite à Paris, le nouveau ministre des finances grec, Yanis Varoufakis, a évoqué cette possibilité dans un entretien au quotidien économique The Financial Times. Le nouvel homme fort de l'économie grecque affirme ainsi vouloir mettre un terme à la confrontation entre Athènes et ses créanciers en cessant de réclamer un effacement de la dette extérieure, avoisinant les 315 milliards d'euros, soit plus de 175 % du PIB. Il suggère, à la place, un échange de la dette détenue par la Banque centrale européenne (BCE) et le secteur public, en deux nouveaux types d'obligations. La première verrait ses taux d'intérêt calculés selon une formule prenant en considération la croissance du pays, La seconde prendrait la forme d'obligations perpétuelles, ce qui signifie qu'Athènes ne remboursera plus le capital prêté, mais uniquement les taux d'intérêt sans aucune date d'échéance. « UN PEU D'ESPACE BUDGÉTAIRE » « Ce que je dirai à nos partenaires est que nous mettons au point simultanément de quoi dégager un excédent budgétaire primaire ainsi qu'un calendrier de réformes », argue M. Varoufakis au quotidien.<br style="box-sizing: border-box;"> « Je dirai : “Aidez-nous à réformer notre pays et donnez-nous un peu d'espace budgétaire pour ce faire , sinon nous continuerons d' être étranglés et deviendrons non pas une Grèce réformée, mais une Grèce déformée.” » Le ministre précise par ailleurs, dans les colonnes du Financial Times, que le gouvernement compte sévir contre les riches adeptes de l'évasion fiscale. Une mise en garde déjà abondamment répétée lors de la campagne électorale du parti Syriza. Ces annonces interviennent alors que le nouveau premier ministre, Alexis Tsipras, et M. Varoufakis font une tournée des capitales européennes pour tenterd'imposer leur idée d'un dispositif se substituant à l'accord de renflouement passé avec la « troïka » (Union européenne, Fonds monétaire international, BCE). Le ministre des finances est ainsi attendu, mardi, à Rome, pour continuer de rallierdes soutiens en Europe et convaincre des réformes que le nouvel exécutif entendconduire." http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/02/03/athenes-propose-un-echange-de-dette-pour-aplanir-ses-divergences-avec-ses-creanciers_4568506_3214.html?google_editors_picks=true
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Par dela les idéologies, il est interessant de noter cette nouvelle vague de "jeunes" qui prennent les renes en main. Renzi, Tsipras, peut etre Iglesias, dans une moindre mesure Cameron, il me semble que le denominateur commun est qu'il semble à l'aise dans le monde d'aujourd'hui, digital, financier (dans le sens de ce qu'on appelle la creativité financière), là ou les "vieux" semblent perdus. Elle est peut etre là la clé ?
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A ecouter : https://www.youtube.com/watch?v=BiIO4YciewU&feature=youtu.be La conf de presse Varoufakis - Michel Sapin là : http://www.economie....anis-varoufakis
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Allez, on se fait plaiz ! :D " Grèce et Europe : et au premier acte, Varoufakis tua la Troïka... Enfin, un héros ! Commençons par l’anecdotique, le superficiel, l’image. Le nouveau ministre des Finances grec Yanis Varoufakis ne porte pas de cravate, (comme tous les ministres syrizistes), et il voyage en classe éco, comme l’a bien remarqué Twitter tout émoustillé. Une moto, un sac à dos, une silhouette de culturiste, et le crâne le plus photogénique d’Europe : voici la Grèce Bruce Willis, et voici immédiatement renvoyés aux seconds rôles les Draghi, Juncker, Sapin, et tous autres eurocrates encravatés. Et en plus, il parle. Il parle grec, ce qui va être (et est déjà) source d’innombrables malentendus, la qualité de la traduction simultanée, dans les sommets, étant souvent ce qu’elle est. Si la photo de sa poignée de mains avec le président hollandais de l’eurogroupe Dijsselbloem, scellant la mise à mort de la Troïka, est déjà culte, de même que leur aparté « – You just killed the Troïka. Waoow ! » –, savoir en quels termes exactement il a prononcé la condamnation est plus périlleux : bancale ? branlante ? boiteuse ? Au secours, les écouteurs ! Toujours est-il que dans le week-end, à en croire la presse allemande, Juncker prenait acte de la mort de la Troïka. Déjouer les questions binaires Mais surtout il parle anglais. Ce qui lui permet, dans une autre interview fondatrice, de recadrer en direct l’intervieweuse de la BBC, en imposant son discours à lui, pour déjouer les questions binaires dont l’Europe ne va pas manquer de le bombarder : alors cette dette ? Vous remboursez ou pas ? Il faut l’écouter en intégralité, dans ce match qui dévoile à la fois sa stratégie, et le système de défense de Syriza, face à la meute médiatique : surtout, ne pas répondre aux questions sur la dette, ni par exemple sur son encombrant allié Kammenos. Et parler d’autre chose. Il est vrai que, de la hausse du smic