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  2. 1789 : La fin d'un régime et d'une société, une révolution États généraux : assemblée exceptionnelle constituée par les représentants des trois ordres de la société française : clergé, noblesse, tiers état (98% de la population). Ceux-ci donnent un avis, votent et enregistrent les lois. Les députés faisaient la lecture des Cahiers de doléances. Louis XVI convoque les États généraux le 5 mai 1789 à Versailles, au palais Bourbon, dans la salle des Menus Plaisir, pour plusieurs raisons : une crise financière : un déficit budgétaire lié aux dettes (qui représente 50 % des dépenses de l'État) et au coût des guerres (Guerre de Trente Ans et Guerre d'indépendance des États-Unis) des tentatives de réforme fiscale : tentative d’amélioration de l’imposition en faisant payer la noblesse et le clergé Un contexte de tension économique et fiscale À la fin du 18e siècle, on constate un progrès des productions pré-industrielles (dans les manufactures notamment, avec les textiles, les décorations de luxe…). Mais l'agriculture a toujours un rôle central dans l'économie, elle emploie trois quarts des actifs et c'est le premier secteur de l'économie. Dans l'Encyclopédie de Diderot se trouve un article sur l'agriculture et ses nouveaux outils. Cependant, l'agriculture reste assez traditionnelle, peu productive et peu rentable. Or, la population ne cesse d'augmenter (+25 % depuis la fin du 17e siècle, ≈28M d’habitants), et l'agriculture reste fragile face aux aléas climatiques. En 1787, 1788, 1789, de mauvaises récoltes donnent lieu à des crises frumentaires et engendrent la hausse du prix du pain. Fiscalité : seul le tiers état est imposé, en particulier les paysans : impôt au roi avec la taille impôt à l'Église avec la dîme impôt aux seigneurs avec le champart (partie des récoltes) et les droits seigneuriaux Un contexte politique : la remise en cause de l'absolutisme Absolutisme : principe élaboré entre le 16e et le 18e siècle, selon lequel le pouvoir du roi est de droit divin (marqué par la cérémonie du sacre) et héréditaire. Ce pouvoir n'a pas de limite, de contre-pouvoir, ni de constitution. Théoriquement le roi gouverne seul, mais il est soutenu par une vaste administration : les conseils (notamment le Conseil d'en haut). Le roi intervient dans de multiples domaines : le domaine religieux (en 1685, Louis XIV révoque l'édit de Nantes) le domaine de la justice ( il est au sommet, il peut se passer de certaines décisions grâce aux lettres de cachet pour se débarrasser des personnes “nuisibles”) le domaine des Arts et des Lettres, avec les académies et Versailles (construction : 1664-1710) qui représente le classicisme français et “l'art officiel” au niveau de l'architecture (Mansart), des jardins (Le Nôtre), de la musique (Lully)… la guerre : expression de sa puissance, manière de renforcer la position de la France en Europe, défendre et étendre le royaume avec les forteresses de Vauban Mais les critiques contre la guerre et contre l'intolérance religieuse donnent lieu à une multiplication des révoltes populaires : les crises de subsistance (mauvaises récoltes et augmentation du prix du pain) au 17e : 50/an au 18e : 100/an fin 18e : 200/an 1785 : 310 révoltes (notamment contre la fiscalité) Les Lumières font aussi une remise en cause intellectuelle du pouvoir du roi. C'est une nouvelle façon de voir le monde et de remettre en cause les dogmes (vérité indiscutable). Montesquieu, Diderot, Rousseau, Voltaire… s'inspirent de John Locke (en Angleterre). Remise en cause venue de l'étranger : en Angleterre : exécution de Charles 1er tenté par l'absolutisme, la monarchie est maintenue mais doit accepter l’Habeas Corpus (pas de justice arbitraire) et le Bill of Rights (parlementarisme) aux États-Unis : le 4 juillet 1776 = proclamation d'indépendance, puis une Constitution qui reprend le principe de souveraineté nationale 1789 : une rupture politique, l'irruption de la nation Lors des Etats Généraux du 5 mai 1789, le roi fait un bref discours, suivi d'un très long discours de Necker (Directeur général des Finances). Mais il ne répond pas aux attentes du tiers état. À l'issue de ce discours, les représentants du tiers état refusent de quitter la salle des Menus Plaisir, et bloquent la salle pendant plus d’un mois. Le 17 juin, les délégués du tiers état se proclament