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Geko62

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Tout ce qui a été posté par Geko62

  1. Il n'y aura pas de prochaine fois les amis (et amies)... je m'arrête ici. Peut être en ai-je lassé certains à ne pas reprendre le dessus, à ne rien faire de mieux que de geindre, à ne pas cesser de m'appitoyer sur mon sort. Aussi je ne veux pas aller plus loin dans mon topic. De toute façon, le pire est passé et c'est grace à vous. N'importe qui de ceux qui m'ont généreusement apporté leur soutient pourrait croire que leurs écrits ont été vains... mais au contraire, ça a fait son chemin. Alors merci à vous, du fond du coeur. Mon histoire est pourtant d'une telle banalité, et ce topic est tellement axé sur ma propre personne (alors que d'autres vivent bien pire). C'est assez narcissique de ma part, toutes ces pages pour mon égo... Alors ma petite personne espère sincèrement que mon parcours et ce qui a été dit pourront aider d'autres personnes. Moi, je vais continuer ma route à l'aveugle, sans carte, sans boussole... et sans but. J'ai appris beaucoup de choses depuis ma rupture. La seule chose qui me chagrine, c'est d'avoir perdu foi en l'amour. Je n'y crois plus vraiment les amis. A mes yeux, entamer une nouvelle relation sera synonyme - au mieux - de CDD. Et c'est cela me rend triste car j'avais tellement d'amour à donner ; j'en redonnerai certainement un jour, mais plus jamais avec autant d'intégrité, avec autant d'investissement, je ne serai plus jamais le même. Aujourd'hui, non seulement je n'ai plus totalement confiance en moi mais je n'ai plus confiance envers les femmes, car la seule chose dont elles m'aient fait don au final, c'est de la douleur, de la peine, et des sentiments partis en fumé. Je ne baisserai jamais les bras, j'irai toujours de l'avant, c'est promis. Je prendrai encore beaucoup de bon temps, je ferai le pitre pour faire rire mes amis, je rendrai fière ma famille, je continuerai de prendre du plaisir dans mon travail, je poursuivrai le sport car cela me plait..... mais tout cela, le coeur brisé. Car ce n'est plus de rupture avec mon ex-amie dont il s'agit, mais de rupture avec ce qu'on appelle l'amour. Il y a vraiment des gens bien sur ce forum. Quand quelqu'un à un quelconque problème, c'est bien ici qu'il faut se rendre. Merci énormement, vous m'avez aidé à repartir : à moi de continuer le voyage. Merci beaucoup, Geko.
  2. Oui mais si tu pouvais ouvrir un nouveau sujet s'il te plait...... car ici, on traite de "mon cas" qui est déjà bien assez complexe à décrypter. D'avance merci pour ta (votre) compréhension !
  3. N'hésite pas à ouvrir un nouveau topic pour y raconter ton histoire. Il y a beaucoup de gens géniaux ici... ils sauront te lire et te répondre avec les mots qu'il faut. Courage.
  4. Seize the moment, certe... Mais je ne suis pas fier de moi car je ne gère pas très bien la situation, je trouve. Ce manque d'équilibre, ce manque de confiance en moi qui m'envahit dès lors qu'il s'agisse de "Seize the moment" justement, lorsqu'une fille me plait (fait relativement rare pour l'instant). J'aimerais avoir la chance de mon entourage, de ces couples qui se sont trouvés, se sont formés et qui ont réelement construit quelque chose. Moi j'ai juste eu la chance de tomber sur la mauvaise personne, celle qui me pomperait toute ma gentillesse et mon amour pour finalement me rejeter avec ingratitude, ni plus (c'était déjà bien assez..) ni moins. Une attitude qui parait si simple à executer, et des conséquences psychologiques si complexes au final. Je ne connais que cela. Aussi simplement, on pourrait dire que "c'est la vie", "j'en verrai d'autres" ou "il faut accepter l'intolérable si l'on veut avancer"... eh oui. De plus en plus, l'idée de fermer moi-même les portes de l'amour me guette, cette idée germe en moi. Devenir totalement hermétique pour me protéger, j'y songe. Ne pas (plus) laisser la moindre femme se payer le luxe d'infiltrer mon coeur pour tout réduire en cendre à l'intérieur. Subir l'humiliation après avoir donné autant de gentillesse, je n'en méritais pas tant... S'il y a bien une certitude à avoir, c'est celle-ci. Je ne comprendrai jamais ce qu'il s'est passé.
  5. Je pense en effet que le retour des beaux jours ne pourra que m'aider à "aller de l'avant". C'est évident. Sentir la chaleur des rayons du soleil sur sa peau, la lumière, les journées qui rallongent, les températures qui remontent, les vacances d'été à venir... ça n'aura forcément rien à voir avec l'hiver dernier. Mais même durant cette saison des plus agréables, je pourrais être capable de produire de la frustration en moi, par exemple en me disant que je vais la vivre en célibataire, c'est à dire sans partager de moments intimes avec l'être cher. Il n'y a pas de recette miracle : je dois profiter de toutes les sources de satisfactions qui m'entourent, en user, en abuser, et chasser les mauvaises pensées même si cela n'est parfois pas toujours évident. J'aimerais (conditionnel) vraiment avoir la chance de pouvoir tomber sous le charme d'une autre femme au cours de l'été. Traverser un nouvel hiver serait certainement une autre épreuvre à vivre, je pense.
