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Et tu réponds à côté, ce que Dubandelaroche souligne simplement que la science ou si tu préfère la démarche scientifique, n'a rien d'une religion, le scientisme c'est autre chose, notamment l'idée que la démarche scientifique pourrait par exemple à elle-seule résoudre des problématiques philosophiques notamment des questions d'ordre éthiques. Or personne n'affirme cela ici, tu t'attaques à des épouvantails et va même jusqu'à dire n'importe quoi comme assimiler l'invention d'une arme à du scientisme ce qui est totalement faux et je pèse mes mots. Mais on pourrait encore développer tes confusions de manière plus détaillé, par exemple, ce n'est pas la science qui met fin à l'obscurantisme, c'est le rejet et la mise aux oubliettes de l'obscurantisme qui permet de s'adonner à une démarche scientifique et donc permet la science. À toi d'en saisir la nuance.
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Je lis contrexemple et j'ai l'impression d'avoir à faire à un néo-hippie adepte du new-age à la réflexion aussi profonde qu'une boîte de thon. Le pire étant qu'un simple regard sur la définition du scientisme montre que non, l'invention de la bombe atomique n'est pas du scientisme, pas plus que celle des vaccins, il s'agit simplement de différentes inventions créées à des fins elles-mêmes très différentes, mais cheuwing a déjà bien répondu. Et puis bon j'ai pas suivit si contrexemple est un apologiste religieux qui s'assume ou non, mais de fait on peut lui rappeler que les conquêtes musulmanes, notamment celles du sous-continent Indien ont été une succession de boucherie monstrueuses sans avoir eu besoin d'armes à feux ou de bombes atomiques, idem pour les conquêtes mongoles soit-dit en passant. Bref confusion classique entre volonté de conquête et de destruction et moyens inventés pour y parvenir. D'ailleurs on avait déjà inventé des armes biologiques lorsqu'on catapultait des cadavres de personnes décédées de la peste dans les cités ennemis.
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Bref tout est clair et si Richard Nixon croyait réellement que la mission allait foiré il s'est heureusement complètement tromper. Sinon voici une vidéo sur un autre projet de la NASA qui lui n'a heureusement jamais vu le jour. Lien Direct Vers La Vidéo
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Non c'est juste une assertion que tu ne développes pas et qui en conséquence ressemble à un sous-entendu. Encore une fois tu poses une question dont on se demande ce qu'elle est sensé élucidé. Premièrement trouve une source sur la non-présence de Nixon et sur les raisons possibles de cette non-présence, déjà là il y a plusieurs explications plausibles à la chose, allant de la mesure sécuritaire, à la présence du président à un autre endroit pour une autre raison, au simple calcul politique d'un président pensant que la mission risque de foirer et voulant y être associé la moins possible au cas où ça foire. Pour faire court sans sources on ne sait pas. Mais même avec cette incertitude, celle-ci ne démontre rien d'autre que l'incertitude sur la non présence du président mais ne nous apprend rien sur la mission Apollo et remet encore moins l'authenticité de celle-ci. Bref on se demande ce que ta présente question est sensé démontrer d'important concernant la mission Apollo et tu n'apporte aucune explication. Et tu le penses pourquoi? À partir de quoi? Et même s'ils avaient été amélioré, c'est sans doute au pire pour magnifier la chose, pas très honnête et encore moins nécessaire mais certainement pas pour cacher quoi que ce soit. Et cela d'autant plus que le débarquement sur la lune avait été retransmis au monde entier. Mais bon revient quand tu auras des sources car je n'aime pas discuter sur du vent.
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Tu changes de sujet sans répondre à la question à savoir ton «Nixon croyait très peu à la mission Apollo et pour cause». On peut légitimement deviner que tu as une opinion que tu n'ose pas exprimer, que tu ne vas pas au bout de ta pensée ou pire que tu n'oses pas exprimer ta pensée alors tu te contente de sous-entendus.
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Comment cela «et pour cause»? L'opinion de Richard Nixon on s'en cogne.
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Et ce reportage t'a mis le doute? C'est léger et je pèse mes mots à toi de fouiner les sites conspirationnistes reléguant ces détails.
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Des scientifiques ont déjà menti et triché mais cela ne change rien au fait que la Mission Apollo est bien allé sur la lune. À ce titre s'il s'agissait d'une vaste supercherie elle impliquerait un nombre très importants de personnes ce qui en soit rend déjà peu probable que la supercherie puisse resté dissimulé pendant plusieurs décennies, sans parler des ingénieur russes qui n'auraient alors rien vu de la dite supercherie. Bref cette théorie du complot est complétement débile et je pèse mes mots.