Assemblée Nationale (une initiative du député abbé Sieyès, auteur de “Qu'est-ce que le tiers état ?”). C'est une rupture symbolique qui met en avant l'idée que la nation, formée par tous les citoyens, doit être à l'origine du pouvoir : c’est le principe de souveraineté nationale. Le 20 juin, les députés retrouvent la salle des Menus Plaisirs fermée, ce qui engendre le Serment du Jeu de Paume. Les députés des trois ordres promettent de ne pas se séparer jusqu'à l'obtention d'une constitution (un texte délimitant la répartition des pouvoirs). Cela signe la sortie de l'absolutisme. Le 27 juin, le roi cède et demande que les trois ordres se réunissent pour délibérer. Le 9 juillet, l'assemblée devient l'Assemblée Nationale Constituante, c'est la fin de l'absolutisme. 1789 : une révolte populaire, une rupture sociale À Paris, les tensions sont multiples : prix du pain chômage nouvelles de Versailles (le tiers état qui demande une constitution) troupe de mercenaires autour de Paris (le roi fait appel à des Suisses et des Allemands qui ont le droit de tirer sur les foules) renvoi de Necker par le roi problèmes de sécurité (boulangeries pillées notamment) Le 12 et 13 juillet, on met en place la municipalité de Paris (ou Commune) et la Garde Nationale. Le 14 juillet, les Parisiens volent des armes et des munitions aux Invalides et à la Bastille (forteresse royale sous commandement du gouverneur De Launay). La situation dégénère, les violences deviennent rapidement un symbole, c’est la révélation de la puissance du peuple. Le 17 juillet, Necker est rappelé par Louis XVI, il demande le retrait des troupes autour de Paris, Louis XVI se rend à Paris à l'hôtel de ville, naît alors la cocarde tricolore. Les villes de Lyon, Bordeaux, Marseille… se dotent elles aussi de municipalités et de Garde Nationale. Là aussi, on met en place un pouvoir venant de la nation. Dans les campagnes, c'est la “grande peur”. Des rumeurs se diffusent, les paysans détruisent les demeures seigneuriales. On débute le vote de textes majeurs, la nuit du 4 août, à Versailles : l'abolition des privilèges de la noblesse, du clergé, de certaines villes, de professions l’abolition de la dîme et de la corvée 1789 - 1791 : de nouveaux rapports politiques et sociaux, un royaume transformé 26 août 1789 : adoption de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen confirme la rupture politique : principe de souveraineté nationale (plus de droit divin) confirme la rupture sociale avec l'égalité : mêmes droits pour tous, accès de tous aux professions, mêmes impôts pour tous… confirme la défense des libertés et la fin de l'arbitraire : garantit la liberté d'opinion et d'expression, on sort d'une justice arbitraire, la justice encadrée par le droit est la même pour tous Mais ce nouveau statut politique a des limites : rien sur le statut des femmes rien sur les droits sociaux rien sur le sort des esclaves (l'esclavage est maintenu aux Antilles, à la Réunion, en Guyane…) De nouveaux cadres et structures politiques Le 5 et 6 octobre 1749, Paris redevient le centre de la vie politique, même si Louis XVI ne ratifie pas la DDHC. Après l'invasion du château de Versailles, le roi et la reine sont conduits à Paris, au château des Tuileries (ils sont otages des Parisiens). Toute l'administration, les ministères, l'Assemblée Nationale Constituante suivent et s'installent à Paris. De nouvelles structures politiques sont mises en place : à l'Assemblée : des groupes politiques (la droite et la gauche) les clubs : associations privées et lieux de discussion (comme les Jacobins, les Cordeliers, les Feuillants…) la presse politique : journaux d'idées et d'opinion (500 titres différents de 1789 à 1792) Des réformes administratives, économiques et politiques une nouvelle administration du territoire (selon l'héritage des Lumières) : une administration plus efficace et l'unification du royaume (par exemple, le même système métrique, judiciaire, fiscal…), la mise en place d’environ 40 000 communes (délimitées en fonction des paroisses) et de 83 départements (dirigés par un procureur général élu). Les lois sont les mêmes partout. des réformes économiques : la libéralisation : libre circulation des marchandises et fin des péages (octrois), liberté de fonder une entreprise (jusqu'alors, les entreprises étaient dépendantes des corporations, Loi Le Chapelier (en 