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Tout ce qui a été posté par Napo
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Du vent, je n'ai cité que la charge la plus ridicule pour montrer ton peu de crédibilité. Présenter Mitterrand comme un collabo pro-nazi relève de la plus fallacieuse caricature. C'est de la mauvaise foi à l'état pur. Si "du vent" est ton seul contre-argument aux charges que tu as coupés, alors c'est ton propre manque de crédibilité que tu montres. Il ne suffit pas de décréter la "fallacieuse caricature" et la "mauvaise foi" pour l'établir, il faut la démontrer, et c'est une autre affaire...
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J'ajouterais au sujet du SMIC commun que pour avoir une grille salariale commune, ne serait-ce qu'entre deux pays, il faut qu'ils aient un niveau de richesse quasiment similaire. Hors à 27 c'est littéralement impossible ; on peut les niveler tant qu'on voudra, jamais la Slovaquie ne sera aussi riche que la Grande-Bretagne, jamais l'Estonie ne sera aussi riche que la France, jamais Malte ne sera aussi riche que l'Allemagne. Maintenant que cette Union européenne est à 27 et continue de s'élargir, il est impossible de rectifier le tracé. Il faut détruire pour reconstruire. Quand on veut aller à Marseille et qu'on voit défiler les pancartes pour Lille, ralentir ne sert à rien, il faut faire demi-tour. L’Espagne s'est développée ? à la bonne heure, nos entreprises délocalisaient chez eux comme ils délocalisent maintenant dans les petits pays de l'Est, et ce sont les plus pauvres des pays riches qui trinquent à chaque fois. Mais l'Espagne s'est surtout enrichie par la spéculation immobilière qui n'a ni queue ni tête, et elle se retrouve aujourd’hui au bord du gouffre financier. Malgré des années d'alignement, son SMIC n'est qu'à 738 euros mensuel là où celui de la France est à 1343 euros. Le fait est que la grille salariale est proportionnelle au coût de la vie, et que celui-ci n'est jamais exactement similaire, même entre la France et le Royaume-Unis. On peut bien sûr espérer que le "confort de vie" s'améliore dans les petits pays de l'Est, et c'est d'ailleurs sensiblement le cas au détriment du notre, mais il est clairement surréaliste de croire que la grille salariale et donc le coût de la vie puissent devenir identique entre les 27. J'ajouterais que de nombreux pays européens n'ont pas de SMIC (Allemagne, Finlande, Autriche, Italie, Chypre, Suède, Suisse), ils ont un système social-démocrate où les partenaires sociaux négocient un salaire minimum dans chaque branche professionnelle. Cette élasticité de l'économie à ses avantages et ses inconvénients, c'est en tout cas leur droit légitime ; je ne vois pas au nom de quoi on irait leur imposer le modèle d'un SMIC unique.
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Si tu savais de quoi tu parles, tu saurais que cela fait presque dix ans que Marine LP travaille à la dédiabolisation du parti, ce n'est pas quelque chose de nouveau pour elle. Aussi, à l'époque de cette photo qui n'est pas si vieille, elle avait évidemment déjà en dessein de conquérir le parti au départ de son président, qui avait annoncé la prochaine présidentielle comme sa dernière. Son discours a toujours été le même. Marine LP a soutenu dans les programmes du FN ce qui lui correspondait le plus et ne s'est jamais contredite, c'est un fait ; si tu prétends le contraire, il va falloir le prouver ou cesser les balivernes. On a vu un gauchiste soutenir personnellement le libéralisme économique ; il s’appelait Mélenchon et c'était à Maastricht.
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C'est typiquement le genre de raisonnement réducteur ; c'est cette pensée unique depuis des années qui nous impose l'Europe fédérale ou rien, et qui nous a mené droit dans le mur. L'euro est un échec car c'est un outil politique pour imposer le fédéralisme et non un outil économique intelligent. Nous pesons sur l'Europe et l'Europe pèse sur le monde. Si demain la France – qui est le carrefour de l'Europe – quitte la monnaie unique et se protège du libéralisme économique, le continent n'aura d'autre choix que de changer en conséquence. Mais ils sont des concurrents plus que jamais depuis l'UE, réveil ! L'UE institut le libre-échange et oblige aux privatisations, à la libre concurrence. Nous sommes justement désarmés face à une sacrosainte concurrence, ne serait-ce qu'à l'intérieur de la zone euro. Tu confonds "le rêve" des souverainistes et le rêve des fédéralistes. Il est claire qu'il n'y a pas un peuple européen mais des peuples européens, que les identités "si marquées" dont tu parles n'accepteront jamais d'abandonner leur indépendance pour se soumettre à une souveraineté étrangère. D'ailleurs quand on les interroges, les peuples disent Non à cette Europe qui se fédéralise ; alors on ne les interroges plus. L'intérêt économique de l’Allemagne dans la monnaie unique est de dépecer à vif l'économie française (l'excédent commercial de l'Allemagne s'effectue au détriment des pays européens, là où la France exporte en grande partie hors de la zone euro : dès lors, la surévaluation de l'euro par rapport au dollar est dévastatrice pour notre économie mais favorise l'Allemagne) ; de manière générale ce qui est bon pour eux est mauvais pour nous et vice versa ; c'est cela que tu appelles fonctionner en couple. Comme l’argumente Sapir, « l’Euro est une institution qui – juridiquement – est périphérique à la construction européenne. D’ailleurs un certain nombre de pays de l’UE ne font pas partie de la zone Euro. Son éclatement ne saurait donc menacer la construction européenne. D’autre part, si la sortie d’un ou de plusieurs pays de la zone Euro devait entraîner l’effondrement de l’Union Européenne, il faudrait alors sérieusement s’inquiéter sur la solidité de cette dernière et reconnaître qu’elle était minée par une crise dépassant de loin la simple question de l’Euro. » Excuse moi de te dire que tu l'as très mal lu. Au contraire. À l'étranger, notamment en Allemagne, la question de la sortie de l'euro est bien plus décomplexée qu'en France. Mon cher, les époques se sont succédées avec des temps protectionnistes et d'autres plus libéraux ; le libéralisme économique est un concept vieux de plusieurs siècles et n'est en rien plus neuf que le protectionnisme ; avec le capitalisme financier et le libre-échange, on n'innove pas, on ne fait que se soumettre pleinement au vieux modèle anglo-saxon.
