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Tout ce qui a été posté par Jedino
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Il n'y a rien de plus beau que l'avenir, que l'espoir d'un jour voir la vie nous sourire. Chaque jour est un nouvel horizon, un nouveau départ. Il faut incessamment se mettre en quête d'une occupation, d'une personne dont on ne connait pas forcément le nom, et qui saura nous faire oublier le temps qui, dans l'ennui, nous parait si long. Mais comment ne pas se sentir las à répéter éternellement nos actes, à rencontrer les mêmes odeurs, les mêmes paysages? Même les voyages au bout du monde se ressemblent : pourquoi y allons-nous, si ce n'est pour la recherche d'une découverte, de l'attraction de l'inconnu, le nouveau? Seulement, je crois que la force de notre existence repose sur notre capacité à se défaire de ces pensées, à se satisfaire de ne simplement pas penser, ou se préoccuper de ces futilités là. Qui se rappellerait qu'il ne fait rien et comme hier s'il ne s'en souvient pas? L'essentiel se situe donc dans le rêve, dans l'étape suivante de notre vie. Dans "l'avenir". Peut-être est-ce là l'explication du mal ressenti lors de notre vieillesse? Le doute persistant, l'incertitude face à l'existence d'une autre étape que l'on pourrait préparer dès aujourd'hui? Peut-être est-il là, le pouvoir de la religion : permettre de croire en une étape après la mort? Malgré tout, on souffre. Du moins, quand on se voit obligé d'y songer. Pourquoi? Car on sait très bien que ce comportement est insensé, qu'on ne cessera jamais de chercher à rendre meilleure l'étape suivante. On souffre de ne pas savoir profiter. De ne pas savoir s'arrêter. Notre besoin nous force à construire, construire, et construire encore, construire toujours. Et l'on continuerait ainsi au delà du ciel si cela était possible. Nous sommes des êtres rêveurs, des façonneurs de mondes et de songes, détenteurs d'espérances vaines et de désirs inassouvissables, que ni nos constructions, ni nos voyages n'arriveront à corriger plus longtemps qu'un instant donné.
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Enorme de chez énorme.
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Je veux bien croire que mes textes soient pleins d'humours, ouai.
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Je roule vite. Les pneus crissent à en faire hurler le bitume. Le moteur trouve tant bien que mal le souffle qui lui est nécessaire. Je roule si vite que le paysage semble avoir perdue ses formes et ses courbes, bien qu'en réalité, je n'y fais aucunement attention. Je me concentre uniquement sur la parcelle de route qui va suivre, sur le prochain virage qui pourrait très bien être le dernier qu'il me faudrait affronter. Le temps s'arrête quand l'encéphale surchauffe et que le cœur s'emballe. Toujours plus vite, toujours plus extrême. Les trajectoires s'allongent, le moteur s'étouffe un peu plus. Et pourtant, il y a ce sentiment de puissance, ce sentiment d'invulnérabilité. Il y a cette confiance qui fait les plus grands. La voiture parait ne plus toucher le sol : son envol se prépare. Personne n'est à l'abri d'une perte de contrôle, de la force de son destin. Personne, pas même les dieux. A cet instant est atteins le paroxysme de mon pouvoir sur la machine. Elle n'est plus à moi, elle est mienne, elle est moi. Une étrange fusion qui amène à la déchéance. Il n'a fallu qu'un virage pour tout changer. Il fallait s'y attendre, c'en était presque une triste nécessité : je venais de renverser un cycliste qui venait sur l'autre voie. (J'écoutais driven under de seether à ce moment là)
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Mince, je crois qu'on a pas compris ce que je sous-entendais dans mon texte! Pas grave, au pire! Cosette, oui, c'est frustrant, je trouve, de se dire qu'on a forcément oublié un truc, avec tout ce qu'on se doit d'emmener
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Aucun souci de ce côté là! Lâche-toi
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Ici commence le voyage. Avant d'en profiter au mieux, il y a tous les préparatifs : les bagages, et leurs poids parfois lourds à porter, les adieux éphémères en quittant ses personnes pour en rencontrer d'autres, et puis l'excitation que prodigue l'inconnu à ne plus pouvoir attendre. C'est un bref moment qui parait si long. Viens alors l'arrivée à notre destination. Tout y est beau à en oublier parfois les endroits moins plaisants qui entourent chaque paysage les plus magiques. On en profite, on s'amuse, on oublie le temps, et ses effets. Bref, on se sent vivre, revivre, même, on partage, et on reçoit en échange. C'est surement à ça qu'on songe le plus par après, et c'est cet instant du voyage qui marque le plus notre esprit nostalgique. Car enfin, une fois que le voyage touche à sa fin, il y a le retour à la réalité, notre réalité. On regrette un peu, on se remémore quelques événements marquants. Et on continue à affronter notre quotidien malgré tout, à l'attente d'un second voyage, bien qu'il soit rare que l'on ait droit à une deuxième fois. Mais il est toujours d'en rêver, de s'en triturer les méninges, de se prendre la tête en vain.
