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Akhel

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  1. Absolument, merci pour l'échange et excellente journée !
  2. Je suis également curieux de connaître quel régime de gouvernement vous semblerez bon !
  3. Bonjour, Les paradis fiscaux ne sont pas du ressort du peuple, un banquier n'est jamais le peuple. Il semble que vous prenez en totalité un pays, sans aucune typologie sociale, politique ou économique discriminante. Il faut aussi faire l'effort de concilier les réalités avec les idéaux, croire que la démocratie référendaire suisse est imparfaite parce qu'une bourgeoisie financière emploie ses lois pour enchaîner des classes objectivement incapables de s'en détacher dans le moment présent (par souci de survie) est appeler la facilité. Si les paradis fiscaux suisses vous font peur, attendez de comprendre les mécanismes de détournement utilisés par les détenteurs de capitaux en U.S.A et en France. Encore une fois : la Suisse est imparfaite, mais elle ouvre une voie. Quant à la "démocratie réelle" (qui n'existe pas et n'existera pas dans les cent ans à venir), elle suppose en préalable : Une majorité de la population avec une propension à démarche intellectuelle sceptique couplée à une propension à l'action politique active non violente; en gros, des gens qui lisent des livres aux lieux de regarder la télé et qui sont prêts à attaquer massivement des institutions défaillantes par une abstention coordonnée; Une majorité de la population qui se réserve entièrement le droit d'opérer sa politique interne et qui se refuse entièrement l'interventionnisme extra-territoriale dans l'affaire étrangère de tout genre; Une majorité de la population qui participera à hauteur du tiers de son temps à la chose politique locale et supra-locale; entendez ceci: chaque individu participera de 30% de son temps active à la vie politique, il participera à hauteur de 50% à la chose communale de tout genre; Etc. Je n'ai pas une théorie soutenue de la chose, non guère que je souhaite l'avoir, une telle théorisation serait futile. Il s'agit d'abord de prendre l'individu occidental et de le transformer en un individuum, doté d'un corps sain, d'une âme claire et d'un esprit affûté. Ce travail se fera dans une démarche spinoziste de recherche et de bienveillance, nul n'est maître, tous participent et grandissent. Une hiérarchie naturelle en ressortira qui est celle des archétypes supérieurs, non pas fondée sur le règne de la quantité mais sur une aristocratie de l'âme et de l'esprit. Mais tout ceci est futile à moins que le dominus imperium cesse d'appartenir à une caste dont l'essence est la multiplication des intérêts matériels. Un moyen de renverser cette caste est à présent de passer à la gouvernance entière du peuple. Ce n'est pas un gage de réussite, mais ça ne risque pas d'empirer l'état réelle de la politique. Il y a donc stratégiquement une visée qui peut passer par cette déclinaison tactique. Une autre solution existe dans l'héritage oriental hindou, mais elle n'est pas transposable en Occident, pour maintes raison qui appartiennent à un cheminement culturel et philosophique enraciné et qui n'est probablement pas altérable.
  4. Bonsoir, Je m'excuse j'avais oublié de mentionner que je suis nouveau, et j'aurai dû retracer toute la discussion alors que je me suis contenté de répondre à la question du fil sans suivre le cheminement des réponses. Quant à l'exploitation des faibles, je crois que la Suisse n'est pas la pire, ça dépendra largement de ce qu'on appelle exploitation des faibles. Classerons nous dans l'exploitation des faibles la réduction des opportunités sociales de la tranche inférieure de toute une société sur quarante ans ? Le verrouillage d'une représentativité isomorphe à la topographie sociale réelle (vous ne trouverez pas d'ouvrier parmi les sénateurs et députés) ? Alors je concède bien volontiers que la Suisse n'est rien d'une utopie, mais elle applique ce qu'il a de plus proche à la démocratie réelle. Certes, le peuple fera son chemin avant d'apprendre toute les bontés de l'âme qui lui feront droit morale autant que politique, et il y a dans le peuple du méchant et du vil, mais ce n'est guère mieux avec la représentation élective, laquelle double ces méchancetés d'une corruption. En Suisse, la démocratie est supérieure à celle des athénéens, elle pourra devenir meilleure lorsque le peuple Suisse s'y aura exercé quelque siècle. Du reste, la Suisse n'a pas encore attaqué des pays, ça change un peu des pays où un gouvernement décide d'aller bombarder un coin de la sphère sans demander au gueux quelle heure il est ! Mais à la fin, et pour revenir à Nietzsche - que vous avez évoqué -, le peuple a cela de nivelé, une simplicité qui peut déranger. L'hiérarchie n'a pas lieu d'être à moins d'être spirituelle, je vois que vous connaissez le Mahabharata, vous devez alors connaître que la représentation élective moderne est une inversion de l'hiérarchie spirituelle, elle s'effectue par le remplacement d'une aristocratie honnête par une bourgeoisie de l'argent, laquelle s'enfonce bien volontiers dans la boue et y emmène le peuple. A défaut d'avoir un Arjuna, le peuple mérite au moins de se prononcer sur son sort, sans la compromission du Māyā.