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Les Russes trollent les Américains mais ils ne sont pas assez cons pour soutenir que les Américains n'ont pas été sur la lune, je cite ton article. «"Révéler ce qui est arrivé". "Nous ne soutenons pas qu'ils n'ont pas volé (sur la Lune), et que tout a été tourné dans un studio. Mais tous les artefacts scientifiques - ou culturels - font partie de l'héritage de l'humanité et leur disparition sans laisser de trace est une perte commune. Une enquête va révéler ce qui est arrivé", a expliqué Vladimir Markin» Bref les Américains ont bien été sur la lune, si il était évident que non l'Union Soviétique aurait dénoncé la supercherie il y a bien longtemps. Pour le reste voici une vidéo faisant parfaitement la mise au point. Lien Direct Vers La Vidéo
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Oui car les mutations sont sources de variabilité génétique et donc phénotypique, c'est cette variation qui est ensuite en quelque sorte «trier» par la sélection naturelle. Maintenant lorsque l'on parle de transition s'effectuant sur un nombre très importants de générations, tels que la respiration à l'aire libre, il faut comprendre qu'on parle d'un nombre très important de mutations ayant affecté des structures physiologiques sur un laps de temps énorme. Par exemple les poumons dérives d'une structure ancienne qui initialement servait à une fonction sensiblement différente de la respiration mais faisait déjà entrer un jeu des échanges gazeux. Cette structure ancestrale, a par la suite évolué lentement pour devenir les poumons des Sarcoptérygiens dont https://fr.wikipedia.org/wiki/Tetrapodales tétrapodes, tandis que les poissons demeurés dans l'eau depuis cet ancêtre commun ont vu cette structure évoluer vers ce qu'on appelle la vessie natatoire. L'interprétation que tu as là est celle du Lamarckisme, mais les mutations n'obéissent pas à cette théorie, les mutations apparaissent indépendamment de toute nécessité adaptative c'est la sélection qui retient ou élimine les mutations en fonction de leur utilité ou nuisance. Cependant la sélection naturelle n'est pas la seule à entrer en jeu il y a également la dérive génétique. Cela dépend, certaines adaptation peuvent apparaitre très rapidement si ne demandant qu'un nombre très réduit de mutation et concernent qui plus est des organismes se reproduisant très rapidement tels que des bactérie. Le cas de Tchernobyl est plus complexe que cela. Peut-être y-a-t-il en effet bien eu chez certaines espèces une adaptation à un taux plus important de radioactivité mais il faudrait avoir des sources scientifiques pour déterminer si cela est bien le cas.
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Ok ici je ne parle pas de religion, donc pas de croyances qui ne peuvent pas être vérifié et relève de la foi. Je parle simplement des facteurs pouvant accroître le taux de mutations chez certaines populations d'organismes.
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Tout changement environnemental soumettant les organismes à des pressions affectant leur bien-être, par exemple une raréfaction des ressources alimentaires.
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Pour le comprendre partons du principe que cette hypothèse est vraie, même si de fait nous n'en sommes pas certains. Dans ce scénario les mutations ne sont pas provoquer par l'environnement fluctuent, car les mutations se produisent avec ou sans changement environnementaux. Pour le comprendre reprenant ce scénario en trois temps. 1. Avant même les changements environnementaux susmentionnés, diverses mutations se sont accumulé dans ces populations de primates en augmentant la diversité génétique de ceux-ci avec à la clef une plus grande variabilité phénotypiques. des différences de taille de morphologie, d'anatomie, de métabolisme, de capacités physiques et intellectuelles diverses et variées. 2. Soudain l'environnement change, les surfaces boisées diminuent et font peu à peu place à une savane. La population de primate concernées doit donc faire face à de nouveaux défis. Or les primates dont la morphologie permet de se déplacer plus efficacement au sol s'en sorte mieux, notamment pour fuir les prédateurs, ceux qui ont certaines capacités intellectuelles, notamment savent innové dans certaines situations critiques également. De fait les primates ayant ces caractéristiques survivent mieux et surtout se reproduisent davantage. Les variations génétiques responsables de ces traits augmentent donc en fréquence dans cette populations de primates. 