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Il y a des contre-exemples à cette phrase. Comme les courbatures, qui sont douloureuses mais symptôme bénin d'une amélioration musculaire suite à l'exercice. On peut aussi considérer l'injection d'un vaccin qui provoque de la douleur mais pour notre bien. Cette prémisse ne peut supporter un raisonnement universel. Pas seulement en logique du pivot, en logique binaire aussi. En revanche les choses changent dans une logique non-binaire, graduelle ou relationnelle. Dans ce genre de logique, il y a des états intermédiaires ou ambigus. Je comprends ton idée : tu définis le Bien comme l’inexistence de la souffrance, et tu dis qu’il n’a pas besoin d’elle pour exister, seulement de la concevoir comme contradictoire. C’est une logique binaire, où chaque pôle se dit oui pour lui-même et non pour l’autre. Ce que je remarque, c’est que tu passes d’un plan conceptuel (on peut imaginer la souffrance comme contradiction du Bien) à un plan ontologique (le Bien existerait sans souffrance réelle). C’est une distinction importante : penser une contradiction n’est pas la même chose que vivre dans un monde où elle n’existe pas. Ton raisonnement est cohérent dans une logique binaire, mais il reste une question ouverte : est-ce que le Bien peut se définir sans référence à ce qu’il nie ? Autrement dit, peut-on parler de Bien sans jamais avoir rencontré ou pensé la souffrance ? En fait nous analysons le même phénomène -la dualité- mais avec des logiques différentes. La logique du pivot est basée sur l'exclusion mutuelle "si c'est oui alors ce n'est pas non" alors que j'utilise une version où tout est dépendant d'une relation entre deux pôles (ça n'a pas été prouvé, c'est juste la vision que je défend). La logique binaire est basée sur la contradiction (l'un et pas l'autre) et la logique relationnelle est basée sur la complémentarité (les deux ou rien). Les deux logiques produisent des informations dans des domaines différents, aussi valides l'un que l'autre. Nous devrions poursuivre chacun de notre coté et comparer de temps en temps ce que nous découvrons, pour notre bénéfice mutuel Ici, tu associes le Créateur à une vérité formelle, dont l’expression empirique serait l’harmonie et la santé. Puis, tu présentes la souffrance comme une intruse extérieure au plan du Bien. De mon côté, la souffrance est une polarité nécessaire pour que le Bien ait un sens. Peut-être que la différence entre nous est que tu conçois le Bien comme absolu et autosuffisant, alors que je le conçois comme relatif et défini par sa tension avec le mal. La loi trionique "deux choses font quelque chose ensemble" m'encourage à synthétiser nos visions en une nouvelle qui les transcende toutes les deux. Il me faudrait reconnaitre l'existence du Bien en soi (ontologie), mais sans oublier qu'il ne peut être reconnu, pensé ou vécu sans relation avec le mal (épistémologie / existentialisme). Je n'abandonne pas le système de polarité mais je dois essayer de ne pas m'y enfermer. Le Bien et le mal se définissent l'un l'autre mais le Bien ne se résume pas à cette opposition, il est aussi un objectif. En termes d'action, cela implique de ne pas nier la souffrance mais de ne pas lui laisser le dernier mot non plus.1 point
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