  5. Bonjour, Je ne suis pas monarchiste. J'explique qu'un régime politique contemporain a commencé par être post-monarchiste (révolutions historiques) avant de stagner sur des formes hybrides dont les limites sont évidentes. Aux années cinquante, le keynésianisme post-guerre couplé à des régimes monétaires non étalonnés et une circonstance géopolitique ont permis à une démocratie représentative d'être possible, aujourd'hui, le néo-libéralisme économique et les technologies d'informations confèrent aux citoyens un retour de conscience, laquelle conscience - même rudimentaire - permet d'attester les excès des dirigeants. Un mouvement naturel s'effectue vers le retour du peuple au centre de la décision (alors qu'il ne l'a été qu'épisodiquement jusqu'ici) et qui est clairement freiné par la "démocratie" hybride. Si ce régime hybride persiste dans son arrogance, il va de faite se transformer en un autoritarisme, lequel sera l'équivalent moderne d'une monarchie où le roi est une caste économique et politique. Si c'est juste pour avoir une oligarchie de l'argent, je préfère clairement une monarchie traditionnelle. Pour l'exemple j'ai mentionné la Suisse.
  6. La Suisse est ce qu'il y a de plus proche. Du demeurant, ça reste un idéal. Mais c'est un idéal qui sert d'indication, car il éclaircit l'abus linguistique qui sous-tend une définition idéologiquement minée du mot "démocratie". Je ne suis pas spécialement pro-démocratique, il est clair toutefois qu'il faut soit 1) pousser la démocratie à sa conclusion naturelle (définie par l'idéal que j'ai explicité) soit 2) se rabattre sur un régime plus traditionnel et cohérent (monarchie). Ces régimes dits intermédiaires sont des biotopes à toutes une caste de politiciens de seconde strate dont le QI moyen ne suffit pas à rédiger un rapport, leur unique mérite consiste en un vague talent servant à se placer aux bords des flux financiers - et je suppose là que je ne perds aucunement à taire une notion évidente.