3. Au fil des générations la population de primates change donc sensiblement et devient plus intelligente et davantage adapté à la marche bipèdes. Et alors que de nouvelles mutations se produisent constamment, renouvelant constamment la diversité génétique et phénotypique de cette populations de primates, la pression sélective imposé par l'environnement continue de favoriser ceux qui sont les plus adapté à la marche bipède et faisant preuve de plus grandes capacités intellectuelles. Bref ce n'est pas l'environnement qui provoque les mutations et les adaptations à proprement parler. Les mutations et l'apparition de nouveau phénotypes se produit constamment et aléatoirement. L'environnement effectuant simplement le trie au sein de cette variabilité spontanée. Si on veut résumer la choses, les mutations proposent et l'environnement dispose Non l'environnement ne fait que favoriser certaines variations phénotypiques étant apparu par mutations, généralement des générations avant qu'un changement environnemental favorise pareille variation phénotypique. Pour cela il est nécessaire de se renseigner en génétique des populations. Une mutation est simplement une modification ayant cours dans la réplication de l'ADN, donc une modification d'une séquence d'ADN. Une adaptation est une caractéristique phénotypique positivement sélectionné par la sélection naturelle car étant utile à la survie et/ou à la reproduction de l'organisme dans un environnement donné. Si une mutation ou une série de mutations peuvent aboutir à une adaptions toutes les mutations n'ont pas pour conséquence une adaptation. Clairement cela est dû à une série d'adaptations elle-même rendu possible par la sélection d'un grand nombre de mutations sur de très nombreuses générations.
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Oui c'est une des hypothèses en question. Elle est très intéressante mais il n'y a pas de certitude sur celle-ci même si elle est tout à fait possible. Ca dépend de ce que tu entends par «l’environnement comme facteur de mutation». Un changement environnemental peut induire un stress qui chez certains organismes augmentent le taux de mutation. De même qu'une radioactivité naturelle plus forte et la présence de certaines substances chimiques dans l'environnement peut également augmenter le taux de mutations. Cependant en aucun cas cette augmentation du taux de mutations liés à des facteurs environnementaux ne représente en soit des adaptations. Car lorsque le taux de mutations augmente, par exemple sous l'effet du stress, elles se produisent de façon aléatoire et la plupart sont neutres, donc sans utilité face aux changement environnementale, un nombre important sont délétère et au mieux une petite fraction est bénéfique. Mais souvent les pression sélectives agiront sur un polymorphisme génétique qui existait déjà avant les changement environnementaux, donc des variations génétiques issue de mutations plus anciennes qui ont eu le temps de s'accumuler au sein de la population sur plusieurs générations bien avant que l'environnement ne connaisse tel ou tel changement.
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Sans mutations il n'y aurait pas d'évolution et nous n'existerions pas. Je ne suis pas sûr du sens de ta question. Mais pour répondre de façon courte nous pensons que les ancêtres des humains ont dû subir des pressions sélectives en faveur de capacités cérébrales accrues mais quels facteurs exactement nous l'ignorons même si parmi les nombreuses hypothèses proposées certaines sont probablement au moins en partie vrai.
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Les mutations sont de simples erreurs de réplication de l'ADN, des erreurs liées au simple fait que les processus chimiques entrant en jeux de sont régulièrement perturbés par divers éléments tels que: Des éléments chimiques perturbateurs, acquis par la respiration ou l'alimentation, par exemple les Hydrocarbure aromatique polycyclique via la viande grillée ou toute substance contenu naturellement dans un aliment qu'il soit d'origine animal ou végétal ou dans l'air pouvant de tant à autre perturber la réplication de l'ADN. La radioactivité naturelle. Des virus qui en infectant les cellules peuvent perturber la réplication de l'ADN. Des facteurs internes perturbant le métabolisme et influant directement ou indirectement les processus chimiques entrant en jeu dans la réplication de l'ADN par exemple le stress. Bref tout ce qui perturbe directement ou indirectement les processus chimiques entrant en jeu dans la réplication de l'ADN.
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En fait certains scientifiques estiment que la séparation serait encore plus ancienne. N'oublions pas que le génome humain contient environ 978'000'000 pairs de bases, si on considère un taux de mutations de quelques dizaines par générations avec seulement une fraction de celle-ci parvenant à se fixer à une espèce ou populations entière, il n'y a rien de surprenant que l'ADN de deux lignées demeurent fort similaires même après une période de plusieurs millions d'années. L'autre point étant qu'un petit pourcentage d'ADN de différence peut déjà se traduire par d'importante différences phénotypiques. Par anatomie comparée et l'usage de la systématique. Bien évidemment toutes ces classifications ne sont pas certaines. Mais lorsqu'on a par exemple un fossile donc la position du trou occipital se rapproche de celle des humains, ou encore que le bassin est plus proche de celui des humain que de celui des chimpanzé on peut raisonnablement considérer cette espèce plus proche de l'homme que de nos cousins les grands singes.
