Certains soirs, Il y a les ombres qui ondulent sous le souffle du vent. Le léger frémissement des toiles d’araignées. Ces longs fils invisibles comme chacune des promesses rompues. La trahison comme ces fils de nylon que l’on pense indestructibles et qui, pourtant, ne sont que des illusions. Le silence lourd et visqueux, ces pas qui se perdent au milieu du néant. La perte de ces repères tant convoités et cet océan insondable pour seul horizon. Les naufragés sur une mer d’incertitudes, ballotés p