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Sciences et société


DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 813 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

La volonté de comprendre le monde nous oblige a nous interesser a la science.

Qui a dit le contraire ?

La théorie des boucles quantiques et une alternative a la théorie des cordes.

Ce n'est en rien comprendre

L'art n'est que l'expression du désarroi de l'homme face a ce qu'il ne comprend pas, et donc développe son imaginaire.

Non l'art c'est le cerveau droit de l'homme, la science son gauche. Hémiplégie cérébrale est une maladie.

L'amour c'est l'expression de ce qu'il a besoin, de ce qu'il cherche pour se transcender.

L'amour est un sentiment, ce que ne sont ni l'art, ni la science.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Qui a dit le contraire ?

Ce n'est en rien comprendre

Non l'art c'est le cerveau droit de l'homme, la science son gauche. Hémiplégie cérébrale est une maladie.

L'amour est un sentiment, ce que ne sont ni l'art, ni la science.

Le cerveau droit de l'homme je pensais que c'était l'amour ( s'il fallait distinguer entre les 2 hémisphéres)

Un art qui n'a aucune idée de ce que peut etre l'amour, quel peut etre sa valeur ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 813 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

La science ne prétend pas répondre à tous les besoins de l'homme. Partant de là, cela fait de la place pour l'art, l'amour, les valeurs, etc.

Bonjour tison2feu,

Là nous rentrons dans le vif du sujet, j'extraie un morceau de mon article :

=========================================================

Les commentaires de ce type sont devenus si récurrents qu’ils ont fini par s’agréger pour former une sorte de ritournelle antiphilosophique qui fait d’une prétendue « déraisonnable inefficacité » de la philosophie des sciences un élément fondateur de la doxa des laboratoires : pourquoi diable faudrait-il s’intéresser aux filiations conceptuelles inaperçues qu’exhibent parfois les philosophes des sciences ? Quel intérêt suprême y aurait-il à tenir compte de la démarcation que ces derniers s’acharnent à préciser entre la science et d’autres démarches de connaissance ? Les critères de cette démarcation ne vont-ils pas de soi ? Quelle efficacité tangible gagnerait-on à s’intéresser aux catégories philosophiques qui dirigent le jugement des scientifiques ou à exhiber les « gonds » autour desquels leur pensée pourrait avoir tourné ? Le monde de la recherche a si bien su séparer la science de ce qui n’est pas vraiment elle qu’en son sein les mélanges des genres, dénigrés pour leur prétendue capacité de nuisances, y sont devenus impraticables.

Pourtant, à mieux y regarder, l’indifférence commune des scientifiques à l’égard de la philosophie des sciences a aussi des effets pervers. D’abord, elle peut être interprétée comme la marque d’une sorte de mépris de la part des acteurs de la science pour toutes les questions qui transcendent l’opérativité de leurs disciplines, laissant accroire que la science est devenue une entreprise exclusivement productiviste. Ensuite, en incitant les scientifiques au mutisme philosophique, et surtout en retenant les acteurs ordinaires de la recherche de dire ce qu’ils pensent de ce qu’ils savent, elle prend les allures d’une démission collective, qui produit toute sorte d’effets dévastateurs. Par exemple, elle laisse le champ libre à des formes très plates de « communication » sur les sciences : on semble désormais se contenter d’une présentation purement descriptive des travaux de recherche, dont les intonations sont parfois quasi-publicitaires.

La chose me semble devenue criante : les sciences contemporaines manquent cruellement, aussi bien dans leur construction que dans leur présentation, d’un travail philosophique régulier. Par exemple, une saine critique de leur langage permettrait déjà, sinon d’anéantir, du moins de problématiser les vulgates lancinantes et superficielles qui encombrent aujourd’hui les discours (et donc les opinions) et couvrent de rouille apparente la vitalité de la science.

Une nouvelle rhétorique et de nouveaux parfums, voilà sans doute ce qui – entre autres choses – aiderait la science d’aujourd’hui à devenir culture.

==========================================================================================================

@swam voir la dernière phrase.

Non la science ne prétend pas répondre à tous les besoins de l'homme, mais la techno-science un peu quand même parfois non ?

La tour d'ivoire dont parle Klein, génère parfois le scientisme.

