Addiction....ou pas....

Bonjour,

Merci pour vos réponses

Dans les différentes descriptions de l'Alcoolique,

on revient souvent sur le fait que celui-ci,

ne se rend pas toujous compte réellement qu'il est Alcoolique?

ou plutot

ou parfois

il ne veut pas l'admettre.

Alors dans ce cas là,

comment procèderiez-vous pour lui en faire prendre conscience sans le brusquer?

sachant que c'est une personne que vous connaissez bien.

Bonjour,

Merci pour vos réponses

Dans les différentes descriptions de l'Alcoolique,

on revient souvent sur le fait que celui-ci,

ne se rend pas toujous compte réellement qu'il est Alcoolique?

ou plutot

ou parfois

il ne veut pas l'admettre.

Alors dans ce cas là,

comment procèderiez-vous pour lui en faire prendre conscience sans le brusquer?

sachant que c'est une personne que vous connaissez bien.

Je pense que s'il(elle) n'en prend pas conscience seul(e) , tout les arguments que l'on pourrait avancer , il(elle) les prendra à rebrousse poils .

C'est bien là

le gros problème....

Alors que faire quand on veut absolument aider la personne en question ??

C'est bien là

le gros problème....

Alors que faire quand on veut absolument aider la personne en question ??

Ce n'est sans doute pas la réponse que tu attends mais " je ne sais pas " .

Je m'explique :

Ma mère était alcoolique et en est morte dailleur .

Des années durant mon père et moi avons donné de notre coeur , notre santé , notre moral pour l'aider , rien n'y a fait !

Nous avons emprunté tout les chemins afin de trouver des solutions , mais pour elle , elle n'était pas alcoolique

Donc ...je ne sais vraiment pas .

Pas facile d'avoir un parent alcoolique,

tu as été courageuse et méritante d'avoir au moins

eu la volonté de l'aider.

Ne faut-il pas peut etre, prendre le problème à l'envers,

et rechercher la cause de l'alcoolisme,

pour aider la personne à remonter la pente par rapport à

son éventuel problème.

Je pense qu'il y a forcement une bonne raison à un moment donné

pour sombrer dans l'alcoolisme, enfin je pense.

N'y a-t-il pas un point de non retour pour pouvoir

encore aidé une personne dans pareil cas?

Boire un verre de vin tous les jours à son repas (par exemple du soir) ou bien un appéritif avant de manger systématiquement (et même si y'a un jour dans la semaine ou on ne le fait pas!) est une addiction.

La plupart des personnes devant la question iront dire qu'ils aiment bien mais que s'il n'y avait pas ce ne serait pas important, mais la grande majorité devant le fait accompli irait faire la gueule car on leur supprimerai quelque chose dont ils avaient "simplement" envi! Cherchez le problème ?

Pas facile d'avoir un parent alcoolique,

tu as été courageuse et méritante d'avoir au moins

eu la volonté de l'aider.

Ne faut-il pas peut etre, prendre le problème à l'envers,

et rechercher la cause de l'alcoolisme,

pour aider la personne à remonter la pente par rapport à

son éventuel problème.

Je pense qu'il y a forcement une bonne raison à un moment donné

pour sombrer dans l'alcoolisme, enfin je pense.

N'y a-t-il pas un point de non retour pour pouvoir

encore aidé une personne dans pareil cas?

Je pense justement qu'il y a un point de non retour le jour où est devenu une évidence qu'on ne peut plus rien parce que c'est un éternel recommencement , que la volonté de vouloir aider devient destructrice pour sois même ,que notre propre vie bascule avec la leur , qu'ils te donnent tellement ce sentiment que tu n'es RIEN ..qu'il y a forcément un point de non retour .

Ce qui n'empêche pas du tout le sentiment de culpabilité face à cette renonciation , j'ai "abandonné" ma mère en quelque sorte à force qu'elle me rejette mais j'ai sauvé ma peau , même suite à son décès je n'ai pas de regret .

Quant aux causes , en effet il y a toujours des causes et les chercher pour ensuite agir en conséquences de ces causes propres à chacun est primordial , dans son cas on les a cherchées , trouvées mais il y a des causes qu'on ne peut changer , elles font partie de nous et soit nous VIVONS avec , soit nous en mourons ..

Dés lors que le processus est enclenché et bien ancré (on ne décèle pas l’alcoolisme de suite , c'est insidieux ) il est parfois déjà trop tard , c'est bien souvent quand on le découvre que commence la descente aux enfer ..

Bref , je n'ai pas vraiment de solution , tout au moins dans des cas d’alcoolisme profond , n'ayant connu que ca .

en tout cas,

merci pour ta réponse SAVANNA

tu m'apportes malgré tout toujours des infos intéressantes.

je comprend aussi que dans ce genre de situation,

à un moment donné,

on se préserve,

c'est naturel.

j'ai bien compris que dans le cas d'un alcoolisme profond

ce n'est pas évident du tout,

et qu'il n'y a pas de solution miracle.

Ce qui est regrettable.

