Rafales catabatiques
En masse s'écoulent vents et marées
Le long de ton corps montagneux, Gaïa.
Libre et majestueux, Ouranos a semé.
Généreux, il a déposé la vie en toi.
Le souffle divin est une caresse,
Promesse d'un exil au royaume des cieux.
Car sans connaissance ni âme pécheresse,
L'Homme peut prétendre être un égal des dieux.
Les flammes en rafales s'abattent bientôt;
Le fils du très grand est un aussi grand idiot !
Ce dernier ne l'a que trop bien compris
Et des nuées l'a pour toujours banni.
De la cime du firmament, la chute est rude,
La bourrasque, un bourreau pour la multitude.
Catabatique, Dieu l'a ainsi désirée.
Oui, c'est décidé ! L'Homme se mouvra cambré !
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