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Christèle.81

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Tout ce qui a été posté par Christèle.81

  1. Juste pour dire qu'ayant fait le tour du sujet, je n'y participerai plus. Je remercie les intervenants pour leurs interactions et leurs réponses, ça m'a permis de voir qu'effectivement je n'ai aucun intérêt à changer de façon de vivre. Même après 11 pages, je ne vois toujours que des inconvénients, zéro avantage, et je pense vraiment que je mettrai en danger mon équilibre de vie en tentant d'amorcer un changement....... Bonne continuation !
  2. Franchement, tu poses trop de question, et je pense que c'est facile de deviner la réponse à celle-ci !
  3. Le seul comportement humain qui m'intéresse est le comportement criminel. Je sais, c'est particulier. Mais ça m'intrigue et je cherche à comprendre le processus de...criminalisation, je dirais. J'aurais bien aimé être policière, mais j'ai une trop mauvaise vue, et puis j'ai compris à force de fréquenter le milieu (en administratif) que j'avais une vision trop américanisée de la chose. En gros, moi, je rêvais d'un travail style FBI (j'ai trop abusé des séries américaines quand j'étais petite je crois)... mais c'est vraiment un sujet qui m'intrigue, sans toutefois tourner à la fascination.
  4. Tu ressens mal... à mon entrée en maternelle, on m'a cru autiste pendant un moment (d'où les premiers psys) tellement j'étais éloignée des autres, et tellement je supportais mal leur présence. L'idée est tombée à l'eau quand il est apparu que je n'avais aucun retard intellectuel, au contraire, et que je n'avais aucun trait autistique. Je n'étais pas coupée du monde, je savais parfaitement ce qui se passait autour de moi, mais j'avais juste choisi de ne pas y prendre part. L'humain m'a toujours semblé hypocrite dans sa relation à l'autre. J'ai joué le jeu, parce que socialement on attendait de moi que je le fasse. J'ai acheté de la fausse amitié, volontairement, en distribuant de gros sacs de bonbons et mes goûters. Les adultes me voyaient entourée, ils étaient contents, ils me fichaient la paix. Ça ne rimait à rien, mais puisque ça me garantissait d'être tranquille... sitôt ma distribution terminée je pouvais retrouver ma solitude, je savais qu'une fois l'école finie je serais enfin seule, chez moi, sans personne pour surveiller du coin de l'œil mon activité. Et évidemment j'adorais la période estivale... deux mois seule sans voir personne, à rester au calme dans le jardin ou avec un livre, sans devoir parler, écouter, faire semblant d'être intéressée... je n'ai aucune gêne avec autrui, je passe bizarrement pour quelque de sociable, j'ai un gros côté caméléon. Je calque mon attitude sur ce que les gens attendent de moi. J'ai l'impression de jouer un rôle des que je ne suis plus seule. Et je refuse catégoriquement d'en être réduite à faire pareil dans mon intimité ! note intéressante : pour avoir vraiment la paix avec le corps enseignant, je me suis longtemps inventé des cousines avec qui je passais mes vacances. Pas pour "faire comme ci" mais parce que les adultes fronçaient les sourcils et repassaient en mode suspicieux des que je mentionnais mes deux mois d'été seule avec mes livres... avec le recul je trouve ça tristounet, pas pour moi, mais pour eux.
  5. Je ne suis pas angoissée par mon caractère, je ne pense pas avoir besoin d'être rassurée !! En fait je l'aime bien, moi, ma différence ! Elle me pose parfois question, mais c'est plus sur le plan intellectuel que sur un plan psychologique ! J'ai TOUJOURS ressenti ce besoin d'être seule. Si on organisait une fête pour un anniversaire, je hurlais et je refusais de participer jusqu'à ce que les gens s'en aillent, parce que cette dimension sociale ne me ressemblait pas et qu'en pensant me faire plaisir, on faisait tout le contraire. Je ne me sentais pas menacée, pas brimée, juste...envahie dans mon besoin de solitude. Il n'y a encore une fois rien de traumatique là-dessus... ma mère m'a raconté une fois que, petite, j'étais tout à la fois capable de me laisser marcher dessus (au sens propre) en maternelle, puis de mordre les enfants qui voulaient jouer avec moi. Avec le recul et le regard d'adulte, je crois que je comprends mon fonctionnement d'alors, qui reste finalement assez semblable à aujourd'hui : ceux qui me marchaient dessus m'ignorer et ne cherchaient pas mon amitié ni mon approbation. Ceux qui voulaient jouer avec moi, si. Et quelque part ils me dérangeaient plus que les premiers. Encore maintenant je fonctionne comme ça. J'ai plus de facilité à gérer les gens qui ne peuvent pas m'encadrer que ceux qui m'apprécient, parce que les premiers, je peux les casser sans arrière pensée (le temps où on me marchait dessus est bien loin...) mais que les seconds, je ne sais juste pas quoi en faire !
