Aller au contenu

Cercle Rouge

Banni
  • Compteur de contenus

    287
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Cercle Rouge

  1. Qué blabla pour un concept somme toute très simple. Quand une notion est mal maîtrisée, elle donne toujours lieu à des ratiocinations qui tendent vers l'infini par valeur négative. Les médecins de Molière, quoi. La question est pourtant d'une limpidité évianesque, on peut la poser sous sa déclinaison géométrique, une droite asymptote à une courbe rencontre-t-elle oui ou non sa courbe ? ou encore algébrique, 1/x = 0 admet-elle une solution réelle ? Diafoirus du monde entier, à vos claviers !
  2. Il faudra bien pourtant, je le crains. Et la Lozère, c'est chez moi. Mourir. On ne meurt qu'une fois, un seul -r, on se nourrit deux fois au moins par jour, deux -r. Avec donc un bémol car l'Aigoual, c'est déjà le Gard. Et les conditions climatiques y sont très différentes puisqu'il est sur la ligne de partage des eaux Atlantique/Méditerranée avec un record de précipitations hexagonal avec plus de 2000 mm annuels. Soit plus du double du relevé de Mende. Quant aux clochers de tourmente, leur rôle était aussi (et surtout ?) de repousser les intempéries pour qu'elles se déclenchent chez le voisin. On donnait de l'angélus pour protéger sa commune avec une efficacité non prouvée à ce jour. Certains s'attirent les foudres, d'autres les repoussaient. En Margeride, on parle de "fournelo" pour désigner la tempête, comme celle qui emporta les trois soeurs au col du même nom sis sur les hauteurs de Grandrieu. La fournelo qui ensevelit alors les trois éponymes est redoutée encore aujourd'hui par tous les skieurs du côté de la Baraque de La Motte.
  3. Bon, vous avez vérifié et édité, c'est mieux comme ça. De toute façon peu importe le volume de la Garde Impériale, l'Histoire retiendra l'erreur fatale de l'Empereur qui, n'ayant jamais perçu durant cette campagne la stratégie russe, et notamment celle de Koutousof, "le vieux renard", maintint ses meilleures forces en réserve lors de la Moskova, contrairement aux injonctions plus que pressantes de Ney qui se retrouva d'ailleurs violemment molesté pour son insistance (Obéissez et rien de plus !). Napoléon était persuadé que Koutousof l'attendrait aux portes de Moscou et lui réservait donc sa Garde intacte pour l'occasion. Les Russes considèrent d'ailleurs la Moskova (Borodino pour eux) comme une victoire, ce qui ne trompe pas. Koutousof l'écrivit même sa femme dès le lendemain : nous avons gagné mais nous sommes encore les seuls à le savoir. Cent trente années plus tard, les troupes d'Hitler connurent pour les mêmes raisons le début d'un même déclin en ces mêmes terres contre ce même immense peuple de combattants. L'Histoire piétine.
  4. Universalis et Tulard donnent 34 000 pour la Garde Impériale engagée en Russie 1812. Et précise évidemment qu'ils n'ont jamais été engagés. Là où vous en trouviez 15 000 lors de la Moskova, pataugeant dans le sang russe. On va y arriver.
  5. Vous connaissez la Bérézina ? Ca vous dirait un bain de pieds, ce me semble. http://wapedia.mobi/fr/Garde_imp%C3%A9riale_(Premier_Empire) Et ne me dites pas que Wapedia c'est stupide puisque, paraît-il, vous comptez au rang de ses plus illustres plumes.
  6. Soupir. Evidemment que l'artillerie a donné (c'est même écrit dans les liens que je vous ai généreusement filés, mais la Garde n'a pas été engagée. Ce qui est jugé comme une erreur historique pour l'Empereur qui décidément les empila lors de cette année 1812. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, les boulets de canon sont livrés par voie aérienne et non par porteur assermenté. Par contre les boulets de canon ne suivent pas une armée en déroute qui se retire, pour l'exterminer. La balistique a ses limites. Vi ? Vous avez retrouvé les 604 998 manquants ? Ah ben moi je fais de suite donner la Garde. Chacun sa façon. Et sinon le seul respect qui vaille sur ces supports virtuels consiste à ne point travestir les vérités pour se rendre intéressant. Mon avis ça. Bisous.
  7. Bon écoutez, on ne va pas y passer l'hiver russe. Je suis enchanté de faire la connaissance d'un célèbre historien wikipédiste, qui publie, en toute modestie, des articles qu'il ne lit pas lui-même. Remerciez d'ailleurs au passage celui qui vous corrige les fautes avant publication mondiale, comme mes rétines le remercient.Y a pas à dire, ma vie aura été une succession de grandes rencontres. La Garde n'intervint pas à La Moskova, c'est écrit dans tous les livres d'Histoire, et la source vous pouvez la croire puisque Napoléon lui-même l'écrivit par son sécrétaire Las Cases. Au passage, en 1812 elle était composée de près de 50 000 hommes... Au repos, + 35000 fantômes donc. Au hasard : http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=18120624 http://www.cosmovisions.com/histMoscova.htm ..../ Ca, c'est fait. si vous voulez d'autres "sources", ne vous gênez pas surtout. Déjà dit et déjà approuvé. Rien à voir avec l'assertion initiale. Où sont passés les 605 000 déserteurs/tués par le voyage ? Sur les 605 000 qui manquent, selon l'assertion initiale, à Moscou, vous en avez identifié deux, vous êtes sur la bonne voie, courage. Quel rapport ? Vous n'êtes pas vous-même leur source ?
  8. Cercle Rouge

