Fatigue ou un peu plus grave?

Bonsoir,

je viens vous écrire pour trouver des solutions.

Voilà, ça fait un certain temps que je suis fatiguée en permanence, je m'endors très facilement, je me réveille fatiguée, j'ai envie de rien, même ma libido est en baisse même si je le montre pas à mon ami, avant de le voir, je me concenter pour paraître normale, apéti une fois sur 2, etc.

Ce matin, quand le réveil a sonné, j'ai dit "il fait ch*er ce c*n" alors que normalement je me lève facilement même si je suis déjà crevée avant de commencer.

J'ai l'impression de pas avancer, de faire mon boulot de façon automatique, de passer à côté du côté relationnel qu'il implique (auxiliaire de vie, mais plus envie de discuter avec les gens). Sur la route, j'ai failli loupé un virage, je me suis retrouvée dans la bande cyclable (heureusement vide) et j'ai pas eu de "décharge d'adrénaline", juste un mouvementpour tourner un peu plus.

J'ai pas envie de bosser, mais je sais très bien que si j'y vais pas,je vais ren faire de mes journées, ce qui va m'angoisser et me faire culpabiliser, mais là c'est la lutte de tous les instants pour continuer.

Le soir, j'ai des coups de cafards pouvant aller jusqu'à la limite des larmes.

La dernière fois que j'ai été dans un état pareil, je me suis fait du mal à faire du sport jusqu'à tomber tous les jours en étant loin de chez moi, à me forcer à pas dormir la nuit etc.

Je ne sais pas quoi faire, j'ai bientôt fini de travailler les samedis journées et les lundis matins, j'ai besoin de souffler, mais si je trouve pas autre chose j'ai peur d'être encore plus mal.

Je n'arrive pas à montrer où j'en suis dans la vie réelle, c'est pour ça que je viens ici en parler, je tourne au jus d'orange, vitamines et café pour avoir l'air d'avoir la pêche, mais ça ne suffit plus j'ai l'impression.

Merci pour vos réponses et bonne journée

Va voir un médecin, ce n'est pas normale d'être dans cet état là. Tu dois couver quelque chose.

je dirais que tu nous fais une dépression

je pense pareil qu'emastik...va consulter,faut jamais laisser trainé ces choses là.

Tu n'as pas pris de vacances depuis combien de temps ? Attention, je parle vraiment de vacances, je ne dis pas partir ou s'envoler ailleurs... non, juste des vacances, à savoir ne pas travailler, se reposer, faire les p'tits ou grands trucs que tu aimes, penser à toi... tout simplement.

je pense pareil qu'emastik...va consulter,faut jamais laisser trainé ces choses là.

c'est clair ça empire après. va vite voir quelqu'un mais essai de t'en sortir sans te bourrer de cachets euphorisants.

Bonsoir, merci pour vos réponses

pas de vacances depuis fin novembre,et encore de fin septembre à fin novembre j'ai tout fait pour trouver un nouvel emploi et essayer de récupérer mon genou (sans résultat de ce côté là). Sinon de jour de repos, j'en ai pas eu un depuis celui du 16 août.

Pour ce qui est de consulter, on m'a dit apnée du sommeil d'après le généraliste mais pas l'ORL (pas l'âge et le "profil")

je dirais que tu nous fais une dépression

Je dirais pareil :blush: Consultes un médecin, c'est pas normal.

Bonjour,

ben voilà, j'ai pas géré aujourd'hui, j'ai parlé un peu sec à la dame chez qui j'étais (elle voulait m'apprendre à faire un lit!!!) et on s'est un peu pris le bec, mais comme on a le même caractère, c'est vite passé.

J'espère que ça ira cet aprem et la semaine prochaine (j'ai 4 heures chez de vrais casses pieds en plus la semaine prochaine)

Si ton médecin pense à une apnée du sommeil, il doit t'adresser au service de pneumo de l'hôpital pour des examens. Ca n'est pas douloureux: tu passes une nuit en milieu hospitalier et tu auras des appareils qui vont mesurer ton sommeil, ta respiration...

Maintenant, moi je pencherais plutôt pour un bon gros méchant surmenage (trop de fatigue accumulée, pas de temps pour penser à toi et décompresser). Gare à la dépression !

Je te conseille de faire un break, de voir ton médecin, et de te faire plaisir !!

Bonour, merci pour ta réponse.

Pour l'apnée du sommeil, je ferai les examens chez moi, mais il faudrait que j'aille me faire poser l'appareillage avant 18 heures et que je reste chez moi après, alors que je bosse jusqu'à 20 heures tous les soirs au minimum.

Sinon, vendredi soir, j'ai eu une crise de je sais pas quoi au moment de m'endormir. Je me suis mise à penser que si je disparaissais, ma famille mettrait du temps à le voir (peut de contact entre nous, mais sans que ça nous gêne plus que ça, et je me suis demandé combien de temps ils mettraient et comment ils feraient pour me rechercher, et à mon retour comment combien essaierait de savoir pourquoi j'ai fait ça, et combien essaierait de me faire comprendre ce qu'ils ont ressenti.

J'ai l'impression que c'est toujours à moi de comprendre les autres et qu'eux ne cherche pas à le faire, pourtant j'ai vraiment envie de disparaitre, de partir loin, de laisser tout ce petit monde derrière sans nouvelle de moi

Ouh là ... ne serait-ce pas le début d'un état dépressif ? en tout cas ne traines pas à aller consulter car c'est à prendre au sérieu

Je ne sais pas si c'est ça, mais ado, j'ai déjà été comme ça, je réagissais en partant courir après les cours jusqu'à ce que je puisse plus courir, je me mettais alors à marcher jusqu'à ce que je puisse plus non plus, et alors seulement je me mettais à reprendre vraiment le chemin de chez "moi". En rentrant, je prenais ma douche, je faisais mes devoirs, je mangeais et je montais dans ma chambre où les larmes arrivaient à nouveau. La seule façon de ne pas pleurer était d'être avec du monde, comme quoi la "fierté" mal placée à du bon, je suis pas une pleureuse moi mdr.