  6. Brian, je suis très heureux que tout aille bien pour toi : je m'interrogeais justement sur ton devenir. Tu vois, je te l'avais dit, je te l'avais promis, tu retrouverais quelqu'un. Peu importe où cela te mènera, ça va te doper et te vacciner du passé. C'est une excellente nouvelle ! Hellmick, puis toi maintenant. Deux problèmes de résolus, ouf. Décidément... ma cousine qui était en dépression car elle s'était faite quitter en même temps que moi a retrouvé quelqu'un. Un ami qui s'était fait quitté l'année dernière, idem. Et toi maintenant Brian. C'est sincère : je suis très heureux pour toi, pour vous tous. Mais ça me fait mal au coeur aussi pour moi, de ne pas avoir eu cette chance du destin, du hasard. Peut être suis-je puni d'un acte que j'ai commis ! Je le prends un peu comme tel. Ca doit être ça.. Effectivement, ce n'était pas la meilleure période mais il y a eu aussi des hauts (dommage que rien de bon ne me soit arrivé dans ces moments-ci). Je ne fais pas que m'apitoyer sur mon sort au quotidien car je suis très actif au quotidien, constament. Mais lorsque je ne le suis plus, il m'arrive de penser... de trop penser. Et puis il y a cette subtile et légère angoisse qui me traverse le corps, le coeur, parfois. A chacun ses explications sur le sujet mais ce sentiment me rappelle à mes vieux démons, mes souvenirs et/ou mon complexe... et/ou à ma complaisance dans mon malheur (?). Dans mes moments tristounes, je suis pessimiste. Je me dis qu'elle a gagné en me rejetant comme un moins que rien parce que c'est peut être ce que je suis comparé à ce nouveau garçon qui m'avait remplacé juste derriere. Je me retrouve face à mon complexe et donc, je me trouve moche. Suffisament pour ne pas plaire (évidemment) à celle qui me plaise énormement. Je me dis tout simplement que je n'ai pas de chance, que j'ai la poisse, que je suis pas quelqu'un de très resistant et de très fort, je culpabilise... and i feel sad. Dans mes moments agréables, je mesure combien j'ai de la chance d'être là où je suis. De part ma situation familiale, professionnelle, sur le plan matériel, sur le plan social car très entourés par de nombreux amis, je suis en bonne santé, mes projets à venir m'enthousiasment et j'ai vraiment hâte d'y être... bref, j'ai conscience de toutes les bonnes choses qu'il y a autour de moi. On dit qu'il ne faut pas regarder derrière soi quand ça fait mal car cela n'apporte rien de bon. On dit qu'il faut vivre l'instant présent sans trop penser à l'avenir que l'on ne maîtrisera jamais et que l'on ne peut de toute façon pas deviner... Moi, je suis juste impatient. Quand je vois les autres autour de moi, ces personnes qui reviennent parfois de loin mais qui retrouvent l'amour ! Je suis impatient de savoir si j'aurais cette chance inattendue, ce flash, cette évidence, ce coup de coeur, cette impression magnifique d'avoir le coeur qui bat à 100 à l'heure et qui nous donne des ailes, nous propulse dans les airs ! Je rêve de ce traque du premier rendez-vous, du premier baiser... Connaitrais-je encore cette sensation ?? Je rêve juste d'être heureux en amour... et je rêve de pouvoir redonner de l'amour en retour, je sais si bien le faire avec ceux que j'aime. L'avenir me fait peur car je ne sais pas de quoi il sera fait. Je ne sais pas si j'aurais cette capacité intérieure pour guérir. C'est tout, c'est tout ça à la fois. 7 mois que les choses ont changé, que je ne suis plus la personne que j'étais autrefois. Merci à vous d'être intervenus dans ce sujet. Framboise, il n'y a pas de soucis, tu ne m'as jamais chagriné et j'ai réelement considéré ton opinion. Merci beaucoup, c'est très gentil. Quant à moi, advienne que pourra.. EDIT : PS : il y a une jolie fille, vraiment canon, qui est tous les mardi soir au sport avec une copine. Depuis tout ce temps, je n'ai encore jamais réussi à aller lui parler. Ce qu'elle dégage m'impressionne, et je me dis que je ne suis pas à la hauteur, que ça ne peut de toute façon pas marcher. Voilà la seule lueur d'espoir en ce qui me concerne, mais elle ne brille pas des masses. Peut être devrais-je arrêter de chercher à provoquer les rencontres. Peut être devrais-je vivre pour moi et faire en sorte que le temps passe.
  7. De toute façon, il a totalement raison... Je n'arrête pas de geindre, mais il serait bon qu'à un moment donné je prenne le taureau par les cornes et que je commence à me battre, à serrer les dents même si parfois j'ai des coups de mou. Je ne dis pas qu'il faille prendre à la légère les déprimes mais comme framboise me l'a fait comprendre, il faut relativiser car j'ai des responsabilités à assumer aujourd'hui. J'ai 25 ans.. et d'autres choses à vivre, c'est presque évident... Pourquoi cette histoire n'a pas fonctionné ? Parce que d'une part, j'étais trop envahissant sentimentalement. D'autre part, parce qu'elle était jeune et qu'elle avait d'autres expériences à vivre, qu'elle n'était pas prête à vivre toute sa vie avec le même homme. Je n'avais pas voulu l'admettre et puis la rupture est arrivée. Voilà. Maintenant, il serait bon que je commence à accepter tout ça. Moi qui voulait savoir comment y arriver, au delà du facteur temps, je crois qu'il faille vouloir regarder devant soi et tourner le dos au passé. Ne plus simplement le penser (il faudrait que..) mais acter (se forcer à aller de l'avant, tant physiquement que psychologiquement). Je veux y arriver.. je m'en donnerai les moyens. Il me faut du courage et de la volonté...
  8. Je veux qu'une chose... c'est retrouver la paix intérieure... J'en ai marre de toutes ces conneries, de toutes ces questions, de toutes ces prises de tête qui me font perdre du temps... Quelle est la meilleure attitude à adopter alors ? Comment dois-je penser ? Comment dois-je envisager le quotidien et l'avenir ? Quels sont les meilleurs conseils que l'on puisse me donner pour aller sur le chemin de la guérison ? J'ai envie de changer, j'ai envie de faire des efforts pour moi et seulement moi. Ca m'a choqué de lire que je me complaisais dans ma tristesse... j'ai pas arrêté de méditer la dessus aujourd'hui, et ça me met en colère quelque part. Je ne veux pas de ça, je ne veux pas aimer être triste parce que ce n'est pas comme ça que je vois ma vie, et je ne pense même pas le mériter.
  9. Oui, c'est bien ça aussi le problème : je suis trop sensible. J'ai grandi à l'abri de tout, et je n'ai pas de défenses. Du coup, la premier choc de ma vie et c'est le drame. Je ne vois pas d'issue. Je ne sais plus quoi faire à part me laisser aller comme un pantin, en attendant que le temps fasse son oeuvre.. Merci de ton intervention!