  6. Je suis totalement d'accord, surtout pour le net et les réactions parfois agressives dont j'ai été témoin (pas ici). Quand on me dit qu'internet est un lieu social et que je vois le nombre de suicides engendrés par des harcèlements via FaceBook, qui se proclame pourtant "réseau social", j'ai quand même envie de ricaner un peu... je suis également d'accord sur le fait qu'il est idyllique de croire que l'amour pourrait modifier une personnalité du tout au tout ! On ne me fera pas croire que lorsque ça se produit, ce n'est pas que superficiel... j'ai l'impression que dans un couple il y en a toujours un qui se sent obligé de se calquer sur l'autre.
  7. Je peux comprendre mais je sais que c'est faux. Il n'y a aucun sentiment d'insécurité chez moi, et donc aucun besoin de protection. Je n'ai pas peur d'aimer ou d'être aimee. Simplement...je n'arrive pas à y trouver un intérêt. Si j'étais malheureuse, si je me sentais isolée, j'en trouverais peut-être un. Mais d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours perçu l'autre (qu'il soit un parent, un camarade de classe, qu'importe) comme un envahisseur. Pas au sens "au secours il va me faire du mal" mais vraiment au sens "pourquoi il vient me déranger celui la"... c'est assez difficilement explicable, mais en tout cas je sais que je n'ai rien vécu de traumatisant, et qu'au contraire j'ai "traumatisé" ou du moins embarrassé beaucoup de personnes avec mon indifférence. Je le dis, mais je n'en éprouve aucune gêne ni culpabilité. Car après tout j'estime que je n'ai pas à me sentir coupable d'être comme je suis.
  8. C'est curieux cette façon de me voir comme quelqu'un de pudique. Je ne le suis pas plus que ça, exception faite de certaines tenues (maillot de bain 2 pièces notamment, ou hauts trop décolletés, ou jupes trop courtes, ou matières trop moulantes)...et encore ce n'est pas vraiment une question de pudeur mais une question de sens esthétique. Si je trouve ça moche pour moi, je me dis que ça l'est aussi pour l'autre ! Je ne suis pas davantage timide, je n'ai aucun mal avec la prise de parole en public, avec des inconnus, etc.... Et j'ai déjà discuté de mon désintérêt amoureux avec des collègues. Je n'ai aucun problème à l'exprimer verbalement.
  9. Je ne justifie rien, je réponds aux questions assez légitimes vu que j'ai ouvert le sujet. Et je dois reconnaître que j'aime bien exposer mon "cas" faute de pouvoir appeler ça autrement. J'ai toujours affirmé mes différences, par exemple au travail tout le monde sait que je n'ai pas d'amis et que je ne sors jamais !
  10. Et moi je suis mal à l'aise avec les gens qui estiment qu'internet est un espace social comme un autre... internet n'est qu'un moyen de communiquer superficiellement, on n'y construit aucun lien social tangible, et quand j'aurais décidé de terminer la discussion, je me contenterai de fermer mon compte sans revenir. D'ailleurs je dois avouer que je ne viens ici quasiment que sur mes horaires de travail, pour m'occuper un peu car je reconnais que je n'ai pas grand chose à faire entre deux appels et trois frappes de courrier... les relations espacées, j'y ai pensé aussi au départ, mais je sais que je serais du genre à décommander le rendez-vous au dernier moment parce que je n'aurais pas envie de voir l'autre, parce que je serais trop fatiguée, ou juste parce que, finalement, je me sentirais tellement bien seule que je n'y trouverais pas l'utilité. Je n'ai pas besoin de partager, ni sur le long terme ni sur le court terme. Personnellement j'avoue que la société m'indiffere... je n'y participe que pour payer mes impôts, je n'ai aucun intérêt pour les sujets sociaux ou politiques par exemple, je n'ai pas de sentiment d'appartenance à une nation, a une identité. Ah non, pas en avancé, juste à l'heure. Je n'aime pas être en avance.
