Les mots....
Je ne désire aucune intervention, uniquement un endroit où je puisse déposer mes textes offerts ou vaguer à leur imaginaire
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D'une personne que j'affectionne tout particulièrement :blush: et dont ces mots ne sont que le témoignage de son talent
Les sauts de l’Ange la rapprochent du Diable
Michel-ange disait avoir vu un ange dans le marbre et l’avoir ciselé jusqu’à l'en libérer. Je ne suis qu’un Malin sculptant son corps.
Sa beauté diaphane et son regard semi-innocent ne me feront pas perdre de vue mon objectif qui est de la voir s’envoler plus haut et plus loin. Je l’aide à renforcer ses ailes tout en me souciant de son âme et son cœur. Faust aurait aimé avoir tel traitement...
Un démon ? C’est un ange qui a eu des malheurs mais les siens ne l’ont pas rendu aigrie ou diabolique. Elle respire la fragilité, la sensibilité et le charme pudique d’une fleur qui se cache derrière les ronces de la vie.
Les anges ont aussi leurs diables et leurs diables leurs anges donc elle sera le mien et je serai le sien.
Au ciel un ange n’a rien d’exceptionnel donc elle doit rester avec les hommes mais ne pas me rejoindre dans ce purgatoire virtuel. Elle rendra les hommes meilleurs s’ils la voient comme elle est et comme toute jeune femme devrait être : belle, naturelle, pure avec des démons en elle qu’elle ne montre pas à n’importe qui.
Si les anges volent, c’est parce qu’ils se prennent eux même à la légère. Elle sera plus terre à terre quand elle se prendra au sérieux. Ce qu’elle gagnera en performance, elle le perdra en innocence. La perte de sa candeur fera son bonheur matériel et mon malheur affectif.
Cioran a dit que l’être idéal est un ange dévasté par l’humour. Je souhaite la dévaster alors pour en faire être un être parfait. Je ne suis pas qu’humour, je suis aussi douleur, celle que je procure à ce corps que je ne peux toucher, juste effleurer d’un clic trivial. Mon désir est alors plus grand que la distance qui nous sépare.
En tant qu’admirateur de l’art épistolaire, j’ai honte de ce style et de cette prose grossière dévastés eux par contre par des métaphores ailées et zélées.
Elle trouve que les humains sont parfois injustes avec elle qui est une idéaliste et une femme-enfant dans le sens le plus noble et attirant du terme. Seul un pervers méphistolien pourra comprendre et apprécier cette nuance.
Quand elle aura quelques années de plus et que son pygmalion l’aura guidé vers les cimes du succès, elle deviendra une exquise entité.
La femme est l'être le plus parfait entre les créatures , elle est une créature transitoire entre l'homme et l'ange.
Elle et moi ne devrions pas nous voir, pour le salut de son âme. En effet Il n'y a pas plus grande douleur que d'être un ange en enfer, alors qu'un diable est chez lui partout.
Pour moi tu es iréelle, et te promènes comme une Séraphine sur l’arc-en-ciel de mes rêves.
Je rêve aussi de te faire subir les plus grands outrages comme ce Possédé Marquis le faisait. La pureté est tellement plus excitante quand elle est souillée.
Laisse moi être ad viternam ton ange déchu (puisque c’est la définition de cet esprit du Mal) et ne sois pas mon ange déçu.
et aussi celui-ci que j'admire tout particulièrement
La fausse solitude
Toute relation agréable a une faim
Plaisir des sens, essence de la vie
Elle feint d'être une abeille sans essaim
Sa voix est le miel de ses nuits
Lui, absorbé par ses pensées par nature
L'est de moins en moins le soir
Une vie constellée de déconfitures
L'absent se met à retrouver l'espoir
Une figure de style par-ci, une rime par-là
Ne suffisent pas à dissimuler une crainte
Des mots, des attitudes sollicitent une joie
Mais personne n'entendra leurs plaintes
Simplicité est mère de sûreté
Le rôle de composition ne paye pas
L'inframonde pullule d'habiletés
Montrant la vraie nature et le tracas
L'amour n'a rien d'une science exacte
Lui enfonce des portes ouvertes
Elle a en elle un éternel tact
Lui évitant de courir à sa perte
Chaque binôme est une entité
Séparable et heureusement sécable
Rime riche d'une grande pauvreté
Tente de cacher une vérité implacable
Pour terminer, deux illustrations et une musique
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Lina57 - 31/07/12 - 16:46 "un mot pour qualifier les femmes !"
