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Algérie . Les fausses Barbes du GIA


BM7

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bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
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:noel: KituKi ?

L'armée algérienne a pu créer de faux maquis et fait de l'infiltration à l'intérieur des maquis terroriste oui mais, sans plus. Cela est de bonne guerre. Faut pas oublier que le contre espionnage algérien date depuis la guerre d'Algérie.

:bad:

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Yophiel Membre 42 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

" Les unités de l'armée ne pouvaient intervenir car toutes les routes autour du village étaient minées."

je pense surtout que l'armée n'était pas prête à prendre des risques pour une population qui lui était hostile ...

Le Gia maîtrisait parfaitement la guerre psychologique ,comme le fait actuellement Daesh ..pas étonnant qu'il essaie de faire passer cette responsabilité sur le gouvernement et ses institutions ,afin de les déstabiliser ...

les massacres sont plutôt une spécialité des islamistes

Bonsoir.

Je ne sais pas si tu parviens à te rendre seulement compte de la gravité de tes propos... Abstiens-toi de t'exprimer si c'est pour invectiver de la sorte des milliers et des milliers de morts. Mais as-tu seulement cette notion de Respect?

Bien entendu que l'armée ne pouvait intervenir... puisque celle-ci était bien trop occupée à massacrer son propre peuple!

Alors oui effectivement, quand le peuple se fait lâchement tortionner par le corps supposé le protéger , il y a de quoi être hostile.

Par ailleurs, le GIA maitrisait tellement la théorie de la guerre psychologique qu'il lui fallait passer à la pratique!C'est évident...

Tu sembles vouloir superposé GIA à etat algérien grand protecteur (et accessoirement, Messie du peuple) et Islamiste à FIS terroriste (ces tarés et vils meurtriers). Note l'ironie hein!

Eh bien laisse-moi t'enseigner que le GIA n'a d'humain que ton envie à vouloir lui coller illogiquement ce trait de caractère.

Sache que le GIA est tout bonnement un regroupement de psychopathes enragés que l'état algérien a délibérément lâché sur le peuple algérien pour lui faire payer son vote: l'élection démocratique du FIS!

Sache également que le FIS lui-même se faisait chasser par le GIA...

Résultat des courses: l'état actuel complètement délabré d'un pays au potentiel immense.

Mais il faut bien croire que "stvi" est la bonne langue de ce foutu gouvernement parfaitement illégitime!! Et puis " stvi" sait de quoi il parle puisque "stvi" sait pertinemment que assassinat= islamiste parce "stvi" les a vu..."stvi" sait que l'état algérien n'oserait jamais touché à un cheveu de son peuple... Après tout, le peuple avait choisit un gouvernement autre que celui qui était en place... il est donc évident que le FIS, pourtant élu par le peuple, veuille faire payer le prix , faire couler le sang à ce peuple ayant exprimé son envie a vouloir être dirigé par ce même FIS!

C'est évident... évident ( ironie, sait-on jamais avec ce que l'on peut lire, comprend ma volonté de préciser)

(Excuse ma franchise et ce coté quelque peu direct mais tu touches à quelque chose d’extrêmement sensible.. de ce fait, vois mes dires comme un simple reflet du degré de gravité de tes propos et des profonds raccourcis dont tu sembles avoir un don hors-pair!)

Yophiel,

pour servir la Juste Cause!

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bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tuer ou mourir

Recrutés dans les villages et les hameaux ou enrôlés de force, bergers et jeunes analphabètes ont subi des séances d’endoctrinement avant le passage à l’acte. Les rites initiatiques sont divers. L’un consiste à obliger l’apprenti terroriste à égorger en public un prisonnier, sous les cris d’"Allah Akbar". Un autre est encore plus cruel. Face à un supplicié attaché à un arbre, les nouvelles recrues sont tenues de planter une hache dans le crâne de la malheureuse victime. Celui qui réussit le test est apte au jihad, celui qui hésite, refuse ou perd connaissance est exécuté sur le champ, souvent au couteau. "C’est qu’une balle coûtait 1 000 dinars [environ 9 euros aujourd’hui], témoigne Nabil. Il ne fallait pas gaspiller les munitions."

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Peu après le massacre de Sidi Hamed qui a fait plus de 100 morts. © AFP

Aujourd'hui installé en France, "Nabil" a autrefois dirigé une katiba de 70 personnes. S'il décrit le maquis comme "l'enfer avant l'enfer", il ne renie rien de son passé.

Appelons-le "Nabil". Il refuse de divulguer son identité et la ville où il réside, "pour ne pas avoir de soucis avec les autorités françaises". Dans une autre vie, cet homme né en 1962 en banlieue parisienne a dirigé un groupe terroriste algérien, avant de bénéficier d’une grâce présidentielle, en janvier 2000. Patron d’une entreprise de BTP en France depuis 2006, il dit avoir définitivement rompu avec son passé tumultueux. "J’ai tourné la page, confie-t-il assis dans une brasserie de la capitale. Le maquis, c’est le sang, la mort, l’ignorance, les règlements de comptes, la faim, la canicule, le froid, les suspicions, les complots. L’enfer avant l’enfer. Je conseille à ceux qui sont encore dans le maquis d’y renoncer."