  11. Si ça ce n'est pas de la psychologie, je ne sais pas ce que c'est ! Comme j'ai écrit, je suis fille unique et je n'ai rien vécu de spécial enfant ! Ma mère a choisi de ne pas travailler pour m'élever jusqu'à l'adolescence et je n'ai jamais manqué de rien, à tout point de vue. Je refusais les câlins et les bisous quand j'étais enfant, et je déteste toujours ça ! Je n'aime pas les gestes d'affection, probablement parce qu'ils sont vides de sens pour moi ! Ca me paraît faux, creux, sans intérêt. Je n'ai encore une fois pas besoin de trouver une cause, les psychologues dont je parlais ont tenté de faire culpabiliser ma mère, qui ayant fait le choix d'avoir un seul enfant était perçue comme une "maman poule" trop égoïste et trop angoissée. Ils ont d'ailleurs plutôt bien réussi ! Je suis solitaire de naissance, c'est ma personnalité, et le fait que je n'ai jamais souffert d'être isolée doit forcément avoir renforcé cet aspect naturel ! mais je ne veux pas changer, et je ne veux pas trouver une cause, un coupable, que sais-je ! Donc je ne donnerais plus suite à ce type de questions...
  12. N'ayant pas d'amis, effectivement je n'en ai jamais parlé, ceci dit je pense que beaucoup de gens s'en doutent vu que je travaille au même endroit depuis le commencement et que tout le monde sait que je ne m'intéresse pas à la vie amoureuse (j'ai refoulé quelques collègues)...... Encore une fois ma virginité devait être mentionnée dans un sujet traitant de vie amoureuse ! Dire "je ne vois pas quel intérêt il y a à avoir une vie amoureuse" sans parler de sexualité, c'est assez bizarre, et je pense que la question aurait été posée très rapidement et avec insistance si je n'avais pas éclairci ce point ! Je ne comprends pas du tout ce qui choque dans l'affaire !
  13. Si dans la vie réelle des gens me questionnaient sur le sujet, je n'irais pas m'inventer une vie sexuelle. Je ne dirais peut-être pas "je suis vierge" mais je trouverais une façon de le faire comprendre. De plus j'ai 35 ans, je suis une anonyme sur Internet et je ne donne jamais suite aux messages privés, donc je ne risque pas grand chose, à part visiblement de choquer quelques sensibilités.....
  14. Je n'écoute presque jamais de musique, malgré mes deux enceintes Bose et mon abonnement Spotify. Quand ça m'arrive, ce sont des soundtracks de mes séries préférées. Tu sais, je ne demande à personne de chercher une explication, il n'y en a aucune ! Enfant, l'école m'a envoyée voir des tas de psychologues pour soit-disant solutionner un problème, parce que ma tendance à m'isoler et à ne pas avoir d'amis leur semblait malsaine. Tous s'y sont cassés les dents ! Mes parents ont une excellente relation. Ils ont une vie sociale plus riche que la mienne, aiment rendre service, discuter, échanger. Ils ont des amis mais n'ont jamais été adeptes des soirées chez l'un ou chez l'autre. Mais ils sont tout à fait capables de passer 2 heures à boire l'apéro avec le facteur au moment des étrennes, chose que moi j'ai toujours trouvé très bizarre, car je me contente pour ma part de donner un billet et de dire bonne année. Je suis fille unique et j'ai toujours grandi dans un environnement calme, ceci étant mes parents ont vraiment essayé de m'ouvrir aux autres. Ils organisaient des fêtes pour mon anniversaire, faisaient du co-voiturage avec des camarades de classe, voulaient m'inscrire dans des voyages scolaires ou me proposaient de faire des activités extrascolaires. Je n'ai jamais été intéressée par tout ça. Au contraire, j'ai souvent vécu ça comme une manière de nier ma vraie personnalité et je n'aimais pas ça, même si évidemment avec le recul j'ai compris que ça venait d'une réelle préoccupation et d'une certaine incompréhension devant mon attitude.
  15. Ah bon ? Donc tu penses que j'aurais du ouvrir ce sujet sans mentionner ma virginité ? Ca aurait faussé la donne ! Je n'en suis ni fière ni honteuse, c'est juste un fait, et je ne vois rien d'impudique là-dedans. Pourtant j'ai pas mal de pudeur au quotidien, par exemple je suis incapable de mettre certains vêtements que je trouve trop indécents sur moi...mais là, ce n'est qu'un mot qui définit un état, le mien. Si je ne l'avais pas mentionné, on aurait cru que j'étais célibataire mais que j'avais une vie sexuelle active, et là pour le coup on aurait pu trouver ça "impudique"...
