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Murray balaie Nadal


anhdo

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anhdo Membre 3 481 messages
Baby Forumeur‚
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Il faut que tu fasse une recherche sur le bras de Nadal avant par rapport à son bras d'aujourd'hui. Tu verra la différence incroyable alors que ce n'était pas du tout frappant chez les autres ! :blush:

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anhdo Membre 3 481 messages
Baby Forumeur‚
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Voici par exemple entre 2003 et 2008 : image1

Depuis son irruption sur le circuit, ardeur incandescente et biceps gondolés, Rafael Nadal a des allures de suspect

idéal. Des sources extérieures au tennis ont évoqué un contrôle positif au tournoi de Dubaï; sans suite. A

Roland-Garros, des personnalités sportives de haut rang ont prétendu que trois Espagnols, Rafael Nadal,

Alex Corretja et Juan Carlos Ferrero, étaient sous le coup d'une enquête pour dopage; sans suite non

plus.

blog anti dopage

:blush:

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anhdo Membre 3 481 messages
Baby Forumeur‚
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Murray a la recette

"Le roi est mort, vive le roi!" Sur la même Rod Laver Arena qui, il y a tout juste un an, l'avait vu s'imposer comme le véritable patron du tennis mondial et arracher des larmes à Roger Federer, Rafael Nadal a cette fois-ci dû rendre les armes en quarts de finale de l'Open d'Australie 2010, battu par plus fort que lui.

Certes, son bourreau, Andy Murray, le flegmatique Ecossais de Dunblane, n'a pas pu goûter au plaisir de jouer une balle de match en raison de l'abandon de "Rafa" pour une douleur au genou droit, mais, tout au long de ce match tronqué, le Britannique aura évolué un ton au-dessus du numéro 2 mondial. Plus percutant au service, plus agressif qu'à l'accoutumée, notamment sur les points importants, Murray a réussi là où la grande majorité des joueurs échouent face au Majorquin en imposant ses filières de jeu et en refusant de subir celles de l'Espagnol.

Fidèle à sa ligne de conduite, Nadal entame pourtant le match pied au plancher et décide de pilonner le revers de Murray avec son grand coup droit lifté en décalage. Et ça marche puisque l'Espagnol est le premier à faire le break. On se dit alors que le grand "Rafa" est de retour mais bien vite Murray tisse sa toile et prend son adversaire dans ses filets. Incapable d'obtenir des points gratuits au service en raison de la faculté de l'Ecossais à tout relancer, Nadal ne parvient pas non plus à prendre l'avantage du fond du court où Murray, grâce à un savant dosage de balles cotoneuses en coup droit et d'accélérations foudroyantes en revers met Nadal hors de position.

Toujours aussi acharné en défense, le Majorquin s'accroche mais Murray refait immédiatement son break de retard pour recoller à 2-2. S'ensuit alors un jeu symptomatique de l'état d'esprit offensif qui a animé Murray tout au long du match. Mené 0-40 sur son engagement, l'Ecossais s'en sort grâce à deux enchaînements service-volée et un revers gagnant le long de la ligne. Même chose au moment de servir pour le set à 5-3. Confronté à trois nouvelles balles de break contre lui, Andy les sauve avec panache dont une grâce à un enchaînement service-volée sur deuxième balle! Comme un symbole, la tête de série n°5 du tournoi conclut le premier set au filet.

Rebelote au deuxième set avec un Murray toujours aussi porté vers l'avant. Mais fidèle à sa réputation de combattant, "Rafa" est déterminé à ne pas lâcher un pouce de terrain et c'est logiquement que les deux hommes conservent leurs mises en jeu respectives jusqu'à 3-2 en faveur de l'Ibère. Malgré un break concédé après une interruption d'une dizaine de minutes dûe au feu d'artifice célébrant la fête nationale australienne, le Britannique entraîne son adversaire dans un tie-break qu'il survole, notamment grâce à la qualité de sa première balle. Se ressentant d'une douleur au genou droit, celle-là même qui lui avait pourri une bonne partie de la saison dernière, Nadal préfère arrêter là et laisser son adversaire aller défier Marin Cilic en demi-finales.

Malgré l'abandon de Rafael Nadal, la victoire d'Andy Murray ne souffre aucune contestation. Le n°5 mondial a notamment réussi à exploiter parfaitement une des faiblesses de Rafael Nadal, comme peu de joueurs avant lui. Lorsqu'il est au retour, l'Espagnol se tient loin de sa ligne et a donc tendance à lâcher sysytématiquement la deuxième main en retour de revers (en l'occurrence sa main droite) et à livrer une balle assez haute en slice. Si le serveur reste au fond du court, la balle est très dure à réaccélérer et l'échange risque de s'engager bien souvent au bénéfice du numéro 2 mondial. En revanche, si, comme Murray l'a si bien fait, le serveur suit ses premières balles au filet, il se retrouve à jouer un volée assez facile et à empocher bon nombre de points gratuits, ce que Roger Federer n'a jamais su (ou pu?) faire contre l'Espagnol.

D'autre part, Andy donnait l'impression de maîtriser le cours des échanges. Solide dans la diagonle forte de Nadal (coup droit Nadal-revers Murray), il fixait son adversaire en jouant soit très profond sur son coup droit, soit des balles sans consistance sur son revers avant de le surprendre grâce à une accélération brutale (souvent en revers) ou même grâce à une amortie. Ce genre de schéma tactique gêne considérablement Nadal, comme l'avait déjà montré Gilles Simon. Aujourd'hui, de plus en plus de joueurs ont les armes pour venir à bout de la résistance du Majorquin sur surface rapide, et Murray fait bien entendu partie de ceux-là. Il lui reste maintenant deux matchs pour abandonner le titre honorifique de "numéro 1 mondial de ceux qui n'ont jamais gagné de tournoi du Grand Chelem".

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