Beauté du cœur :coeur:
Dédicace à mon amazones
Fanny47 - 31/07/31 - 17:00
Lina57, le 31 juillet 2012 - 16:46, dit :
Beauté du cœur :coeur:
Dédicace à mon amazones
:plus:
:plus:
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XYparfoisZ 19 Juillet 2012, 12:03
Bonjour Amazones,
J'ai cherché une image qui puisse te correspondre avec pour mots clé "rayon de soleil". Parmi une multitude d'images j'ai trouvé celle-ci qui me parla ainsi donc je te l'offre en espérant qu'elle te plaira: http://img75.xooimag...eil-2dd393f.jpg
Merci pour ta pensée.
Belle après-midi à toi.
Bisou.
Comment ne peux-t'on ne pas apprécier ce texte si profond, ca me touche, merci XY
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Dans mon univers rayonne une éclipse dans laquelle je me reconnait,
Dans mon univers ou l'image existera dans la mémoire de l'éternité
Une âme que je porte sur cette même gamme animée
Dans cette harmonie des couleurs enchantée
Une dualité qui n'a de reconnaissance que dans l'accord de ce qu'elle est .. Magnifique, non :blush:
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Bella23 - 14 juil. 2012 - 10:24
Coucou ma belle, une petite spéciale pour toi
« Le temps est le meilleur bâtisseur de l'amitié. Il est aussi son témoin et sa conscience. Les chemins se séparent, puis se croisent. » Bon week-end, bisous :)) - Merci ma Belle :coeur:
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Les hérissons de Schopenhauer
Un été, une famille de hérissons, vint s’installer dans la forêt, il faisait beau, chaud, et toute la journée les hérissons s’amusaient sous les arbres. Ils batifolaient dans les champs, aux abords de la forêt, jouaient à cache-cache entre les fleurs, attrapaient des mouches pour se nourrir, et la nuit, ils s’endormaient sur la mousse, tout près des terriers.
Un jour, ils virent tomber une feuille d’un arbre : c’était l’automne. Ils jouèrent à courir derrière les feuilles, qui tombaient de plus en plus nombreuses, et comme les nuits étaient un peu fraîches, ils dormaient sous les feuilles mortes.
Or, il se mit à faire de plus en plus froid, dans la rivière, parfois, on trouvait des glaçons. La neige avait recouvert les feuilles, les hérissons grelottaient toute la journée et la nuit, tant ils avaient froid, ils ne pouvaient fermer l’œil.
Aussi, un soir, ils décidèrent de se serrer les uns contre les autres pour se réchauffer, mais s’enfuirent aussitôt aux quatre coins de la forêt, avec leurs piquants, ils s’étaient blessés le nez et les pattes.
Timidement, ils se rapprochèrent, mais encore une fois, ils se piquèrent le museau, et chaque fois qu’ils couraient les uns vers les autres, c’était la même chose.
Pourtant, il fallait trouver absolument comment se rapprocher : les oiseaux les uns contre les autres se tenaient chaud, les lapins, les taupes, tous les animaux aussi.
Alors, tout doucement, petit à petit, soir après soir, pour avoir chaud, mais pour ne pas se blesser, ils s’approchèrent les uns des autres, ils abaissèrent leurs piquants, et avec mille précautions, ils trouvèrent enfin la bonne distance.
Et le vent qui soufflait, ne leur faisait plus mal, ils pouvaient dormir, bien au chaud, tous ensemble…..