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Bonjour Spontzy, j'ignore exactement ce que tu entends par stade de théorisation, ce que je peux en revanche affirmer c'est que la biologie de l'évolution à un corpus théorique solide qui n'a cessé de s'agrandir. Concernant les Lois formalisée et même mathématisées il y a les principes en génétique des populations qui sont à la bases de l'évolution biologique. Oui par exemple au niveau expérimentale le rôle de la sélection naturelle dans la spéciation. Ou encore l'anticipation d'intermédiaires structuraux dans le registre fossile avant leur découverte comme notamment le clade des Cynodontes. Les deux en même temps. L'évolution est stochastiques car tributaires de multiples facteurs, mais il y a un facteur déterministe omniprésent à savoir la sélection naturelle. Cependant la direction prise par la pression sélective est également tributaire de multiples facteurs contingents.
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Tient je viens de tomber sur deux anciens messages, enfin pas si anciens car datant d'un peu plus de deux mois seulement, de notre cher ami Kyrilluk en lien avec la question de l'évolution de la lignée humaine. Aussi je me permet de m'adresser directement à toi Kyrilluk, mais d'abord les messages en question. Ton premier message sur la paléontologie que tu as posté en réaction à un article mentionnant la découverte des plus anciens fossiles d'homme anatomiquement modernes trouvés au Maroc. Puis après une réponse d'Alain75 te rappelant que la paléontologie constitue une discipline scientifique légitime, tu lui réponds ceci. J'ignore par quoi commencer Kyrilluk tellement ta prose transpire la suffisance et le mépris à l'égard de domaines que tu ne maîtrises absolument pas. Déjà quand tu dis «les gens qui comme moi ont fait des études scientifiques dans des domaines sérieux» ça sonne tellement l'orgueil et la suffisance qu'on se demande si tu prends parfois le temps de te relire, mais le pire étant que tu poste cela sans proposer le moindre argument à ton rejet, que dis-je à ton mépris de la paléontologie, comme si ton statu de personne qui a des études dans un domaine scientifique sérieux, suffirait à valider ton opinion. Et non l'article que tu cite n'est pas argument, car il n'est pas en lien ni ne réfute le premier article posté dans le sujet. Le premier article parlait des plus anciens hommes anatomiquement modernes connus, alors que le deuxième article que tu cites traitant d'une question différentes, à savoir le lieu où a eu lieu séparation de notre lignée de celle ayant mené aux chimpanzé ou si tu préfère du lieu où vivait notre dernier ancêtre commun avec les chimpanzés. Bref deux question qui concerne l'évolution humaine, mais deux aspects fort différents n'ayant pas du tout eu à la même époque et de fait s'étant produit à plusieurs millions d'années d'intervalles. Ainsi les hypothèses mentionnées par les deux articles, hypothèses relatives aux découvertes mentionnées ne sont pas contradictoires. Ensuite nous pourrions avoir une discussion approfondi sur ces sujets, en ne se limitant pas à des articles de presses mais en recoupant plusieurs études scientifiques et en faisant la part des choses entre ce qui est établit de manière certaine, ce qui l'est plus ou moins et ce qui demeure hypothétique. Cela te permettrai également de mieux comprendre l'apport de la paléontologie en matière de connaissance sur l'histoire de la vie et de son évolution notamment comment les données paléontologique sont mises en correspondance avec des données génétiques et embryologiques, cependant pour cela il faudrait déjà que tu te décide à tenir compte des faits et arguments qu'on te présente et à ne pas les ignorer avec suffisance sans jamais y répondre car n'en tenant même pas compte.