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J'ai connu l'establishment plus bavard. On les entends pour dire que la sortie de l'euro serait l'apocalypse, bien plus que pour donner des solutions d'avenir.
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:mef2: Ce n'est pas à toi que je cause. Des faits qui démontrent que Marine LP n'a aucun intérêt politique à se faire photographier consciemment avec des néo-nazies. Marine LP a participé et a soutenu ce qui lui correspondait dans le programme de son père, comme chacun fait dans la vie d'un parti. Tu sembles être un enfant qui découvre la lune. Quand on a l'occasion de prendre la tête de son parti pour lui appliquer pleinement sa politique, on ne le quitte pas. Réfléchi dans ta caboche ; Mélenchon s'est tiré parce qu'il n'avait aucune chance de prendre le PS, sinon il l'aurait fait, c'est évident. Il est vraiment temps pour toi de recycler tes arguments.
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Ça rend stérile la diabolisation qui consiste à marginaliser la sortie de l'euro au seul FN ou aux réactionnaires. Le fait est que des économistes renommés et très différents les uns des autres parlent de plus en plus sérieusement d'une nécessaire ou très probable sortie de l'euro.
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Peut-on être Nationaliste sans être Raciste ?
Napo a répondu à un(e) sujet de Anksunamun dans Philosophie
Jaurès disait « La nation est le seul bien des pauvres » ; PASDEPARANOIA dit « La nation, c'est le refuge des cons ». J'ajouterais pour conclure à cette brillante évolution de l'idée qu'on se fait de la nation et du peuple : « Cons de pauvres qui votent Le Pen ! » ; « Primates ! » (celle-là je l'ai plagié). -
Tu es injuste et tu n'as rien lu du débat. Beaucoup des économistes que j'ai mis en avant sont de gauche, comme Jacques Sapir qui est proche du Front de gauche, et qui explique très bien les nombreux méfaits directement inculpables à la monnaie unique, tout en détaillant ce que serait une sortie de l'euro pour une refonte du système monétaire.
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Des solutions sont données pour se protéger des spéculations, et ce n'est pas un plan sur la sortie de l'euro comme une fin en soit mais sur les étapes à franchir pour réindustrialiser la France, donc créer de l'emploi, retrouver une forte croissance, une compétitivité, et tout ce qui nous fait défaut dans la monnaie unique. Pour être prise au sérieux, la France doit avoir une ferme intention et un plan de sortie de l'euro crédible ; à partir de là, ce document de travail propose une voie qui serait d'abord celle d'une évolution de la zone euro, avec des propositions concrètes et des revendications à porter dans l'UE ; c'est seulement si cette voie échoue – et c'est plus que probable – que le plan envisage le scénario de la sortie de l'euro. L'avenir est hautement théorique, avec ou sans l'euro. Je ne dirais pas que c'est l'échec de l'Europe, mais l'échec de l'Europe fédérale dont nous avons pris la voie à sens unique, avec la monnaie unique. La monnaie commune, qui n'aurait pas laissé sur le bord de la route les Anglais, aurait fait de l'euro une monnaie de réserve. C'était certainement la meilleur solution. L’Europe des nations ne veut pas dire l'Europe divisée, ne soyons pas manichéen ; entre un fédéralisme européen et des nations en autarcie chacune, il y a de la place pour une Europe aux nations souveraines et partenaires. Dès qu'il s'agit de remettre en cause le libre-échange c'est toujours le même épouvantail qui est brandi : la peur des puissants et la peur de se prendre en main. Mais le libéralisme économique est toujours la volonté des impérialistes à étouffer le monde de leurs produits et donc de leur culture ; si nous ne faisons rien pour nous même, ce n'est certainement pas ceux à qui le système profite qui changeront quoique ce soit. Vouloir une économie d’inspiration physique, c'est quand même pas le communisme, c'est quand même pas "l'autarcie" fasciste. Si il s'agit d'être pragmatique, laissons les nations européennes être protectionnistes pour réguler leur économie. « On vient de vivre une sorte de déligitimation complète des élites dans le domaine économique. Il y a deux concepts zombies dans le projet des classes dirigeantes (le concept zombie est quelque chose qui est mort et qu'on croit vivant), c'est le libre-échange : tout le monde sait maintenant que ça aboutit à la diminution du niveau de vie, et l'euro : tout le monde sait qu'il est sous perfusion, en "acharnement thérapeutique" de crises financières en crises financières. » Emmanuel Todd, ingénieur de recherche à l'INED, politologue, démographe et sociologue.