Mais s' il y a d'autres avis sur un début d'alcoolisme,

je suis preneuse.

Juste en passant, je n'aime pas trop parler de ça c'est difficile... Hum!

Quand je buvais plus que de raison, depuis des années déjà, ma compagne à commencer au bout d'un moment à me voir enfin sous mon vrai jour, alcoolique.

Les périodes où elle m'a le plus aidée, soutenue, c'était quand j'étais au plus bas, à me tenir tête, à me retenir de ne pas aller boire jusqu'à me faire culpabiliser, me menacer de partir et que je finirai comme mon père, voir parfois comme ma tante (qui s'est terminée étouffée dans son propre vomi un soir de grosse biture avec des inconnu(e)s).

Je me rappel que sur le moment j'étais furax, j'ai même souhaité sa... Mort!

Aujourd'hui j'en ai très honte, mais je sais une chose, c'est que c'est ces moments qui ont fait que quand j'allais certains jours un peu mieux, ce sont ces moments qui m'ont donné envie de changer de vie, de jeter la boutanche, de donner mon amour enfin à ma compagne, celle qui m'avait sauvé plutôt qu'à mon alcool! L'alcool, c'est un amour facile, chère mais très facile, tu peux l'avoir à crédit, tu peux l'aimer, l'insulter, la jeter, revenir, la vampiriser, ... Elle sera toujours là, t'en demandant plus chaque instant, elle te sucera la moelle avec ton consentement, puis, quand elle aura fini son travail, tu ouvriras les yeux mais ce ne sera déjà que trop tard, juste assez pour enfin les fermer.

Ou alors, tu trouves de la force dans l'amour et tu te fais violence, une bonne fois pour toute! Voilà ce que je me suis affligé, ce que je fais...

Aujourd'hui j'ai encore un peu de mal, mais je sais que j'aime plus ma compagne que ma bière. J'ai beaucoup de chance, je suis tombé sur une personne plus forte que moi. Je l'en remercierai jamais assez... Quoi qu'en l'aimant chaque jour peut-être...

bonjour à tous, vous êtes courageux d'aborder ce problème! j'ai été confrontée à un être cher qui buvait! je pense que j'ai tout fait pour qu'il s'en sorte, mais, je n'ai pas pu...simplement parce qu'il ne voulait pas le reconnaître, parce qu'il se sentait heureux quand il avait bu...j'ai tout de même limité les dégâts en essayant discrètement de cacher les bouteilles, mais, ce n'est pas toujours simple...les colères aussi font partie du comportement de l'alcoolique, bien que, je pense, que les réactions de chaque individu doivent être différentes...en tout cas, pour moi, je pense que c'est impossible à résoudre sans le consentement de celui qui boit! lui seul doit arriver à se rendre compte et à vouloir s'en sortir...et ça???? pas gagné, ma pauvre!!!courage, de tout coeur avec toi, Talya...

bonsoir

je connais le meme cas que savanna mais c'est le pere qui est ainsi

la cause est profonde il ne supporte pas de vieillir , de moins b..qu'avant , bref comme tu le vois TALYA ce sont pour de mauvaises raisons

il pourri ma vie depuis si longtemps et de sa maitresse aussi bref comme savanna pour sa mere, j'ai tout fais, en vain

et j'en ais bavé et ça m'est retombé dessus à plusieurs niveaux ds ma vie perso, dc là j'ai contacté son medecin qui ne peut rien faire contre, et meme en tapant au dessus niveau hierarchie du medecin, je n'ai pas pu aboutir

et cela malgré qu'il a failli mourir il y a 8 ans , mon pere , cause septicemie avec rupture de caillots presents ds le foie qui se sont dissiminés ds son organisme et obstruant ses reins , qu'il a failli perdre !

apres, interdiction de l'alcool mais non ! il a continué et il n'est pas alcoolique dit il !

il boit whysky ts les jours du vin à table et s'il n'en a pas aie aie aie!

tu ne peux rien faire rien de rien

soit tu restes à ses cotés et tu meurs en toi

soit tu t'eloignes et tu culpabilises de le laisser seul à affronter sa douleur

soit tu te proteges ou soit tu te condamnes

quoiqu'il en soit tu ne seras jamais bien

alors bah...le laisser et serrer les dents

un jour on finira bien par ne plus y penser...

j'ai coupé les ponts avec mon pere en attendant

voir plus tard si je pourrais lui reparler..

sans m'etendre il a ete beaucoup trop loin ds l'ignomnie me concernant profitant de mon absence en octobre dernier (il vit d s le meme departement que moi) donc...parfois le chemin qui mene à la comprehension et au pardon se trouvent fort loin et inacessible

laisser le temps faire son oeuvre alors ais je envie de dire

vivre et on verra...

