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J'espère y arriver car plus j'essaie d'avancer, plus c'est pesant.
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Il n'empêche que j'aimerai lui montré mon soutien et lui dire que je l'aime malgré ses manquements, ses erreurs, elle a le droit d'être heureuse. Je dis ça pour ma maman et cela vaut pour mon papa également. La distance me fait mal et le rapprochement m'effraie mais je l'aime énormément, lui aussi a le droit d'être heureux. Pourtant pour moi même je n'en suis pas convaincu décidément, il faudrait que j'arrive à me convaincre que j'ai le droit d'être heureuse mais je n'en suis pas convaincue... On arrive à se voir quelque fois... La dernière que je l'es ai vu c'était il y a deux ans je crois... On a du mal a se voir plus. Et les deux derniers sont des rumeurs pour moi... Comment réagir quand on apprend par des bruits de couloir qu'on a un nouveau frère qui est placé dans une structure spécialisé et qu'il a pris un nouveau nom ? Et quand on demande au conseil général des explications on nous dit le minimum mais on ne peut pas chercher plus loin.
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On est six tous d'un père différents... Et on ne se connait pas tous. Pour certain il ne connaissent pas l'existence des plus grands... On a tous grandi dans des familles d'accueils différentes.
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On ne choisit pas sa famille... Ce qui a été le plus difficile en famille d'accueil c'est de devoir gardé le silence sur mon histoire, ne pas parler de ma mère a l'école, devoir inventé constamment des mensonges sur eux... Quand à l'école on me demandait des renseignements sur eux je laissais libre court à mon imagination. Et quand on l'interrogeait je galérais a me rappeler mes mensonges... Pas de médiatisation pour moi, en revanche j'ai eu le droit d'être kidnappé et séquestrée étant petite, les autorités compétentes ont mis 15 jours à me retrouvé chez ma maman. C'est l'une des conséquences de sa maladie. Je sais qu'elle souffre que de parfaits étranger lui ai enlevé de force ses enfants elle a fait ça en désespoir de cause. Je ne la blâme pas pour ça au contraire ça me donne envie de la soutenir d'une manière ou d'une autre même si il est dangereux de la voir.
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Je l'aime quand même, j'ai juste peur d'être blessée et que l'espoir que j'ai de le connaître un peu me sois enlevée une seconde fois.
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Non je ne suis pas en colère, juste un peu perdue, je ne comprends pas les familles et leur fonctionnement... j'ai l'impression qu'on m'a privé d'une enfance. Quand j'étais enfant j'ai dû apprendre a pensé en "adulte" rationalisé ce qu'il m'arrivait. Ne pas en vouloir à ma famille ou mes parents car la maladie de ma mère n'est pas de sa faute, mon papa je l'aimais car on se voyait une fois par an et je l'idealisais jusqu'a ce que je comprenne qu'il est humain lui aussi et il a dû faire des choix à l'époque. Même si cela à eu des conséquences pour moi. Son retour dans ma vie me fait peur car j'ai l'impression que ça va trop vite.
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Je n'aurai pas dit mieux. Mais du coup je n'y connais rien en amour filiale et des que je suis confrontée a ça je suis paumée et perdue. Je n'arrive pas a savoir ce que je ressens et ce qu'il convient de faire ou pas...
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C'est pour ça que j'aime la famille qui m'a accueillie, ils sont retraités aujourd'hui et je suis toujours en contact avec eux. Mais je ne peux pas vraiment les considérer comme des parents bien compliqué tout ça. Toutefois ça fait du bien de s'exprimer là dessus.
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Ce fait est toujours réel a la Réunion, pour en avoir été témoin...
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Et les enfants n'ont pas le droit de s'attacher a cette famille. Un jeune qui était avec moi a été dégagé car ils c'est attaché à la famille d'accueille... J'ai eu beaucoup de chance d'y rester et d'être passé sous le radar du conseil général. Mes parents ont perdu l'autorité parentale. J'ai été déclaré enfant d'État jusqu'à mes 21 ans. Avant ça je n'avais pas le droit de parler de ma situation familiale. Exact, moi c'est bien une famille d'accueil, et l'attachement sentimentale peut-être "sanctionné". Mais on oublie jamais les familles qui nous ont aimé et accueilli.
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Alors c'est le courage qu'il me manque...
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J'aime ceux qui m'ont éduqué et je ne sais pas ce que je ferai sans eux... Je n'ai pas les mots pour leur dire a quelle point ils m'ont aidé. Mais ils ne remplissent pas le vide que je ressens... Je ne peux pas l'expliquer...
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Une lettre ? J'en ai écrit une là encore le courage me manque pour l'envoyer...
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Je ne sais pas si je vais y arriver... La dernière fois que j'ai eu ce genre de conversation sérieuse avec lui j'ai surtout eu l'impression de devoir "payé pour ces fautes et absences". Je me sens responsable d'une faite que je n'ai pas commise... Là aussi c'est pathétique.
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Je n'en doute pas, mais je crois que moi même je ne veux pas croire qu'on puisse m'aimer simplement... C'est pathétique non ?