Noisettes

Ce mois-ci, la concurrence est encore rude. De beaux clichés en tout cas :cool:

C'est une image que tu idolâtre, et non une personne.

J'ai un peu de mal avec un certains corporatisme. Et il s'avère que j'ai des enseignants dans mon entourage, ou de futurs enseignants avec qui je parle beaucoup de la dérive de l'enseignement dans ce pays à cause d'une institution qui est sclérosé d'en haut et qui refuse de voir ce qui se passe à la base. Et cet argument, je le tiens d'une prof qui a fait (et qui continue) toute sa carrière en ZEP. Dont, oui, j'ai un regard critique critique sur l'Éducation Nationale comme j'ai un regarde critique sur l'Enseignement supérieur et sur les autres institutions de ce pays Et les souvenirs que j'ai du collège sont bien plus élogieux pour les profs que ceux que j'ai eu au lycée qui eux, ont fait perdre deux ans. Et quand on me dit pourquoi je refuse d'entrer dans l'Éducation Nationale, c'est parce que je me reconnais pas dans cette institution qui broient enseignants comme élèves et qui refuse de voir la réalité du terrain.

Est-ce que j'ai remis en cause des compétence en tant qu'enseignant ? Non, alors, on va peut être se calmer. Et tout les enseignants n'ont pas ta conscience professionnelle non plus.

Ce n'est pas une vision insultante, et dans la mesure où j'ai passé mes 4 années de collèges en ZEP, nous n'avions plus cours après les conseils classe qui se déroulaient à la mi-juin et beaucoup de mes profs n'assuraient plus de cours, mais juste une sorte de garderie avec vision de vidéos et cela avec la moitié des effectifs, c'est-à-dire les élèves les moins turbulents. Et toi, tu as un gros problème car tu penses que tous ce qui est dit des profs est insultant alors que ce n'est pas le cas alors que je ne fais pas de généralisation. Et dans beaucoup de collèges, surtout ceux classés en ZEP (mais je crois que la domination a changé)en région parisienne, les enseignants en fin d'année ne font plus cours et comme ils sont dans l'obligation d'être présent, ils ne proposent pas grands choses aux élèves, si ce n'est de visionner des vidéos ou acceptent que les élèves fassent des activités calmes, car les effectifs de classe sont divisés par deux ou trois.

Je sais pourquoi les étudiants sont de moins en moins nombreux à choisir cette voie et ma promotion à l'université était en première ligne lors de la réforme LMD de 2009 et des manifestations qui l'ont suivie. je posais cette question aux gens qui ont tendance à cracher sur les enseignants. Et concernant la fin officielle des cours au collège et au lycée, pour les bacheliers et les élèves de 3e devraient retourner en cours après avoir passer leurs épreuves d'examens, sachant que les élèves des classes non concerner sont ravis de finir plus tôt car après les conseils de classes, les profs sont du baby-sitting. Seule l'école maternelle et primaire ont les moyens de faire cours jusqu'à aux vacances de juillet.

Sauf en primaire où les cours finissent début juillet.

Je n'ai jamais participer à des manifestations car je me méfie de la récupération politique qu'il peut y avoir, mais j'ai croisé beaucoup de cortèges de manifestation (l'un des avantages de vivre sur Paris) car j'ai le hic de prendre les itinéraires que les cortèges prennent. De plus, les premières manifestations que j'ai vu, ce n'était pas en France, mais en Sicile (et plus précisément à Palerme) quand j'ai fais un voyage scolaire en seconde. Deux manif' en moins d'une semaine dans la ville.

Tiens, je vais dire aux deux enseignantes que je connais qu'elles vivent comme des pachas, alors que leur revenus dépassent de pas grands choses les 2 000 euros (vive les heures sup' et autres primes). Si la vie de prof est à envier, pourquoi les étudiants sont de moins en moins nombreux à choisir cette voie ?

