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  1. Quand, à l'extrême-droite on désigne "les musulmans" comme porteurs de tous les maux, ce qui permet de définir alors le racisme , c'est la globalisation C'est par exemple impliquer tous les musulmans dans les actes d'une minorité terroriste . Personne ne contestera le racisme de la démarche dans ce cas. Quand Houria Boutledja désigne les blancs comme un corps dominateur, elle globalise le chômeur qui n'a aucun pouvoir dans la société et celui qui a le pouvoir de discriminer. Enfermer les gens dans des cases calquées sur le système colonial est une absurdité. Les blancs en tant que corps ne sont pas des colons, et les fils et filles de l'immigration ne sont pas un corps de victimes d'un système colonial. L'argent roi qui domine est aujourd'hui international, il n'est plus seulement occidental et colon. IL y des mécanismes coloniaux qui subsistent dans la société, c'est pourquoi il faut travailler la mémoire des méfaits de la colonisation et en faire une comme mémoire commune (non un facteur de division), sachant que quand 500 personnes se retrouvent au chômage, elles se sentent chômeurs avant tout et non pas "indigènes" ou "blancs" Que va dire Houria Boutledja dans une entreprise qui ferme selon sa logique raciale, Elle va trier ces personnes unies dans l'angoisse ?, leur dire qu'il y a parmi eux les "néo-colons" et les "indigènes" ?, introduisant ainsi la gangrène de la division comme le ferait l'extrême-droite en inventant un chômeur de souche menacé par son collègue qui devrait "rentrer dans son pays" ? Qu'on le veuille ou non ces segmentations raciales et identitaires servent objectivement l'extrême-droite qui se nourrit de ces globalisations. Car in-fine, dans la guerre des identités fabriquées, c'est l'identité dominante qui écrasera l'autre, Houria Boutelja n'est à l"évidence pas de la classe de ces femmes des banlieues qui triment au quotidien mais une intellectuelle de tribune/ Elle tirera sans aucun doute son épingle du jeu dans un système, notamment médiatique, dont elle est un instrument, (ses outrances servent en effet le système) mais ceux qu'elle aura entraîné dans les conflits identitaires seront les grands perdants. Alors autant faire le choix de la société mixte qui déplaît tant à Houria Boutledja.
  2. Houria Bouteldja utilise des petites astuces pour contourner les mises en cause suite à ses provocations. Par exemple elle ne dira jamais.. je suis contre les couples mixtes.... mais elle fera parler une "indigène" X larguée par le " vilain prince charmant "blanc" Elle ne dira pas non plus "il ne faut pas porter plainte pour un viol commis dans la "communauté" , non elle cite à nouveau une autre femme qui dit ne pas avoir porté plainte pour ne pas porter tord aux hommes de la "communauté" sans se positionner elle-même , donc, de fait elle couvre le viol par son silence.. Un blog du MRAP, celui du MRAP LANDES publié le 19mars, démonte ces astuces et déconstruit son discours racial à partir de citations précises. Ces nombreuses citations, celles de Thomas Guénolé, celles du MRAP, cela donne quand même un aperçu des positions assez réactionnaires et un tantinet racistes de la dame. son couplet sur l'antisémitisme "édenté" nie la portée des drames antisémites actuels, ce qui est assez grave. Madame Bouteldja stigmatise les blancs et les juifs, comme Zemmour ou Riposte Laïque stigmatisent les musulmans Tous ces identitaires qui se battent pour la première place du podium victimaire sont assez insupportables. Ce sont toutes les victimes du racisme qu'il faut défendre, sans les hiérarchiser. musulman, juifs, roms, arabes, africains sub-sahariens.. etc.. ainsi que tous ces jeunes français nés de parents venus par les vagues migratoires successives et soumis aux discriminations institutionnelles ou non. Ces replis identitaires sont un fléau qu'il faut combattre.
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