  10. Et le pire ennemi de l'espoir, c'est le pessimisme. Pessimisme = se complaire dans son malheur. Se complaire dans son malheur = n'arrive pas à faire le deuil N'arrive pas à faire son deuil... Comment fait-on le deuil d'une rupture ? Par où le remède peut-il surgir ? Sous quelle forme ??.... De l'espoir, j'en ai juste un ptit peu qui dort au fond de moi, étroitement lié avec de l'impatience.
  11. Vous êtes une sacrée chanceuse, ça me laisse rêveur. Toutes mes félicitations pour votre bonheur, c'est vraiment magnifique et ça me touche. C'est si beau.. J'ai pris mes distances avec deux trois filles, volontairement car je sentais qu'elles s'intéressaient à moi. Je l'ai fait car elles n'ont rien à voir avec mon ex-amie. Il y a un rejet, un refus. Ce n'est pas avec elles que je me suis vu plus tard. C'est si compliqué l'amour, j'ai l'impression d'être face à un mur infranchissable, si haut et si lisse qu'il n'y a aucune prise à ma portée.
  12. Est-ce vraiment cela ? Et pourquoi ? Ce sentiment, cette douleur n'est pas agréable loin de là, alors comment expliquer le fait que je me complaise la dedans ? Il n'y a rien de plaisant ? Par contre, ce que je peux affirmer, c'est que je me sente affaiblit, fragilisé, fragile. Comme si j'avais perdu une partie de mes pouvoirs d'être acteur de mon propre bonheur. Je n'ai pas toujours totalement la force de me prendre en main, de me donner un coup de pied au derriere (difficile à executer ça!). Un de mes défauts est celui d'être quelqu'un de pessimiste dans les moments difficiles. Je m'accroche. Comme je l'ai toujours dit, je sors, je bouge, je fais du sport sans jamais rater une séance, je me nourris de manière équilibrée, j'ai des projets, etc. Pour ça, il n'y a pas de problème. Tu vois, ce que tu dis là, ça m'a fait monter instantanement les larmes aux yeux parce que j'en rêve de tout mon coeur. J'en rêve à en mourir. Je suis quelqu'un de si gentil... je ne ferais de mal à une mouche. Je n'aime pas les conflits, je suis extremement doux, respectueux, attentionné. Je dépense tellement d'énergie pour tous ceux que j'aime. Je n'ai jamais voulu faire de mal à personne... Alors pourquoi ai-je la sensation d'être puni...? ='( Enfin, j'ai honte quand même. Je te manque de respect à toi qui a vécu bien pire que mon malheureux petit caprice.. Il y a de vrais problemes bien plus grave et moi, je me plainds. De toute façon, j'ai toujours eu honte de ne pas avoir réussi à me reprendre de moi-même. De ne pas avoir eu cette force. J'ai honte d'être aussi faible. Je l'admet, je suis lâche car il est plus facile pour moi de geindre que de me battre... J'aimerais tellement avoir un déclic. Je n'en parle pas à mon entourage mais pourtant, j'aurais aimé que ceux-ci me réconfortent en me revalorisant car j'ai souvent tendance à me déprécier. Je ne sais pas ou est la solution à mon probleme. Je consulte un psy à qui je parle ouvertement de mes tracas, mais je me demande si je ne devrais pas arreter car pour l'instant, j'ai l'impression qu'il ne me sert à rien, on n'a pas trouvé de solution, et puis on se voit tous les 3 semaines ou 1 mois. Ce n'est pas assez... Encore une fois, merci pour votre patience. Je suis étonné que les gens n'aient pas deserté mon sujet. Je vous embrasse très fort
  13. C'est mignon mais ce n'est pas aussi simple que ça... Vous voulez savoir ? Je n'arrive pas à croire que je puisse retrouver l'amour un jour. Je crois que celle qui a causé mon malheur et mon désespoir aura été la seule à pouvoir profiter de moi aussi intègre, gentil, sincère, attentionné... car je ne serai plus jamais comme cela dorénavant. Je ne laisserai plus jamais personne me refaire du mal. Et je suis pessimiste me concernant. Je suis triste à cet instant. 7 mois que c'est ainsi, que je vis en espérant un miracle de la vie, mais je ne retrouverai pas ce bonheur que j'ai déjà connu. C'est fini, c'est terminé. Tout est perdu d'avance de toute façon, j'ai envie de baisser les bras. J'en ai marre. Ca ne sert à rien d'être comme je suis, être bête et méchant reviendrait au même. Il n'y a pas de justice et j'ai même l'impression que c'est en faisant le mal que l'on s'en sort le mieux (voyez plutot mon ex-amie qui a le bon role). J'ai envie de m'isoler, de me braquer, d'être méchant ou méprisant envers la gente féminine qui m'a pour la deuxieme fois de ma vie fait du mal. C'est bien beau de me dire que je suis comme ci, comme ça, si dans la réalité on me rejete comme une vulgaire chaussette. C'est cela que je dois valoir, je dois être un chiffon... sinon je n'aurais pas vécu ce que je subis maintenant. L'amour, ça n'est pas pour moi. Ca ne le sera jamais. J'ai 25 ans et j'ai déjà perdu beaucoup. La vie est nulle. Voilà. Je me suis lâché... Je l'ai crié haut et fort. L'amour, j'en ai fait le tour, c'est pas très beau...