===========================================================================================================

Le cerveau droit de l'homme je pensais que c'était l'amour ( s'il fallait distinguer entre les 2 hémisphéres)

Cette notion n'est pas scientifique, c'était juste une image pour mentionner que l'homme dans le monde des idées a deux grandes productions la science et l'art , ce sont sa marque de fabrique. L'amour se retrouve chez les animaux aussi .

http://www.futura-sc...t-gauche-48433/

Un art qui n'a aucune idée de ce que peut etre l'amour, quel peut etre sa valeur ?

L'art se préoccupe de l'amour, car l'art c'est l'émotion et il ne saurait se couper d'un sentiment aussi fort .

AMOUR-Hug-in-Bed-at-Night-Keri-Pickett-1991-Photo-Gift-of-B.-J.-French-98.259.jpg

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww2.artsmia.org%2Fblogs%2Ffiles%2F2013%2F02%2FAMOUR-Hug-in-Bed-at-Night-Keri-Pickett-1991-Photo-Gift-of-B.-J.-French-98.259.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww2.artsmia.org%2Fblogs%2Fblog%2F2013%2F02%2F22%2Fmia-academy-art-film-awards%2Famour-hug-in-bed-at-night-keri-pickett-1991-photo-gift-of-b-j-french-98-259%2F&h=374&w=520&tbnid=9iXUL0HbMmZQtM%3A&docid=eI4E_UzNjYK8PM&ei=8cHtVumlO8X-aPvykIgF&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=1446&page=2&start=28&ndsp=27&ved=0ahUKEwip4vmk1s3LAhVFPxoKHXs5BFEQrQMIvAEwMw&safe=active

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

La techno science prétend a faciliter la vie de l'homme.

Comme si vivre etait une maladie et qu'il fallait la rendre plus supportable par des médicaments.

On ne cherche meme plus le sens de l'existence, si tant est qu'il y en a un.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 813 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Terme utilisé à dessein , car c'est là que le bât blesse :

https://fr.wikipedia...i/Technoscience

Le néologisme "technoscience" a émergé au moment où se propageait dans les sociétés industrialisées le sentiment général que les scientifiques sont dépassés par la façon dont leurs recherches, à peine écloses, sont appliquées dans l'industrie dans des directions qu'ils n'avaient pas anticipées, voire qu'ils désapprouvent, notamment dans les secteurs des armements, de la biochimie (en particulier le clonage) et celui, plus récent, du couplage homme-machine. Ce faisant, ces scientifiques sont confrontés à des problèmes éthiques qu'ils ne peuvent résoudre selon les catégories traditionnelles du bien et du mal et se voient contraints de participer à une conception du monde entièrement fondée sur une prise de risques incessante[13].

Certains philosophes et sociologues des techniques ont vu dans cette vision du monde une idéologie, voire un totalitarisme d'un type nouveau. Ils en voient la cause dans le fait que les outils et instruments utilisés par les scientifiques sont généralement considérés comme neutres alors qu'en réalité, leur prolifération et leur interconnexion induisent profondément le cours de l'histoire. Parmi ces intellectuels, on peut distinguer ceux qui ont recouru au terme "technoscience" et ceux qui ont préféré d'autres terminologies et d'autres approches.

En France, Jacques Ellul est le principal d'entre eux. Son approche se formule en termes anthropologiques. Selon lui, le nom "technique" a changé de statut au cours du XXe siècle : il ne doit plus être seulement défini en termes d'outils ou d'infrastructures, comme cela était justifié pendant des siècles (un ensemble de moyens au service de finalités diverses), ni même sous l'angle socio-économique (une instrumentalisation des techniques par le capitalisme) mais aussi - et avant tout - en termes d'évolution des mentalités consécutivement au mouvement de sécularisation qui a gagné l'ensemble de l'Occident à partir des Lumières. Ellul considère que le progrès technique est devenu une finalité à part entière et peut se définir comme "la préoccupation de l'immense majorité des hommes de notre temps de rechercher en toutes choses la méthode absolument la plus efficace"[14]. En conséquence, il est vain de critiquer la technique si l'on en reste à une vision objectiviste (or l'usage du mot "technoscience" s'inscrit dans cette tradition). Il est en revanche essentiel de la penser dans le cadre d'une histoire des représentations.

======================================================================

en termes d'évolution des mentalités consécutivement au mouvement de sécularisation qui a gagné l'ensemble de l'Occident à partir des Lumières. Ellul considère que le progrès technique est devenu une finalité à part entière et peut se définir comme "la préoccupation de l'immense majorité des hommes de notre temps de rechercher en toutes choses la méthode absolument la plus efficace"[14]. En conséquence, il est vain de critiquer la technique si l'on en reste à une vision objectiviste (or l'usage du mot "technoscience" s'inscrit dans cette tradition).