Les formulaire ont été remplis, la fiche de paie passé à la loupe et un rectorat qui fait la sourde d'oreille.

Je n'ai jamais dit que les profs ne sont pas payés pendant les vacances, j'ai dit que je ne suis pas sûre que l'Education Nationale leur paie cette journée en tant que jour travaillé. En attendant, je connais une prof qui ne s'est toujours pas fait rembourser ses frais de déplacement pour se rendre au centre d'examen pour faire passer les épreuves de bac et les correction des copies et cette année, alors que cette année, elle est convoquée pour des corrections et des épreuves orales. Et elle n'est pas la seule dans ce cas, certaines de ses collègues le sont.

Ce n'est pas un jour de congé supplémentaire car les enseignants refusent de voir leur pré-rentrée passée à la trappe, mais il y a de grandes chances que cette journée leur soit pas payé, déjà que l’Éducation nationale a du mal a rembourser les enseignants qui doivent avancer les frais de déplacement quand ils doivent se rendre dans les centres d'examens pour corrigés les copies ou faire passer des oraux. Faut vraiment arrêter de taper sur les enseignants quand on ignore la réalité du boulot.

S'ils ne savent pas lire, je n'y suis pour rien. Surtout qu'il a été précisé sur ce formulaire que nous ne vivions pas ensemble. Et comme je ne suis jamais entrée dans les petites cases de l'administration française, cela ne m'étonne qu'à moitié.

J'ai toujours le statut étudiant et ce, jusqu'en fin octobre. Reste à savoir si je peux continué mon aster en ayant un aménagement d'horaire ou pas. Quand j'ai fait ma déclaration de grossesse à la CAF, j'ai remplit un formulaire pour la prime à la naissance et pour les allocations que je pourrais percevoir jusqu'aux trois ans du petit avec mon nom et mes coordonnées, ainsi que ceux du père du petit (qui étaient également demandé), mais lui a déjà un numéro d'allocataire dans la mesure où il percevait le RSA (ce qui n'est plus le cas actuellement vu qu'il est salarié). Ils ont juste croiser les infos, en ne tenant pas compte de la différence d'adresse. Et pas moyen de les joindre pour leur expliquer la situation. On est un couple qui ne vit pas à la même adresse. Mais ça, je crois qu'il va être difficile de leur faire comprendre. (Je sais, je ne rentre dans aucune case de l'administration française).

Ce n'est pas une reprise d'étude puisque je n'ai jamais quitté le système scolaire (j'ai juste mis quatre ans avant d'avoir d'avoir ce fichu bac que j'ai préparé par correspondance après mon premier échec). Quand je me suis retrouvée licenciée, je voulais savoir si mes droits si mes droits au chômage étaient ouverts et c'est là que j'ai appris qu'un étudiant salarié n'était pas considéré comme salarié (et on fait quoi des huit années de cotisations avant le licenciement ?), idem pour le RSA activité, y compris le RSA activité. Même enceinte, je n'ai pas le droit au RSA parce que le père du petit gagne suffisamment (à deux, on arrive à peine à 1900 euros de revenu par mois) et même si nous ne vivons pas ensemble pour l'instant, nous sommes considérés comme un couple vivant ensemble par la CAF (va comprendre). Mais si j'apprends que mes droits au RSA sont ouverts par la venue du petit (faut que je fasse à un tour à la CAF, mais pour d'autres raisons), il y a de grandes chances pour que je prenne très mal car je n'ai pas fait un enfant pour les aides. Mais ce n'est pas le sujet.