1791) qui interdit le droit de grève et les syndicats pour les associations ouvrières la nationalisation des liens du clergé (le 2 novembre 1789) : toutes les terres de l'Eglise et ses bâtiments sont mis à disposition de la Nation et deviennent des biens nationaux (de l'État), ils sont vendus à des particuliers. Une nouvelle monnaie est établie : les assignats. Une constitution, un nouveau système politique : elle a été élaborée à partir de juillet 1789 et adoptée après les votes des 3 et 4 septembre 1791. le roi, le gouvernement et les ministres détiennent l'Exécutif : ils disposent d'un veto suspensif (accord indispensable pour les lois) l'Assemblée législative détient le Législatif : elle propose et vote les lois, mais a besoin de l'accord du roi (la sanction), elle ne peut être dissoute la Justice : indépendante, prone la présomption d'innocence, abandonne la détention arbitraire et la torture, mais la peine de mort est maintenue c’est la monarchie constitutionnelle : la souveraineté réside dans la nation (citoyens en dehors des femmes, des hommes pauvres qui ne payent pas d'impôts, dits citoyens passifs). Donc la nation c'est seulement les citoyens actifs : les hommes ayant plus de 25 ans et payant un impôt élevé, c'est seulement 15 % de la population. Le 14 juillet 1790, on fait la Fête de la Fédération sur le Champ de Mars, en compagnie des représentants des Gardes Nationales (les Fédérés) et du roi. On célèbre l'unité et on fait le serment de fidélité à la nation et à la Constitution. 1791 - 1792 : l'échec de la monarchie constitutionnelle Nouvelle crise politique des tensions économiques : problèmes de ravitaillement, nouveaux impôts, échec des assignats des tention religieuses avec la Constitution civile du clergé (1790) : en échange de la confiscation de ses biens, le clergé est salarié et les prêtres deviennent fonctionnaires, mais un serment de fidélité est demandé (il y a les prêtres jureurs, qui jurent fidélité, et les prêtres réfractaires, qui n'acceptent pas) des tensions politiques : début de l'émigration des nobles (les nobles partent à l'étranger) L'affaire de Varennes : le soir du 20 juin 1791, Louis XVI et sa famille quittent les Tuileries vers le nord-est de la France pour fuir le pays. Mais le lendemain, ils sont reconnus à Ste Menehould, puis arrêtés à Varennes. Cela crée une rupture entre le roi et le peuple. Le 15, 16 et 17 juillet 1791, le club des Cordeliers organise des manifestations à Paris et lance des pétitions pour la fin de la monarchie. Le 17 juillet, les pétitions sont déposées symboliquement aux Champs de Mars, une fusillade est lancée, la garde nationale tire en premier, le roi a le sang du peuple sur les mains. La guerre La guerre est liée à l'émigration des aristocrates. Certains font de l'agitation contre la France révolutionnaire, notamment en Autriche. Débat à l'Assemblée législative (“l'Autriche abrite nos ennemis, donc l'Autriche est notre ennemi ?”). Les partisans de la guerre l'emportent. Le 20 avril 1792, la guerre est déclarée à François II (l'archiduc d'Autriche) mais sans le savoir, aussi à la Prusse. Mais les débuts sont catastrophiques pour les Français : l'armée est désorganisée (à cause de l'émigration, il n'y a plus de chef) et indisciplinée (désertions), les frontières sont franchies au nord et au nord-est. Le 11 juillet 1792, on fait appel à des volontaires et on diffuse la Marseillaise (qui, à l'origine, était un champ de marche). Le 25 juin 1792, le chef des armées austro-prussiennes envoie “le manifeste du duc de Brunswick” à Paris (c'est un avertissement) Août septembre 1792 : la chute de la monnaie Le 9 et 10 août, les sans-culottes mènent un coup d'État : la prise des Tuileries. Louis XVI et sa famille se réfugient à l'Assemblée législative, le 10 août 1792, le roi est emprisonné dans la prison du Temple (il n'y a plus d'exécutif). On arrête plusieurs milliers de “suspects”. La crise s'aggrave : les Prussiens menacent Paris et Paris panique. Avant de partir défendre la patrie, les Parisiens écoutent une rumeur qui dit que dans les prisons, les nobles favorables au roi complotent et s’apprêtent à rétablir l’ancien régime une fois les soldats partis au front. Les révolutionnaires entrent dans les prisons, installent une mascarade de tribunal et, pendant trois jours, font passer des milliers de prisonniers en « jugement ». Du 2 au 5 septembre sont donc commis “les massacres de septembre” (1 500 suspects massacrés). Le 20 septembre, c'est la victoire de Valmy, les Prussiens sont stoppés. À Paris, un tournant politique se prépare. Une nouvelle Assemblée est élue au suffrage universel masculin : la Convention. On abolit la monarchie, et le 22 septembre 1792 débute la République (première). 