@louisearagon , vous connaissez certainement mais Jacques Ellul c'est pour vous ^^

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 813 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Jacques ellul et la sacralisation de la technique :

http://technologos.fr/textes/jacques_ellul.php

La méfiance envers la science n'est elle pas plutôt la défiance envers la technique ?

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Le problème est surtout que la notion de progrès dont les sciences étaient porteuses en terme de projet de société est aujourd'hui plus que jamais remise en cause. Nous avons remarqué qu'une croissance infinie était impossible sur une planète finie, que nos existences dépendent de paramètres naturels dont le maintient dépend à son tour de notre activité (boucle de rétroaction) et que conséquemment il y a certains équilibres qu'il vaut mieux ne pas bouleverser.

Moins qu'une prise de conscience associée à une philosophie particulière (comme celle d'Ellul), nous avons avant tout affaire à un phénomène économique : de plus en plus de gens ont du mal à trouver un travail, et cela n'ira pas en s'arrangeant. Nous sommes (les trentenaires) la première génération dont on peut se questionner sur le fait qu'elle vivra mieux que celle de nos parents. C'est la fin du mythe du progrès, qui alimente un retour du religieux, produit un appel d'air spirituel et promeut des discours apocalyptiques/catastrophistes.

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

Par définition un scientifique doit oublier la moitié de son cerveau ...

Pourquoi donc ?

Un villani fait marcher ses 2 hémisphères même en pleine recherche . Les monolatéraux sont souvent peu créatifs donc des techniciens plus que des chercheurs .

Beaucoup de scientifiques sont des êtres humains. ^^

( j'espère que tu apprécie la litote ^^ )

Beaucoup sont motivés par des raisons humanistes, sensibles, esthétiques. Et ont deux hémisphères dont le gauche fonctionne très bien.

Par ailleurs, nous avons tendance à populariser et inscrire dans les livres d'histoires les êtres exceptionnels.

Einstein s'est plus fait connaître et apprécié par sa langue tirée, son air farfelu, et son phrasé théologique-humoristique que par ses formules mathématiques ou physique.

La science a considérablement plus avancée par le travail innombrable des êtres obscures et inconnus que par les "grands hommes" aux côtés humains et aux facéties si attachantes, qui les illustrent.

Qui peut le plus peu le moins. Reste que ces facéties, ou ces motivations humanistes, sont extérieure au champs scientifique. ( Et c'est justement la présence de cet extérieure au domaine scientifique qui en a fait la force. La force n'est pas venue de la science ;) )

Mais dans ses principes même, l'esprit scientifique nous demande d'effectuer l'ablation de notre hémisphère gauche. D'oblitérer totalement notre affection, notre sensibilité, d'éliminer par de gros efforts toute conséquence de notre affectivité sur nos conclusions.

Ce qui fait la force de la science, c'est que cette moitié de cerveau produit des éléments facilement transmissible.

Elle fait donc travailler des milliers, des millions de moitié de cerveau, qui peuvent cumuler leur travail et leur résultats.

Nous obtenons donc un résultat intéressant. Mais humainement, la science ne peu, et ne pourra jamais rendre compte de l'humanité totale et complète.

Et il y a un gros risques à trop valoriser cette moitié de cerveau et à dévaloriser l'autre.

Car seule l'autre moitié du cerveau peut donner de la valeur aux choses. (je ne parle pas que de valeur monétaire.)

Donc donner une direction, une priorité, un idéal.

Il est nécessaire pour que la production scientifique soit efficace, de reconnecter l'autre moitié du cerveau en bout de chaîne, et re-soummettre la science à la volonté esthétiques, aux besoins et envies purement irrationnelles, aux sentiments humanistes etc…

Encore faudrait-il pour cela prendre conscience de l'ablation de la part de notre humanité effectuée lors de l'exercice scientifique.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 813 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Beaucoup de scientifiques sont des êtres humains. ^^

( j'espère que tu apprécie la litote ^^ )

Beaucoup sont motivés par des raisons humanistes, sensibles, esthétiques. Et ont deux hémisphères dont le gauche fonctionne très bien.

Par ailleurs, nous avons tendance à populariser et inscrire dans les livres d'histoires les êtres exceptionnels.