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Couper ainsi mes propos montre ton désarroi à répondre sur l'ensemble des charges, qui sont accablantes. Pas dans cette phrase où tu dis précisément « les vichystes ont soutenu et cautionné la politique de collaboration active ». Les vichystes ce sont les gens qui ont travaillé dans le régime de Vichy. En l’occurrence JM Le Pen n'a jamais été vichyste, contrairement à Mitterrand. Le Pen est accusé sur des paroles qu'on monte en épingle, Mitterrand est accusé sur des actions qu'on minimise. En l’occurrence c'est ton procès d'intention qui est incohérent et ne tient pas debout, tu vas peut-être finir par le comprendre. Non cela se nomme la différence entre Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen. Si tu cherches de la schizophrénie ou de l'opportunisme, va voir du coté de Mélenchon qui combat le libéralisme économique après l'avoir personnellement et activement soutenu avec Maastricht. Les faits sont là et ont juge les politiques pour leurs actions, le reste n'est que pure spéculation.
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Toutes tes interrogations ont été résolues précédemment ou le sont dans le rapport que j'ai donné de Jacques Sapir et de son équipe, tous les scénarios envisageables sont traités ainsi qu'un plan cohérent et détaillé pour y répondre et sortir intelligemment de la monnaie unique. On peut être contre la sortie de l'euro et pour le libéralisme économique, mais décréter de manière simpliste que sortir de la monnaie unique n'est pas sérieux, malgré les travaux d'économistes renommés et aussi différents les uns des autres, c'est manquer de discernement. Jacques Sapir par exemple est un proche du Front de Gauche.
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Que la caricature peut-être simple. J'ai donné un Document de travail du Centre d’Études des Modes d'Industrialisation et de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, celui-ci fait plusieurs dizaines de pages et donne point par point des solutions aux hypothèses sur la spéculation monétaire, l'inflation, tous les scénarios envisageables, ainsi qu'un plan cohérent et détaillé pour sortir intelligemment de la monnaie unique. Balayer tout cela avec un sarcasme défaitiste et quelques poncifs est un peu léger, même argués par un sincère esprit de soumission. Si vous croyez que avancer dans le temps est forcement signe de progrès, c'est omettre les nombreuses époques de régression dont il a fallu sortir sous les sarcasmes vexés des tenants de leur échec. Sortir de la monnaie unique c'est nous pousser à innover enfin, ne plus subir, et la monnaie commune est une alternative tout à fait nouvelle. On peut imaginer une Europe des nations comme certains l'avaient imaginés, mais dont le projet a été détourné à des fins catastrophiques et qui s'accaparent l'idée de l'Europe depuis quinze ans.
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Sa fidèle amitié et ses magouilles avec René Bousquet ne sont plus à démontrer ; le Secrétaire général à la police du régime de Vichy qui a des responsabilités, notamment dans la rafle du Vel d'hiv, a vu son affaire judiciaire étouffée par Mitterrand lorsqu'elle éclata dans les années 80. Mitterrand a fait parti de la Résistance comme il a fait parti de la Cagoule, groupe de l'extrême droite royaliste et collaboratrice ; comme il a été vichyste et a reçu des mains de Pétain la plus haute décoration du régime, la Francisque, dont il fallait pour l'obtenir « manifester depuis la guerre un attachement actif à l'œuvre et à la personne du maréchal ». Jospin a dit au sujet de Mitterrand, quand la vérité éclata dans les années 90 : « On voudrait rêver d’un itinéraire plus simple et plus clair pour celui qui fut le leader de la gauche française des années 1970 et 1980. Ce que je ne peux comprendre, c’est le maintien, jusque dans les années 1980, des liens avec des personnages comme Bousquet, l’organisateur des grandes rafles des Juifs ». De Gaulle quant à lui disait dans les années 60 : « Mitterrand et Bousquet, ce sont les fantômes qui reviennent : le fantôme de l'antigaullisme surgi du plus profond de la collaboration. » Ne soit pas si dur avec Mitterrand. La question n'est rien de minimiser mais de reléguer l'émotion derrière la raison, afin de sortir du manichéisme. D'un coté tu reconnais que le groupe a désavoué l'italienne pour qu'elle démissionne afin qu'il n'explose pas, mais de l'autre tu prétends que le FN n'a pas désavoué l'italienne (malgré qu'il soit la composante majoritaire du groupe, ce qui est déjà bancal comme logique). Par conséquent tu prétends que le FN était pour la dissolution du groupe, puisqu'il n'a pas fait pression, ce qui ne tient pas debout. Interdire le DPS et interdire le FN sont deux choses différentes. Cela dit, tu as la réponse dans le lien donné ; la question de la dissolution du DPS a été posée par une commission d'enquête parlementaire et ça n'a pas été retenue, il n'est donc pas illégal. C'est faux, je te met au défi de me citer les propositions du programme politique de Marine LP qui vont contre cet article. Qu'est-ce qu'il faut pas entendre comme connerie. À l'instar du communisme, le fascisme ne tolère pas ce qu'il ne contrôle pas. Il est l'adversaire de toutes les libertés, y compris économiques, donc du capitalisme. Le capitalisme se terre plutôt derrière la démocratie et le libéralisme ; même s'il a maintenant gagné les dictatures, mondialisation oblige.