  14. Bonjour, Je suis toujours aussi étonné de voir que les gens portent autant d'intérêts sur mon "parcours" depuis ma rupture, en tout cas suffisament pour lire mes "romans" sur 10 longues pages. Cela me fait chaud au coeur, je ne sais trop quoi penser, merci beaucoup. Une chose que je puisse reconnaitre en effet : je suis quelqu'un de très doux, de très gentil. Du haut de mes 25 ans, ma mère me tire encore les joues aujourd'hui, et me dit combien elle est fière de son fils, de cette gentillesse dont je fais preuve envers tout le monde. Mais cela me fait mal au coeur : certe cela m'a permis de m'entourer d'énormement d'ami(e)s, et je fais le plaisir des autres. Néanmoins, ça n'a pas empêché à celle que j'avais attendu depuis si longtemps et pour qui j'avais tout donné... de m'abandonner avec un tel sang froid (quand j'y repense...). Vous savez, au delà de ma timidité, c'était cette envie de trouver la vraie bonne personne qui m'avait pousser à refuser de vivre des expériences durant tout le lycée et puis, pendant mes études supérieures. J'attendais, j'attendais, puis elle était là. Et j'avais vécu 2 ans de bonheur, 2 ans sans jamais me lasser au contraire. J'étais heureux. Alors la grande question ? Ou j'en suis aujourd'hui ?... Je m'amuse, je profite de mes ami(e)s, je fais du sport, je mange équilibré, je ris, je travaille, je caline toujours autant mon chat, je suis présent pour ma famille, je fais ce que j'ai toujours su faire, mais tout ça célibataire. Avec cette fille, une partie de moi-même est partie. Elle m'a ôté quelque chose, mais je ne sais pas quoi. La perte d'espoir ? La perte de mes rêves, de mes idéaux ? La perte de la croyance en l'amour, mot que je n'arrive plus à écrire en A majuscule ? Ai-je perdu ma fierté, mon honneur ? Mon égo en a-t-il pris un coup ? Qu'est-ce que c'est, qu'est-ce que j'ai ?... Je n'en sais rien. Peut être tout cela à la fois. Même si j'ai continué de vivre ma vie, je ne suis plus totalement serein, plus heureux à 100% même si je le suis avec mes amis et ma famille. J'ai l'impression que j'ai tout à refaire, tout à recommencer, tout à prouver. Et pour quel résultat ? C'est quoi l'amour finalement ? N'ai-je pas d'abord perdu confiance en moi ? Vu les conséquences que cette rupture a eu sur moi, j'ai la sensation d'être sorti avec le Diable... et je n'ironise pas. Vu l'intensité de cette "phase de séparation" que j'associe au moment où j'avais senti qu'elle commençait à me lacher la main. Cette solitude infinie, cette perte de repères, ce néant total... Mon malheur pour son bonheur, comme je dis toujours. Concretement aujourd'hui, je pense toujours qu'elle est sortie grande gagnante de cette rupture, et qu'elle le savoure au quotidien, dans les bras de ce nouveau garçon. Dur de l'accepter, ça mais je ne puis rien y faire. Alors la roue tourne ? Les paroles de cette chanson exprime l'idée qu'il faille garder la tête hors de l'eau, qu'il faille garder espoir. Rester soi-même, avoir conscience de qui l'on est, et tracer son propre chemin. Tout cela, tout ce malheur, n'est finalement qu'une simple défaillance mécanique qui se réparera toute seule. Ce qui nous chagrine nous peine, nous fait paniquer parfois, mais les bonnes choses arriveront dans un futur certain... Voilà pour l'explication de cette chanson. Oh vous savez... je continuerai d'aller de l'avant, même le coeur brisé au fond de moi-même. Je ne me laisserai pas "couler". Mais parfois, il arrive que je sois triste et que je me mette à (trop?) penser. L'avenir me fait peur, me panique. J'ai peur de ce que j'aurai, de ce que je n'aurai pas, ou plus. Les autres filles autour de moi semble plus représenter une bouée de sauvetage face à ma propre solitude, qu'un réel espoir d'aimer au moins autant que j'ai aimé mon ex-amie. Je n'ai depuis eu aucun déclic, je n'ai eu aucun flash, aucune évidence... Ma mère me dit souvent : "tu sais, elle ne sait pas ce qu'elle a perdu mais elle s'en rendra compte tot ou tard". Moi, je me comporte encore comme quelqu'un qui a la sensation d'avoir perdu quelque chose qui lui était précieux. Merci de m'avoir lu les ami(e)s. Ce n'est pourtant qu'une simple histoire :blush: PS : pour ce qui est du fameux retour de boomerang, j'ai toujours eu tendance à penser que c'était de la superstition de dire cela. Je n'y crois pas vraiment ou alors je ne serai pas là pour le vérifier. Enfin.. Impossible de l'expliquer... moi-même, je ne le comprends pas. Je pense d'ailleurs que ça en devient handicapant. Pourquoi suis-je comme ça ? Je ne le sais pas. Comment savoir... Le problème, c'est que maintenant, je compare automatique toutes les autres filles susceptibles d'attirer mon attention à mon ex-amie... et je me dis souvent : "elle a mis la barre très haut". Je vous avoue que j'ai honte de ça..