  16. Oui, je me réjouis de rentrer chez moi et d'y être seule sans voir personne, sans avoir à dialoguer, sans avoir à écouter. Je sais que ça peut paraître froid, mais j'ai toujours aimé l'isolement et le silence, même enfant. Mes joies dans la vie ? Simplement vivre la vie que j'aime ! Je n'ai pas besoin de "vibrer" et je n'ai jamais compris cette nécessité. Moi, je suis contente avec très peu de choses, j'adore par exemple acheter des livres, marcher, faire des puzzles, regarder des reportages sur des sujets qui me plaisent, regarder des séries télévisées, m'occuper de mon intérieur, faire mes courses et gérer mon alimentation. Mais je n'ai aucune passion au sens où les gens l'entendent, et je m'en porte très bien ! Je n'ai pas d'amis et je n'en ai jamais eus, ce n'est pas un besoin pour moi. En revanche les gens peuvent vite considérer que je suis leur amie, probablement parce que j'ai l'air avenante et à l'écoute. Et évidemment ils ne comprennent pas quand je refuse les sorties ou que je garde mes distances. Je n'ai pas d'émotions devant des films, non. Sauf a la limite s'il y a une scène avec un animal qui meurt. Je ne suis pas quelqu'un d'émotif, j'ai d'ailleurs choqué beaucoup de monde dans ma famille aux enterrements. Et pour mes activités, eh bien comme tout le monde je travaille, à contre-coeur car je préférerais grandement pouvoir vaquer à mes occupations chez moi, mais pour acheter des livres et se faire plaisir au quotidien, il faut avoir un salaire, donc... J'accorde beaucoup d'importance au temps libre, surtout le soir, j'aime siroter un verre de vin devant la télévision, ou lire pendant deux heures avant d'aller dormir... . J'aime beaucoup la routine. A tel point qu'avoir des rendez-vous me contrarie. Actuellement je finalise l'achat de mon appartement et c'est quelque chose de contrariant pour moi que de devoir caler plein de rendez-vous, au point que ça gâche totalement le plaisir de l'achat. Je suis du genre à faire mon ménage pendant la pause déjeuner pour pouvoir profiter de mon temps libre le soir !! C'est précisément ce que je trouve de plus repoussant dans l'idée d'avoir quelqu'un dans ma vie ! Je ne supporte pas de me forcer, c'est quelque chose dont j'ai toujours été incapable. Je me force déjà à avoir une activité professionnelle, je suis incapable de m'imaginer en train de faire des concessions dans ma vie privée.
  17. Du tout. Je ne ressens aucun manque, j'ai juste tendance à beaucoup réfléchir sur tout, et forcément les réactions sur mon vécu m'incitent à essayer de l'analyser. Je n'ai pas une image négative du couple. Mes parents eux mêmes ont toujours été heureux, je n'ai pas d'image négative de la vie à deux. Simplement, je n'y trouve pas MON intérêt à moi. Je vois la vie à deux comme un échange, un partage, une complicité, et je n'ai jamais eu d'attrait pour tout ça. Je ne suis pas défaitiste, je ne dis pas que l'amour, c'est moche, je ne suis pas cynique non plus devant le bonheur des autres. Simplement, à moi, ça n'inspire rien. Ni envie, ni chagrin devant ce que je n'ai pas connu, ni manque. Rien.
  18. Voilà, c'est totalement ça. Moi je ne ressens aucun manque, mais quand je l'affirme on me rit au nez, et parfois, effectivement, cela me pousse à me remettre en question...
  19. De mon petit point de vue, je peux au moins répondre en disant que je ne souffre aucune blessure et que je n'ai jamais ressenti la moindre pression (excepté celle du corps enseignant qui n'a jamais su accepter mon côté solitaire). Je ne sais pas si j'aime la liberté, je sais que je n'aime pas les contraintes, meme minimes. Et je reconnais aussi que de mon point de vue, l'hyper socialisation actuelle me semble très malsaine car tout à fait faussée. J'ai l'impression que les gens ne savent plus exister pour et par eux mêmes, qu'ils ont toujours besoin d'une présence ou d'une approbation, et ça me semble totalement incompréhensible et dangereux. Mais encore une fois cet avis n'appartient qu'à moi. J'adore les choux de Bruxelles et les flageolets, ce n'est pas pour ça que j'en vante les mérites à tout le monde.