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Je trouve qu'il y a comme souvent, une part de vérité dans ce que dit JM Le Pen, même si c'est politiquement incorrect. Il dit que "Ce qui est assez remarquable dans l'histoire des juifs d'Europe -il est mort hélas trop de juifs mais 29.000 juifs français et au total 80.000 morts ou disparus résidents- c'est que si on compare cela au traitement infligé aux communautés juives de Belgique, Hollande, Danemark... on s'aperçoit que les juifs français ont bénéficié, somme toute, d'une indulgence que leur a valu l'action du gouvernement français". C'est à peu près ce que dit l'historien André Kaspi : « Tant que la zone libre n'est pas occupée, on y respire mieux [pour les Juifs] que dans la zone Nord. Qui le nierait ? Surtout pas ceux qui ont vécu cette triste période. De là cette conclusion : Vichy a sacrifié les Juifs étrangers pour mieux protéger les Juifs français, mais sans Pétain, les Juifs de France auraient subi le même sort que ceux de Belgique, des Pays-Bas ou de Pologne. Pendant deux ans, ils ont d'une certaine manière bénéficié de l'existence de l'État français. » En tant que gaullo-bonapartiste, je n'ai aucune affection pour Pétain, et même pas pour l'homme de la première guerre qui était un attentiste indécis et désastreux. Mais le fait est que rien n'est tout blanc ou tout noir, que Vichy avait crée en douce une armée de cent milles homme pour servir à la libération sur le front méditerranéen, et que au début, les collaborationnistes ont été hostiles à Vichy qu'ils ne trouvaient pas engagés assez loin dans l’appui à l’Allemagne nazie. Plus tard j'en conviens, il a su les satisfaire. Je n'ai pas donné un lien j'en ai donné plusieurs. Je vais faire maintenant un peu de pédagogie avec toi pour compenser tes difficultés à comprendre les choses les plus simples. Pourquoi faire pression sur une député afin qu'elle démissionne après avoir tenu des propos indésirables, qui ont crée un conflit interne ? pour ne pas que le groupe explose. Et qui veut que le groupe n'explose pas ? le FN qui le préside et qui le compose majoritairement ; les Roumains eux s'en tapent puisqu'ils ont quitté le groupe malgré le départ de l'italienne. C'est donc en toute logique le FN qui a fait pression sur l'italienne pour qu'elle démissionne, mais en vain car sa démission n'a pas suffit. Je crois que les faits sont maintenant intelligibles pour un enfant de 10 ans, si tu ne les a toujours pas compris, il y a bien un enfant dans ton entourage qui saura t'aider.
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Peut-on être Nationaliste sans être Raciste ?
Napo a répondu à un(e) sujet de Anksunamun dans Philosophie
Le nationalisme est le droit d'un peuple à écrire son destin et à vivre en communauté nationale, parce qu'il a une histoire, une culture, et des valeurs communes. Il fut un temps où la gauche, quand elle était vraiment de gauche, exaltait le nationalisme comme le bien commun. L'être humain est un animal social qui a besoin de s'identifier à un groupe d’appartenance. Les phénomènes de conflits entre quartiers ou entre départements sont le fruit de jeunes qui n'ont pas de repères parce qu'ils n'ont pas de patrie ; alors ils brandissent leur quartier ou leur département qui leur fait figure de patrie. On a tous des repères identitaires dont le sentiment d’appartenance est un pilier, toi par exemple, tu es obsédé par la lutte des classes. Ta patrie est ta classe sociale, c'est un sentiment d’appartenance assez illusoire, surtout en 2011, et particulièrement sectaire. Que chacun soit patriote, ait pour sentiment d’appartenance celui de la communauté nationale, et il en va de la stabilité de la société. Tu évoques les guerres entre nations, mais quand le patriotisme national fait défaut cela se termine toujours en guerre civile, et il n'y a rien de pire que cette forme de guerre. Quand le nationalisme baisse, le communautarisme augmente ; c'est un phénomène social historique, une logique imparable, et nous le vivons actuellement. Quand on détruit les frontières nationales, il en repousse de nouvelles à l'intérieur de la nation ; l'homme a besoin de s'identifier localement et la nation est déjà un exploit communautaire. Toutes les échelles de communautés plus grandes ont échoués car elles réunissaient trop de cultures différentes. Les empires sont fait pour s'effondrer. Je conteste la définition du racisme par l'auteur du topic, qui la confond avec la xénophobie, comme c'est trop souvent le cas. La haine de l'autre existe depuis toujours, autant que l'amour de l'autre ; l'homme n'a pas attendu de vivre en nation pour se faire la guerre. -
Tu me présentes une loi sur les groupes de combat et milices privées : ça n'a rien à voir avec les partis politiques. C'est juridiquement à coté de la plaque. Le texte qui institutionnalise les partis politiques est l'article 4 de la Constitution, et il dit que « Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. » Le FN est un parti pleinement démocratique dont la présidente a été élue par les adhérents, comme partout, un parti qui se présente aux élections, qui n'a jamais tenté de coup d’État que je sache et n'a aucunement de projet politique antidémocratique. Au contraire, je crois savoir que Marine Le Pen a une affection particulière pour les referendums (qui sont l'expression démocratique la plus pure), contrairement aux élites des autres partis. Aussi, concernant le respect de la souveraineté nationale qui est une condition, c'est pleinement un thème du FN. Je dirais même que ce parti étant le seul à projeter une véritable souveraineté nationale, notamment par rapport à l'UE, il est donc d'après la Constitution peut être le seul parti politique vraiment légal en France ; quasiment tous les autres étant européistes, ils détériorent la souveraineté nationale et vont clairement à l'encontre de la Constitution. J'ajouterais que nous sommes en France plombés par des lobbys bien-pensants, et que si le FN était illégal, il ne fait aucun doute que ces lobbys antiracistes auraient au moins tenté de l'interdire. À moins qu'ils aient peur de tomber ensuite en désuétude ? pour se croire être des représentants de Dieu il a bien fallu inventer l’existence d'un Diable ; pour se croire être des antifascistes il faut bien désigner une menace fasciste. Que Marine LP essaye de purger le FN met en danger les quelques fascistes, mais aussi les nombreux antifascistes en carton-pâte qui ne sauront plus comment exister. Il y a pas à dire, t'as sauvé la France.