avec effet immédiat à l’arrêt des privatisations, en passant par la chasse à la fraude fiscale, et le refus théâtral par le « junkie » grec de sa prochaine dose à 7 milliards d’euros, les sujets ne manquent pas. Quel est l’objectif stratégique de Varoufakis, dans sa première tournée européenne ? Rétrograder ce boulet de la dette au rang d’un sujet parmi d’autres, pas plus pas moins que les réformes à accomplir en Grèce. Quant à la méthode, il l’énonce avec une candeur désarmante : « Quand deux partenaires doivent discuter d’un problème, il y a deux solutions. Soit ils s’assoient l’un en face de l’autre, soient ils s’assoient côte à côte, et assoient le problème en face d’eux. » Limpide. Guerre de mouvement Sur cet objectif, il semble avoir convaincu Sapin de s’asseoir à ses côtés. Voir l’insistance du Français, lors du point de presse de Bercy, à lancer à la presse « la dette, je sais qu’il n’y a que ça qui vous intéresse... » est un moment de jubilation inattendue. Donc, la France est Syriza : message certainement reçu par Merkel, qui jusqu’à présent, s’est bien gardée d’y répondre, montrant qu’elle n’avait pas encore compris qu’elle était dans une guerre de mouvement. Dans l’imprévisible partie européenne qui s’est amorcée avec l’élection de Syriza, et où chaque jour de ces premières semaines compte pour dix, aucun de ces détails n’est anecdotique. Une période magique s’est ouverte, où chaque geste, chaque mot de Syriza seront performatifs. Non pas au sens, bien sûr, où gestes et mots suffiront à remporter la victoire. Mais ils configureront le champ de bataille, ses règles, ses codes, et c’est déjà énorme. Certes, l’image ne fait pas tout. Et le choix par la Grèce, pour renégocier la fameuse dette, de Lazard, la banque du copropriétaire du Monde Matthieu Pigasse, choix qui prend à contrepied les anti-Syriza, devrait compter aussi dans la bataille diplomatico-médiatique. Car cette partie ne se joue pas à huis clos. Elle se joue devant les caméras, à ciel ouvert, et Syriza montre qu’il en est parfaitement conscient. Qui va prendre l’ascendant psychologique ? Qui va écrire le scénario de la nouvelle saison ? Il ne faudra que quelques semaines pour le savoir. En tout cas, c’est bien parti." http://rue89.nouvelobs.com/2015/02/02/grece-europe-premier-acte-varoufakis-tua-troika-257456 Excellente analyse, drole et tres pertinente. Plutot une nouvelle image de la gauche, qui laisse sur place tout le monde. Moi, je me régale en tous cas. Faut dire qu'il y a du gros QI là, quand meme ! :D
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" « On ne peut pas continuer à pressurer des pays qui sont en pleine dépression. »Ce péremptoire constat vient de Barack Obama, alors qu'il évoquait la situation du nouveau gouvernement grec, et les inquiétudes des créanciers d'Athènes. Le président américain a reconnu, lors d'une interview diffusée dimanche sur CNN, que la Grèce avait « un terrible besoin » de réformes mais qu'« il [était] très difficile d'opérer ces changements si le niveau de vie des gens a chuté de 25 %. A la longue, le système politique, la société ne peut pas le supporter ». Le PIB en Grèce a reculé d'environ 25 % entre 2009 et le début de 2014, avant de renoueravec la croissance aux deuxième et troisième trimestres 2014 après des années de récession. Matteo Renzi a, de son côté, prôné lundi 2 février sur RTL, « sérieux »,« prudence » et « responsabilité » dans les discussions économiques avec la Grèce, à la veille d'une rencontre bilatérale avec le premier ministre grec, Alexis Tsipras, à Rome. « J'en ai discuté hier avec [la chancelière allemande] Angela Merkel et nous continuerons à en discuter avec tous les autres en Europe, àcommencer par François Hollande, a poursuivi le président du conseil italien.Nous voulons déplacer la discussion sur la politique économique, de l'austérité de la rigueur vers la croissance et l'investissement. » ... Barack Obama recevra la chancelière allemande Angela Merkel à la Maison Blanche le 9 février pour discuter notamment de contre-terrorisme, de la lutte contre l'Etat islamique et de l'Ukraine. Le plan de sauvetage de la Grèce étant un point de friction entre les deux pays, l'élection du nouveau gouvernement de gauche radicale devrait également figurer au centre des discussions. Lire : Athènes demande du temps pour faire ses propositions sur sa dette M. Obama s'est, de manière générale, montré inquiet du faible taux de croissance en Europe. « La prudence fiscale est nécessaire, les réformes structurelles sont nécessaires dans beaucoup de ces pays, mais ce que nous avons appris de notre expérience aux Etats-Unis… c'est que la meilleure façon de réduire les déficits et de restaurer la solidité fiscale, c'est de faire de la croissance », a-t-il déclaré. « Quand vous avez une économie qui est en chute libre, il faut qu'il y ait une stratégie de croissance, et pas seulement des efforts pour pressurer de plus en plus une population