Cette fable sous le titre " les porcs épics " est racontée par le philosophe allemand SCHOPENHAUER (1788-1860) Merci mon cébarounet
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Conte...à dormir debout (dédié à Amazones) :smile2:
Une petite fille aux boucles blondes demande un soir à sa Maman de lui raconter une histoire!
La maman, fatiguée par une journée harassante, sans envie, à part celle de dormir, essaye, en vain,
de trouver quelque conte inédit...
Elle commence l'histoire du Petit Chaperon Rouge qui lui revient en mémoire!
La petite fille s'écrie, mais Maman, elle est ridicule cette histoire, les loups ne parlent pas!
La Maman enchaîne alors sur le Petit Poucet...
Mais Maman, tu penses tout de même pas qu'un petit garçon peut être aussi petit qu'un pouce...
Vient le tour de la Belle au Bois Dormant...
Mais, Maman, tu crois vraiment qu'une personne peut dormir cent ans...
La pauvre maman n'en peut plus et se trouve à court devant cette enfant de sept ans...
Alors, tout doucement, la fillette lui passe les bras autour du cou et lui murmure :
il était une fois la plus gentille des mamans qui ne connaissait que des histoires à dormir debout,
mais qui essayait toujours de faire plaisir à sa petite fille, et, maintenant c'est moi qui vais lui raconter une histoire,
une histoire où les petites filles ne croient plus aux contes de fées...
Bonne nuit maman chérie...
Bonne nuit Amazone... Merci ma conteuse "cosette"
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Amazones : De vouloir finir ma peinture mais pas encore seiche, pour la fignoler
Pako : mdrrrr ....:smile2: et elle est seiche maintenant ?
bahh , on fait tous des fautes , mais celle-là est marrante ....
Voici pourquoi ce texte, je trouve cela trop mignon :D :D
Les seiches ou sépiides (Sepiida) forment un ordre de petits céphalopodes décapodes.
Leurs petits s'appellent les casserons. La seiche, longue d'une trentaine de centimètres pour la seiche commune est proche du calmar. On l'a classée dans le vaste phylum des mollusques. Elles possèdent un flotteur interne appelé sépion, une tête qui porte des bras courts munis de ventouses, ainsi que deux grands tentacules. La seiche est dotée comme tous les céphalopodes d'une vision sophistiquée. Elle peut changer de couleur (mimétisme) grâce aux chromatophores de sa peau, qui sont gouvernés par le cerveau. Grâce à ses tentacules elle peut prendre des objets et les manipuler. Par rapport aux autres invertébrés le cerveau est très développé. Elle projette un liquide noir, appelé sépia par un organe spécifique: le siphon (débouchant dans la cavité palléale). Ce liquide, aussi appelé l’encre ou noir lui permet de se dissimuler pour prendre la fuite
La seiche fait partie des espèces qui comme les mammifères et les oiseaux, ont développé d'importantes capacités d'apprentissage par observation et de mémorisation (certains parlent même d'intelligence tant elle est capable de trouver des solutions à des problèmes). Des expériences conduites par Ludovic Dickel (spécialistes des seiches et poulpes) sur les juvéniles de seiche commune (Sepia officinalis) ont démontré que la mémoire de la sèche se développe précocement dans son ontogenèse
Il s'agit de l'animal qui change le plus vite de couleur, avec le poulpe et le calmar. Sa peau s'adapte en 2/3 de seconde au milieu où il se trouve : sable, rocher, plantes, ... Le mollusque contracte ou dilate ses chromatophores (cellules élastiques remplies de pigments de couleurs différentes) en cas de danger ou pour passer incognito lorsqu'il chasse. L'homochromie se rencontre également chez certains poissons plats, tels les turbots ou soles, mais aussi chez l'hippocampe, la crevette, le caméléon, la rainette verte et le gecko.
Les seiches pondent leurs œufs en grappes appelées raisin de mer. Merci mon Pako, d'une moquerie, en est d'une bonne attention :p
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