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Je démontre le puéril de tes accusations par des exemples pertinents. Tu accuses JM Le Pen d'avoir fleuri la tombe de Pétain et tu crois ainsi avoir découvert un scoop incroyable qui prouverait quelque chose ; c'est là les catastrophes de l'ignorance, car c'était sans savoir que Mitterrand l'a fleuri bien plus de fois, et d'autres encore. Donc à partir de là, toute distinction relève du procès d'intention et du deux poids deux mesures ; et c'est encore une accusation qui fait pchit. Qu'est-ce que tu vas inventer sur son rôle durant la guerre. Salir les gens par la désinformation devient un peu trop monnaie courante chez toi. En 1944 Jean-Marie Le Pen a 16 ans et il postule aux FFI, groupement militaire de la Résistance intérieur. Tu es tellement endoctriné par une opposition primaire et irréfléchie, que tu as réussi à te convaincre tout seul qu'il aurait eu je ne sais quel rôle controversé durant la guerre, alors que c'est précisément l'inverse. Jean-Marie Le Pen a assez de casseroles pour qu'on aille se discréditer à lui en inventer. C'est un bel exemple de ton amateurisme. Tu prouves que tu ne sais pas débattre. Quand tu as explicitement tort – non pour une différence de vision idéologique car il n'y a là ni tort ni raison – mais sur des faits biens précis, comme par exemple les diverses affirmations erronées que tu soutenais autour du groupe ITS et que j'ai démonté, tu te rattrapes alors en affirmant une autre ânerie et tu enchaines ainsi ânerie sur ânerie, comme une fuite en avant ; c'est ce que tu fais depuis 15 pages ; je n'ai jamais rien vu d'aussi pathétique. Je me demande quel intérêt tu trouves à discuter dans ces conditions. Tu parles comme un théoricien du complot, en rabâchant avoir des preuves pour imposer ta vérité. Dans un débat, il y a des arguments et des contre-arguments, avec des visions qui s'opposent, il faut l'accepter ou jouer à autre chose. Ce n'est pas parce que je suis seul en ce moment sur ce topic que je dois me plier à la pensée dominante, d’abord ce n'est pas mon genre, et ensuite je crois avoir exposé des arguments et des contre-arguments qui valent bien mieux que toutes vos attaques réunies.
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Bah voyons, il est illégal. Le FN n'a rien d'anti-républicain ni de fasciste dans son projet politique, je mets au défi quiconque d'oser me contredire sur ce sujet, par la démonstration de propositions concrètes et officielles. Aussi, dans l'hétéroclisme du FN, on ne trouve pas plus de pétainistes qu'il y en avait dans le RPF du général De Gaulle lui même. Pour la leçon de résistance tu repasseras. Comme disait le général, on plantera une croix de Lorraine à Colombey-les-deux-églises et les lapins feront de la résistance. Aujourd'hui vous êtes les lapins, résistants en cartons-pâtes, qui enfoncent des portes ouvertes et s'inventent un ennemi pour se sentir rebelle. Vous êtes les héritiers des soixanthuitards qui osaient crier "De Gaulle fasciste", et qui eux même sont les descendants idéologiques des masses de collabos gauchistes issu de l'antiracisme bien-pensant. En outre, d’éternels adolescents attardés qui se croient les Jean Moulin du net, et qui seraient les premiers à se pisser dessus en cas de conflit. Une médiocrité plus une autre n'est pas une valeur ajoutée. Tu te sens pousser des ailes parce que je suis sur ce topic seul contre deux ou trois, mais sache que je ne vais jamais dans un débat où ce n'est pas le cas, et que les mêmes inepties répétées par plusieurs n'en sont pas moins des inepties. Mitterrand a fleuri la tombe de Pétain six ou sept fois... Faut dire que Mitterrand avait certainement pour lui une affection particulière, après tout c'est Pétain qui l'a lancé en politique.
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Grenouille Verte je répond à grandfred qui nous parles de résistants et de fascisme, ce n'est pas à moi qu'il faut donner ton point Godwin... Pendant que Mitterrand travaillait à Vichy pour le Maréchal Pétain, Jean-Marie Le Pen s’engageait dans la résistance des FFI mais était refusé pour son trop jeune age. Quant aux communistes ils ont résisté par stalinisme : seulement quand l'URSS qui s'était alliée à Hitler au début, s'est faite trahir et attaquée. Leur parti a toujours été plus important que leur patrie, ce sont des sectaires. Le primate que je suis répond exactement sur le même le ton que toi, ni plus ni moins. À en voir les sondages du forum, ton avis sur Marine LP est minoritaire ; à en voir les votes des Français, Marine LP écrase de loin Mélenchon. Oui, heureusement que transporteur est là pour réfléchir avec son "creveau" ! imbécile heureux...
