Regardémois

Il n’y a pas de mots pour décrire la misère humaine tout autant que la connerie inhumaine ;

Les photos savent tellement mieux parler et dans toutes les langues … chaque photo  se montre différemment à chacun de nous …

Des migrants …pas ceux que vous connaissez…

L’autre si ressemblant à ces autres…L'histoire honteuse qui s'écrit encore...

http://www.demotivateur.fr/article/photos-migrants-syriens-europeens-fuir-guerre-6442

".... pour se souvenir qu'il n'y a pas si longtemps, c'était nous les migrants. Et que nous étions bien contents de pouvoir fuir l'Europe en guerre..."

il y a 33 minutes, Lowy a dit :

Il n’y a pas de mots pour décrire la misère humaine tout autant que la connerie inhumaine ;

Les photos savent tellement mieux parler et dans toutes les langues … chaque photo  se montre différemment à chacun de nous …

Des migrants …pas ceux que vous connaissez…

L’autre si ressemblant à ces autres…L'histoire honteuse qui s'écrit encore...

 

 

http://www.demotivateur.fr/article/photos-migrants-syriens-europeens-fuir-guerre-6442

 

 

La triste réalité c'est que beaucoup de nos congénères, trop, n'éprouvent rien en voyant les autres dans la misère. J'en connais dont la réplique est " chacun sa gueule " quand on leur parle de la souffrance des autres.

il y a 24 minutes, Yokkie a dit :

".... pour se souvenir qu'il n'y a pas si longtemps, c'était nous les migrants. Et que nous étions bien contents de pouvoir fuir l'Europe en guerre..."

 

Certains ex-immigrés sont encore plus racistes que les français de souche ! Ils ont la mémoire courte.

"Certains ex-immigrés sont encore plus racistes que les français de souche ! Ils ont la mémoire courte."

La preuve factuelle de leur parfaite intégration dans la société française en ayant adopté les fondamentaux de la mentalité cocardière...

Il y a 14 heures, BadKarma a dit :

"Certains ex-immigrés sont encore plus racistes que les français de souche ! Ils ont la mémoire courte."

La preuve factuelle de leur parfaite intégration dans la société française en ayant adopté les fondamentaux de la mentalité cocardière...

 

Dans le titre il y a un jeu de mots

Regard ==> émois. Un regard sur la misère du monde suscite normalement des émois, si on est  " humainement " constitué.

La preuve factuelle de leur parfaite intégration dans la société française en ayant adopté les fondamentaux de la mentalité cocardière...

Heureusement, la  " mentalité cocardière " ne concerne qu'une minorité de français qui se croit représentative de tous les français.

Concernant l'intégration, on adopte plus facilement des valeurs qui sont en adéquation avec ce que nous sommes foncièrement. Lutter contre soi nécessite un déploiement d'énergie incommensurable pour certains, et un déni de notre être, aussi vil soit il avec ses désirs, pulsions et instincts malsains est inconcevable. Se renier rend la vie très inconfortable alors rares ceux qui en seront capables.

C'était la minute de Monsieur Cyclopède

Il y a 21 heures, art-chibald a dit :

La triste réalité c'est que beaucoup de nos congénères, trop, n'éprouvent rien en voyant les autres dans la misère. J'en connais dont la réplique est " chacun sa gueule " quand on leur parle de la souffrance des autres.

J'avais pensé à poster ça, il n'est jamais trop tard

 " 900 millions de crève-la-faim et moi et moi et moi, avec mon régime végétarien  et tout le wysky que je m'envoie, j'y pense et puis j'oublie "...
 

C'était pas mal ça, non ?

Lorsque l’humain s’occupera d les lacunes ‘’tellement évidentes’’ de nos sociétés , il pourra alors se mêler du superflu, la frangipane de notre monde est telle qu’elle oublie que le reste : l’essentiel est au fond , bien au fond de ce qu’il veut voir…

Des humains meurent de faim tandis que d’autres s’empiffrent ; des humains cherchent un bol de riz quand des ‘’végétal attitude’’ cherchent à culpabiliser l’homme pour sa nature d’omnivore ; non, ils ne culpabilisent pas pour la faim dans le monde , pour les animaux en voie de disparition qu'on continue d’exterminer, encore moins de l’utilisation  abusive de produits chimiques dans l’agriculture mais juste pour l’assiette de l’autre si différente de la sienne…

Notre cerveau de quoi se nourrit-il ? nos sentiments : quel est le secret de leur inhibition?

Solo Andata-Aller Simple

Nous sommes les innombrables, redoublés à chaque case d'échiquier, Nous pavons de squelettes votre mer pour marcher dessus;
Vous ne pouvez nous compter, une fois comptés nous augmentons fìls de l'horizon, qui nous déverse à seaux.
Aucune police ne peut nous opprimer plus que nous n'avons déjà été blessés.
Nous serons vos serviteurs, les enfants que vous ne faites pas, nos vies seront vos livres d'aventures.
Nous apportons Homère et Dante, l'aveugle et le pèlerin, l'odeur que vous avez perdue, l'égalité que vous avez soumise.
De toute distance nous arriverons, à millions de pas, nous sommes les pieds et nous soutenons votre poids.
Nous déblayons la neige, nous lissons les prés, nous battons les tapis, nous recueillons la tomate et l’insulte.
Nous sommes les pieds et nous connaissons le sol pas à pas, nous sommes le rouge et le noir de la terre,

un outremer de sandales défoncées,

Le pollen et la poussière dans le vent de ce soir.
L'un de nous a dit au nom de tous: “Vous ne vous débarrasserez pas de moi. D'accord, je meurs, mais dans trois jours je ressuscite et je reviens».