  15. Details in the fabric.. Calm down Deep breaths And get yourself dressed instead Of running around And pulling all your threads saying Breaking yourself up If it's a broken part, replace it But, if it's a broken heart then brace it If it's a broken heart then face it And hold your own Know your name And go your own way Hold your own Know your own name And go your own way And everything will be fine Everything will be fine Mmmhmm Hang on Help is on the way Stay strong I'm doing everything Hold your own Know your name And go your own way Hold your own Know your name And go your own way And everything, everything will be fine Everything Are the details in the fabric Are the things that make you panic Are your thoughts results of static cling? Are the things that make you blow Hell, no reason, go on and scream If you're shocked it's just the fault Of faulty manufacturing. Yeah everything will be fine Everything in no time at all Everything Hold your own And know your name And go your own way Are the details in the fabric (Hold your own, know your name) Are the things that make you panic Are your thoughts results of static cling? (Go your own way) Are the details in the fabric (Hold your own, know your name) Are the things that make you panic (Go your own way) Is it Mother Nature's sewing machine? Are the things that make you blow (Hold your own, know your name) Hell no reason go on and scream If you're shocked it's just the fault (Go your own way) Of faulty manufacturing Everything will be fine Everything in no time at all Hearts will hold
  16. Et bien ça me fait plaisir de te l'entendre dire, femzi ! Quand ces ruptures surviennent, on a l'impression d'avoir pris 50 ans, 40 kilos de plus, la peau grasse et pigmentée... mais nous sommes jeunes, avec la vie devant nous, et je ne crois pas qu'il faille rejeter l'enseignement que l'on puisse tirer de tout cela. Le temps faisant son oeuvre, il faut s'armer de courage le temps de la guérison et puis après la pluie revient le soleil. De toute évidence, cette "ex" n'était pas la bonne personne. Mais l'amour rend aveugle et il vaut mieux que cela se passe comme ça maintenant que plus tard avec plus d'engagement dans la vie de couple, des enfants à charge, etc. Après une telle déception, de si grandes illusions, j'ai eu tout le loisir de m'interroger sur le sens de la vie, si Amour doit rimer avec Infidélité, Trahison, Injustice.. Mais ma propre mère m'a enseigné récemment qu'au-delà de cette obsession pour l'Amour qui arrivera naturellement comme une évidence, l'intérêt de vivre c'était de profiter de chaque instant de Bonheur : nos moments passés auprès de ceux qui comptent plus que tout à nos yeux, nos réussites, nos loisirs, etc... Toutes nos sources de satisfaction doivent être appréciées à leur juste valeur et c'est ça, le sens d'une vie. Comme tu dis, toutes ces choses sont UNE évidence. Essayons de méditer sur cela..... chaque jour qui passe, et sourions, rions, restons nous même, ne changeons pas à cause d'une personne qui n'en valait tout bêtement pas la peine et soyons plutôt fier (!) de ce que nous sommes, de ce que nous avons accomplis. Restons positifs et le reste suivra, ne baissons jamais les bras : "Aides-toi et le ciel t'aidera" ! Nous sommes obligé de retrouver la joie de vivre, c'est un devoir. Il y a tellement pires malheurs sur Terre... :blush:
  17. floro21, je suis sensible à ton problème mais ici nous sommes hors sujet car il s'agit du topic de brian'. Je te conseille vivement de créer ton sujet de discussion : tu seras entendu et soutenu ! Merci d'avance et courage, ne te laisse pas aller :blush:
  18. lol... tu me fais rire cher brian ! Tu sais que je me suis "pris un rateau" avant toi (eh toc : +1 pour moi!), mais tout simplement ce n'était pas la bonne personne. Qu'importe ! J'ai été content d'avoir entamé une démarche auprès de cette fille et puis, on ne peut pas plaire à tout le monde ! Moi-même je suis encore apte à distribuer des rateaux aux filles aujourd'hui !! Il faut se chercher, il faut se trouver. Il faut être mobile, il faut papillonner à droite à gauche et savoir être offensif. Moi je te dis : félicitation ! Tu as porté un regard sur cette femme, tu as eu des pensées à son égard, tu l'as ciblé et tu t'en es approché... c'est un autre signe positif pour toi !! Tu es actif, tu n'es pas passif. Et je fais pareil que toi mon cher ami ! Je tate le terrain, j'imagine, j'évalue, je fais retrait et je regarde de nouveau autour de moi, je me mouille, ça ne va pas, tanpis laissons le temps au temps....! La vie reprend son court. La vie... est un éternel recommencement !
  19. Eh bien Brian. Outre le fait que tes commentaires me fassent du bien (merci infiniment), je souris car je m'aperçois que toi aussi tu te portes mieux ! Quelqu'un qui va mal, quelqu'un qui n'est pas sur la bonne voie, n'écrirait jamais comme tu as écrit. Je suis donc heureux de constater que toi aussi, tu vas dans la bonne direction ! Finalement, nos histoires sont similaires, et nous progressons tous les deux en parallèle, chacun à notre rythme... Mais nous avançons sûrement. Aujourd'hui, j'en suis au stade où je suis capable de maitriser mes pensées et à les réorienter vers du positif lorsque certains "flashback" du passé ressurgissent tout doucement dans mon esprit (parfois). Aujourd'hui, je suis près à réaliser cet exercice. Car c'est une évidence, ces flashback nourrissent notre mélancolie ! Ca me fait forcément penser à ces fameux éternels conseils que nous prodiguaient nos amis juste après notre rupture : "n'y penses plus, regarde devant toi". Ces quelques paroles paraissaient inconcevables et absurdes au plus haut point quand nous étions tout juste brisés de l'intérieur... cependant tout est là. Ceci est une étape indispensable à franchir pour nous élever ! Retrouver la force de penser à autre chose, être à nouveau maitre de son esprit. C'est une sacrée nouvelle étape qu'il faut atteindre et lorsque nous l'atteignons, je pense que le pire est alors derrière nous. Réussir à penser au positif, réussir à balayer d'un revers les pensées négatives... c'est important. C'est un exercice qu'il faut savoir réaliser et le temps nous l'apprend malgré nous. Merci brian et on y arrivera forcément, on en reparlera quand tout ira mieux et l'on souriera de tout ça. Merci aux autres pour l'intérêt que vous m'avez porté :blush:
  20. Tu vises juste mon cher Jake... c'est bien ça le problème : je suis très compliqué et exigeant envers les femmes ! La question métaphysique est : "Pourquoi ?" D'ailleurs, je considère (peut être à tort) avoir un "problème psy" à résoudre avec le spécialiste, justement à ce niveau là ! A moins que je sois simplement encore sous le coup de ma rupture, à moins que j'idéalise encore trop mon ex-amie et que cela m'empêche de voir d'autres femmes à leur juste valeur ? Le fait est que je n'arrive pas à me libérer de certains critères physiques... car je ne conçois pas de m'engager avec une femme toute ma vie sans qu'elle ne m'attire totalement. Le physique est un critère superficiel mais il est néanmoins relativement important ! Eh oui.... je suis un peu grave. Mais je veux me soigner.. (mmh?!)