Einstein s'est plus fait connaître et apprécié par sa langue tirée, son air farfelu, et son phrasé théologique-humoristique que par ses formules mathématiques ou physique.

La science a considérablement plus avancée par le travail innombrable des êtres obscures et inconnus que par les "grands hommes" aux côtés humains et aux facéties si attachantes, qui les illustrent.

Qui peut le plus peu le moins. Reste que ces facéties, ou ces motivations humanistes, sont extérieure au champs scientifique. ( Et c'est justement la présence de cet extérieure au domaine scientifique qui en a fait la force. La force n'est pas venue de la science ;) )

Mais dans ses principes même, l'esprit scientifique nous demande d'effectuer l'ablation de notre hémisphère gauche. D'oblitérer totalement notre affection, notre sensibilité, d'éliminer par de gros efforts toute conséquence de notre affectivité sur nos conclusions.

Ce qui fait la force de la science, c'est que cette moitié de cerveau produit des éléments facilement transmissible.

Elle fait donc travailler des milliers, des millions de moitié de cerveau, qui peuvent cumuler leur travail et leur résultats.

Nous obtenons donc un résultat intéressant. Mais humainement, la science ne peu, et ne pourra jamais rendre compte de l'humanité totale et complète.

Et il y a un gros risques à trop valoriser cette moitié de cerveau et à dévaloriser l'autre.

Car seule l'autre moitié du cerveau peut donner de la valeur aux choses. (je ne parle pas que de valeur monétaire.)

Donc donner une direction, une priorité, un idéal.

Il est nécessaire pour que la production scientifique soit efficace, de reconnecter l'autre moitié du cerveau en bout de chaîne, et re-soummettre la science à la volonté esthétiques, aux besoins et envies purement irrationnelles, aux sentiments humanistes etc…

Encore faudrait-il pour cela prendre conscience de l'ablation de la part de notre humanité effectuée lors de l'exercice scientifique.

En résumé science sans conscience ...

Mais rien n'interdit une utilisation cérébrale séquentielle ^^

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

Tout à fait ! ^^

Mais j'aime bien révéler l'argument que la neuro-science nous a apporté dans le soutiens de ce dicton.

On a trop souvent tendance à se figurer l'intelligence comme "froide et calculatrice" alors que les neuro-scientifiques ont montré que plus quelqu'un est intelligent, plus il est sensible, et émotionnellement affecté par ce qui l'entoure et ce qu'il fait.

L'intelligence froide et rationnelle, "psychopathe", souvent présentée dans les films comme "intelligence supérieure" étant bien souvent au contraire une diminution des capacités cérébrales.

L'a-moralité offrant effectivement plus de pouvoir dans notre société, ce qui compense les défauts de l'intelligence réelle.

Je me méfie aussi de la force de l'habitude.

L'entrainement au raisonnement scientifique provoque une habitude du cerveau. Il me semble vitale d'apprendre à compenser cette activité scientifique dans les faits. Pour éviter la dégénérescence des capacités émotionnelles et favoriser le développement de l'intelligence.

Encore faudrait il pour cela valoriser le développement émotionnel.

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  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
Garalacass Membre 1 029 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais dans ses principes même, l'esprit scientifique nous demande d'effectuer l'ablation de notre hémisphère gauche. D'oblitérer totalement notre affection, notre sensibilité, d'éliminer par de gros efforts toute conséquence de notre affectivité sur nos conclusions.

Ce qui fait la force de la science, c'est que cette moitié de cerveau produit des éléments facilement transmissible.

Elle fait donc travailler des milliers, des millions de moitié de cerveau, qui peuvent cumuler leur travail et leur résultats.

C’est quoi ces histoires d’hémiplégie intellectuelle ? :hu:

L’esprit scientifique, c’est l’envie de connaître, c’est la volonté de comprendre le monde.

Il ne nous demande rien sur le plan affectif ou de notre sensibilité, qu’est-ce que c’est que ces salades ?

Pourquoi faudrait-il qu’une étude analytique des objets d’une part ne puisse se faire que part des pisse-froid incapables d’émotions et d’autre part empêche de les apprécier de façon esthétique et émotionnelle ? Comme si les scientifiques nous imposaient de ne voir les choses qu’à travers leurs instruments de mesure alors qu’eux même ne le font pas!

Au pire, la science dit ce en quoi on ne peut plus croire et qui se résume bien souvent à un paquet de superstitions.