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Et je te laisse découvrir les fascinantes révélations qui ont été faite à partir de l'analyse du génome de proche cousin des hommes modernes, qui à l'instar de Neandertal a laissé une partie de son génome au sein des populations modernes avec des conséquences intéressante pour notre espèce. Il est difficile de parler d'espèces à proprement parler dans le registre fossile, par exemple parfois le garçon de Turkana est parfois appelé Homo ergaster comme s'il s'agissait d'une espèce différente de l'Homo erectus qui peuplait alors l'Asie à la même époque. Pourtant ces différentes populations pouvaient très bien être membres d'une même espèce, les quelques différences anatomiques étant simplement le reflet d'une variabilité morphologique au sein d'une même espèce. Ainsi sur le site de Dmanisi en Géorgie on a retrouver différents spécimen d'une forme semblant être de véritables intermédiaires entre Homo habilis et Homo erectus mais entre ces différents spécimens de Dmanisi la variabilité est telles qu'on se demande parfois si tous ces fossiles sont de la même espèce. C'est probablement le cas mais cela démontre qu'au sein d'une seule et même espèce d'Hominidé il existait une forte variabilité. Les crâne des différents Hommes découverts sur le site de Dmanisi On prend alors conscience de la continuité morphologique qu'il existe entre les espèces d'Hominidés fossiles les plus archaïques tels que les Australopithèques au plus avancées que sont les Homo sapiens. Pour le comprendre il suffit de comparé le crâne de divers crâne d'Hominidés. Différents crâne d'hominidés, il ne s'agit pas là d'une suite d'ancêtres à descendants, néanmoins on observe une continuité morphologique évidente dans le registre fossile. En partie oui, mais dans les détails c'est assez difficile d'avoir des certitudes pour les raisons précédemment mentionnées à savoir qu'on ignore parfois si deux spécimens morphologiquement différents appartiennent ou non à une même espèce. Néanmoins certaines reconstruction phylogénétiques sont, fautes d'êtres certaines, tout à fait plausibles et probablement proches de la réalité. Reconstruction phylogénétique des Hominidés Il y aura d'ailleurs probablement de nouvelles découvertes fossiles dans le future, la dernière découverte majeure étant celle des Grottes de Ring Star et la découverte d'Homo naledi un représentant du genre Homo particulièrement archaïque rappelant encore les Australopithèques mais possédant néanmoins des caractéristiques très modernes comme un pied très adapté à la marche bipède.
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Disons surtout que cela permettrai de mieux comprendre l'évolution de nos plus proches cousins. Concernant l'évolution de notre lignée nous avons déjà beaucoup d'information mais il est également vrai que chaque nouvelle découverte amène à de nouvelles questions. Je n'ai pas de date précise, car cela dépend du climat et de la nature du sol dans lequel sont conservé les ossements. Les climats froids permettent une meilleure conservation de l'ADN dans les ossements et les dents. Je l'ignore également, cependant de l'ADN Néandertalien ainsi que celui d'une dent d'un hominidé hypothétique appelé l'Homme de Denisova vieux d'environ 40'000 ans a pu être extrait et analysé ce qui est déjà énorme en terme de conservation.
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Non car au mieux nous pouvons trouver un candidat potentiel comme ancêtre commun. Car il est généralement impossible de déterminer si un spécimen fossile, fusse-t-il un parfait intermédiaire structural, est un ancêtre direct d’espèces actuelle ou un proche cousin de cet ancêtre. Par exemple le célèbre fossile nommé Toumaï représentant de l’espèce ainsi nommé Sahelanthropus tchadensis, ce fossile est peut-être un ancêtre commun de l’homme et du chimpanzé. Mais il est impossible d’en être sûr, peut-être ne s’agit-il que d’un proche cousin de l’ancêtre véritable. L’évolution étant buissonnante beaucoup de lignée ont disparu sans laisser de descendance, cependant les intermédiaires structuraux, même si pour beaucoup ne constituant pas de véritables ancêtres nous enseigne néanmoins énormément sur l’évolution de différentes lignées y compris la lignée humaine. La date du dernier ancêtre commun de l’homme et de notre plus proche cousin le chimpanzé est généralement estimé autour de 7 millions d’années. Cependant cette date n’est pas certaine car des études récentes sur le taux de mutations repousserait l’âge de notre dernier ancêtre commun avec le chimpanzé aux alentours de 8 à 13 millions d’années. J’en avais brièvement discuté à la fin de cet article. Cependant ces récentes études ne sont pas certaines elles-non plus. Mais si la fourchette d’incertitude demeure large le plus probable se situe quelque part entre 7 et 10 millions d’années. Oui les fossiles nous renseignent énormément sur l’évolution humaine. Des divers fossiles d’Australopithèques au bassin déjà plus semblable à celui d’un être humain que d’un chimpanzé, mais au crâne fort réduit. En passant par les premiers représentant du genre Homo, comme les fameux fossiles de l’Homme de Dmanisi, ou aux divers Homo erectus tels que le fameux garçon de Turkana. Tous ces fossiles nous montrent différents stades de l’évolution humaines et montre l’absence de frontière nette entre les primates que nous qualifions communément de singes et les ceux que nous qualifions d’êtres humains à proprement parler. Le registre fossile tout comme la génétique ayant superbement confirmer les premières hypothèses de Charles Darwin en matière d’évolution humaine. Garçon de Turkana Pour les fossiles des ancêtres de nos plus proches cousins tels que le Gorille et le Chimpanzé il n'y a en revanche pas grand chose, et cela pour une raison simple, les paléoanthropologues concentre leurs recherches pour trouver des fossiles d'ancêtres ou apparentés aux ancêtres, des êtres humains, domaine qui les fascinent davantage en plus d'être plus gratifiant aussi bien en reconnaissance qu'en argent. Cependant un fossile de ce qui ressemble être un proto-gorille et qui a été nommé Chororapithecus amène sa pierre en allant dans le sens de l'idée que l'ancêtre commun de l'homme et de ses proches cousins gorilles et chimpanzé et bien plus ancien que ce qu'on croyait jusqu'alors. Bref il y a encore beaucoup à découvrir de ce côté-là c'est le moins que l'on puisse dire. Merci à toi pour cette remarque et tes questions.