qui souffre de plus en plus. » http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/02/02/grece-obama-appelle-a-lacher-du-lest_4567726_3222.html "La Grèce a une dette représentant quelque 175% de son Produit intérieur brut (PIB), autrement dit: il faudrait pour la rembourser y consacrer pendant presque deux ans toute la richesse générée dans le pays. Cette proportion effraie les marchés et empêche Athènes de se financer de manière autonome.Pour Barack Obama comme pour de nombreux économistes, le plus efficace pour comprimer ce fameux ratio dette/PIB est donc d'augmenter le PIB grâce à une robuste croissance. Et non de consacrer chaque année au désendettement des excédents budgétaires péniblement dégagés, comme l'avaient accepté l'ancien gouvernement grec et les créanciers internationaux du pays (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Etats européens). Demander un nouveau départ pour la Grèce Demander chaque année à Athènes un surplus budgétaire (hors charge de la dette) allant jusqu'à 4,5% du PIB, au prix de lourds sacrifices sociaux, c'est vouloir «tirer du sang à une pierre», écrivait le 28 janvier le prix Nobel d'économie Paul Krugman. Ou c'est imiter Sisyphe, ce personnage mythologique condamné, pour avoir défié les dieux, à pousser pour l'éternité une lourde pierre jusqu'au sommet d'une montagne, dont elle retombe à chaque fois. «La bonne stratégie pour Sisyphe est d'arrêter de pousser son rocher, pas de monter jusqu'en haut de la colline», dit le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis lundi dansLe Monde. Le FMI, qui reconnaît avoir sous-estimé les effets récessifs de la rigueur budgétaire, avouait dès juin dernier que «maintenir un surplus de quelque 4% du PIB pendant plusieurs années pourrait se révéler difficile». Dès le 22 janvier, avant la victoire électorale de Syriza trois jours plus tard, 18 économistes de haut vol, dont les prix Nobel Joseph Stiglitz et Christopher Pissarides, demandaient dans le Financial Times «un nouveau départ» pour la Grèce. Ils réclament à la fois «une réduction de la dette, en particulier bilatérale» (due par la Grèce à des Etats), un moratoire sur le paiement des intérêts, «un montant significatif d'argent» pour financer de grands investissements,et d'importantes réformes en Grèce, notamment pour muscler la collecte d'impôts. Moratoire sur les intérêts Xavier Timbeau, de l'Observatoire français des conjonctures économiques, n'est pas favorable à une «grande conférence destinée à effacer une partie de la dette grecque», susceptible selon lui d'entraîner des revendications similaires de l'Espagne ou du Portugal. Il recommande plutôt de jouer sur les taux d'intérêt, «qui représentent chaque année entre 4,5 et 5% du PIB de la Grèce. Supprimer totalement cette charge pendant plusieurs années permettrait de faire face à la 'crise humanitaire' dont parle assez justement le gouvernement Tsipras», dit-il à l'AFP. La Grèce bénéficie déjà d'un moratoire sur les intérêts dûs au fonds européen FESF, qui lui a versé quelque 140 milliards d'euros. La dette totale du pays dépasse elle 315 milliards. «Il faut 50 ans, 60 ans pour rembourser 200% du PIB» en l'absence d'inflation, assurait récemment Thomas Piketty, auteur du best seller d'économie «Le capital au XXIème siècle» et partisan d'une restructuration de la dette grecque. Or la Grèce est en déflation depuis une vingtaine de mois" http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/02/02/20002-20150202ARTFIG00151-quand-obama-et-des-prix-nobel-apportent-leur-soutien-a-la-grece.php " Pourquoi la Grèce est déjà en position de force T En tuant la troïka et en refusant les 7 milliards d'euros du programme, Athènes a renversé le rapport de force. Désormais, c'est à la BCE de choisir si elle maintient ou non la Grèce dans la zone euro. Alexis Tsipras est-il, comme le titrait samedi Der Spiegel, le « conducteur fou » (Geisterfahrer) de l'Europe ? A première vue, on peut certes en juger ainsi. Officiellement, la Grèce est encore sous perfusion de la troïka, son système bancaire dépend de l'accès à la liquidité d'urgence de la BCE et les échéances de remboursement de dettes, notamment celles dues à la BCE cet été, sont proches. Dimanche à Paris, le ministre hellénique des Finances, Yanis Varoufakis, a d'ailleurs reconnu que son pays était « aux abois. » La logique voudrait donc qu'Athènes fît profil bas et cherche à arracher des concessions à ses créanciers. Athènes joue la fermeté Mais le nouveau gouvernement hellénique prend le contre-pied de cette stratégie. Vendredi, Yanis Varoufakis n'a guère joué l'apaisement face à un président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, qui en perdait ses repères. Le ministre des Finances helléniques a annoncé qu'il ne discuterait plus avec la « commission branlante » de la troïka et qu'il ne voulait pas de la dernière tranche de 7 milliards d'euros du programme lancé en mars 2012. En théorie, sans accord