Il est nécessaire pour que la production scientifique soit efficace, de reconnecter l'autre moitié du cerveau avec un projet de société en bout de chaîne, et re-soummettre la science le fruit de la recherche à la volonté esthétiques, de comités d’éthique aux besoins et envies purement irrationnelles, aux sentiments humanistes

Les "envies purement irrationnelles" étant la première cause (très loin devant toutes les autres) de l’état actuel des choses, vaut mieux éviter le plus possible.

En résumé science sans conscience ...

...vaut moins qu'une tête bien faite^^

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 813 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

C’est quoi ces histoires d’hémiplégie intellectuelle ? :hu:

L’esprit scientifique, c’est l’envie de connaître, c’est la volonté de comprendre le monde.

Il ne nous demande rien sur le plan affectif ou de notre sensibilité, qu’est-ce que c’est que ces salades ?

Pourquoi faudrait-il qu’une étude analytique des objets d’une part ne puisse se faire que part des pisse-froid incapables d’émotions et d’autre part empêche de les apprécier de façon esthétique et émotionnelle ? Comme si les scientifiques nous imposaient de ne voir les choses qu’à travers leurs instruments de mesure alors qu’eux même ne le font pas!

Au pire, la science dit ce en quoi on ne peut plus croire et qui se résume bien souvent à un paquet de superstitions.

Les "envies purement irrationnelles" étant la première cause (très loin devant toutes les autres) de l’état actuel des choses, vaut mieux éviter le plus possible.

...vaut moins qu'une tête bien faite^^

Du moment que vous y ajoutez un peu de coeur et beaucoup d'humanité. Ça peut remplacer l'âme :D

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

L'entrainement au raisonnement scientifique provoque une habitude du cerveau. Il me semble vitale d'apprendre à compenser cette activité scientifique dans les faits. Pour éviter la dégénérescence des capacités émotionnelles et favoriser le développement de l'intelligence.

Encore faudrait il pour cela valoriser le développement émotionnel.

En gros, le scientifique qui raisonne aurait pris l'habitude d'inhiber toute activité émotionnelle ? Cette affirmation est invalidée par les découvertes récentes des neurosciences cognitives et de la psychologie, depuis qu'il est possible d'observer le cerveau quand il raisonne (voir A. Damasio, D. Kahneman, J.-P. Changeux). Le fait d'avoir un simple doute est une émotion qui aide au raisonnement.

L'activité émotionnelle est présente aussi bien dans le processus logique/rationnel que dans le processus intuitif.

Il se trouve que les émotions de la pensée logique, qui sont d'une autre nature que les émotions de la pensée intuitive, sont de "subtiles émotions, cognitives et sociales" (Olivier Houdé, 2014) liées au système de sélection et de test qui anticipe l'interaction avec l'environnement (par exemple, anticipation du regret).

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Membre, Posté(e)
Garalacass Membre 1 029 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Du moment que vous y ajoutez un peu de coeur et beaucoup d'humanité. Ça peut remplacer l'âme :D

Si tu voulais introduire un concept encore plus polysémique et flou que celui de Dieu, c’est très réussi^^

Je ne vais pas te demander ce que c’est que l’âme, hein ! Sauf bien sûr si tu veux faire 200 pages de HS pour ne pas en savoir plus au bout du compte.

:D

En gros, le scientifique qui raisonne aurait pris l'habitude d'inhiber toute activité émotionnelle ? Cette affirmation est invalidée par les découvertes récentes des neurosciences cognitives et de la psychologie, depuis qu'il est possible d'observer le cerveau quand il raisonne (voir A. Damasio, D. Kahneman, J.-P. Changeux). Le fait d'avoir un simple doute est une émotion qui aide au raisonnement.

L'activité émotionnelle est présente aussi bien dans le processus logique/rationnel que dans le processus intuitif.

Il se trouve que les émotions de la pensée logique, qui sont d'une autre nature que les émotions de la pensée intuitive, sont de "subtiles émotions, cognitives et sociales" (Olivier Houdé, 2014) liées au système de sélection et de test qui anticipe l'interaction avec l'environnement (par exemple, anticipation du regret).

;)

Ça ne fait jamais que 20 ans qu’il le dit Damasio…Comme quoi ça a la vie dure une idée reçue

"Le sommeil de la raison engendre des monstres."