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Merci d'ailleurs chacun est encourager à poser des questions s'il en a ou à partager ses connaissances.
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Pour répondre à ta question il faut revenir sur la phylogénie. Tout d'abord il faut savoir que l'ensemble des vertébrés purement terrestre, donc ce qu'on appelle communément reptiles, mammifères et oiseaux (mais donc pas les poissons et les amphibiens) appartiennent tous au clade des amniotes. Les Amniotes partagent donc un lointain ancêtre commun, cet ancêtre commun avait très probablement la peau écailleuse et pondait des œufs. Selon notre terminologie actuelle nous l'aurions donc qualifier de reptile, mais le terme reptile porte à confusion car ne définissant pas un groupe monophylétique, pour le comprendre observe le schéma suivant. L'amniote ancestral s'est divisé en deux clades, l'un représenter par les Synapsides à gauche et qui alla donner naissance à différents groupes dont les mammifères. Et l'autre clade se nommant les Sauropsides qui se divise lui-même en deux clades Anapsides et Diapsides, donnant naissance à divers clades de reptiles Lézards, Crocodiles, Dinosaures Oiseaux compris. Mais donc comment s'est passer l'évolution de l'amniote ancestrale vers les mammifères? AUjourd'hui nous avons de nombreux fossiles attestant de cette évolution à ce titre je ne peux que te recommander l'article suivant. Dossier – Histoire évolutive de l’audition chez les vertébrés Quelle rapport entre l'audition des vertébrés et l'origine des mammifères me diras-tu? Simple lis l'article car justement les mammifères ont cette particularité d'avoir trois osselets très particulier dans l'oreille moyenne, et l'évolution de ces osselets dans le registre fossile éclaire l'évolution des mammifères. Il montre comment la mâchoire et l'oreille typiquement reptilienne de nos lointains ancêtres «reptiliens» ont évolué graduellement pour devenir les caractéristiques propres aux mammifères actuels, le tout avec une formidable série de fossile montrant l'évolution des mammifères bien avant l'apparition des Dinosaures. Oui là on change déjà de sujet sachant que l'on traite isi de l'évolution du vivant et non pas de l'origine de la vie à proprement parler et encore moins de l'origine de l'univers. L'évolution du vivant rend compte de la diversification du vivant donc de comment se constitue la biodiversité, comment d'une espèce apparaissent de nouvelles espèces différentes avec des caractéristiques propres.
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Je l'ignore sachant que je me souviens avoir lu que les ERVs ont une durée de vie limité, sachant qu'au fil des générations et millions d'années beaucoup accumulent suffisamment de mutations pour devenir indistinguables voir disparaitre. Mais il est possible que certains ERVs hérité du lointain ancêtre commun du cochon et de l'homme auraient pu être suffisamment conservés jusqu'à aujourd'hui à vérifier. Mais notez bien que le cochon n'est pas si proche de l'homme c'est surtout de par sa taille, son régime omnivore et sa facilité à l'élever qu'il constitue un donneur d'organe potentiel et encore apparemment il faudrait également le modifier génétiquement pour améliorer sa compatibilité, bref c'est un autre sujet.
