Elle
Juste quelques instants où j'étais pendus à ces lèvre,
Plongé dans des bras aux sentiments inconnus qu'on ne reverra pas,
Merveille fragile empreinte de douceur...
Quelle pire plaie que l'illusion humaine,
Celle d'espérer un lendemain après ces moments éphémères juste présents pour nous tenter,
Si peu importants,
Et qui nous laissent espérer...
N'aurai-je donc jamais fini de me plaindre des pires passages de cette vie ?
Alors qu'à coté nous pensons savourer pleinement chaque seconde éternelle en joie,
ÿclatant sur les bords de nos yeux qui se plient en demi lignes,
Comme nous respirons un parfum doux s'échappant d'une fleur intacte.
Capturée sur le rebord d'un chemin de fer.
Et un goût âpre me reste en travers de la gorge lorsque la distance s'impose avec l'excuse du manque de temps.
Ferais-je tant peur que cela ?
Peut-être fuie-t-elle ma voix,
Murmurant dans un souffle chaud à quel point je suis heureux à cet instant précis,
Et tellement agréable où nos chemins se sont croisés...
Peut-être pense-t-elle que je suis amoureux,
Et pourtant,
L'amour,
Quelle complication.
Pourquoi reste-t-on accrochés à des regards qui ne nous ciblent pas,
A des paroles qui ne nous touches pas ,
Et à des gestes...
Sans profondes amitié ?
...Pourquoi je reste accroché à cette personne fuyant vers d'autres horizons ?
Et moi, pourquoi je n'arrive pas à fuir comme elle le fait,
Avec tant de simplicité,
M'accrocher à d'autres dont le bonheur serait partagé et réciproque...
Même si elle ne m'écoute pas,
Même si elle ne me lit pas,
Même si elle ne regarde pas,
J'aimerais juste remercier ces étoiles filantes qui sont passées une nuit dans mon ciel en brume...
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