  7. Le peuple est hétéroclite: il l'est. Que son hétérogénéité rende difficile la prise de décision, je conçois. Qu'en stipule une indécidabilité du peuple par son hétérogénéité, c'est alors admettre qu'il ne peut décider. Objectivement, un groupe de plus de trois individus ne convergera jamais ou difficilement. Le problème n'est donc pas strictement numérique, l'échelle politique sur une société quantifiée en millions admet par le bon sens qu'on ne décidera que sur des questions de portance très large. Si le propos est par contre que le peuple ne peut pas décider quelconque question, fût-elle tactique ou stratégique, alors il est plus cohérent de rester sur un régime monarchique, les responsabilités y sont claires du moins par la lenteur des rotations des gouvernants. La démocratie, dans l'acception courante, ne décide même pas du vœu majoritaire. Je prends le cas de la France : 51% du électeurs ne décident pas. Si vous parlez du régime démocratique dans la théorie philosophique de la politique, alors les variantes sont nombreuses, on n'est dans aucune. En occident, les régimes sont à présent libéraux ( économiques et politiques ) sur des questions mineurs et interventionnistes sur les questions critiques. Je n'attribuais pas au peuple une âme dans ce contexte, c'est un propos que je peux tenir mais que je n'ai pas tenu ici. Me suis-je mal exprimé ? Possible. Mais je voulais en tout cas évoquer l'émancipation individuelle comme voie d'émancipation collective. Les attributs que j'ai mentionnées sont tributaires d'un individu. Si un représentant prend les décisions, vous n'êtes plus en démocratie, vous êtes en délégation démocratique. Un mandat, même juridiquement, s'annule dans les cas où le mandat était déployé abusivement. Dans le cas du gouvernement, le mandat a pleinement affiché ses limites. La démocratie est ceci : la référendaire sur tout sujet que le peuple veut se porter à sa propre attention, si le peuple fait l'impasse, une administration exécutive se charge de liquider les ordres des jours, le peuple doit être capable de solliciter un référendum à volonté, faute de quoi on passe de l'administration exécutive (avec ou sans représentation élective) vers une gouvernance oligarchique plus ou moins diluée selon les cas - sans connotation trotskiste du mot oligarchie, tenir le sens littéral.
  8. Bonjour, Bien désolé de persister, mais ce n'est pas la faute à l'élite, l'élite participe sans doute à perpétrer le tort, mais c'est bien le peuple qui signe et valide. Il y a toujours un moment où j'ai vu les gens se dire "oui, mais...", loin de moi l'idée de suggérer une razzia à la Robespierre, mais croire à présent que des représentants élus représentent, ça la fait plus. Les gens ont un instinct pour ce qui sent bon ou mer****, l'objectif est de ressaisir une quantité de pouvoir et de renégocier la configuration politique. Je ne crois pas qu'on pourra faire sans des élus, mais un niveau d'implication avancée est devenue à mon sens nécessaire pour rectifier les dérives d'un système ou l'aliénation est devenue chef-mot. Je suis d'accord que ça passera ultimement par la culture et l'éducation, mais la force motrice initiale appartient à l'âme humaine, en ce qu'elle a de si primitif d'un penchant vers la justice.
  9. Bonjour, Je suis personnellement dans une tranche socio-économique qui plane au-dessus de Hadès et ses méandres, je n'ai eu vent des G.J qu'à partir du moment où la ligne-bus joignant mon lieu de travail et mon appart était interrompue. Entre Nietzsche, Rousseau et Hobbes, je me faisais une idée trop subtile de la démocratie; je l'imaginais comme un équilibre de forces entre des individus, des publics, des Etats, des unions d'Etats, bref, la totale : un espace que gouverne des lois anthropologiques, économiques, politiques, etc. Rajoutez à ça un petit zeste de stochastique, ce bordel passe de la difformité tragique à la difformité apprivoisable, tant bien que mal, pour le bien de tous. On peut objectivement avoir un haut QI et être bête comme une chèvre, les choses sont bien plus simples, il suffit de parler aux gens: Ils veulent vivre dignement; Ils crient pour ne pas être déconsidérés, lorsqu'on te traite de plébéiens, que tu réitères les bonnes volontés, que ça ne converge jamais, oui tu râles; Lorsqu'un ministre de l'intérieur fait une herméneutique d'un non-fait, ne s'excuse pas et se trouve soutenu par le gouvernement, on est dans le nec plus ultra. Par contre, le "Peuple" paye aussi de ses fautes, pour sa paresse - car oui il trime, mais il faut maintenant qu'il se saisissent et apprenne à se responsabiliser politiquement - et le dépôt non remboursable de sa souveraineté au comptant d'une fantaisie verbeuse. C'est certes compliqué, mais parler de démocratie lorsque "Décider" ne se traduit pas par "Agir" c'est risible. Mais surtout, voici des gens qui manifestent et qui sont traités comme des criminels, un jour ils cesseront de manifester; on verra comment une société se fait paisible lorsqu'elle est en guerre civile.
  10. Bienvenue sur ForumFr Akhel

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