Bonjour a tous,

Je tenais a vous faire part de mon temoignage. Je suis alcoolique depuis mes 17 ans, et en ce temps la, je pouvais boire plus d'une bouteille de vodka par jour. Ces deux annees de ma vie, de 17 a 18 ans, je ne m'en souviens presque pas. Je me souviens seulement que tous mes amis m'ont tourner le dos, et meme ma famille, parce qu'ils me trouvaient "differente", "insupportable", "mechante"... Et moi je ne voyais rien, aveuglee par l'alcool...

Quand on est une jeune fille, meme pas besoin d'argent pour satisfaire sa soif, il suffi de s'asseoir au bar et de sourire... et encore, j'ai de la chance: je sais me controler quand j'ai trop bu, et meme quand je ne me souviens pas de la veille, je sais que je suis rentree chez moi, seule.

Grace a des amis et au soutient d'une association, j'ai reussit a rester sobre pendant deux ans. Il a fallu que je realise que j'avais un probleme, et que je m'y confronte. Je ne buvais pas depuis longtemps, et pourtant cela a prit plus de six mois a se stabiliser.

Puis j'ai fait une rechute. J'ai eu des moments difficiles ou mes amis, ne comprenant pas ma situation, le traitaient d'ivrogne en rigolant derriere mon dos. je sqvais qu'il fallait que je fasse quelque chose, que j'avais besoin d'aide, mais personne ne trouvait mon comportement anormal, et j'avais beau demander de l'aide, personne ne savait quoi faire. "Va voir un psy, t'as vraiment un probleme...", ce n'est pas une reponse. Alors du coup j'ai continuer a boire tous les jours, a boire pour oublier que je buvais.

Puis je me suis reveillee un jour. Je me suis rendue compte de la personne que j'etais, de ce que je manquais dans la vie. Je bois toujours beaucoup, mais j'essaie de me controler, je suis une "alcoolique fonctionelle", mais je dois lutter chaque jour pour ne pas rechuter...

Si je peux donner un conseil aux proches de personnes ayant ce probleme, c'est de ne pas essayer de brusquer la personne: cela ne fera que l'eloigner de vous. Au contraire, peut etre rester avec cette personne pendant qu'elle boit, lui montrer qu'elle peut vivre et faire les memes choses sans pour autant consommer autant d'alcool.

Il faut aussi montrer a la personne que vous n'avez pas une vision entierement negative d'eux, et qu'au contraire, si vous etes tristes ou en colere, c'est parce que vous reconnaissez tout le potentiel que cette personne pourrait developper si elle etait sobre, ou du moins si elle reduisait sa consommation.

L'alcoolisme est une maladie d'autant plus complexe qu'elle est acceptee en tant que comportement social... et comme vous dites, c'est facile de boire en cachette en plus des quelques verres socialement acceptes...

Merci pour vos témoignages

SAVANNA

BLABLATEUR

NONNINA

NEBULEUSE HELIX

et ALLYANE

tous aussi touchant les uns que les autres.

Faire partager vos expériences aussi tristes soient-elles

me donne des infos intéressantes,

sur les attitudes à avoir ou ne pas avoir

dans pareils cas.

Je suis désolée d'avoir par ce topic

peut etre réouvert chez vous certaines brèches.

Mais se sont des personnes d'expériences

comme vous qui sont le mieux placés pour en parler

et donner des avis objectifs.

Je tiens compte de vos remarques

et continue de vous écouter

sur d'autres sujets peut etre.

Encore un grand merci à tous

d'avoir pris la peine de se remémorer des souvenirs ...

et surtout de les partager ici...

Merci pour vos témoignages

SAVANNA

BLABLATEUR

NONNINA

NEBULEUSE HELIX

et ALLYANE

tous aussi touchant les uns que les autres.

Faire partager vos expériences aussi tristes soient-elles

me donne des infos intéressantes,

sur les attitudes à avoir ou ne pas avoir

dans pareils cas.

Je suis désolée d'avoir par ce topic

peut etre réouvert chez vous certaines brèches.

Mais se sont des personnes d'expériences

comme vous qui sont le mieux placés pour en parler

et donner des avis objectifs.

Je tiens compte de vos remarques

et continue de vous écouter

sur d'autres sujets peut etre.

Encore un grand merci à tous

d'avoir pris la peine de se remémorer des souvenirs ...

et surtout de les partager ici...

De rien je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un plaisir , car ce sujet, quand il nous touche de près d'une manière ou d'une autre reste difficile à aborder ..

Dailleur si je suis parvenue plus au moins à "vivre avec" ce passé douloureux c'est en le mettant dans un tiroir .

Je suis notamment touchée par le témoignage de Blablateur .

Je te souhaite de trouver toutes les réponses à tes questions et surtout d'en trouver les solutions .

et de rajouter que d'en parler aussi comme ça demystifie le probleme,meme si un peu douloureux oui mais c'est la réalité, on ne peut pas toujours fermer les yeux et c'est aussi therapeutique TALYA, et si ça peut aider les autres , c'est bien...c'est aussi le but d'un forum

à+!

et oui c'est vraie

que c'est le but d'un forum

on s'entraide chacun avec son vécu .....

Ca y est

je croit que je deviens accro à ce fofo...