-
Compteur de contenus
2 -
Inscription
-
Dernière visite
Visiteurs récents du profil
Le bloc de visiteurs récents est désactivé et il n’est pas visible pour les autres utilisateurs.
thetaichistudent's Achievements
-
Bonjour chekhina, J'avancerais qu'il est important de bien distinguer les choses. D'un côté, je conserverais votre souci sur l'acte de philosopher. D'un autre, celui des changements climatiques. Et finalement, encore d'un autre, l'attitude générales « des gens ». Le point de rencontre se fera ensuite plus naturellement. Je vous offre cette contribution. L'acte de philosopher n'est pas qu'une chose et se réduit difficilement à une caricature de parler d'un sujet, de débattre et encore moins de séduire pour le plaisir. La philosophe s'est toujours efforcée justement de distinguer ce qui est de la réthorique de ce qui est disons dialectique (une discours rationnel avoir soi-même ou d'autres qui mène de conclusion à conclusion sur ce qui semble le plus conforme à des principes de vérité et de logique). Si en philosophant ou en écoutant des « gens » philosopher vous avez l'impression que leur discours est creux ou vain, dites-vous que ces personnes doivent encore parcours un grand chemin vers la philosophie. Vous pouvez aussi distinguer le terme « philosopher », comme une expression dérogatoire, du fait de réfléchir rationnellement seul ou avec d'autres. Traditionnellement aussi, si les notions de plaisir et de séduction se mêle au discours philosophique, c'est que vous vous éloignez de la philosophie. Au pire, vous continuer à la philosophie en lui donnant des contres-appuis, qui sont essentiels à l'histoire de la philosophe. Sans anti-philosophe, sans sophistes ou sans tyrans, pas de philosophes. Sur les changements climatiques, je vous inviterais à distinguer entre « changements » climatiques et « effondrement » climatique. Les changements climatiques concernent un fait scientifique sur l'environnement et de nouvelles exigences qui concernant les futures générations de femmes et d'hommes et de sociétés qui vivront sur Terre. L'effondrement concerne un courant de pensée (la collapsologie), qui anticipe avec crainte toutes les conséquences des changements climatiques sur le mode de vie que nous connaissons actuellement. Le mal et les horreurs dans le monde ont toujours existé. Des sociétés ont vécu dans des conditions aussi sinon plus atroces que ce que nous connaissons présentement et que les enfants des 75 prochaines années connaîtrons. Dans certains coins du monde, nous avons connu une certaine apogée des conditions de vie sur Terre. Un apogée par définition ne dure pas. Les populations les plus pauvres, comme de tous les temps, souffrirons davantage et les premiers. Quelle attitude devons-nous avoir? Le problème avec l'époque actuelle, c'est qu'elle reconfronte les êtres humains à leur fragilité. Imaginez-vous choisir d'avoir des enfants à l'époque de la grande peste, ou en 1916, en plein milieu d'un carnage humain sans précédent? Nous voulons vivre. Et souvent, nous vivons à court terme et pour nous-même avant les autres (et cela inclut les générations futures). Cela est moralement méprisable bien sûr. Le cynisme que vous rencontrez chez les gens de plus de 40 ans est sûrement réel et palpable. Il est vrai que le vingtième siècle a donné lieu à un cynisme, un scepticisme, à une société du plaisir et de la gratification immédiate. Le vingtième siècle a aussi donné raison à plusieurs générations qui ont cru qu'à force d'investir dans l'ingéniosité, dans l'économie, l'éducation, la médecine, la technologie et l'industrie que n'importe quel problème pouvait se résoudre. Je sais aussi que plusieurs hausse les épaules non pas parce qu'il sont insouciant, mais parce qu'ils se sentent coupables et en même temps impuissant. Je ne peux m'imaginer comment vivre si je n'en rie pas ou si je ne fait pas comme si rien était. Finalement, il faut réfléchir à la distance entre l'individu, la communauté et le politique. L'humain a été réduit devant ses institutions et c'est le grand conflit que nous vivons actuellement à l'échelle géopolitique de la planète. Les changements climatiques sont un gros morceaux du réveil qui nous attend.
-
Vous dites bien « avoir toujours raisons » et non pas « avoir l'impression ou donner l'impression d'avoir réponse à tout ». À moins que vous vous soyez trompée dans votre question (car il s'agit bien d'une expression qui fait souvent référence à ceux qui croient tout savoir sans se rendre compte de leur ignorance), le fait d'avoir réponse à tout est selon moi un grand privilège. Non pas que vous soyez dotée nécessairement d'une science infuse ou d'une érudition à toute épreuve. Mais simplement, cela signifie que vous cultivez une réflexion sur plusieurs choses. Vous avez assez de culture, d'éloquence ou de réthorique pour bien exprimer vos idées. Vous avez quelque chose à dire sur un très grand nombre de sujets. Vous vous intéressez à ce qui a de « raison » (non pas dans le sens de remporter un argument, mais de pouvoir offrir des explications rationnelles significatives et pertinentes) dans les choses et le discours. Dans la mesure où vous êtes de bonne foi et cherchez toujours à parfaire vos opinions et contribuez positivement aux opinions que se font vos interlocuteurs du monde, cela est un privilège et une excellente responsabilité à avoir.