Là c'est vrai que vendredi quand j'ai pensé ça, je me suis mise à pleurer et que ça a réveillé mon ami.

J'ai envie de faire du sport jusqu'à l'épuisement, mais je peux rien faire, la marche me fait mal après 30 minutes, la course encore plus vite etc, du coup j'ai les nerfs qui montent encore plu parce que je ne peux même pas me détendre comme j'aime et que je me sens complètement diminuée physiquement et que du coup je sers plus à rien, vu que je passe déjà les jourénes à forcer sur mon genou alors que les médecins commencent à parler d'opération mais que je ne peux pas (sinon je paye pas mon loyer, nombres d'heures sur le contrat trop faible alors que j'en fais carrément plus en vrai).

J'ai l'impression d'ête enfermée dans une vie qui ne me correspond pas vraiment, où la seule activité physique que je "peux" encore faire c'est mon job, j'éétouffe dans ces journées si longues que je en sais même plus dire si c'était aujourd'hui, hier ou un autre jour tellement le temps passe à un rythme irrégulier et sans repère temporel fixe (jour de repos ou autre chose bien régulière)

Mais s'il date d'autant d'année ce malaise, c'est pas normal... Il doit bien y avoir une raison... Pour résoudre un problème, il faut en connaitre la source, non? alors sais tu ce qui te rend si mal ? (tu n'es pas obligée de me donner la raison si elle est personnelle bien sur !!!)

En fait, il était parti, mais c'est d'avoir enlevé la supercarapace de protection anti-sentiement qui e l'a fait revenir.

Mon ami m'a fait parlé de choses douloureuses qui me sont arrivées dans mon enfance, et depuis je revois ces trucs, je retrouve cette sensation qu'on ne m'aime que parce que je suis utile à l'autre, de vire en permaence en étant jugée par ceux qui m'entoure et ne pas avoir droit à l'erreur, d'où mes crises où je "crie" quand j'en peux vraiment plus, comme ça tout le monde m'évite et je peux me retrouver seule et faire baisser la pression, mais pendant ces crises, j'en paitre tout le monde, c'est pour ça que mon père dit que j'ai un caractère à la c*n mais qu'il me permettra de toujours m'en sortir vu que je compte pas sur les autres pour m'aider.

J'ai envie de refaire ce sport pour ne plus penser à rien et pouvoir refabriquer ma carapace, même si ça veut dire que je ne saurai plus si j'aime mon ami ou non vu que les sentiment ne parviendront plus à mon cerveau

Et tu n'as jamais consulté ????

Le généraliste m'a donné des plantes pour me calmer (je dormais encore moins avec), la psychologue m'a dit que dans ma famille j'avais le rôle de la mère de mes parents ou je sais pas trop quoi et que tant que ça changerait pas ça irait pas (je fais quoi moi, je les laisse se débrouiller et finir sous les ponts???) t que mes relations avec les êtres humains avaient été faussée à mes 9 ans, en résumé elle m'a rien appris et ça ne m'a rien apporté, les dernières fois je lui ai même pas parlé et là faire 70 km pour aller papoter sans trouver de solution, ça me tente pas, surtout avec mes horaires, je n'ai pas le temps de faire la consultation et l'aller retour entre 2 personnes

Bonjour,

hier soir quand je suis rentrée du travail, mon ami m'a dit qu'il pensait qu'on n'est pas fait pour vivre ensemble.

Ce matin il a préciser qu'il sentait qu'on allait encore avoir une grosse dispute et qu'il en peux plus de ces prises de têtes pour pas grand chose. J'ai pas envie de le perdre, je vais tout faire pour qu'elle arrive pas, mais j'ai peur

Bonjour,

j'ai appris hier que mon CDD ne serait pas transformé en CDI et peut être même pas reconduit, ou alors pour beaucoup moins d'heures et sur de courtes durées (remplacements de congés payés). Ca m'a mis un coup au moral et à ma motivation, j'ai encore plus envie de partir, chose que j'ai faite à moitié hier soir, j'ai pris la voiture et j'ai roulé sans but avant de finir par rentrer

Hmmm.. Alors voila un cas de femme poisseuse. éa a tout l'air d'être une dépression.

Je te conseille d'arrêter d'être agressive. J'ai déjà eu ma période de dépression, je bossais trop ( Boulot ingrat qui plus est ), je mangeais peu, je dormais peu, j'étais agressif. Mais j'ai appris à canaliser ma mauvaise humeur quotidienne dans mon boulot et non sur les gens m'entourant puis en m'évadant comme je le pouvais ( A savoir alcool/musique, peut-être pas la meilleure des solutions mais bon.. ) et ça allait tout de suite un peu mieux. Peu à peu j'ai sorti la tête de ma merde et j'ai grandi d'un coup.

Depuis cet épisode de dépression qui a duré 4 à 5 mois j'en suis sorti avec des troubles d'identité, une légère addiction à l'alcool et je me mange des fois des états dépressifs qui dure quelques heures parfois mais rien de trop grave, vu que j'arrive à gérer la chose. Ta carapace anti-sentiments tu peux la porter sans faire de sport pourtant, c'est un état d'âme et non un accomplissement. Bref, soit tu te bats seul, soit tu vas consulter. Fais juste gaffe à pas faire de connerie. ( éa arrive si vite.. >< )