  21. Déterrage de sujet pour vous donner de mes nouvelles, si celles et ceux qui me lisent se rappellent de moi. Alors comment-est-ce que je vais ?.. Il est clair que le traitement antidépresseur (Seroplex 10mg - 1 cpr/jr) que je prends depuis maintenant 1 mois et demi m'a bien aidé à chasser une grosse partie de mes idées noires, m'a donné plus envie d'aller mieux. Mon état pyschologique, mon état moral n'est donc plus le même que celui de l'année dernière, c'est un fait. Le temps passe... et j'ai poursuivi mes sorties avec tous mes ami(e)s, mes séances intensives au sport ou encore planifié mes projets à venir. Finalement, je n'aurai jamais cessé de prendre soin de moi, comme si j'avais toujours eu cet instinct encré au fond de moi. Parce que peut être inconsciemment je savais que je méritais mieux que d'être malheureux comme ça, comme si mon corps et mon âme s'étaient naturellement accordés pour me verrouiller en "pilote automatique" et ceci, en dépit de ma blessure intérieure. "On dit" que c'est un signe optimiste de guérison, même si je ne le vois pas encore totalement. Depuis le début, on dirait que mon inconscient a pris le relais pour me préparer le terrain (le futur) en me permettant de faire les bons choix, sans jamais me laisser faiblir d'une manière ou d'une autre, me laisser aller à l'isolement et pire à l'effondrement total. Une force mystérieuse ne m'a donc jamais abandonné et j'ai toujours su faire les bons choix, ces choix positifs qui ne pouvaient forcément que me faire aller de l'avant. Ai-je eu peur de reculer ? Il est intéressant de me poser cette question.. Effectivement, je crois que je ne veux pas flancher à cause de cette fille qui m'a brisé le coeur. Peut être est-ce que je sais au fond de moi qu'il devait en être ainsi et que l'amour, s'il n'était pas là, était de toute évidence ailleurs ? Peut être ai-je beaucoup à y gagner, à l'issu de cette épreuve ? Peut être ce destin est-il un cadeau de la vie qui va me rendre plus fort, plus riche et plus sage à l'avenir ? Beaucoup de "peut être" qui se transformeront probablement en certitudes d'ici quelques mois ?... La rupture a eu lieu tout début septembre. Cet événement a été un choc émotionnel intense pour moi, un bouleversement affectif, un raz de marée dans mon coeur. Depuis l'annonce de la rupture (par mail, la courageuse) jusque mi-décembre, j'étais en permanence dans un état de survie à compter les jours qui passent, "les jours de gagnés" comme je le pensais. Puis le traitement qui m'a été préscris m'a permis d'entrer dans une nouvelle phase de mieux être. Je me suis débridé, j'ai repris du poil de la bête et m'a vraiment apporté un soutient je ne peux que l'admettre. Mais alors aujourd'hui, qu'en est-il réelement ? Pourquoi suis-je revenu ici pour écrire sur moi ? Eh bien, j'ai l'impression d'être dans une période de doutes. Dans une petite période de perturbations sur le plan moral. Comme je dis toujours, "le temps passe" et en dépit de tout ce que j'ai autour de moi, j'ai la sensation de m'ennuyer au fil des semaines. Je ne dois toujours pas être en paix avec moi-même et il m'arrive quelques fois d'éprouver à nouveau de la haine envers cette fille avec qui j'ai décidé de couper les ponts et qui depuis, ne se serait jamais donné la peine d'essayer de savoir comment je vais. La déception a donc été à son comble et encore aujourd'hui, je persiste à dire que cette attitude à mon égard est indigne, ignoble et cruelle après tout le bien que j'ai apporté à cette personne. Bon, on ne va pas revenir là dessus mais je regrette de constater qu'à l'heure actuelle, je pense et j'agis toujours un peu en fonction d'elle. Comme si je ne l'avais pas oublié. Longtemps, elle a été un repère à mes yeux, representé une stabilité et ce reflexe naturel se produit peut être encore pour le moment. Beaucoup me disent "mais tu t'en fous d'elle maintenant, c'est du passé et l'avenir est devant toi". Des paroles tellement banales et pourtant si vraies. Je pense être dans une phase de faiblesse psychologique qui me pousse à regretter une part de cette fille qui me convenait parfaitement (physiquement), et toutes les autres me paraissent un peu fades à côté. Mon entourage s'acharne à me dire de ne pas forcément rechercher le même style de fille mais concretement, mon esprit se dit : "j'ai frolé mon idéal physiquement, puis je l'ai perdu, alors je veux au moins exactement pareil mais avec l'intellectuel cette fois-ci" ! Superficiel je sais.. Mais aujourd'hui, je me cantonne solidement dans mes critères physiques au point d'avoir balayé d'un revers, une ou deux filles à qui je plaisais récemment... mais qui n'était pas aussi bien que mon ex-amie physiquement (loin de là). Fade, c'est le mot. Vu comme ça, c'est grave docteur ?? Cela tombe bien car la semaine prochaine j'aborderai ce sujet plus en profondeur avec le psy que je vois et qui me semble être un homme vraiment bien. Concretement, j'ai l'impression d'avoir un gros problème : pourquoi suis-je si difficile avec les femmes ? Je suis presque convaincu que si je l'étais moins, et si je n'avais pas mon petit complexe physique avec moi (capillaire), je serais passé plus facilement à autre chose suite à ma rupture. Comment me débarrasser de mes critères physiques, pourquoi est-ce que j'aime les femmes très minces comme mon ex ?? J'aimerais me soigner de tout ça. Ca me dessert plutôt qu'autre chose. Et de savoir que cette garce s'épanouit avec un autre laidron m'humilie encore aujourd'hui. C'est à ça que je constate que je ne suis pas guéri vous voyez. Je me déçois moi-même de mon comportement : au bout de 5 mois j'ai toujours une colère en moi, et je compare toutes les filles que je croise à cette pauvre fille qui me gâche encore un peu la vie. Je me déçois aussi et surtout parce que je sais que j'ai absolument tout pour être heureux : une famille extra, une excellente situation professionnelle, énormément d'ami(e)s autour de moi, une bonne santé, un physique athlétique que j'entretiens soigneusement à la salle de sport 2 à 3 fois par semaines, je vais même bientôt recevoir