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Gauchistes antiracistes, vous êtes les descendants idéologiques de la plupart des collabos de France. Si demain l'histoire se répétait, lâches comme vous êtes et sans aucun attachement à la patrie, vous seriez près à toutes les immondices pour retrouver la paix. Nan, j'ai répondu aux attaques sur sa situation sociale. Pour être aussi hypocrite malgré l’anonymat d'internet, qui pourtant encouragerait à la franchise, je n'imagine même pas quel faux-cul tu dois être dans la vie. Quel rapport, c'est le président du FN qui nomme son vice-président ; le scrutin du comité central n'a rien à voir, encore une fois tu jappes sans comprendre un seul de tes mots. La suppression de la nationalité implique que la personne soit binationale, sinon c'est impossible en l'état actuel. Tu dormiras moins bête ce soir, ce qui n'est en rien un exploit. Jeanne d'Arc est avant tout un chef militaire, une figure de l'histoire de France qui apparait dans les livres d'histoires de l’Éducation nationale. Fêter Jeanne d'Arc n'a rien d'anti-laïque, la ville d'Orléans le fait depuis toujours avec un défilé. Tu ne comprends rien à rien c'est terrible. En 2007 le FN faisait déjà une critique du capitalisme mondialisé ; ensuite, les contradictions de Marine LP avec le programme du FN de 2007 ne sont pas plus pertinentes que celles de Mélenchon avec le programme du PS de la même époque. Maintenant que Mélenchon est parti et que Marine LP contrôle son parti, chacun est maitre de ses cartes. Le FN était majoritaire et présidait le parti, c'est un fait, j'ai donné les liens suffisants qui permettent de comprendre qui a fait pression à qui dans le groupe et pourquoi. Des études précises publiées sur le sujet adéquate. Si le tribunal a relaxé Zemmour sur la diffamation, ce n'est pas par hasard. Elle s'était opposée à la réforme des retraites dès le début. Maintenant si tu ne l'as pas vu marcher à coté de Bernard Thibault, la raison est évidente. Les syndicats gauchistes sont des sectes qui déjà exclus illégalement leurs membres qui font parti du FN. Je n'ai jamais dit qu'elle était en désaccord avec tout ce qui composait le programme ; quand tu seras capable de me lire correctement, tu seras peut être capable de me répondre correctement. Wouah ! le petit journal de chez Denisot, ça rigole plus. La chronique d'un humoriste chez un bien-pensant, c'est ton plafond intellectuel. On trouve toujours plus facilement une poignée d'extrémistes néo-naze dans un défilé de droite populaire comme on trouve plus facilement des casseurs anarchistes dans un défilé gauchiste, ou des islamistes antisémites dans une manifestation pro-palestinienne. Chaque mouvement à sa minorité indésirable, l'important est l'action concrète qui est menée contre elle en interne, et ça, même les médias de gauche comme Rue89 témoignent de l’entreprise menée par Marine LP pour purger le FN. Je suis simplement comme les 52% de Français qui pensent que le FN devrait être considéré comme un parti normal, et ne plus être diabolisé. Ça fait une énorme secte.
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Le refus d’envisager l’hypothèse de la sortie de l’euro n'est fondé sur aucun argument réellement sérieux qui rendrait cette sortie impossible. En vérité c'est un conflit idéologique entre les mondialistes et les souverainistes, bien plus qu'autre chose, puisque l'euro elle même n'est pas le fruit d'une création économique intelligente mais d'une utopie politique sans-frontièriste. L'union européenne ressemble de plus en plus à certains égards à l’Union soviétique. Au contraire. La question des dettes doit être abordée en séparant ce qui relève des dettes privées et de la dette publique ; et au sein des dettes privées, les dettes des sociétés financières et des sociétés non-financières. L’endettement des sociétés non-financières par exemple, depuis la mise en place de l'euro, est passé, en pourcentage du PIB, d'environ 52% en 1999 à presque 66% en 2010. L'euro endette les États et les entreprises comme jamais. Une sortie de l'euro se suivrait notamment par une modification des règles de financement du déficit budgétaire avec l’émission de 500 milliards d’Euros comme « avances au Trésor Publique » pour le rachat d’une partie de la dette, et dont 150 milliards seront immédiatement reversés à la Caisse des Dépôts et Consignations et au FSI. Il est envisageable que certaines de ces institutions soient regroupées au sein d’une banque publique d’investissement. Avec cet argent la CDC entreprendra de racheter les actions de certaines sociétés, d’assurer le financement d’autres, dans le but de favoriser le retour à une politique industrielle. De même, le principe du « plancher minimal d’effets publics » sera rétabli, et son montant progressivement augmenté pour que les banques opérant en France soient contraintes de participer au financement de l’État. Les préfets et préfets de régions sont chargés de collationner l’ensemble des cas d’entreprises méritant soutien avec constitution de « Comités de développement économique » au niveau départemental et régional. À partir du moment où l'on redevient indépendant d'un point de vue monétaire, un tas de leviers deviennent possibles ; la sortie de l'euro n'est pas une fin en soit, c'est une étape nécessaire. Il serait vraiment temps de se réveiller. Il est clair que ces objectifs ne peuvent pas être atteints dans une zone Euro en l’état mais que des modifications importantes tant des règles de fonctionnement de cette dernière que du taux de change pourraient être compatibles avec ces objectifs. Cependant, le mode de fonctionnement du conseil ECOFIN et les règles entourant la Banque Centrale Européenne rendent extrêmement peu probable que l’on aboutisse à des décisions rendant ces objectifs atteignables. C’est pourquoi, l’option est ici prise de considérer une action unilatérale de la France. Cette dernière peut s’inscrire dans le cadre de la zone Euro si nos partenaires prennent conscience de notre détermination. Mais il est possible – et pour tout dire probable – que ceci aboutisse à nous faire quitter la zone euro. C'est précisément l'ambition inverse, faut-il encore le lire ce programme. Faire des nations socialement "low cost" est le but du néo-libéralisme de l'Union européenne, c'est très observable sur les dix dernières années. Aucune réindustrialisation n’est possible dans un cadre de surévaluation monétaire. De plus, un processus de réindustrialisation implique un soutien constant de l’État, que ce dernier agisse du côté de l’offre matérielle (avec une politique de la recherche et de l’innovation dont le budget devrait être porté à 3% du PIB) et de l’offre humaine (avec une politique de l’éducation et de la formation professionnelle), ou qu’il agisse du côté de la demande en dégageant des marchés publics réservés qui permettent à l’industrie d’assurer une partie de son plan de charge et de bénéficier des rendements d’échelle. Ces politiques ne sont possibles qu’avec le dégagement de ressources financières nouvelles qui ne sont pas compatibles avec la zone Euro. Les changements apportés à la gestion du Franc (avant la monnaie unique) puis les institutions de la monnaie unique (en particulier l’indépendance de la Banque Centrale et le statut léonin de la Banque Centrale Européenne) ont été des pas importants dans la mise en place du carcan néo-libéral dans lequel aujourd’hui nous étouffons et où il n’y a pas de perspectives pour le progrès social. En sortant de l'euro on se donne les moyens de sortir du libre-échangisme, de s'en protéger, et de mener une réelle politique de réindustrialisation.