1792 - 1799 : l'expérience républicaine Septembre 1792 - juin 1793 : une république fragile et très vite divisée Une nouvelle assemblée pour gouverner le pays : la Convention La Convention : Assemblé aux pouvoirs extraordinaires, elle vient d'être élue au suffrage universel (non plus censitaire) et masculin. En effet, dans la Constitution de 1791, seuls les hommes payant en cens (impôt) élevé pouvaient voter. Trois principaux groupes se forment, ce ne sont pas des partis mais des formations très éphémères : Les Girondins (≃droite) : avocats, juristes… très attachés aux principes des Lumières, aux droits, au respect de la loi, aux libertés fondamentales. Ils sont méfiants vis-à-vis des mouvements populaires et ont recours à la force. Parmi eux se trouvent Brissot, Vergniaud, M. et Mme Roland, Condorcet… Les Montagnards (≃gauche) : ils se veulent proches des “Sans-culottes”, ils ont recours à la force quand la négociation ne suffit pas. Ce sont des journalistes, avocats, juristes, qui connaissent les Lumières (même terreau social que les Girondins). Parmi eux se trouvent Georges Danton (avocat et révolutionnaire), Maximilien de Robespierre, Marat, Desmoulins, Saint-Just… La Plaine ou le Marais : groupe très hétérogène, ayant des idées flexibles, mais ce sont des voix indispensables. Parmi eux se trouve l’abbé Sieyès. Le sort de Louis XVI divise la Convention Entre octobre et novembre 1792, le procès de Louis XVI a lieu. il est jugé pour trahison et conspiration par les députés de la Convention. Mais de logique s'opposent : celle des Montagnards : selon Robespierre et Saint-Just, le roi n'est plus inviolable, il a trahi donc il doit être exécuté pour préserver la Révolution et la République. Si à l'inverse, Louis XVI est déclaré innocent, alors la monarchie est à rétablir. celle des Girondins : partisans du roi Le 18 janvier 1793, s'achève le procès, chaque député a voté à la tribune. la majorité demande la mort immédiate du roi. Le 21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné (Marie-Antoinette est exécutée quelques mois plus tard et son fils l’héritier meurt en prison 2 ans après) La France en guerre, la guerre en France En 1793, la France est confrontée à la Ière coalition, une alliance entre l'Autriche, la Prusse, l'Angleterre, les Pays-Bas, l'Espagne et le Piémont. Celle-ci a deux motivations : Idéologique : crainte de l'extension de la révolution Stratégique : empêcher l'expansion française en Belgique, aux Pays-Bas, dans le Rhin… Lorsque les ennemis franchissent les frontières françaises, des débats éclatent à la Convention : les Montagnards souhaitent faire "une levée de masse" (un recrutement forcé), tandis que les Girondins les mettent en garde ("attention aux réactions"). Les Girondins l'emportent, 300 000 hommes, de 18 à 40 ans, sont mobilisés. Mais une guerre civile éclate (comme l'avaient prédit les Girondins). En mars 1793, l'ouest de la France (Bretagne, Normandie et Vendée) se soulève contre Paris, la Convention et la Révolution, à cause de la levée de masse, de l'exécution de Louis XVI et des mesures antireligieuses (les campagnes sont très pratiquantes). Le 2 juin 1793 : coup d'Etat des Montagnards Les Montagnards dénoncent les Girondins comme "mauvais patriotes". Les "Sans-culottes" interviennent violemment et la Convention vote l'arrestation des Girondins. Mais la guerre civile s'aggrave : des soulèvements fédéralistes ont lieu (favorables aux Girondins), on ne reconnaît plus l'autorité de Paris et de la Convention en Normandie, en Gironde, dans la région de Lyon, dans le Sud et l'Est… Le 13 juillet 1793, Charlotte Corday assassine Marat à Paris. Juin 1793 - juillet 1794 : la République des Montagnards Mise en place d'un gouvernement révolutionnaire En juin 1793, la nouvelle Constitution (de l'An 1) met en place la démocratie. Mais en octobre 1793, la constitution est suspendue car la priorité est d'éliminer les ennemis, on met en place la dictature.
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