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Colonisation: Israël refuse de coopérer avec le Conseil des droits de l'homme


Hamourabi

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Membre, ventoux , 45ans Posté(e)
glaurren Membre 2 812 messages
45ans‚ ventoux ,
Posté(e)

bon ,on va ptete revenir un peu au sujet ,non?

voici un article qui parle de" résistance "mais seulement contre tous ceux qui s'oppose à cette colonisation massive(un peu comme les adm !)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu maintient ses projets de colonisation, et exploite les critiques internationales qu'ils suscitent comme argument électoral contre l'opposition accusée de faire le jeu de l'étranger, à quelques semaines des législatives.

Sur le front diplomatique, Benjamin Netanyahu devrait tenter d'atténuer les tensions suscitées par sa politique lors d'une visite mercredi et jeudi à Berlin où il rencontrera la chancelière Angela Merkel.

L'Allemagne, considérée comme la puissance européenne la plus proche d'Israël, s'est abstenue lors du vote jeudi à l'Assemblée générale de l'ONU qui a accordé à la Palestine le statut d'Etat observateur. Seuls neuf pays ont voté contre.

Israël a réagi en annonçant la construction de 3.000 logements supplémentaires à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, et une réflexion sur 1.600 autres.

L'abstention de l'Allemagne a été interprétée comme un sérieux revers pour M. Netanyahu, d'autant plus que les ambassadeurs d'Israël dans huit pays, dont cinq européens (y compris la France et la Grande-Bretagne), ont été convoqués lundi pour recevoir des protestations contre les nouveaux projets de colonisation. Washington a également exhorté M. Netanyahu à renoncer à ces plans.

L'Egypte, liée à l'Etat hébreu par un traité de paix, a convoqué l'ambassadeur d'Israël en signe de protestation tandis que l'ambassadeur de l'UE en Israël, Andrew Standley, a regretté mardi que les appels de la communauté internationale soient tombés jusqu'à présent sur une oreille de sourds.

Le secrétaire au Foreign Office William Hague a néanmoins jugé peu probable que l'UE impose à Israël des sanctions commerciales pour protester contre la poursuite de la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.

A l'intérieur, l'isolement diplomatique d'Israël est devenu un thème de campagne alors que les questions sociales étaient jusqu'à présent au centre du débat.

"Etat paria"

"C'est la gauche israélienne qui a provoqué les critiques internationales", a affirmé mardi à la radio publique le ministre de l'Environnement Gilad Erdan. Ce proche de M. Netanyahu a qualifié de "provocateur national" l'ancien Premier ministre Ehud Olmert, qui a dénoncé la relance de la colonisation.

En réponse, Tzipi Livni, l'ancienne ministre des Affaires étrangères (2006-2009) qui vient de créer un nouveau parti centriste, a accusé la coalition au pouvoir de se livrer "à une campagne de provocation visant à présenter tous ceux qui critiquent le gouvernement comme des collaborateurs de l'ennemi".

Selon plusieurs commentateurs, les proches de M. Netanyahu soupçonnent le président américain Barak Obama ainsi que les pays européens de vouloir affaiblir Benjamin Netanyahu au moment des législatives.

Le quotidien Yédiot Aharonot cite un haut responsable des Affaires étrangères accusant les pays européens d'"immixtion grossière" dans le scrutin. "Ils font passer comme message que tous ceux qui choisissent Netanyahu votent pour qu'Israël devienne un Etat paria", affirme ce responsable, jugeant ce type d'attaque inimaginable "sans une coordination et l'accord de l'administration de Barack Obama".

Face à ces critiques, la marge de manoeuvre de "Bibi" Netanyahu est limitée.

Un analyste politique de la radio publique souligne qu'il ne peut plus reculer et renoncer publiquement à ces projets, à l'approche du scrutin du 22 janvier.

"Il n'a aucune voix à prendre au centre, il ne peut gagner que sur sa droite", c'est-à-dire parmi les formations ultranationalistes favorables à une accélération de la colonisation, constate le commentateur.

Les sondages donnent néanmoins la majorité de droite de M. Netanyahu largement gagnante face à une opposition centriste et de gauche divisée.

Le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon a minimisé l'impact de la crise diplomatique. "Ce n'est pas la fin du monde", a affirmé M. Ayalon, membre du parti ultranationaliste Israël Beiteinou, qui a conclu une alliance électorale avec le Likoud. "Défendre la sécurité d'Israël est plus important que les relations publiques diplomatiques".

(fr.news,source)

c'est dingue de se servir de ça pour se faire reelire ,quoique bibi l'air déjà fait par le passé ....

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