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Sortir de l’Euro pour quoi faire ? Retrouver rapidement un sentier de forte croissance, par une amélioration instantanée de notre compétitivité prix grâce à une dévaluation d’environ 25%. Réindustrialiser le pays et offrir des perspectives d’emploi à toute la population résidant sur le territoire national. Ceci a pour but de pérenniser le retour à un sentier de forte croissance. Reprendre l’initiative en matière de progrès technique et d’innovation pour assurer l’enracinement de la réindustrialisation dans la durée à travers une évolution de notre appareil productif. Garantir la justice sociale tant par la création d’emplois que par la nature des emplois créés et par une concertation permanente avec les syndicats et les forces sociales du pays visant à infléchir le partage de la valeur ajoutée, tout d’abord entre secteur financier et secteur des activités productives et créatrices, puis entre employeurs et employés. Risques et effets positifs attendus d’une sortie de l’Euro accompagnée d’une forte dévaluation : cliquez sur l'image pour l'agrandir Document de travail du Centre d’Études des Modes d'Industrialisation (CEMI) et de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS).
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Mise en œuvre par Gerhard Schröder puis Angela Merkel ces dix dernières années, la politique allemande est une politique extrême de compétitivité-prix : gel nominal des salaires pendants sept ans, baisse des cotisations sociales (et suppression corrélative des prestations de l’Etat-providence), transfert de cotisations sur la TVA (soit l’équivalent d’une dévaluation compétitive, que ne permet plus l’euro). La logique politique implicite est insoutenable : appauvrir les salariés allemands pour qu’ils soient compétitifs sur le marché mondial. La France a mené depuis une quinzaine d’années une stratégie low cost du même ordre, même si beaucoup moins radicale. Pour réduire le coût du travail, faute de pouvoir réduire les salaires, les entreprises ont réduit le nombre de travailleurs (plans de réduction des effectifs, pré-retraites, non embauche des jeunes, temps partiel) et elles ont pressuré les salariés restants. Conséquence : une hyper-productivité qui épuise les ressources humaines et les ressources naturelles. Voila à quoi nous mène l'euro... Plus de 50% de l’amélioration de la balance commerciale allemande est due à la dégradation bilatérale de la balance commerciale française. L’Allemagne profite de son absence de SMIC et de l'euro qui nous désarme, pour briller en compétitivité, en appauvrissant son peuple et en dépeçant à vif l'économie française. Un protectionnisme aux frontières de l'Europe serait dérisoire ; on se fait bouffer de l'intérieur par l'Allemagne. Pas du tout. Sortir de la monnaie unique pour entrer dans une monnaie commune serait – par exemple – tout à fait innovant. Aussi comme l’argumente Sapir, « l’Euro est une institution qui – juridiquement – est périphérique à la construction européenne. D’ailleurs un certain nombre de pays de l’UE ne font pas partie de la zone Euro. Son éclatement ne saurait donc menacer la construction européenne. D’autre part, si la sortie d’un ou de plusieurs pays de la zone Euro devait entraîner l’effondrement de l’Union Européenne, il faudrait alors sérieusement s’inquiéter sur la solidité de cette dernière et reconnaître qu’elle était minée par une crise dépassant de loin la simple question de l’Euro. »
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Jean-Marie Le Pen fait parti des rares en politique à venir d'un milieu pauvre, l'attaquer sur le fait qu'il soit aujourd'hui à l'abri du besoin est puéril. Robespierre, Saint-Just, Karl Marx, Jaurès, Blum, Mendès-France ; aucun n'étaient prolétaires ni paysans. Il faut arrêter avec ce sectarisme stupide. La lutte des classes est l'un des concepts marxistes, et Marx lui même n'était pas un prolétaire ni un paysan, c'était un bourgeois fils d'avocat, marié a une fille de la noblesse de surcroit. Alors quand j'entends les pseudo-révolutionnaires de forumfr reprocher aux Le Pen d'être des bourgeois, je suis hilare. Ça fait plus de dix ans qu'elle tient sa position de dédiabolisation du parti, le problème c'est que tu ignores de quoi tu causes. Il n'y a aucune croix gammée visible sur le t-shirt de ce type, c'est de la désinformation minable ; la parodie de la marque Lonsdape par Lonsdale est capilotractée et complétement implicite, un peu de bonne foi serait trop demandé. Tu ne fais le procès de Marine Le Pen qu'à travers son père ou d'autres personnes. Ta dernière critique en date est le fait qu'elle serait "une bourgeoise". Une attaque personnelle de plus. C'est faux ; les adhérents ont majoritairement voté pour Marine LP, ils auraient pu élire Bruno