On comprend clairement cette hantise d'une étiquette qui vous effraie, à juste raison. Vous voulez vous épancher, avouer les dérives de l'immigration, mais vous ne pouvez condamner ce qu'il est interdit de formuler.
Alors, la solution ? Parlez de sujets qui ne gênent personne, édulcorer les faits, la vérité. En en mot fourvoyez-vous dans la candeur et la délicatesse du béni oui-oui, de la grandeur d'âme. Ainsi la sérénité emplira les discussions. Les échanges seront fades mais politiquement corrects. Mais au fait, d'où émane ce conditionnement et dans quel but ?
Malthus, ce littéraire devenu grand économiste pour étayer ses dires, a eu pour torts : de préconiser la non-assiostance aux miséreux, et les calculs erronés. Piètre visionnaire, qui croyait que la démographie n'aurait pas de pause, que les ressources s'épuiseraient. Il s'est trompé ,, mais simplement de siècles, car nous arrivons l'ère de la réalisation de ces prédictions.
Ce que je vous concède c'est de ne pas avoir rapproché Malthus de l'eugénisme.