avec la troïka avant la fin du mois, la BCE doit désormais couper, comme l'a rappelé ce week-end le gouverneur de la Banque de Finlande Erkki Liikanen, l'accès des banques grecques au programme ELA d'aide à la liquidité d'urgence. Ce serait le signal pour une sortie en catastrophe du pays de la zone euro. Faute de liquidités dans les banques, le gouvernement n'aurait d'autres solutions que d'imprimer ses propres billets et d'imposer un contrôle des changes pour éviter l'asphyxie. La Grèce fonce-t-elle alors dans le mur à pleine vitesse ? Ce n'est évidemment pas si simple. La stratégie d'Athènes repose sur les fruits des échecs précédents. Résumons la situation : depuis l'arrivée d'Alexis Tsipras au pouvoir, la zone euro dispose de deux pôles opposés : au sud, le gouvernement grec réclame une restructuration de la dette et un « new deal » pour l'Europe ; au nord, Berlin reste ferme sur la nécessité de payer l'intégralité des dettes et de maintenir les « réformes. » Pour faire fléchir Angela Merkel, Alexis Tsipras pourrait certes suivre la voie ouverte (et refermée) par François Hollande et Matteo Renzi et proposer d'emblée un accord « réformes contre soutien. » Echec de la stratégie « réformes contre soutien » Or, cette stratégie a, par deux fois, échoué. En mai 2012, François Hollande, tout auréolé de sa victoire électorale avait pensé faire céder Berlin par la douceur en lui faisant accepter un plan de relance. Mais fin juin, il acceptait la ratification du pacte budgétaire négocié par Nicolas Sarkozy avant son élection contre un « pacte de croissance » estimé à 120 milliards d'euros, mais dont on n'a jamais réellement vu ni la mise en place, ni les effets et qui, en réalité, est resté dans les placards de Bruxelles. Deux ans, Matteo Renzi, lui aussi fort de sa victoire électorale aux européennes, avait cherché à assouplir le pacte de stabilité et de croissance. Finalement, il a dû renoncer à toutes ses promesses moyennantun plan Juncker famélique et un plan de relance allemand de 10 milliards d'euros dans deux ans et sur trois ans. Autrement dit, rien. Partant du constat de cet échec, le gouvernement grec ne pouvait adopter la position du suppliant. La situation grecque ne permettait pas d'arracher ce que les deuxième et troisième économies de la zone euro n'avaient pas réussi à obtenir. Or, Syriza doit obtenir un résultat. Rien ne serait pire pour le nouveau gouvernement que la déception des Grecs qui entraînerait un rejet général de la politique et renforcerait les partis plus radicaux et l'opposition extraparlementaire. Compte tenu de la situation politique en Grèce, miser sur un «retour à la raison » des Grecs en cas d'échec de Syriza, autrement dit le vote en faveur de l'ancienne majorité semble très optimiste. Comment faire alors ? Choix de la fermeté face à la BCE La stratégie adoptée par Athènes est donc celle de la fermeté. En refusant les 7 milliards d'euros et donc en menaçant de ne rien faire pour empêcher le défaut de paiement ou l'explosion du système bancaire, le gouvernement grec renvoie en réalité les Européens à leurs responsabilités. Il force les Européens à agir dans la direction voulue par Athènes, sauf à provoquer une nouvelle crise de la zone euro. En effet, si la BCE met ses menaces à exécution et que la Grèce sorte de la zone euro, la pierre de touche de la politique européenne s'effondre : l'irréversibilité de l'euro. Dès lors, le risque est que, sur les marchés, les investisseurs réévaluent leurs positions à la lumière de cette réalité. Or, les anticipations d'assouplissement quantitatif (QE) ont créé une vraie bulle sur les pays périphériques (Grèce exclue) qui pourrait alors éclater, forçant la BCE à intervenir non pas dans le cadre de QE, mal conçu pour ce genre de situation, mais de l'OMT. L'ennui, c'est que l'OMT est un outil délicat à manier, notamment en raison de la querelle juridique avec Karlsruhe. Deuxième conséquence d'une « éjection » de la Grèce par la BCE : les partis « souverainistes » verraient leur hypothèse de base, la sortie de l'euro, validée comme possible. Le FN en France, la Ligue du Nord et le mouvement 5 Etoiles en Italie, ne manqueraient pas d'en profiter. Et si la situation devient catastrophique en Grèce, il leur suffira de pointer le cas particulier grec pour relever que la France ou l'Italie feront mieux... Or, rappelons que la BCE n'existe que par l'euro. Affaiblir la monnaie unique, c'est affaiblir la BCE. On la voit mal se tirer ainsi une balle dans le pied. Fragilité allemande En réalité, Athènes joue donc la politique du pire en sachant que les dirigeants européens ne prendront pas le risque du pire. Si, à Berlin, Wolfgang Schäuble est un partisan d'une éviction de la Grèce depuis 2011, il n'est pas certain qu'Angela Merkel adopte la même attitude, elle qui a misé depuis 2010 sur une politique de sauvetage de l'euro. Ejecter la Grèce pourrait lui donner une certaine popularité outre-Rhin, mais ce