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18 août 1847. Le duc de Choiseul-Praslin, ami de Louis-Philippe, assassine son épouse, se croyant intouchable.


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18 août 1847. Le duc de Choiseul-Praslin, ami de Louis-Philippe, assassine son épouse, se croyant intouchable.

Craignant de provoquer un soulèvement populaire, le souverain n'intervient pas pour sauver le duc, qui se suicide à l'arsenic.

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Le 18 août 1847, à l'aube, des cris déchirent la quiétude de l'hôtel Sébastiani, sis au 51, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Ils viennent de la chambre de la duchesse de Choiseul-Praslin. Les domestiques entendent également de lourds bruits de pas et puis la sonnette. Ils en ont ras la casquette du chambard régnant dans cette demeure depuis quelque temps. Monsieur le duc Théobald de Choiseul-Praslin et madame la duchesse ne cessent de se bagarrer. En comparaison, le palais de l'Élysée avec François et Valérie paraît d'un calme...

Les domestiques arrivent donc en ronchonnant. Stupeur en ouvrant la porte de la chambre de la duchesse, ils découvrent une véritable boucherie ! Fanny, leur maîtresse de 40 ans, gît au milieu de la pièce dans une mare de sang ! Elle halète encore faiblement. Ce qui est un exploit, vu les dizaines de plaies dans sa poitrine. Sans compter une autre, grave, à la tête. Un revolver fait trempette dans le sang, près d'elle. De l'hémoglobine peinturlure les murs, le sol, les tapis, les rideaux... Du grand-guignol. Les meubles sont cassés, renversés. Il y a même un chandelier sur le pied duquel on peut distinguer des morceaux de chair et des cheveux. Visiblement, la duchesse de Choiseul-Praslin ne vient pas de prendre le thé avec la mondaine Nadine de Rothschild... De la fumée s'échappe de la porte donnant sur l'appartement de son mari, Charles Hugues Théobald, duc de Choiseul-Praslin. Justement, le voilà qui se montre, hébété, présentant la tête d'un homme tombé d'une autre planète. C'est Hollande découvrant la décroissance... Se reprenant, il s'adresse aux domestiques pour leur demander brutalement lequel d'entre eux est entré le premier. Il envoie chercher la police et des secours. Trop tard, la malheureuse duchesse rend son dernier souffle, sans avoir pu prononcer une dernière parole ni désigner son assassin.

Apparemment, la victime a résisté farouchement à son agresseur. Plusieurs de ses doigts sont sectionnés net, probablement par la lame du couteau que la duchesse a tenté de saisir. L'inspecteur Columbo, venu en voisin, signale aux enquêteurs que la seule porte fracturée de la pièce est celle menant à l'appartement du duc... Qui plus est, d'innombrables traces de sang marquent le trajet entre les deux appartements. Enfin, des vêtements finissent de se consumer dans la cheminée de l'époux. Les enquêteurs demandent au duc de se déshabiller. Bingo, ses sous-vêtements sont tachés de sang ! Mais quelle crasse, ce "cucul le Praslin" ! Les Experts : Manhattan ont d'autres chats à fouetter, mais prendre à ce point les flics pour des cons !

Lire la suite (Le Point).

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