    A bout

    Il suffit, j'ai dit.
  9. Oui, c'est ce qui est sans doute écrit dans wiki. Sauf que Junot et la Garde sont en réserve et n'interviennent pas. Vous m'auriez mal lu ? Quant à l'infanterie de Poniatowski, de mémoire seuls deux ou trois mille dragons de l'avant-garde sont au contact. Et que 120 000 hommes participant au combat est le total établi par Lentz, ce qui de toute façon est une valeur intégrée par votre bon coup de fourchette personnelle. Personne n'a jamais prétendu autre chose. Et ce fut dejà très suffisant vu l'opposition locale menée par quelques rats et autres canidés laissés à l'abandon. De là à en déduire que la Grande Armée ne comprenait alors plus que 100 000 hommes (sic), c'est à la fois un raccourci et une bêtise. Qui supposerait que l'on ait une explication à fournir pour les 590 000 manquants, disparus en cours de route.
  10. Cercle Rouge

    A bout

    Evidemment. Les procédures d'orientation n'ont rien à voir avec celles décrites plus haut. Le conseil de classe n'émet qu'un avis, qui sera suivi ou pas, notamment en fonction des places disponibles recensées en juin de l'année en cours. Sans intérêt donc.
  11. Certains devraient réviser la notion de limite sur un espace topologique, ce me semble. Un conseil appuyé.
  12. Non, c'est votre assertion qui est fausse. La réalité est que la Grande Armée est effilochée sur plusieurs centaines de kilomètres alors que Napoléon aborde la plateau de Borodino pour livrer la bataille de la Moskova, une semaine avant de pénétrer dans Moscou laissée vide par Koutouzov. Il ne dispose alors que d'un tiers de ses effectifs initiaux, car sur les 700 000 ayant franchi le Niemen en juin 1812, on estime (voir les études et livres de Lentz) que 100 000 ont quitté les rangs d'une armée composée alors majoritairement d'étrangers. Quand Napoléon se présente sur les bords de la Moskova, il n'engage donc que les trois corps d'armée disponibles (120 000 hommes), dont celui de Ney qui en se couvrant de gloire se verra remettre d'ailleurs le titre de Prince de la Moskova, maintenant la Garde en réserve et commettant d'ailleurs l'erreur de ne point la faire intervenir pour en finir avec une armée russe qui donc pourra se regrouper ensuite et retrouver une organisation pour la suite que l'on connaît. La Grande Armée lors de la campagne de Russie ne fut jamais une entité unifiée, elle fut toujours morcelée, voire dispersée. Et c'est bien lors de sa retraite que deux cent mille hommes périrent, pour autant de prisonniers et déserteurs. Pour repasser le Niemen au terme de six mois plus que douloureux à trente mille survivants, menés par Murat. Vous ne devriez pas croire tout ce qui se dit lors des jeux télévisés.
  13. C'est "la Burle" qui souffle par-delà les plateaux austères de la Haute-Loire. En patois une maxime locale raconte que mêmes les arbres ont froid sous l'écorce quand la burle chante en revenant du Velay. La Lozère, c'est le Tibet de la France. Ne pas toucher.
×