Pourtant, quatorze ans après avoir déposé les armes, Nabil ne renie rien de son combat et exclut de demander pardon aux victimes du terrorisme. "Des excuses ? Jamais ! Nous n’avons pas pris les armes contre le peuple, mais contre ceux qui nous ont réprimés et oppressés." Sympathisant du Front islamique du salut (FIS) à Sétif au début des années 1990, Nabil est arrêté en février 1992 et incarcéré, sans jugement, dans un camp de sûreté d’Aïn Mguel, dans l’extrême sud de l’Algérie. Il y restera trois ans. "Ce centre où se concentrent haines, violences et rancoeurs a été une école de formation à la guérilla, raconte-t-il. Les détenus n’avaient qu’une seule envie : se venger de tout ce qui porte un uniforme."

Libéré fin 1995, Nabil découvre un pays plongé dans la guerre. Il rejoint les maquis des Groupes islamiques armés (GIA) dans les montagnes des Babors, où officie alors un dénommé Abou Talha. "Une brute d’une sauvagerie inouïe, soupire-t-il. Il kidnappait des bergers illettrés et les transformait en machines à tuer qui ne faisaient jamais de prisonniers." Nabil prend du grade au fil des mois. Il devient émir d’une katiba de 70 personnes spécialisée dans le racket et l’extorsion de fonds. "Nous récoltions plus de 4 millions de dinars par mois [l’équivalent de plus de 37 000 euros aujourd’hui], se souvient-il. L’argent servait à aider les familles des combattants et à acheter armes, munitions, vêtements, médicaments et nourriture." Bien sûr, Nabil et ses hommes mènent aussi des attaques contre les forces de l’ordre, mais lui jure n’avoir "jamais tué de [ses] propres mains". Une rengaine commune à de nombreux "repentis"…

"Trouver du travail, autant ne pas y songer"

Rompant les liens avec les GIA, Nabil rejoint à Jijel les campements de l’Armée islamique du salut (AIS), qui a signé dès octobre 1997 une trêve avec l’armée, en attendant la grâce. Celle-ci tombe le 11 janvier 2000. Comme 6 000 autres combattants de l’organisation dissoute, Nabil remet son arme, obtient en échange un certificat de "grâce amnistiante" et rentre chez lui. Une nouvelle vie commence. "Mais au tribunal, à la mairie, à la daïra [sous-préfecture], les agents de l’administration nous mettaient des bâtons dans les roues, dit-il. Dans la rue, les gens étaient corrects, bien qu’au fond ils nous considéraient toujours comme des assassins, des parias, des terroristes. Quant à trouver du travail, autant ne pas y songer."

Grâce à ses réseaux, l’ex-émir décide alors de collaborer avec les services de sécurité. "Sous la protection de l’armée, nous montions dans les maquis pour convaincre les combattants de déposer les armes, se souvient-il. Nous avions réussi à récupérer dix-huit enfants, quinze femmes et une cinquantaine d’hommes, dont quelques-uns – de vrais sanguinaires – étaient aux côtés d’Abou Talha. Le soir de leur reddition, ils ont même partagé un couscous avec des officiers. Toutefois, certains refusèrent la réconciliation car ils ne faisaient guère confiance aux autorités. D’autres étaient irrécupérables tant ils avaient perdu toute humanité." Quand il évoque ses ex-compagnons de jihad, Nabil éprouve du ressentiment et de l’amertume. "Certains de ceux qui étaient sous mes ordres sont devenus milliardaires, alors que je suis descendu du maquis les poches vides", soupire-t-il.

« Nabil » et les maquisards du GIA, ni regrets ni excuses

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zeralda 28 Membre 99 messages
Baby Forumeur‚
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Tuer ou mourir

Recrutés dans les villages et les hameaux ou enrôlés de force, bergers et jeunes analphabètes ont subi des séances d’endoctrinement avant le passage à l’acte. Les rites initiatiques sont divers. L’un consiste à obliger l’apprenti terroriste à égorger en public un prisonnier, sous les cris d’"Allah Akbar". Un autre est encore plus cruel. Face à un supplicié attaché à un arbre, les nouvelles recrues sont tenues de planter une hache dans le crâne de la malheureuse victime. Celui qui réussit le test est apte au jihad, celui qui hésite, refuse ou perd connaissance est exécuté sur le champ, souvent au couteau. "C’est qu’une balle coûtait 1 000 dinars [environ 9 euros aujourd’hui], témoigne Nabil. Il ne fallait pas gaspiller les munitions."

