Le jouet avec Pierre Richard ce soir

Je l'ai déjà vu mais cet humour caustique et à prendre au second degré révèle bien un regard sur la société non dénué de quelque fondement

Rien n'a changé

C'est bien sympathique ce film avec Pierre Richard. Ce comédien a tourné dans les années 70 bon nombre de comédie avec le même humour et je sais qu'avec mes parents on aime bien les revoir lorsqu'ils repassent à la télé. Dommage qu'il ne joue plus trop. D'ailleurs il est bien dommage qu'on ne sache plus faire ce genre de films de nos jours.

bon film qui pousse au paroxysme le concept de la société de consommation avec,aprés la possession des objets,la possession de l'humain!

Oui ,ce film m'avait marqué la première fois que je l'avais vu

C'est le genre de film dont on se souvient toujours tellement il est riche

T'as bien sûr l'employé qui subit le chantage du patron , François se sent piégé

Les salariés ne sont plus perçus comme des êtres vivants par le pére , son gosse ne fait que reprendre la vision du monde du pére

Y'a quelque chose de glaçant là dedans , ça fait froid dans le dos cet héritage que lègue le pére au fils tout minot , ça s'apprend tout petit

C'est même pas du mépris dans le film vis à vis des salariés , ceux ci n'existent tout simplement pas en tant qu'humain , ce sont des outils productifs d'où la réaction du gosse qui achète un homme en cadeau

Le pére ne voit pas où est le problème , c'est normal pour lui que son gosse voit les employés comme des objets puisque lui aussi les voit ainsi

En même temps , le salarié accepte ce traitement , c'est un miroir que nous tend Veber , les 2 côtés du miroir sont dans ce film et on ne peut pas y échapper

Et puis y'a aussi le théme du gosse en manque d'amour , qui cherche desespérement quelqu'un à qui parler, quelqu'un qui l'aime

Un gosse en demande de limite pour lui signifier qu'il existe

Un film terrifiant et tendre aussi car François Perrin a compris ce que cherchait le gosse en définitive

Veber dresse un portait froid et sans âme de la vie de famille de ce PDG qui remplit son fils de cadeaux mais pas d'amour , qui lui apprend à voir le monde de façon deshumanisée

Veber va aussi dénoncer un état d'esprit quand François va utiliser la liberté que lui donne son amitié avec le fils pour tendre le miroir au père, cet attachement du fils lui donne un pouvoir sur le père

Il va surtout apporter au fils une autre vision du monde , d'où la peur du père

Le pouvoir de François devient hors de contrôle sur son fils et menace l'ordre de son monde à lui

Veber introduit cette réplique entre le PDG et son vice président :

"Qui est le monstre? Moi qui vous demande de vous deshabiller ou vous qui acceptez de vous deshabiller , là est toute la question "

Un des 2 thémes centraux du film est ainsi résumé en 2 phrases