Gollnish. Il y a eu une élection, les adhérents ont fait leur choix. Je suis sur que tu ne comprends même pas les mots que tu as copié-collé. :D Dans tous les pays du monde, les citoyens dans leur nation ont plus de droits et de responsabilités que ceux y étant étrangers, c'est la logique même de vivre en peuple, c'est le fondement même de la citoyenneté, de la Révolution française et de sa République. L'égalité des Français et des étrangers ça ne veut strictement rien dire ; le problème des esprits stupides comme le tien est qu'ils confondent la race et la nationalité ; quand on parle de Français on parle de citoyen français et non de blanc en particulier, quand on parle d'étranger on parle de personne n'ayant pas la nationalité française et non de basané en particulier. Au cas où tu l'ignorerais, il existe des Français noirs, arabes et asiatiques. Le FN ne cible pas "les Muslmans Français" de "suppression de la nationalité", il cible les binationaux qui ont une double-nationalité, et qui ne sauraient choisir ou qui ne sauraient être des citoyens exemplaires. Et alors ? ça fait plus de dix ans que Marine Le Pen est partisane de ses positions républicaines et sociales, de la "dédiabolisation" ; elle a été plus ou moins écoutée, elle a plus ou moins influencé le parti, et aujourd'hui qu'elle a pris sa tête elle applique pleinement sa position. C'est le b.a. ba d'un parcours politique, que tu sembles découvrir très naïvement. Je vais te le répéter une nouvelle fois car ça n'a pas l'air de rentrer dans ta petite tête. C'est pourtant simple à comprendre : la scission vieille de dix ans avec les "mégrétistes" n'est pas une affaire idéologique, c'est une affaire de politique politicienne entre le numéro deux du FN qui a voulu ravir le parti au numéro un. Pour Gollnish c'est tout à fait différent, il représente clairement une certaine idéologie traditionaliste qui est derrière lui, celle des catholiques intégristes et autres pétainistes, là où Marine LP porte une ligne idéologique opposée, républicaine, sociale et laïque. Quand je vois que ta rhétorique n'est pas plus fine que "c'est celui qui le dit qui y est", je désespère de ta médiocrité autant sur le fond que sur la forme. Évidemment que certaines parties ont changées, le programme de Marine LP n'est pas le copier/coller de son père, et nous ne sommes plus en 2007. Tu parles de cachoteries mais c'est complétement con, le programme de JM LP en 2007 n'est en rien un secret ; quand je vois la pauvreté de tes critiques vraiment tu touches le fond. Je pensais que tu étais sourd, je commence à croire que tu es trisomique. J'ai prouvé point par point que tu avais tort dans tout ce que tu as prétendu dans cette affaire, maintenant tu insistes dans ta mauvaise foi sur une chose des plus évidente. Je t'ai donné des liens qui expliquent à ta petite cervelle que l'italienne a démissionné sous la pression du groupe, et que ce groupe était présidé par le FN et composé majoritairement par le FN ; maintenant si tu n'arrives pas à faire le lien, si ta logique ignore que la pression dans un groupe, pour qu'une personne démissionne, se fait par le moyen de sa composante majoritaire et surtout celle qui la préside, je ne peux rien pour ta carence neurologique. Ce n'est pas des liens qu'il te faut, c'est un cerveau pour les comprendre, et une bonne foi pour le vouloir. Ah, parce que toi tu n'es pas derrière un écran d'ordinateur pour m'écrire ? tu es certainement en ce moment dans un local du FNJ pour leur expliquer qu'ils sont des primates et des "gros cons"... Une nouvelle fois tu ignores complétement de quoi tu causes, ça commence à faire beaucoup. Le problème c'est que tu n'as pas peur du ridicule, alors tu te mets à affirmer des choses dont tu n'es pas sûr comme des vérités incontestables, sans aucune gêne. Éric Zemmour a été relaxé sur l'accusation de diffamation, donc le tribunal n'a pas jugé qu'il avait tort. En revanche il a été condamné pour provocation à la discrimination raciale ; un paradoxe judiciaire qui traduit que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Quant au fait que la plupart des délinquants soient noirs et arabes, ça a été largement démontré par un tas d'études dont on a débattu ici. Elle n'a pas changé d'avis, elle a toujours été pour la retraite à 60 ans et pour les 35 heures. Que son père n'ait jamais été du même avis qu'elle sur ces points, tant mieux, ils ont quelques divergences importantes. De la même manière, Mélenchon a participé aux programmes de Jospin et de Royal, sans être en accord avec 100% de leurs propositions, ce qui est normal, c'est la vie d'un parti. Dans une campagne présidentielle, chacun est mis en avant pour porter la partie du programme qui lui correspond le plus ; ainsi déjà en 2007, elle faisait les éloges de la République dans les discours du FN.