une superbe voiture que beaucoup tueraient pour avoir dans leur garage, j'ai également beaucoup de projets tels que de belles vacances dans le sud cet été où un très gros voyage de prévu à travers les USA l'année prochaine... et j'en oublie. Mais j'ai honte. J'ai honte de me dire qu'il me manque l'essentiel à savoir l'amour. J'ai honte de me dire parfois que l'amour, je ne suis pas fait pour ça, que je suis incompatible avec ce genre de chose. J'ai honte de me plaindre, j'ai honte d'avoir recourt à quelques médicaments et à une psychothérapie, j'ai honte de ne pas être plus fort que ça pour me sortir de cette épreuve tout seul, j'ai honte d'avoir fait vivre mon pessimisme à ma mère et ma soeur sans qu'elles ne puissent y faire grand chose. J'ai honte aussi, car je fais beaucoup trop d'honneur à cette petite garce ainsi qu'à son nouveau petit chéri d'amour... Demain, je continuerai à faire tout ce que je fais. A voir mes ami(e)s, à rire avec eux, à passer du bon temps, à apprécier mon travail ou le sport. Cependant, je vivrai encore un petit moment avec cette mélancolie intérieure qui fait penser que la vie est parfois injuste. Il faut s'armer de courage en attendant, car on dit bien que "le temps fait son oeuvre", n'est-ce pas ? Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, mais j'ai toujours été gentil, adorable, généreux, attentionné, soucieux du bien être de mon entourage et j'espère de tout coeur que s'il y a un bon Dieu quelque part, il saura me redonner une vraie lueur d'espoir. Je ne pense pas mérité le desespoir. La personne que j'étais avant me manque beaucoup, cette personne qui se sentait bien en permanence, qui était heureuse à 100%... Merci aux quelques courageux(ses) qui m'auront lu jusqu'au bout. Geko EDIT : j'ai oublié de vous dire qu'à l'heure où j'écris ces lignes, j'ai une obsession à vouloir rencontrer très vite une autre fille comme je l'aime et qui sera cette fois la bonne ! En effet, la patience n'est pas mon fort. Est-ce lié au fait de vouloir guérir ? Guérir l'amour par l'amour ? Je me souhaite d'être en paix avec moi-même, car pour l'instant je n'assume toujours pas mon statut de célibataire. Ce statut dans lequel cette fille m'a mis et que je prends comme le chatiment supreme.
  22. C'est sûr que dans ces cas présents, si l'on ne peut compter sur soi-même, on peut au moins compter sur les autres et les autres : c'est une clé de la guérison. La famille, les ami(e)s, les sorties (il faut juste se faire violence en se bougeant)...... c'est le principal remède. Néanmoins, il ne faut pas non plus négliger le facteur "temps" qui fait plutôt bien son boulot et qui est nécessaire : ce n'est pas facile oui, mais il faut du courage et je te promet que ça ira mieux. En fait, il y a de multiples facteurs susceptibles de nous soigner ! Il suffit d'en avoir conscience.
  23. Salut brian', Ne néglige pas la voie des antidepresseurs... Tu passes exactement par là où je suis passé, avec les mêmes sentiments, la même mélancolie. Simplement moi, je me suis lancé dans cette voie pour mettre toutes les chances de mon côté, pour "gagner du temps" cette fois, et ça marche. Alors pourquoi pas toi ? L'effet des antidépresseurs, on le connait. Et si, comme le dit si bien P.Labro (cf. citation précédente) une molécule agit mal/ne fonctionne pas, il suffit d'en changer ! Le fait est que je trouve que tu stagnes brian', comme moi il y a de cela plus d'un mois. Tiraillé, tourmenté, prisonnier, sur "pause" dans ta vie. Je te conseille de consulter et de suivre un traitement car s'il y a bien une chose dont tu as besoin, c'est de retrouver tous tes esprits. Et dès lors que cela commencera à faire effet, tu vas ENFIN respirer.. Réfléchis-y sérieusement. Considère la chose.
  24. Salut brian', Oui je te comprends. Je suis passé par exactement les mêmes stades : profond regret du passé, peur de cette dure réalité qui nous frappe directement, peur du changement imposé brutalement par ce destin "qui devait être le notre", peur de la rencontre tant redoutée - notre hantise - celle qui est accidentelle, fatale à notre sensibilité, meurtrière pour notre état déjà très diminué. On a forcément peur de cette redoutable rencontre, qui met une image concrête à tous ces scénarios que nous nous sommes élaborés et qui n'ont cessé de défiler dans notre tête. Parallèlement, tout doucement, on va voir naitre en nous le désire de regarder autour de soi pour voir ce qu'il s'y passe, ce qu'il y a : alors certe, elles paraissent un peu "fades" dans un premier temps mais néanmoins, c'est un premier petit signe d'élevation ! C'est le début brian', c'est l'instinct humain, c'est normal. Et je suis content que certains reflexes, même s'ils te paraissent stérils, te prennent malgré tout. Evidemment, rien ne se fera en une poignée de jours mais au fur et à mesure (et cela sera encore plus vrai lorsque tu iras mieux) ton enthousiasme pour la vie reprendra le dessus et gommera une bonne partie de ton manque de confiance en toi, car avec le temps tu retrouveras d'autres sources de satisfaction qui capteront ton intérêt et te ramèneront "à la vie", la vraie. De ce fait, ces choses qui te paraissent aujourd'hui "inaccessibles" le seront beaucoup moins demain, car tu seras plus serein, plus en paix avec toi-même Ce que je veux dire, c'est que le temps fait bien son oeuvre brian'... fais moi confiance. Et tu me rejoindras inévitablement sur le fait que je te dise "qu'actuellement, tu n'es pas en mesure de voir le bien pour toi" ! Forcément ! La déprime, la dépression, nous empute de tout optimisme, de toutes bonnes choses bénéfiques pour nous. Pourtant vu de l'extérieur, nous avons été, sommes et seront toujours exposés aux mêmes chances dans la vie ! En ce moment, je lis un livre de Philippe Labro intitulé "Tomber sept fois, se relever huit". L'auteur, grand patron d'RTL, explique sa descente aux enfers à un moment de sa vie où tout lui réussissait. En dépit des bonnes choses qui l'entouraient, la dépression l'a rendu lentement aveugle, amorphe, lui ôtant toute forme d'intérêt pour quoi que ce soit. Il