Ça dépend de l'entourage, si c'est un cercle familial restreint, oui, je dirais même que c'est devenu naturel vu que tu n'attend pas grand chose d'eux.
Pour les individus qui composent le deuxième cercle, c'est plus complexe. Personnellement je juge le fait d'être gentil celons un calcul de perte et de gain. (mais bon chacun sa vision).
Être vrai et gentil, au niveau du premier cercle, sauf exception, c'est possible. Tu n'attend rien d'eux en particulier donc tu es spontanée .
Pour le deuxième cercle c'est totalement différent. Ici je suis plus enclin sur le fait que chacun porte un masque, donc la véracité des actes ou des propos sont discutables. Ils faut te questionner. Cette gentillesse bénéficie à la personne à qui tu la donne ou à toi?
Ex : tu donne de l'argent à un sdf car tu en as vraiment envie ou parce que tu penses que c'est ce que tu dois faire, car sinon les autres ou même ta conscience porteront un jugement si tu ne le fais pas ?
Être gentil et se faire respecter, deux choses qui peuvent coexister mais s'opposer. Si tu es trop gentil, le risque c'est que les individus abusent de toi donc ne ils ne te respecteront pas. Trop dur, alors la peur s'installe et au moindre signe de gentillesse, la confusion éclate.
En conclusion tu peux être gentille mais pour que l'autre te respecte il faut montrer que la gentillesse que tu lui accorde se base sur un échange réciproque. Si cette échange réciproque vacille alors tu dois faire preuve de force. Si l'individu n'est pas dénué de bon sens, alors il comprendra que malgré que tu lui offres ta gentillesse, tu peux lui imposer des limites.