serait là aussi valider les thèses du parti eurosceptique Alternative für Deutschland (AfD). Ce serait politiquement relancer la demande de la droite de la CDU d'une négociation avec AfD. Malgré l'alignement de Sigmar Gabriel, les Sociaux-démocrates pourraient s'agiter. Surtout, une sortie de la zone euro de la Grèce serait suivie d'une annulation unilatérale de la dette. Pourquoi Athènes continuerait-elle à payer sa dette à des « partenaires » qui l'ont lâché ? Du coup, AfD ne manquerait pas de pointer du doigt le coût pour la contribuable allemand de la politique menée depuis 2010 par Angela Merkel et la CDU. La position de la chancelière pourrait rapidement devenir inconfortable. Sans compter enfin les conséquences incalculables du Grexit sur la conjoncture mondiale et donc la croissance allemande. La balle est dans le camp européen Pour le gouvernement d'Alexis Tsipras, il est donc indispensable de maintenir une épée de Damoclès sur les dirigeants européens. S'ils jouent la fermeté, ils risquent d'en payer le prix fort. C'est le sens de la dissolution de fait de la troïka. En tuant la troïka, Athènes a ainsi changé la donne : elle n'est plus dans la position de devoir répondre à des demandes. Désormais, la pression à la BCE qui doit décider si elle met ou non ses menaces à exécution. Le pari d'Alexis Tsipras et de Yanis Varoufakis, c'est que Mario Draghi ne prendra pas le risque de fragiliser la zone euro pour sauver l'édifice de la troïka. Les dirigeants vont alors devoir trouver une parade : fixer une nouvelle date butoir et ouvrir de vraies négociations. Mais désormais, la balle est dans le camp des partenaires d'Athènes, pas dans celui 'Athènes. C'est cette inversion du rapport de force qui est la grande réussite de cette première semaine du gouvernement Tsipras. Et c'est ce qui explique la rage de Wolfgang Schäuble samedi qui a dénoncé le « chantage » des Grecs. Position de force grecque La position grecque est d'autant plus forte parce que la solution que propose le nouveau gouvernement à ses partenaires européens - une restructuration de la dette fondée sur un lien entre croissance et remboursement - est nettement moins douloureuse pour eux qu'une sortie de la zone euro suivie d'un défaut unilatéral. Dès lors, la partie semble jouée d'avance : les Européens vont devoir négocier sur la base du plan grec. Ou accepter la responsabilité du chaos. Wolfgang Schäuble a raison, c'est un chantage. Mais c'est un chantage qui répond à celui que la troïka a mené depuis cinq ans. Et c'est aussi un mouvement stratégique assez remarquable qui tranche avec la passivité allemande." http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150202trib8cbf2dbf0/pourquoi-la-grece-est-deja-en-position-de-force.html
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" Quelle est l’ampleur de la dette grecque et qui la détient ?La dette publique se situe aujourd’hui à 321 milliards d’euros, soit 175 % du produit intérieur brut (PIB). Elle appartient pour plus de 70 % aux créanciers internationaux. Le FMI en détient 32 milliards, la BCE 27 milliards, les Etats de la zone euro 53 milliards, et le Fonds européen de stabilité financière (FESF), ce mécanisme de sauvetage créé en 2010, 141,8 milliards. De quels réaménagements a bénéficié la dette grecque ?La dette grecque a été restructurée en mars 2012. Les créanciers privés avaient alors accepté une décote de 50 % à 75 %, ce qui a permis d’effacer 100 milliards d’euros d’obligations grecques. Dans le même temps, le pays a touché 240 milliards d’euros d’aides de la troïka. Depuis cette restructuration de 2012, la dette grecque a aussi profité de nombreux aménagements. La maturité des prêts du FESF a ainsi été allongée de quinze à trente ans. Le taux des prêts bilatéraux a également été baissé (il est aujourd’hui de 0,56 %). Résultat, la maturité moyenne de la dette grecque est aujourd’hui de seize ans, contre sept ans pour la dette française. « Et son coût moyen est de 2,26 % seulement, soit moins que celui de la dette allemande, à 2,37 % », calcule Thibault Prébay, chez Quilvest Gestion. La dette grecque est-elle soutenable ?« Oui, d’un point de vue strictement théorique », estime Thibault Mercier, spécialiste du pays chez BNP Paribas. C’était du moins le cas avant l’élection de Syriza. Pour établir si une dette est soutenable, les économistes regardent si l’excédent budgétaire primaire dégagé par l’Etat permet de stabiliser son niveau.Or, grâce aux efforts d’austérité, c’est désormais le cas en Grèce. Selon Bruxelles, l’excédent primaire devrait être de 4,1 % du PIB cette année. S’il se maintient, et si la croissance dépasse 2,5 % par an durant les prochaines années, la dette baissera jusqu’à 120 % du PIB d’ici à 2022… Voilà pour la théorie.