qualifie à raison la dépression de "maladie", maladie dont il aura été victime et qui lui aura enlevé toute forme d'objectivité, de capacité à se raisonner et à se développer personnellement. C'est incroyable car pendant la lecture, on se reconnait dans plusieurs de ses symptômes (isolement, pessimisme, pensées négatives, etc). Mais la raison pour laquelle je te recommande surtout ce livre, c'est parce qu'il explique comment cette force mystérieuse que l'on a tous en nous finit par rejaillir naturellement ! Un extrait choisit par mes soins : J'ai appris de cette douleur qu'il ne faut pas, à peine apparait elle, se réfugier dans le silence, l'interrogation, la gene. Ca peut se reconnaitre, une depression. Pour les médecins, les symptomes sont typiques, repertoriés, evidents. Alors, il ne faut surtout pas attendre pour consulter, surtout pas. Il faut laisser de coté votre orgueil, vos vanités ou vos scrupules, vos faux semblants, vos mensonges et vos masques. Accepter la vérité, c'est déjà un remède. Consulter un médecin psychiatre ne constitue ni une faiblesse, ni une tare. La dépression est une maladie. Ca se soigne. On en guérit. Ceux qui vous aiment, laissez-les vous soutenir, n'ayez aucune honte à crier au secours, à réclamer de l'aide. Faites confiance aux autres puisque vous ne pouvez plus vous faire confiance. Faites confiance à leur amour. Il sauve de tout. Prenez vos médicaments dans une stricte et constante discipline, sans aucun écart, pendant tout le temps qu'il faudra et s'ils ne conviennent pas, si le traitement ne marche pas, changez en. Le Prozac n'a pas fonctionné pour moi, il fonctionnait pour d'autres. L'Effexor n'a pas marché avec moi, il était efficace avec d'autres. L'Anafranil a marché. Chaque corps répond d'une manière différente à une molécule différente. Il faut trouver la bonne, mais il faut savoir ceci : elle existe. N'hésitez pas à consulter un autre spécialiste, quitte à revenir, ensuite, à celui qui vous connait et vous suit depuis le début. Et quand cela commence à sembler aller mieux, n'abandonnez pas le traitement autrement qu'à un rythme lent, en suivant les conseils de prudence, de progressivité. Le temps fait son oeuvre. Le temps joue son rôle dans une guérison. Il faut etre patient. Il faut savoir attendre, souffrir, et donc faire preuve de courage. Il faut raisonner soi-même. Ne pas s'isoler, ne pas s'enfermer dans une prison psychique, ne pas tomber amoureux de sa maladie, ne pas se complaire dans un chagrin qui assèche. Par conséquent, faire l'effort de se nourrir, même si l'on n'a pas faim, boire, même si l'on n'a pas soif. Tenter autant que de pratiquer un quelconque exercice physique. Ne pas se laisser partir à la dérive : une respiration, une expiration, un peu de marche, quelque chose. Ne pas donner à la broyeuse une trop grande chance de prendre possession de votre poitrinee, votre ventre, vos muscles. Il faut lutter. Il faut parler. Aux proches, s'ils sont capables d'écouter. A des professionnels, puisqu'ils savent le faire. Mais parlez, ne tombez pas dans le silence qui sépare des autres, ravage la vie quotidienne, peut détruire un environnement familial, un tissu de relationnel. Et ne vous livrez pas à l'autodépréciation. Il faut chercher la lucidité, comprendre que si ceux qui vous aiment ont supporté votre dépression si longtemps, avec autant de bienveillance et de commisération, d'entraide, c'est parce qu'ils vous aiment, certes - mais aussi parce que vous ne valez pas totalement rien - alors arrêtez de vous assassiner. Quelque chose de mystérieux qui s'appelle le retour de la volonté, la nécessité de corriger la faute, la prise de conscience de sa valeur, va surgir à un moment ou à un autre. Rien n'est fatal, rien n'est définitif, tout est affaire d'énergie. Elle n'est jamais complétement éteinte. Et puis aussi, et enfin, il faut savoir que la chance peut intervenir. Et puis aussi, et enfin, il reste ce que l'on appelle l'espoir. Je sais bien et j'imagine aisément que ces quelques préceptes peuvent paraitre "plus faciles à dire qu'à faire", pour utiliser une formule passe-partout. Je sais que si l'on est prisonnier de la broyeuse, perdu au profond des ténèbres en pleine détresse, enserré par les corbeaux noirs de l'Inquiétude, on est capable de rejeter ces leçons et d'exprimer, dans un ricanement triste et résigné, je ne sais quel "cause toujours!". Mais je ne "cause" pas dans le vide, je ne m'exprimer pas de nulle part, je crois savoir de quoi je parle. J'ai été ce que vous êtes. Vous serez ce que je suis. Je ne suis ni plus fort ni plus faible que vous. Je n'avais jamais rien connu de tel. Je l'ai vécu, j'en suis sorti, j'en reviens. Alors, à travers le rideau opaque de votre détresse, retenez ceci : une situation s'est dénouée; j'ai été aimé et aidé ; un médicament a parfaitement convenu ; le temps a oeuvré ; j'ai fait le reste. Encore une fois, je te recommande ce livre brian' ! Et courage ------------------------------------ Moi, je vais bien. Je suis à 3 semaines de traitement (Seroplex 10mg, un comprimé par jour) et je me sens de mieux en mieux. J'ai la sensation de revivre, de ne quasi plus avoir de pensées négatives "qui m'enfoncent et m'isolent". Ma psychothérapie commence le 21 janvier, ça ne me sera que bénéfique car je crois avoir besoin de parler et d'avoir des réponses à certaines questions ! Je poursuis assidument le sport, je me gâte en m'achetant beaucoup de vêtement pour me faire beau, je fais des projets pour 2010... et surtout : je vais au contact de tous mes amis, de ceux qui m'aiment. Je bouge, je sors, je prend du bon temps :blush:
  25. Bonne année, meilleurs voeux brian' ! Cette année 2010 sera meilleure que la précédente, c'est certain crois-moi. C'est l'année du renouveau, l'année où tu vas te sortir, te bouger, l'année ou ça va aller mieux ! Et je n'essaies pas de te convaincre, je te le dis à l'avance !! ^^ Tu vas prendre les bonnes décisions, ça ira de mieux en mieux Donne moi de tes news si tu passes par ici. Courage mon pote ! :blush:
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