Fait divers en Seine et Marne

Le parisien de ce jour.

Hier soir, la garde à vue des deux policiers qui ont tiré sur un homme mercredi, à Ozoir-la-Ferrière, a été prolongée. Ces derniers ont fait feu sur un homme de 52 ans qui les menaçait avec un couteau. Lionel S. a été abattu d'au moins deux balles à une centaine de mètres du 46, rue Guynemer, où il vivait seul dans un pavillon.

L'inspection générale de la police nationale (IGPN) est en charge de l'enquête et a entendu les deux fonctionnaires hier matin, ainsi que d'autres témoins présents au moment des faits, des pompiers notamment. Hier, les résultats de l'autopsie et des expertises balistiques n'étaient pas encore connus.

Huit ou neuf coups de feu tirés

Mercredi, vers 15h50, des voisins très inquiets appellent les pompiers. Dans la rue, ils voient un homme brandir un couteau en hurlant. Il menace de se suicider. Les pompiers, puis deux équipages de la police nationale, soit cinq ou six policiers en tenue, arrivent sur les lieux. Le forcené ne se calme pas et continue de menacer tous azimuts avec son couteau.

Aux alentours de 16h30, plusieurs coups de feu, sans doute huit ou neuf, tirés par les armes de service de deux policiers, résonnent rue Guynemer. La victime s'effondre, mortellement touchée.

L'un des tireurs, livide selon un témoin, place ses mains sur la tête et s'éloigne de la scène. Très jeune, tout comme son collègue qui a également fait feu, il sortait à peine de l'école de police.

Selon les premiers témoignages livrés par les policiers, le forcené était suicidaire et violent. Il les aurait poursuivis avec son couteau dans la rue sur une centaine de mètres. Il se serait alors approché d'un des fonctionnaires en avançant son couteau vers le ventre de ce policier. D'autres collègues auraient tenté de le stopper par un tir de flash-ball puis une décharge de Taser, le fameux pistolet à impulsion électrique. Mais la victime était dans un tel état d'excitation que cela n'aurait pas suffi à l'arrêter, selon les policiers.

Dans la rue, au lendemain du drame, les impacts de balles témoignent encore de la violence de la scène. « Il y a eu de nombreux coups de feu », raconte un témoin, dont la voiture a été touchée par quatre balles, l'une d'elles ayant traversé une vitre pour finir dans un appuie-tête. Un autre impact est visible sur le portail d'une propriété de la rue Guynemer. « Heureusement que ça s'est passé un mercredi après-midi, lance une voisine, les autres jours, tous les collégiens passent par cette rue. »

Je suis étonnée que cette info n'est pas été relayée dans les médias radio télé... (pas entendu parler plus que ça en tout cas).

bonsoir chris il s'en passe des choses chez toi

Oui en effet :blush:

C'est possible d'être dans un tel état d'excitation, au point qu'un tir de flashball et qu'une décharge de taser n'aient aucun effet ? :blush:

Bonsoir,

Tout d'abord, afin de rassurer, je vais bien (enfin, tant que faire se peut).

Ensuite, en ce qui concerne cet évènement, il est consternant de constater, une fois de plus, que la version de l'histoire que j'ai eu hier (par ouï-dire, certes) n'est pas tout à fait la version que donnent la police et les médias. Enfin, cela ne m'étonne qu'à moitié.

Je vais essayer, dans la mesure du possible, d'en savoir plus, mais il ne m'étonnerait pas non plus que l'intervention initiale soit l'oeuvre de la police municipale d'Ozoir-la-Ferrière qui aurait ensuite appelé la police nationale en renfort.

Police municipale qui, j'en ai fait les frais, a l'art de jeter de l'huile sur le feu.

D'après ce que j'en ai lu, il s'agirait de jeunes policiers tout juste sortis de l'école de police (donc stagiaires), autrement dit, qui n'avaient rien à faire sur ce genre d'intervention sans assistance.

De plus, il auraient sans doute paniqué car huit ou neuf coups auraient été tirés. Ce qui correspond au "tir de la peur" puisqu'en tout presque un chargeur y est passé.

Il a été dit aussi qu'il aurait été tiré un ou plusieurs coups de "flash-ball" et fait usage d'un "taser" sans effet sur l'individu, désolé, mais c'est difficilement crédible.

Même si tu es spécialiste de ce genre de choses, merci de ne pas faire de plans sur la comète avec des "on m'a dit que", "j'ai entendu que"...

Attendons que l'enquête se poursuive, non ?

D'après ce que j'en ai lu, il s'agirait de jeunes policiers tout juste sortis de l'école de police (donc stagiaires), autrement dit, qui n'avaient rien à faire sur ce genre d'intervention sans assistance.

Un seul était stagiaire, l'autre était policier depuis plusieurs années.

Je suis étonnée que cette info n'est pas été relayée dans les médias radio télé... (pas entendu parler plus que ça en tout cas).

Y a quelques semaines, dans une petite ville de province, mon petit cousin de 11 ans a été attaqué par un garçon de son âge qui lui a versé de l'essence dessus avant d'y mettre le feu. Brûlé au second degré au dos et à la cuisse. Ca non plus on en a pas entendu parler.

C'est possible d'être dans un tel état d'excitation, au point qu'un tir de flashball et qu'une décharge de taser n'aient aucun effet ? :blush:

Peut être que comme ces deux armes fonctionnent principalement sur la douleur, une grosse dose d'adrénaline doit largement en diminuer les effets ? En plus, pour le taser, ça marche avec des électrodes, peut-être n'ont-elles pas tenu tellement le mec était agité ? Ou alors ils n'arrivaient pas à viser ? ( ils ont dû tirer 8 balles, un taser ne sert qu'une fois et les flash ball pas beaucoup plus ) Ca fait pas mal d'hypothèses. ^^

Sinon j'aime bien l'effet boule de neige de la dispute sur ce topic.