« Mais en pratique, cela signifie que le pays devrait consacrer la totalité de ses surplus budgétaires à la dette, explique Jésus Castillo, chez Natixis. Il n’aurait donc plus de marges pour investir dans l’avenir : intenable. » Quelles sont les échéances de remboursement ?Malgré cette soutenabilité très théorique, Athènes risque d’avoir des problèmes de liquidité à court terme. Certes, en 2016 et 2017, les échéances de remboursement du pays sont relativement peu élevées : 7 et 9,5 milliards d’euros, selon les calculs d’Eric Dor, économiste à l’école de commerce Iéseg. Mais en 2015, le pays doit rendre9 milliards au FMI, dont 2,3 milliards en février-mars, puis 6,7 milliards à la BCE cet été, ainsi que 15 milliards aux banques grecques. Le pays a-t-il les moyens d’effectuer les remboursements ?Le problème, c’est que les caisses de l’Etat sont vides, ou presque. Selon le quotidien grec Kathimerini, il y reste moins de 2 milliards d’euros, notamment parce qu’une partie des Grecs ont arrêté de payer leurs impôts pendant la campagne électorale. Le premier ministre, Alexis Tsipras, assure pouvoir se passer des 7 milliards d’euros de la dernière tranche d’aide de la troïka, qui devait être versée ce mois-ci. « Le pays peut en effet continuer à se financer en émettant de la dette à court terme, achetée par les banques grecques », explique Alexandre Delaigue, professeur d’économie à Saint-Cyr. Les banques grecques empruntent ensuite à la BCE, en échange d’actifs baptisés « collatéraux » qu’elles lui laissent en garantie. L’ennui, c’est que cela ne fonctionne que parce que la BCE a accordé une dérogation à Athènes pour accepter ses collatéraux. En d’autres termes, si la BCE durcit ses conditions envers la Grèce, celle-ci risque le collapse. « Une preuve de plus qu’il est urgent de restructurer la dette du pays », conclut Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque." http://www.lemonde.f...67885_3234.html " La Commission européenne est favorable à une évolution de la troïka en Grèce, mais n’envisage à ce stade pas de « nouvelle structure » pour remplacer les représentants des créanciers du pays, a indiqué lundi un de ses porte-parole. « Nous n’envisageons pas une nouvelle structure, n’avons pas de nouvelle formule » en ce qui concerne la troïka en Grèce, a déclaré Margaritis Schinas, le porte-parole de la Commission européenne, après des informations de presse affirmant que le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, veut supprimer cette instance honnie des Grecs. Selon le Handelsblatt de lundi, M. Juncker veut supprimer la troïka pour la Grèce. « Il faut qu’on trouve vite une alternative », indique une source communautaire anonyme, citée par le quotidien allemand. La troïka rassemble les créanciers publics de la Grèce, soit la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI)." http://www.lesoir.be/775495/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2015-02-02/grece-bruxelles-favorable-une-evolution-troika
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Les news du jour ; - La dette grecque aurait rapporté 790 millions d'euro à la france depuis 2011 (chiffre à verifier, entendu sur Canal) "Le plus médiatique des ministres du gouvernement Tsipras,Yanis Varoufakis, populaire blogueur anti-austérité au crâne rasé et à la mâchoire carrée dignes de Bruce Willis, a été reçu à Bercy par son homologue aux Finances, Michel Sapin. Dont il a obtenu un soutien précieux. «Il faut un nouveau contrat avec la Grèce», a déclaré Michel Sapin à l'issue de leur rencontre. Pas question pour Paris d'annuler la dette mais le grand argentier français s'est dit prêt à discuter «d'éléments permettant d'alléger le fardeau». En clair un rééchelonnement voire une baisse des taux (pourtant déjà généreux). Il a également salué les réformes (comme la lutte contre la fraude fiscale) promises par le gouvernement Tsipras.Pour Varoufakis, au franc-parler réputé, l'heure n'était plus à comparer le plan d'austérité imposé par les créanciers de la Grèce au «waterboarding», la torture par simulation de noyade employée par la CIA. Il entendait présenter des «arguments rigoureux et chiffrés». Son credo: trouver un accord qui «lie les remboursements (de la dette) à la croissance». Dans l'immédiat, il a assuré que la Grèce est dans une situation «désespérée» face à de prochaines échéances financières, tout en refusant «une nouvelle tranche de prêt». ... Les marges de manœuvre pour renégocier la dette semblent étroites. Sur les quelque 320 milliards d'euros de dette de l'État grec qui représentent 177 % du PIB, près de 250 milliards proviennent de l'aide de l'Europe et du FMI dans le cadre des deux plans de sauvetage de 2010 et 2012. Dans cette enveloppe, les prêts bilatéraux s'élèvent à 53 milliards d'euros, dont 15 milliards accordés par Berlin et 11 milliards par Paris. C'est sur ces prêts qu'Athènes peut espérer le plus étaler, voire réduire les paiements. Yanis Varoufakis a dit qu'il ne voulait pas discuter avec la troïka (UE, BCE, FMI). Mettant un peu d'eau dans son vin, il a expliqué que par «troïka» il visait uniquement les experts des trois institutions qui se rendent régulièrement à Athènes - où ils sont honnis - pour examiner les comptes et vérifier la mise en œuvre des réformes dictées par les créanciers. Le gouvernement grec veut s'adresser directement à ceux qui tiennent les cordons de la bourse, les chefs d'État et de gouvernement. En visant, a dit Varoufakis, un accord global d'ici à «fin mai»." http://www.lefigaro....vec-athenes.php