  20. Merci. Je comprends très bien ce que tu dis car j'ai moi même eu mon lot de relations agressives quant à mon souhait de ne pas avoir d'enfants !! Et effectivement je ne me sens bien que lorsque je suis seule, et j'ai même du mal à comprendre ce qui panique les gens dans la notion de solitude. Je ne me souviens pas en avoir souffert un jour. Bien au contraire, je pense que mon équilibre trouve sa source dans cette solitude.
  21. Je suis tout à fait d'accord, moi aussi je vois ça comme une évidence. Mais ce qui est évident pour moi l'est hélas beaucoup moins pour mon entourage. Et même quand on fait abstraction du regard des autres, à un moment, à force d'entendre des phrases comme celle que tu as citée ou des prédictions sur un futur triste car solitaire, on finit presque par croire qu'effectivement on devrait changer....
  22. Comme je le disais, ce n'est pas un choix en tant que tel, je n'ai pas décidé un jour de vivre seule et d'être solitaire... Si je devais parler de choix, ce serait celui de me forcer à aller vers autrui et à me forcer aussi à chercher une rencontre amoureuse. Je ne pense pas que ce serait très judicieux de ma part et il y a beaucoup de messages qui me confortent effectivement dans cette idée.
  23. Si tu entends par là que je pourrais craindre les hommes, c'est loin d'être le cas... j'exerce dans un milieu professionnel exclusivement masculin et ça ne m'a jamais posé de soucis, j'ai plus de mal avec les femmes !
  24. Sans vouloir être prétentieuse ou désagréable, tu ignores ma situation financière... Boulot moyen ne veut pas dire boulot sous payé, surtout quand comme moi on ne sort jamais et qu'on ne conduit pas. J'étais propriétaire de mon 40m², je l'ai revendu pour un 94² et je ne pense décemment pas racheter plus tard ! A un moment il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre !
  25. Je pense effectivement que mon questionnement est lié à un décalage entre ma façon de vivre ma vie (façon peu répandue visiblement, qui conduit toujours les gens, proches ou pas, à penser que j'ai un "problème") et la façon dont les autres vivent la leur (et que je ne comprends vraiment pas). Je sais que pour beaucoup mon mode de vie solitaire est considéré comme déprimant et sans saveurs. J'ai longtemps démenti, maintenant je laisse dire, car visiblement plus on nie et plus les gens y voient un signe de malaise. Pour reprendre le travail (je viens d'avoir une évaluation et d'en parler avec mon chef, ça tombe bien !): oui je pourrais passer le concours pour passer au grade supérieur. J'ai des capacités, j'ai la chance d'avoir une bonne mémoire, d'avoir un esprit synthétique, de bien m'exprimer à l'écrit et oralement. Je pourrais. Je ne dis pas que je l'aurais du premier coup, mais avec un minimum de travail et de persévérance, je pourrais, c'est un fait. Mais pour quoi ? Pour me retrouver dans un rôle d'encadrement qui ne me conviendrait pas ? Dans un endroit éloigné de chez moi ? A rembourser un crédit pour un logement dont je profiterais deux fois par mois ? Pour supporter des trajets en train qui me fatigueront et me laisseront à moitié malade (je n'ai aucune résistance physique à la fatigue, encore moins au stress !). Et pour quoi ? Pour pouvoir justement me dire à un moment donné : "chouette, j'ai réussi ma vie professionnelle ! Chouette, j'ai un plus gros salaire, j'encadre dix personnes, j'ai une place dans la hiérarchie !" Eh bien non, désolée, je passe mon tour, car mon confort de vie au quotidien a la priorité sur le reste. Et ce raisonnement se retrouve pour mes loisirs par exemple. Oui, je pourrais me forcer à sortir, voir du monde, aller à un club de gym, faire des rencontres sur des sites comme OnVaSortir, etc. Je pourrais. Mais au détriment de mes passions solitaires, de mon besoin de calme, de ma nature solitaire... Je suis d'accord. Je sais d'instinct que je serais malheureuse dans une vie de famille classique avec mari et enfants... Tant pis si sur le papier chacun doit aspirer à ce genre de schéma.
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