Le Refuge Écrit

Tu attires des âmes blessées. Des cœurs en miettes. Des personnes en quête de lumière. Et tu donnes, sans compter. Tu écoutes, tu relèves, tu consoles. Mais parfois, tu te demandes : Est-ce qu’on m’aime, moi ? Ou est-ce qu’on aime la paix que je procure ? Est-ce qu’on reste pour mon rire, ou seulement pour le répit qu’il offre dans leurs tempêtes ? Tu deviens le refuge, la pause dans leur chaos. Mais qui devient ton refuge à toi, quand c’est ton cœur qui se fissure ? Aider, c’est beau. Aimer, c’est fort. Mais être aimé en retour, vraiment aimé, sans qu’on te prenne comme une bouée… c’est ça que tu mérites. Et tu as le droit d’attendre quelqu’un qui t’aime, même quand tu n’as plus de pansements à offrir.

Merci beaucoup, ça me touche vraiment Je suis contente que mes mots résonnent… parfois, écrire c’est ma façon de mettre des lumières là où c’est flou. Merci de prendre le temps de lire

Merci pour ta réponse. Je comprends ce que tu veux dire. Parfois, quand les murs sont là depuis longtemps, on n’a plus l’énergie ou même l’envie de les faire tomber. Et c’est vrai que ça ne se fait pas juste en parlant ou en essayant. Mais j’aime penser que même un petit pas peut changer quelque chose. Peut-être pas tout, mais au moins éviter de laisser le silence tout gagner.

Dans une relation, on parle souvent de disputes, de jalousie, de retrouvailles… Mais qu’en est-il du silence qui s’installe, de cette absence qui n’est pas physique, mais qui pèse lourd ? Tu peux être là, à côté de quelqu’un, et pourtant te sentir seul(e), invisible, comme si un mur s’était levé entre vous. Ce n’est pas un manque d’amour, juste une distance émotionnelle difficile à nommer, une fatigue d’être incompris(e). Ce silence-là, il fait mal. Il creuse un vide que personne ne voit, et tu te retrouves à lutter seul(e) contre ce froid intérieur. Mais il faut oser en parler, poser des mots sur ce manque, même si c’est difficile. Parce qu’une relation, ce n’est pas seulement partager des moments, c’est aussi accueillir la vulnérabilité, écouter les silences et apprendre à reconstruire des ponts là où ils ont disparu. Si tu ressens ça aujourd’hui, sache que tu n’es pas seul(e). Ton silence mérite d’être entendu. Ta douleur est légitime. Et parfois, la première étape, c’est juste d’accepter que ce mur existe, pour pouvoir doucement, à ton rythme, essayer de le faire tomber.

On aurait pu croire qu’elle allait bien. Toujours souriante, toujours présente, toujours forte. Mais derrière cette façade tranquille, il y avait une guerre silencieuse. Une bataille qu’elle menait seule, chaque jour, dans son cœur. Elle n’avait jamais eu de promesses. Jamais de "nous", jamais de "bientôt", jamais de "je veux construire quelque chose avec toi". Mais il suffisait d’un message, d’un regard, d’une nuit. Juste assez pour raviver la flamme. Juste assez pour lui faire croire que peut-être… Alors elle restait. Pas parce qu’elle ne savait pas partir. Mais parce qu’elle espérait encore. Qu’il changerait. Qu’il finirait par voir. Qu’il la choisirait, cette fois-ci. Mais chaque retour ressemblait au précédent. Jamais clair. Jamais constant. Toujours flou. Toujours bancal. Et plus elle donnait, plus elle s’effaçait. Elle se perdait à vouloir être "assez". Assez belle. Assez douce. Assez patiente. Assez tout… sauf elle-même. Elle savait que ce n’était pas de l’amour. Mais une dépendance. Un attachement anxieux déguisé en passion. Un lien invisible plus fort que la raison. Ce n’était pas un roman d’amour. C’était une cage dorée. Et chaque miette qu’il lui lançait l’empêchait de s’envoler. Mais un jour… Quelque chose a changé. Pas chez lui. Chez elle. Elle a compris que l’amour ne fait pas douter. Il rassure. Il choisit. Il construit. Et que rester là, c’était renoncer à elle-même, un peu plus chaque jour. Alors elle a lâché. Pas par colère. Par respect. Par survie. Et dans le silence qu’il a laissé, elle a trouvé autre chose : Sa paix. Ce n’est pas un hasard si tu es tombé·e dessus.