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Un peu plus de "background" sur le profil de Varoufakis : "Le nouveau ministre des Finances grec, 53 ans, statisticien de l'économie et hyper-actif médiatique, détonne par son style et sa pensée. Il se bat contre l'austérité, mais pas contre l'euro. Il séduit par son parcours riche, et son discours iconoclaste, constant et «occasionnellement marxiste». PUBLICITÉ L'habit ne fait pas toujours le moine. Crâne rasé, chemises bariolées et franc-parler, la «décontractitude» de Yanis Varoufakis cache une réelle crédibilité internationale en matière d'économie. Le nouveau ministre des Finances grec symbolise tout autant l'espoir des populations asphyxiées par l' «odieuse» austérité - et celui d'un nouvel élan de la gauche de la gauche européenne - , que l'effroi des créanciers de la dette grecque - qui n'arrête pas de se creuser - , et de la planète finance - qui déteste toujours autant se poser des questions existentielles sur l'euro. C'est dans ce climat électrique que Yanis Varoufakis, greco-australien de 53 ans, est parti dans une course contre-la-montre européenne pour rassembler, face à une Allemagne braquée, autour de son projet européen de repenser la dette grecque. Il peut compter sur son mental de sportif et sur la maîtrise de son hyper-activité médiatique. Yanis Varoufakis tient (même en tant que ministre) unblog, aussi nourri que pédagogique. Il utilise Twitter comme un «véritomètre» de ce que les médias disent de lui: il tweete, retweete, répond aux attaques, et argumente sa pensée en renvoyant les internautes vers des posts de son blog. Dear @EuroBriefing an important clarification: I never said Germany will pay again. I said it has already paid too much. Time for rethink. — Yanis Varoufakis (@yanisvaroufakis) 28 Janvier 2015 Good to know: Greece's finance minister is no extremist - THE TELEGRAPH http://t.co/YSKt4r7jIu — Yanis Varoufakis (@yanisvaroufakis) 27 Janvier 2015 Il tient des conférences, il s'offre des tribunes dans la presse, il est omniprésent dans les télévisions grecques et intervient aussi dans les médias anglo-saxons, sur CNN (pas plus tard que lundi dernier) ou sur la BBC. Aujourd'hui, Yanis Varoufakis concentre l'admiration de la jeunesse grecque - qui pour plus de la moitié, est au chômage - et des «Indignés», à force de discours à la fois iconoclastes, pédagogiques et constants. Il est en guerre contre l'autérité, mais il refuse qu'on le taxe d'extrémisme, et répète qu'il n'est pas contre l'Europe, ni l'euro. Ni contre les Allemands. Dedicated to journalists scurilously portraying me as anti-German: Feb '13 article EUROPE NEEDS A HEGEMONIC GERMANY http://t.co/ZhQSK32e14 — Yanis Varoufakis (@yanisvaroufakis) 31 Janvier 2015 Am I sending a "more moderate message"? http://t.co/df9RFO2dCx Not really. I was always emmiting 'modest proposals' http://t.co/LlLM4atsNF — Yanis Varoufakis (@yanisvaroufakis) 30 Janvier 2015 De «Mr Catastrophe» à ministre des Finances Né en 1961, Yanis Varoufakis part en Angleterre au début des années 1980, après la fin de la dictature des colonels. Il y étudie les mathématiques et les statistiques appliquées à l'économie à l'université d'Essex. Il enseigne à Cambridge notamment. En 1990, au troisième mandat deMargaret Thatcher («C'en était trop», raconte-t-il), il part à Sydney en Australie, où il enseigne un douzaine d'années à l'université de Sydney. De retour en Grèce, - où il enseigne à l'université d'Athènes - il est un des premiers à dire qu'il faut assumer la faillite de la Grèce. Cela lui a valu le surnom de «Mr Catastrophe» («Dr Doom» exactement). Il est devenu, entre 2004 et 2006, «imprudemment mais tout à fait officiellement», conseiller de Georges Papandreou, avant d'être un de ses critiques les plus vigoureux. Pour Varoufakis, c'est lui qui, en décidant d'appeler l'Europe et le FMI à l'aide en 2009, a plongé la Grèce «dans l'enfer». Son discours anti-austérité acharné l'a carrément poussé à quitter la Grèce, «sous la menace» dit-il, pour s'exiler en 2011 à Austin au Texas, où il enseigne depuis 2013. Il a en revanche séduit le partiSyriza. Depuis leur rapprochement, le leader de la gauche radicale, Alexis Tsipras, aujourd'hui premier ministre grec, n'a plus milité pour une sortie de la Grèce de la zone euro. «Sortir de l'euro serait pire que d'y rester, selon Varoufakis, car la dépréciation inévitable de la drachme conduirait à un transfert massif du pouvoir des plus pauvres, dont les revenus et l'épargne ne vaudront plus rien, vers les plus riches, qui auront