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ptitepao

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Tout ce qui a été posté par ptitepao

  1. Compte tenu du nombre de topics concernant les relations humaines je dirai que la plupart des forumeurs se débrouille plutôt pas mal pour discuter d'un sujet qui n'a pas sa place ici... mais le fait est aussi que je ne possède pas un tiroir par couleur de chaussettes, je les range toutes dans le même, qui est cependant différent de son voisin qui reçoit uniquement les t-shirts. Ce sera tout pour moi aussi, merci.
  2. En l’occurrence, oui. J'explique en mode basique, puisque tu n'as pas du faire ironie en seconde langue (je te comprends, c'est chiant, moi-même je suis nulle : j'ai zappé de nombreux cours) : c'était une tentative d'illustration de la puérilité de ton pinaillage au sujet des cases du forum.
  3. Et une section macramé, c'est possible ? (non, parce que "loisir et passion", c'est bien, mais le macramé, c'est quand même important et particulier, d'ailleurs, si c'était possible d'intégrer cette nouvelle section au forum philo...)
  4. ptitepao

    Un phare...

    Il pleut La pluie italienne de septembre N'est ni jaune ni bleue il pleut sans éclipse il pleut plein les épaules pliées Il pleut Ni perles ni paroles ni paraphes d'épées Ni poussières ni claques ni paniques d'eau Ni passages de pétrels pétrole d'air Désespoir de nuées Il pleut tout simplement il pleut sans un pli sans une plaie Sans gifles aux palais plaquant Sans plomb de grêle Sans trombes de sel sur les places Il pleut sans plus Avec une persévérance égale et jamais lasse Et la paupière pâle et pauvre du ciel ne se relève nulle part sur ses pleurs Perpétuels on ne voit plus l'œil pur de l'été sur la vie On ne voit plus rien que la pluie Une pluie éparse ou épaisse Sur le piano plat des toits de par ici Un plasma tournoyant au platine des platanes Un plâtrage d'air une polarisation de poudre une précipitation De neige ou de plume un instant par l'espace perdue Une possession parallèle une obstination pathétique Il pleut pleut pleut sur la pensée il pleut Quand on te connaît mieux pays de salpêtre et de pourriture Pays pénétré de vents implacables Empli de parfums spectraux et de plaintes soufflées Pays qui dépéris comme la paille et sécrètes Une puanteur d'ombre moisie à tes portes béantes ô cruelle putain déjà cadavre et toujours reine Quand on en vient Italie à te haïr de tant t'aimer Quand on a reconnu dans tes yeux l'abîme des aveugles Dans tes paumes le prix cynique du plaisir Dans tes ruisseaux le bran Quand on sait enfin qu'à ton seuil Il n'y a place que pour la cendre et la boue Et que ton chant n'est que misère et tromperie Alors on se soulève comme on peut des poignets sur ton corps de pierre Epave qui se traîne à peine à tes pavés On approche son front des fenêtres obscures On regarde au-dedans l'extinction des lampes On regarde au-dehors la longue peur des murs On écoute les pas lointains les voix plagales On voit qu'il pleut qu'il pleut qu'il pleut Nulle part je n'ai senti la présence de la mort ses parages proches Comme à Milan tout entière pareille au lendemain d'un lupanar Ce Campo-Santo déchirant sans parler ses suaires de marbre Et nulle part comme à Milan je n'ai touché du doigt le sépulcre Je n'ai par lambeaux senti de moi ma peau partir épouse pervertie Nulle part je n'ai si profondément compris la décomposition de la chair Le froid qui s'empare de l'homme et le fait la proie affreuse du fer D'un crocheteur distrait paresseux et pressé Nulle part comme à Milan quand il pleut Quand il pleut Et Marceline a renoncé par force à voir Rome et Naples Il n'y aura pas de sacre au Dôme On ne fera pas un Roi de l'empereur L'imprésario n'a plus d'argent il n'y aura pas de tournée On ne peut même pas partir II faut rester dans cette pluie Oubliant peu à peu tout ce qui n'est pas la pitié des vêtements et du ventre Oubliant la peinture et la Romance du Saule à la Scala Oubliant le sommeil et le soleil des rêves Oubliant jusqu'au cri terrible de l'amour Parce qu'il pleut Marceline parce qu'il Pleut Et qu'il faut compter les mailles de la pluie Assise sur une malle attendre et coudre entendre Sourdre dans les tiens ce désespoir à demeurer Là quand il pleut Attendre et coudre coudre coudre quand il pleut Quand il pleut et que la pluie chante Sur les toits un air d'opéra Ma mère avait une servante Qui s'appelait Barbara Aragon - Le voyage d'Iralie, III
  5. Ah, je passais juste pour lire les dernières théories du complot remises au goût du jour bostonien, je ne suis pas déçue. Merci pour le rire et désolée pour les personnes qui pensaient pouvoir discuter tranquillement et un minimum objectivement d'un fait d'actualité... (personne encore n'a mis Raël le grand dans le coup ? )
  6. Pourquoi pas adapté ? Il suffit d'en mettre un aux dimensions adéquates sous chaque lavabo, non ?
  7. Mais il existe des meubles spéciaux pour ce genre de lavabos à colonne, je te mets un exemple très basic mais il se décline en très nombreux styles.
  8. Ma Brendaaaa !!!! Toi, tu me connais bien...
  9. Pfff... pas gentille fille !
  10. Et merde, en plus j'ai peur de clowns ! Merci Lucy, tu m'as fait rire !
  11. ptitepao