Et ça, c’est un grand artiste qui l’a dit

Malheureux ! Tu vas faire s’hérisser l’épiderme des spiritualistes de toutes obédiences à citer ainsi ce diable de matérialiste réductionniste de Changeux. :smile2:

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 813 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Si tu voulais introduire un concept encore plus polysémique et flou que celui de Dieu, c’est très réussi^^

Je ne vais pas te demander ce que c’est que l’âme, hein ! Sauf bien sûr si tu veux faire 200 pages de HS pour ne pas en savoir plus au bout du compte.

:D

Parle pour toi après mes 200 pages j'ai généralement appris ^^

Bon sinon je répondrai quand même :p : un peu de coeur et beaucoup d'humanité .

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Membre, Posté(e)
Garalacass Membre 1 029 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Parle pour toi après mes 200 pages j'ai généralement appris ^^

Bon sinon je répondrai quand même :p : un peu de coeur et beaucoup d'humanité .

J’ai pas parlé d'apprendre, j’ai parlé de savoir. Au mieux tu auras appris ce que c’est que la polysémie et toutes les déclinaisons qu’elle autorise, mais sur l’âme, à part l’idée que les uns et les autres s’en font, tu ne sauras rien de plus.

Je dirai de ta réponse que l’âme a beaucoup changé depuis l’antiquité^^

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 813 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

J’ai pas parlé d'apprendre, j’ai parlé de savoir. Au mieux tu auras appris ce que c’est que la polysémie et toutes les déclinaisons qu’elle autorise, mais sur l’âme, à part l’idée que les uns et les autres s’en font, tu ne sauras rien de plus.

Je dirai de ta réponse que l’âme a beaucoup changé depuis l’antiquité^^

Mais non je parlais des 200 pages de HS sur pourquoi les athees ne croient pas :D

Fin du HS

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

« Science et société »

La science doit-être au service de l’Homme, et l’Homme suffisamment intelligent et sage pour en utiliser les produits avec discernement.

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

C’est quoi ces histoires d’hémiplégie intellectuelle ? :hu:

L’esprit scientifique, c’est l’envie de connaître, c’est la volonté de comprendre le monde.

Il ne nous demande rien sur le plan affectif ou de notre sensibilité, qu’est-ce que c’est que ces salades ?

Non. L'école ne développe pas du tout ces choses là.

La science nous apprend à nous couper de nos ressentis et de nos émotions pour poser un raisonnement rationnel.

Notre société, en valorisant à ce point la rationalité, ne fait reconnaître comme juste et respectable que les comportements issus et justifiable par un raisonnement clair et rationnel.

Notre culture décourage, à chaque instant de notre vie, les comportements issus de ce que nous ressentons.

Nous apprend en permanence à déconnecter nos actes de nos ressentis, et systématiquement à y intercaler des raisons rationnelles.

Pourquoi faudrait-il qu’une étude analytique des objets d’une part ne puisse se faire que part des pisse-froid incapables d’émotions et d’autre part empêche de les apprécier de façon esthétique et émotionnelle ?

Je n'ai pas dis qu'elle ne pouvait être faite que par des pisse-froids. Je dis que nous ne nous entrainons qu'à manier la rationalité. L'outil logique.

Ce qui provoque des lacunes considérable, une immaturité, en matière d'émotivité, en capacité d'introspection, dans la population.

Les "envies purement irrationnelles" étant la première cause (très loin devant toutes les autres) de l’état actuel des choses, vaut mieux éviter le plus possible.

Ha ? j'aurai plutôt dis que l'état actuel des choses était surtout issus d'un trop grand abus de la logique économique… Et que notre monde et nos comportements politique et économique souffraient plutôt d'une trop grande déconnexion de toutes considération morale…

Jusqu'aux sois-disant dérèglement religieux que nous subissions. Issues de simples calcul de rentabilités de notre industrie de l'armement. ( Qui finance les groupuscules "terroristes" en leur fournissant des armes à la condition express qu'ils tuent des enfants, détruisent des œuvres d'art, se fassent passer pour des fous… bref fasse des attrocités, qui nous fassent peur… pour qu'on arme, ré-armes et sur-armes nos gouvernements, qu'on valide des guerres, des envois de missiles qu'il faudra ré-acheter. ;) )

Tout ceci n'est issus que de calculs rationnels.

Le côté religieux de la chose n'est qu'une esbroufe pour le bas-peuple.

Alors, oui… on manipule les masses par les sentiments. Par la peur par exemple. Pourquoi à ton avis ?

Précisément parce que notre immaturité affective nous rend très facilement manipulable par nos émotions.