027022014173455000000JA2772p029.jpg

Peu après le massacre de Sidi Hamed qui a fait plus de 100 morts. © AFP

Aujourd'hui installé en France, "Nabil" a autrefois dirigé une katiba de 70 personnes. S'il décrit le maquis comme "l'enfer avant l'enfer", il ne renie rien de son passé.

Appelons-le "Nabil". Il refuse de divulguer son identité et la ville où il réside, "pour ne pas avoir de soucis avec les autorités françaises". Dans une autre vie, cet homme né en 1962 en banlieue parisienne a dirigé un groupe terroriste algérien, avant de bénéficier d’une grâce présidentielle, en janvier 2000. Patron d’une entreprise de BTP en France depuis 2006, il dit avoir définitivement rompu avec son passé tumultueux. "J’ai tourné la page, confie-t-il assis dans une brasserie de la capitale. Le maquis, c’est le sang, la mort, l’ignorance, les règlements de comptes, la faim, la canicule, le froid, les suspicions, les complots. L’enfer avant l’enfer. Je conseille à ceux qui sont encore dans le maquis d’y renoncer."

Pourtant, quatorze ans après avoir déposé les armes, Nabil ne renie rien de son combat et exclut de demander pardon aux victimes du terrorisme. "Des excuses ? Jamais ! Nous n’avons pas pris les armes contre le peuple, mais contre ceux qui nous ont réprimés et oppressés." Sympathisant du Front islamique du salut (FIS) à Sétif au début des années 1990, Nabil est arrêté en février 1992 et incarcéré, sans jugement, dans un camp de sûreté d’Aïn Mguel, dans l’extrême sud de l’Algérie. Il y restera trois ans. "Ce centre où se concentrent haines, violences et rancoeurs a été une école de formation à la guérilla, raconte-t-il. Les détenus n’avaient qu’une seule envie : se venger de tout ce qui porte un uniforme."

Libéré fin 1995, Nabil découvre un pays plongé dans la guerre. Il rejoint les maquis des Groupes islamiques armés (GIA) dans les montagnes des Babors, où officie alors un dénommé Abou Talha. "Une brute d’une sauvagerie inouïe, soupire-t-il. Il kidnappait des bergers illettrés et les transformait en machines à tuer qui ne faisaient jamais de prisonniers." Nabil prend du grade au fil des mois. Il devient émir d’une katiba de 70 personnes spécialisée dans le racket et l’extorsion de fonds. "Nous récoltions plus de 4 millions de dinars par mois [l’équivalent de plus de 37 000 euros aujourd’hui], se souvient-il. L’argent servait à aider les familles des combattants et à acheter armes, munitions, vêtements, médicaments et nourriture." Bien sûr, Nabil et ses hommes mènent aussi des attaques contre les forces de l’ordre, mais lui jure n’avoir "jamais tué de [ses] propres mains". Une rengaine commune à de nombreux "repentis"…

"Trouver du travail, autant ne pas y songer"

Rompant les liens avec les GIA, Nabil rejoint à Jijel les campements de l’Armée islamique du salut (AIS), qui a signé dès octobre 1997 une trêve avec l’armée, en attendant la grâce. Celle-ci tombe le 11 janvier 2000. Comme 6 000 autres combattants de l’organisation dissoute, Nabil remet son arme, obtient en échange un certificat de "grâce amnistiante" et rentre chez lui. Une nouvelle vie commence. "Mais au tribunal, à la mairie, à la daïra [sous-préfecture], les agents de l’administration nous mettaient des bâtons dans les roues, dit-il. Dans la rue, les gens étaient corrects, bien qu’au fond ils nous considéraient toujours comme des assassins, des parias, des terroristes. Quant à trouver du travail, autant ne pas y songer."

Grâce à ses réseaux, l’ex-émir décide alors de collaborer avec les services de sécurité. "Sous la protection de l’armée, nous montions dans les maquis pour convaincre les combattants de déposer les armes, se souvient-il. Nous avions réussi à récupérer dix-huit enfants, quinze femmes et une cinquantaine d’hommes, dont quelques-uns – de vrais sanguinaires – étaient aux côtés d’Abou Talha. Le soir de leur reddition, ils ont même partagé un couscous avec des officiers. Toutefois, certains refusèrent la réconciliation car ils ne faisaient guère confiance aux autorités. D’autres étaient irrécupérables tant ils avaient perdu toute humanité." Quand il évoque ses ex-compagnons de jihad, Nabil éprouve du ressentiment et de l’amertume. "Certains de ceux qui étaient sous mes ordres sont devenus milliardaires, alors que je suis descendu du maquis les poches vides", soupire-t-il.

« Nabil » et les maquisards du GIA, ni regrets ni excuses

Copié/collé de Ben

Pourrait il nous donner son avis personnel??????

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bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Copié/collé de Ben

Pourrait il nous donner son avis personnel??????

:noel:

Plus facile pour moi de parler de l' O A S !

''La valise c'est le cercueil'' disaient-ils !

:p

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