mis leurs euros à l'abri». À ce parcours atypique, s'ajoute depuis mars 2012 son expérience d'économiste... pour un géant des jeux vidéo. C'est le patron de Valve, Gabe Newell, qui l'a lui-même chassé. Yanis Varoufakis joue le jeu et se passionne pour ce nouveau poste, qui lui permet, sur la base de données massives et réelles, d'expérimenter sur le terrain les théories des jeux, une discipline (en économie notamment) qui consiste à trouver la meilleure décision à prendre en fonction des anticipations des actions des autres. Que pense vraiment Yanis Varoufakis et que veut-il? Yanis Varoufakis est avant tout un néoclassique: il accepte les fondamentaux de l'économie de marché. Mais selon lui, la théorie - et la pratique - libérale a des défauts. Et pour lui, les meilleures réponses aux problèmes de l'économie de marché tiennent dans des arguments marxistes, meilleures que la pensée keynésienne. Lui-même se qualifie de «marxiste occasionnel». Il a publié en janvier dernier une «Modeste proposition pour résoudre la crise de la zone euro», livre préfacé par Michel Rocard. Modeste, dit-il, car sa proposition n'implique pas le casse-tête de modifier les traités européens. Son objectif: condamner l'autosatisfaction de l'Europe alors que la déflation menace, et enrayer la souffrance sociale et la poussée des nationalismes sous-jacente. Comment? «D'abord en partant du bon diagnostic. Non, le problème majeur n'est pas la dette. Celle-ci n'est que le symptôme». Pour lui, l'Europe doit «créer un réseau de solidarités», «les Européens doivent unifier de larges parties de la dette européenne, recapitaliser les banques en difficulté à un niveau européen et lancer un programme d'investissement massif». Autre publication majeure, révélatrice de la pensée de Yanis Varoufakis: «Le Minautore planétaire: L'ogre américain, la désunion européenne et le chaos mondial». Dans cet ouvrage, Varoufakis condamne le système économique mondial, organisé autour des déficits jumeaux américains, qui cultive l'impéralisme américain. Les États-Unis sont comme le Minautore, - ce monstre mi-homme mi-taureau - dont la croissance est alimentée par les excédents du reste du monde. Lors de son chemin de croix européen, Yanis Varoufakis adoptera, fidèle à lui-même, une ligne dure, alors que selon lui, «la Grèce n'a plus rien à perdre» et compte sur son «approche technique du dossier», et des «arguments rigoureux et chiffrés» pour obtenir des soutiens." http://www.lefigaro....er-l-europe.php Varoufakis, le blog : http://yanisvaroufakis.eu/ "Le ministre des Finances, après des propos incendiaires la semaine dernière sur la « troïka », ces délégués internationaux chargés de superviser la discipline budgétaire en Grèce, a adopté dans cet entretien une ligne plus conciliante. « S’il y a une chose que l’Europe a su faire ces dernières décennies, c’est de produire des éléments de langage satisfaisants pour tous. Nous pouvons très facilement trouver une nouvelle fois une formulation qui leur permet autant qu’à nous de sauver la face », a-t-il dit." http://www.lesechos....oid-1088881.php allez hop ! j'en profite pour vous mettre son compte twitter aussi, des fois que vous ne l'auriez pas encore en "following" :D https://twitter.com/yanisvaroufakis
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Ces écoles qui sont désormais "Judenfrei"
Aglaglae a répondu à un(e) sujet de Zelig dans International
Je parle de ratiocinations, pas de ratios. Tu penses que les journalistes ne sont pas protégés ? Ni les flics peut etre ? Alors traiter le problème dans son ensemble c'est déjà affronter la realité et appeller les choses par leur noms. Et oui, il faut lutter contre l'antisemitisme et protéger les juifs, pour etre aussi capable de proteger les prochains qui seront sur la liste. Faire comme si de rien n'etait, et ignorer en particulier la propagande antisemite vehiculée par les Soral, Dieudonné et consorts, c'est se mettre la tete dans le sable et laisser faire. -
Ces écoles qui sont désormais "Judenfrei"
Aglaglae a répondu à un(e) sujet de Zelig dans International
Quand les juifs sont visés, nous devons protéger les juifs, point. Et arreter les ratiocinations qui n'ont d'autres resultats que de laisser la violence monter. -
Ces écoles qui sont désormais "Judenfrei"
Aglaglae a répondu à un(e) sujet de Zelig dans International
hors sujet. Ouvre un fil pour parler d'Israel et de Gaza, ce n'est pas le sujet ici. Merci d'arreter de troller. -
Ces écoles qui sont désormais "Judenfrei"
Aglaglae a répondu à un(e) sujet de Zelig dans International
Comme si c'etait un attentat isolé ! Comme si la liste ne s'allongeait pas d'année en année ! Comment peux tu et au nom de quoi refuses tu de voir que les juifs sont malheureusement en première ligne sur la liste de ces cinglés ? Protéger les juifs, attaquer l'antisémitisme de front, c'est proteger tout le monde. Continuer à l'ignorer, c'est laisser la porte ouverte à tous ces cinglés.