Mais ça n'est pas lié à la nature des émotions. C'est lié à notre immaturité émotionnelle. Au fait que nous n'apprenons pas à percevoir et manier nos propres émotions, avec la même force, la même énergie, la même pédagogie soutenue par l'éducation nationnale que celles que nous mettons dans l'apprentissage de la rationalité et du raisonnement logique.

Toute notre éducation nous apprend à manier la logique. Donc nous sommes difficile à manipuler par la logique.

Notre infantilisation sert les intérêts de ceux qui manient (avec énormément de logique) nos émotions.

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

En gros, le scientifique qui raisonne aurait pris l'habitude d'inhiber toute activité émotionnelle ? Cette affirmation est invalidée par les découvertes récentes des neurosciences cognitives et de la psychologie, depuis qu'il est possible d'observer le cerveau quand il raisonne (voir A. Damasio, D. Kahneman, J.-P. Changeux). Le fait d'avoir un simple doute est une émotion qui aide au raisonnement.

L'activité émotionnelle est présente aussi bien dans le processus logique/rationnel que dans le processus intuitif.

Il se trouve que les émotions de la pensée logique, qui sont d'une autre nature que les émotions de la pensée intuitive, sont de "subtiles émotions, cognitives et sociales" (Olivier Houdé, 2014) liées au système de sélection et de test qui anticipe l'interaction avec l'environnement (par exemple, anticipation du regret).

Le problème avec les neuro-sciences, c'est qu'elles sont encore bourrée de bêtises et très mal comprises par la population qui ignore totalement les procédures de recherches utilisés.

Les trois quarts des publications sur-médiatisés sont des hypothèses très mal formulées et pas encore vérifiée… et qu'aucune publication ne démentie par la suite, lorsqu'on a fini par prouver que ces hypothèses publié à grand fracas étaient en fait de pure conneries.

Si tu veux faire une comparaison avec la physique nucléaire, imagine qu'on en est encore à l'époque où on disait que la radio-activité était bénéfique pour la santé. Simplement parce que des scientifiques pleins d'espoirs en avaient émit l'hypothèse… mais n'avaient encore rien vraiment vérifié.

ça t'apprendra à relativiser ce que disent les neuro-scientifiques actuellement, car nous en somme exactement à cette étape pour l'instant.

( puisqu'on les médiatise pour les financer… c'est donc qu'elles n'ont pas encore été menée ;) )

Mais si tu veux des précisions scientifiques. Car je connais très bien ce domaine.

Nous percevons actuellement les activités du cerveau. Pas du tout les raisonnements, et encore moins l'efficacité de ces raisonnements.

Si tu observes le cerveau d'un fanatique religieux, bouffé jusqu'à la moëlle par ses émotions, à qui personne n'a jamais appris de sa vie le raisonnement et la logique, tu repèrera quand même l'activité des zones de la logique et de la rationalité. Pareil que pour n'importe quelle autre personne. Même un scientifiques ultra procédural et ultra rationnel. Dans l'état actuel des choses, nous sommes incapable de faire la différence.

Tout ça parce qu'on mesure l'activité, pas l'efficacité du processus.

Je penses même qu'un cerveau bien construit utilise moins d'énergie pour les processus auquel il est bien entrainés. Et pour lesquels les connexions neurales sont plus efficaces, plus directes, avec moins de pertes. ( Donc à l'heure où je te parle, moins bien captés par nos détecteurs. Voir même capté comme étant une "plus faible" activité neurale. )

Mais ce ne sont que des hypothèses, les neuro-scientifiques sont encore à des années lumières d'être capable de comprendre quoi que ce soit au fonctionnement de la pensée.

Donc plutôt que nous vautrer dans les croyances et superstitions des neuro-scientifiques, réfléchissons.

Je parles d'entrainement de l'esprit. Nos esprits sont éduqués et sur-entrainés à manier la rationalité.

Nous ne sommes pas du tout entraînés à ressentir finement nos processus émotionnels.

Donc nous sommes plus efficaces en matière de rationalité, et très manipulable par nos émotions.

Et cet aveuglement est dû au comportement fanatique de notre société en faveur de la science et de la rationalité.

Notre société accorderai plus d'importance à ce que nous ressentons, nous apprendrions bien plus à maîtriser ces processus mentaux. À tenir le fil et manier avec efficacité ce que j'appelle nos "raisonnement émotionnels".

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