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6 novembre 1664. Le naufrage de la Lune avec 800 hommes à bord marque la fin de la première guerre d'Algérie.


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6 novembre 1664. Le naufrage de la Lune avec 800 hommes à bord marque la fin de la première guerre d'Algérie.

La conquête de la côte de Barbarie par Louis XIV tourne à la débâcle. Les soldats rembarquent sur des navires-épaves.

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La rage au coeur, François de Livenne, commandeur de Verdille, commandant du trois-mâts la Lune, n'a plus d'autre choix que de donner l'ordre à son équipage de lever l'ancre. C'est un suicide, car il sait son vaisseau incapable de naviguer un mille supplémentaire. Il fait eau de toutes parts, ses hommes se relaient aux pompes. Mais l'ordre d'appareiller communiqué par le gouvernement de Provence est impératif. La Lune doit partir immédiatement en quarantaine aux îles d'Hyères, car la peste règne en Provence. Si l'épidémie est déjà sur le continent, pourquoi partir en quarantaine ? C'est idiot. Mais pourquoi aussi ce charpentier de marine envoyé à bord par les autorités locales pour examiner le navire a-t-il osé prétendre que ce dernier était encore capable de faire le tour du monde ? Verdille n'y comprend rien, mais n'a pas d'autre choix que de lever les voiles. Advienne que pourra. Le 6 novembre 1664, la Lune entreprend son dernier voyage avec 350 marins et 450 soldats à bord. Le commandant est d'autant plus inquiet que, désormais, la tempête s'est levée.

À bord de la Lune, le général de la Guillotière, qui commande la troupe, ne comprend pas les inquiétudes de Verdille. Le navire ne vient-il pas de traverser la Méditerranée ? Pourquoi ne pourrait-il pas franchir quelques milles de plus ? "Allons, allons, capitaine, nous irons bien jusque-là !" Celui-ci hausse les épaules. De quoi se mêle-t-il, ce terrien ? D'un oeil désespéré, Verdille regarde les centaines de soldats entassés dans tous les recoins du navire. Quatre cents autres hommes ont été transférés la veille sur un autre vaisseau et ne vivront pas le drame qui se prépare.

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