Erri De Luca

il y a 2 minutes, Lowy a dit :

Solo Andata-Aller Simple

Nous sommes les innombrables, redoublés à chaque case d'échiquier, Nous pavons de squelettes votre mer pour marcher dessus;
Vous ne pouvez nous compter, une fois comptés nous augmentons fìls de l'horizon, qui nous déverse à seaux.
Aucune police ne peut nous opprimer plus que nous n'avons déjà été blessés.
Nous serons vos serviteurs, les enfants que vous ne faites pas, nos vies seront vos livres d'aventures.
Nous apportons Homère et Dante, l'aveugle et le pèlerin, l'odeur que vous avez perdue, l'égalité que vous avez soumise.
De toute distance nous arriverons, à millions de pas, nous sommes les pieds et nous soutenons votre poids.
Nous déblayons la neige, nous lissons les prés, nous battons les tapis, nous recueillons la tomate et l’insulte.
Nous sommes les pieds et nous connaissons le sol pas à pas, nous sommes le rouge et le noir de la terre,

un outremer de sandales défoncées,

Le pollen et la poussière dans le vent de ce soir.
L'un de nous a dit au nom de tous: “Vous ne vous débarrasserez pas de moi. D'accord, je meurs, mais dans trois jours je ressuscite et je reviens».

Erri De Luca

Hello,

je découvre Erri De Luca... Merciii : )

Citation

Ecrivain, traducteur et poète, Erri De Luca a tenu sa vie durant ses engagements politiques et littéraires : « ouvrir sa bouche pour le muet », donner les mots à ceux que l’on tente de faire taire.

https://www.franceculture.fr/emissions/voix-nue/erri-de-luca-lecrivain-des-vents-contraires-15-montedidio

 

Dire-parler-toujours ...les mots de ceux qui ne se tairont jamais face à l'incohérence de notre monde ; des poètes, des écrivains des acteurs, des artistes , tellement d'humains connus et anonymes sont morts pour leurs mots , leurs photos, leurs articles , leurs tags, leurs portraits ...les porteurs de l'humanité qui se désagrège...

N'oublions pas qu'ils n'étaient que des humains comme nous...mais qu'ils avaient-ont le courage de dire Non et à se lever face à ceux qui veulent asservir ce monde ;

un non en appelle un autre , un humain debout donne l'exemple à tous de se lever , se soulever contre l'aberration.

Le monde se fait et se défait devant nous, on l’observe, on regarde ses images…en oubliant parfois que l’on s’observe...

Les murs qu’on bâtit sont les mêmes partout ; leur matière n’a aucune importance, leurs dimensions non plus, ils représentent la connerie des hommes qui font et ceux qui se taisent… on sépare les gens pour mieux les contrôler , on parque d’autres pour mieux les isoler …

Un ami qui vie dans un monde de guerre m’a dit un jour : ils ont enlevé les murs mais ils les ont placé ici en me montrant sa tête ; il a dit : là, ils ont placé des murs entre nous…

J’ai pensé, ils les ont aussi placé dans les cœurs des gens…pas de place pour les émotions ; pour cet autre qu’il fallait haïr de par son appartenance ou son adhésion à…

Les murs du nouvel ordre mondial sont en cours...

Ils ont dit : tu porteras des anneaux,  tu cacheras ton visage sous un grillage, tu banderas tes pieds, tu baisseras les yeux , tu rasera les murs pour te cacher des regards , tu cacheras tes formes pour ne pas gêner ceux qui veulent les admirer, tu travailleras comme un homme- plus qu’un homme mais tu seras moins payé,  tu baisseras la voix et tes mots ne devront jamais aller au-delà de leurs pensées ; ils ont dit tu te déshabilleras autant de fois qu’on le voudra et de ton commerce , on s’enrichira , ils ont dit tu seras objet des désirs–plaisirs-objet tu es, corps exposé-usé-utilisé

On a dit tu seras défiguré pour avoir dit non à celui qui te voulait, ils ont dit que de cet affront, tu devais porter les stigmates dans le temps…ils ont dit que pour avoir dit oui, tu devais aussi être punie, on a dit tant de choses – que même les pierres s’en souviennent à peine, ces mêmes pierres qu’on t’as jeté tant de fois dans ces vengeances irraisonnées , ces moralités souillées de la bassesse de ces gestes qui révèlent leurs propres insanités…

Certains t’ont défendus comme si tu ne pouvais le faire comme si tu étais incapable de faire, de dire , d’être tout simplement, certains ont sali ton emblème par ce trop qui gâche ton propos…

Certaines t’ont dénaturé par des actions qui te réduisent à l’homme que tu ne seras jamais, voulant étouffer cette différence que tu assumes pourtant…

Tu défends encore ce que tu es  en restant ce que tu es avec ce regardez-moi sans émois

Des femmes continuent à se battre pour ce qu’elles sont : ironie d’un monde qui se renie…

Pensée aux Femmes victimes de certaines mentalités, sociétés, pensées à ces Femmes qui se sont battus contre tant de futilités et qui continuent... Hommage  aux Non et aux Oui des femmes qui continuent de combattre l’incohérence du monde