pessoa72

moi c'est tolstoi, dostoievski, kerouac, camus, sartre, horace, echyle

18h15 déjà Je pensais sortir, au lieu de cela je m'acharne sur un vin de Savoie, un Apremont Il n'y a rien eu pour notre parole accomplie, nous n'avons rien dit Tout le monde respire Tout le monde boit Je suis en retard sur le monde. Il y a des génies à notre époque, des génies par milliers, on doit ça à la subjectivité naissante et déjà poussiéreuse J'ai regardé derrière moi J'ai regarde tout le monde La terre est sainte La vie est une grâce accordée aux sensibles, aux écorchés J'aurais voulu dire J'aurais voulu dire La jeune fille penche son visage et aperçoit un bras de mer La blessure plus propre que la négation Une haine simplement une violence volontaire faite au rasoir sur le clitoris des petites filles Et puis il n'y a plus rien eu Plus rien Juste ton sourire devenu un rire coriace En sortant du cinéma j'entendais les battements du métal J'entendais une agonie brutale ... Nous sommes l'apothéose d'une parole Nous sommes neufs à peine dépaquetée J'écoutais le front bombé de cet artiste J'écoutais ta parole prononcée à mi-voix ... é ma vie, recueille les fruits de l'attente ! é ma vie soit prompte à la blessure que je porte .... La jeune fille regardait son verre Et tout devint clair : le bar, l'absence, la mémoire d'être Je ne coucherai pas avec elle, je rentre Epave magnifique Je suis du couchant et derrière moi le monde s'éteignait. m. roland

je te conseille les livres d'herman hesse comme demian ou l'orniere qui parle du parcours initiatique de l'adolecence demian est un roman fabuleux sur un jeune homme

Summerside Ensemble, nous marchions vers des lumières insalubres. Viens un peu plus prés de moi Regarde comme l'esprit se tait au matin Quand reviennent les premières larmes du soleil ¿ Je peux te sentir pleurer sur mon épaule Et puis je ne suis pas un bon parti Juste de passage Comme juin qui s'en va Je fume une cigarette et je regarde passer le monde Ce monde en larmes Il y avait moi, il y avait toi Il y avait tellement de monde ¿ Je me prends a rêver de vertiges A perdre le fil du temps A courir a bâtons rompus Dans une ville martelée par le soleil Tu ouvres la bouche, tu respires Et la trace lame de ton ombre Découpe le monde ¿ Tu m'inspires une ville centenaire Une ville peuplée de comédiens Et maintenant je bois une saison de solitude Face à la mer argente J'ai brisé des miroirs pour toi J'ai bu du sang pour toi Et je vis mort ¿ Peut être y a-t-il un autre visage qui te satisfait Peut être une autre nourriture pour ton été Et l'enclot des pourritures continu de paraître a l'horizon Un trésor dans tes yeux Un soleil dans tes bras Je marche sur la pointe des pieds Dans cet été calme a souhait Ou malgré tout la violence du ryhtm n' blues Vient jusqu'à ma couche ¿ Reviens fille de toujours Reviens crever mes yeux Reviens me déchirer les entrailles Et je serais heureux Heureux comme un sacrifié M.Roland

hamlet ou richard trois

tel quel de paul valery la cabane dans la vigne d'ernst junger le moine de lewis d'artaud les psaumes de david

bach definitivement bach

je lis assis dans mon canape et au lit un peu presque toujours un fond sonore la plupart du temps du classique je le matin de tres bonnes heures vers les six heures quand je me leve et le soir quand je suis pas devant l'ordi la plupart du temps le matin est reserve aux classique et l'aprem a la philo le soir je lis plutot des jurneaux intimes et des roman

je lis "la cabane dans la vigne " d'ernst junger , "tel quel" de paul valery, "les 120 journees de sodome" de sade et " le moine de lewis" d'ardaud