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C'est quoi, un abruti?
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http://gregdu67.over-blog.com/article-25210906.html :D
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Je ne dis pas qu'il ne faut pas le croire. Je dis simplement qu'ici, ce n'était pas le cas. Mais, j'ai du quelque part mal exprimer ce que j'entendais réellement par là.
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Bah, quand t'es dans ton texte, tu l'habites presque, tu me mets à la place du mec, et tu te laisses emporter quoi! J'y peux rien moi :D
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Mon égo te remercie M'enfin, si tout le monde me pense en train de sauter d'un pont, ça va pas l'faire pour moi quoi.
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Vous n'êtes pas les seules. Tout le monde l'a vu ainsi. C'est donc pas de votre côté que réside le problème, mais du mien
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Punaise, j'ai vraiment un souci au niveau de la perception des choses, je crois! Parce que moi, je n'le vois pas du tout ainsi. Mais désolé.
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Nous sommes bien d'accord, chère Cosette Mais c'est en fait que fiction. Je ne pense pas à mourir. J'aime simplement, je crois, écrire des histoires de mon âge : pseudo-provocatrice et pessimiste sur la vie dans sa globalité. Faut pas s'en faire pour ça. J'ai rarement été aussi serein :) Pourquoi écrire ainsi malgré tout? Stephen King avait répondu, un jour, à une personne lui demandant pourquoi il écrit toujours des histoires si terrifiantes, ceci : « Qu'est-ce qui vous fait penser que j'ai le choix ? »
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Flinguez-moi. Criblez-moi la peau de fer. Trouez-moi l'âme de vos balles. Acharnez-vous sur mon corps meurtris. Oui, finissez-moi. Ne me laissez pas là, agonisant. Ne me laissez pas ici pourrir tranquillement sous le soleil à son zénith. Ma gorge est sèche. J'ai faim. Et pourtant, je ne ressens rien. Suis-je déjà mort? Je ne sais pas si je respire encore. Je ne sens plus mon corps. Si ce n'est ma peau assassiné par la chaleur du soleil, la sérénité de mon état. Cela parait étonnant : je suis au bout du chemin. Mais je me sens bien. Nous sommes au début du printemps, les oiseaux chantent au loin. Que demander de plus? Passez devant moi. Ne me regardez pas. Je ne suis pas vous, je ne suis pas avec vous. Abandonnez-moi à ma propre déchéance. Et si vous vous arrêtiez, enlevez de votre visage ces yeux là. Ma vie n'est pas à plaindre, ma situation encore moins. C'est le fruit de mon existence, le fruit de mon destin. Seulement, vous ne le ferez pas. Non, vous ne prendrez pas de votre temps si précieux pour vous risquer à garder l'image d'un idiot frappé par la réponse de ses erreurs. Vous pourriez avoir pitié. Vous sentir gêner. Ressentir le besoin de le sortir de là. Et vous l'auriez sans doute fait si vous n'aviez pas de biens importantes priorités. Admirez donc ma plénitude, ignares de tous rangs. Souffrez de me voir ainsi. Cessez de refuser cette vérité. Vous savez très bien que vous finirez au même endroit, à la même place dans une heure, un jour, un an. Vous avez peur, peur de vos propres idées, de vos propres faiblesses, de vos plus profondes calamités. Vous avez peur de devoir être aidé comme j'aurais pu l'être, de finir comme je le suis, sans amis, et trois balles dans le torse. Mais si vous saviez à quel point on est serein, en paix avec soi, quand on peut se dire qu'enfin il n'y aura plus à courir, plus à se demander si on va arriver sans en souffrir. Si vous saviez à quel point je vous hais et vous maudis, vous et vos habitudes misérables. Je vais vous quitter, et à vrai dire, j'en souris : j'ai su profiter au mieux de chaque instant, su rendre fertile les envies de ma courte vie.
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Beh ouai :D
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On a pas besoin d'être quarante, nous! :D
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Et à côté de ça, c'est nous qu'avons toujours raison. Raaah ces garçons!
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En ayant vraiment toujours raison? :D
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Marrant, toutes les filles répondent pareilles, mais jamais aucune ne le prouve :D
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Il y aurait à dire pourtant. Mais certains secrets, on ne souhaite pas forcément les dévoiler. Ou pas aujourd'hui. Et si, c'est un très grand bonheur. Il faut savoir en profiter, le vivre à sa juste valeur Bonne soirée!
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T'as raison, en fait!
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Franchement, j'ferais quoi d'une Flo_O éternellement sur mon dos, dis-moi voir!