Je suis en master géographie, mais il faut bien que je subviens à mes besoins (études à financer, carte de transport à payer, un logement à trouver...) et pour cela, il faut bien que j'ai un emploi à rémunérer, et le problème est que j'ai un salaire mensuel de 300 euros, ce qui est plus que limite pour vivre (pas le droit au RSA activité et mes droits au chômages sucrés quand je me suis fait licencier, parce que je suis étudiante) et que cela fait trois ans que je recherche un autre emploi à temps partiel pour pouvoir faire face financièrement. Surtout qu'en juillet, j'ai une autre bouche à nourrir, bien que je puisse compter sur mon compagnon, mais l'idée d'être dépendant de quelqu'un financièrement m'est difficile à supporter. Ce qui explique pourquoi je vais devoir mettre mes études entre parenthèse pendant au moins un ans, surtout que mon année de master ne sera pas validé cette année car je n'ai pas passé mes examens de janvier (cause de nausées très importantes et handicapantes) et qu'il n'y a pas de rattrapages en septembre pour ce master. Et je ne vais pas présenter mon mémoire en juin car ma hausse de tension sera néfaste pour le petit.

C'est surtout que j'ai eu ce job par une camarade de fac qui ne pouvait plus l'effectuer. Répondre au téléphone et savoir utiliser un ordinateur, c'est tout ce qu'on me demande. Par contre, comme le quart temps que j'ai pour ce job ne me suffit plus, j'ai essayé de postuler à tes temps partiels dans cette branche (standard et secrétariat) et là, j'ai pris plus d'une douche froid parce que je n'ai pas le diplôme en question et que l'expérience sans avoir le diplôme ne vaut pas grand chose.

Une ado est toujours manipulable par sa famille.

Travaillant dans un cabinet d'avocats en tant que standardiste, archiviste et secrétaire par moment (je précise que je n'ai ni un diplôme en droit, ni un diplôme en secrétariat), une secrétaire s'occupe de de taper le courrier, répondre aux nombreux mails que l'avocat taper les conclusion avant audience, répondre aux confrères et à la partie adverses, et ceux, sous la direction de l'avocat. Seulement voilà, beaucoup d'avocats écrivent comme des médecins, c'est-à-dire très mal, il est parfois difficile de les déchiffrer et c'est pour cela qu'il est nécessaire à une secrétaire d'avoir des bases juridiques. De plus, comme le droit exige un vocabulaire spécifique (que je commence à maîtriser au bout de trois ans et demi), il faut aussi que la secrétaire comprenne ce qu'elle tape et qu'elle puisse répondre le plus précisément possible aux questions des clients qui téléphonent pour savoir où en est leur dossier quand l'avocat n'est pas présent à son cabinet. Moi, étant au standard en fin de journée, je dois gérer les communication pour les douze avocat, prendre ne note le nom et les coordonnées du clients qui appellent quand son avocat est absent pour ensuite transmettre le message, filtrer les appels, passer les appels aux avocats présents. Mais il arrive que je me fasse incendier quand je dis à un client que je ne peux pas répondre à sa requête (avancement du dossier, réponse à une question juridique spécifique...) car le cabinet doit s'occuper de milliers de dossiers et que moi, j'ai juste la responsabilité du standard. Et malgré cette expérience professionnelle, j'ai peu de chance de trouver un emploi dans le secrétariat parce que je n'ai pas le diplôme et que je suis trop diplômée pour (j'ai juste un bi-licence en histoire-géographie).

Je suis d'accord avec toi, du secrétariat est toujours du secrétariat, mais pour beaucoup employeurs, non seulement il faut un diplôme en secrétariat, mais en plus, une spécification dans certains domaines comme le droit et le médical (je passe le nombre de fois où on m'a dit que mon expérience sur le terrain ne valait pas grand chose face à un diplôme dans ce domaine).

Dans le secrétariat médical, il est exigé des connaissance spécifique du milieu médial.

Bon anniversaire à toi, Marylia. Bises.

mon expérience du CNED se limite à la préparation du bac.

Il s'avère qu'à l'époque de Ceaucescau, les roms pouvaient avoir un emploi et me pas être victimes de discrimination. Ce qui n'est plus le cas depuis la chute du bloc communiste.