    L'humeur du jour

    Quand une journée n'est pas trop mal, elle est chaque fois suivie de plusieurs "moins bien"... moins bien, ce jour, donc.
  12. Archive, par chez moi... Classique un tantinet revisité... ... ou pas ! Plus récent... Nouvelle voix...
  13. ptitepao

    L'humeur du jour

    Bonne humeur, tempétueuse comme le temps, ça aère le neurone !
  14. ptitepao

    Un phare...

    Célèbre, mais j'aime la relire quand j'ai envie d'épistolaire... Venise, 12 mai 1834 Non, mon enfant chéri, ces trois lettres ne sont pas le dernier serment de main de l'amant qui te quitte; c'est l'embrassement du frère qui te reste. Ce sentiment là est trop beau, trop pur et trop doux pour que j'éprouve jamais le besoin d'en finir avec lui. Que mon souvenir n'empoisonne aucune des jouissances de ta vie. Mais ne laisse pas ces jouissances détruire et mépriser mon souvenir. Sois heureux, sois aimé, comment ne le serais-tu pas? Mais garde-moi dans un petit coin secret de ton coeur et descends-y dans tes jours de tristesse pour y trouver une consolation ou un encouragement. Aime donc, Alfred Aime une femme, jeune et belle Et qui n'ait pas encore aimé Ménage-la Et ne la fait pas souffrir Le coeur d'une femme Est une chose si délicate Quand ce n'est pas un glaçon ou une pierre Je crois qu'il n'y a guère de milieu Et il n'y en pas non plus Dans ta manière d'aimer Ton âme est faite pour aimer ardamment Ou pour se déssécher tout à fait Tu l'as dit cent fois Et tu as eu beau t'en dédire Rien, rien n'a effacé cette sentence-là Il n'y a au monde que l'amour Qui soit quelque chose Peut-être m'as-tu aimé avec peine Pour aimer une autre avec abandon Peut-être celle qui viendra T'aimera-t-elle moins que moi Et peut-être sera-t-elle plus heureuse Et plus aimée Peut-être ton dernier amour Sera-t-il le plus romanesque et le plus jeune Mais ton coeur, mais ton bon coeur Ne le tue pas, je t'en prie Qu'il se mette tout entier Dans tous les amours de ta vie Afin qu'un jour tu puisses regarder En arrière Et dire comme moi "J'ai souffert souvent Je me suis trompé quelques fois... Mais j'ai aimé" Lettre de George Sand à Musset Joao Figueiredo
  15. ptitepao

    L'humeur du jour

    Indéfinie, mais ça vaut mieux...
  16. ptitepao

    Mon plat préféré

    Je suis allergique aux dénominations de plat alambiquées, ça me donne des nausées pas possible, je préférerai toujours une purée de patates et une tranche de jambon à un écrasé de demoiselles champêtres et sa chiffonnade rose... Bref pour moi la cuisine, c'est avant tout du plaisir, à préparer, à déguster, à partager... rien à voir avec la frime d'un intitulé qui mirobole plus haut que son postérieur. Sinon, mon plat préféré du moment (oui, j'en change assez souvent, j'aime pas trop les classements rigides) ce sont les patates sautées de ma maman.
  17. Tout ce que cette "affaire" prouve, c'est que nul ennemi n'est pire qu'un ancien ami, les hyènes se déchaînent et lynchent à l'envie...le bon peuple suit, sortez le goudron et les plumes et régalez-vous... pitoyable ! (merci de noter que je n'ai aucune sympathie particulière pour le personnage mis en cause ici, simplement, j'en ai moins encore pour ceux qui conspuent à outrance)
  18. http://youtu.be/uQrPUpl96LA Sinon, j'aime bien les répondeurs téléphoniques, ça me permet de faire autre chose en même temps que l'appel, je gagne donc du temps ce qui me va très bien....
  19. De certaines choses qui se répètent...
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