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Bernier

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  1. Je ne connais pas toute la Vendée, ce que je décris là, c'est ce que j'ai vécu dans le bocage vendéen autour des Herbiers, j'ai essayé de trouver un peu plus de vie vers La Roche sur Yon, j'ai trouvé ça bien triste... J'allais aussi de temps en temps aux Sables d'Olonne, mais c'est la côte ça n'a rien à voir, c'est comme toutes les villes de bord de mer. Je connaissais pourtant bien la vie à la campagne, c'est d'ailleurs ce que je disais à tous mes proches qui avaient peur que je m'ennuie en Vendée... "Vous inquiétez pas... J'ai vécu des années dans un petit village en Bourgogne..." Mais JAMAIS je n'ai vécu ça, ni rencontré ce genre de mentalité, il n'y a pas de brassage, personne ne part ni arrive dans le bocage et tout le monde connait tout le monde alors que la ville fait + de 15000 habitants... C'est presque impossible de faire ses courses ou d'aller au resto sans croiser quelqu'un qu'on connaît, la vie privée est impossible et les gens de l"extérieur" (comme ils disent) sont épiés, comme des bêtes de foire, je n'ai jamais été autant dévisagé et quand je disais "BONJOUR" j'avais tout juste droit à un "... jou..." J'avais aussi des collègues de boulot, obligés de scolariser leurs enfants dans des écoles privées catho, parce qu'elles sont mieux desservies et plus nombreuses que les écoles publiques, d'ailleurs les enfants scolarisés dans le public sont mal vus ! Franchement, j'ai croisé des gens, repliés sur eux-même, qui ont la phobie des étrangers (même du département d'à côté), chauvins à mort, têtus (mais bieeeens bornés hein...). Je les ai trouvé aussi très laxistes au volant... Je ne compte plus les crises de nerfs sur la route quand je suivais une voiture roulant à 20 km/h en ville, ou une autre s'arrêtant dans un rond-point avant d'en sortir sans clignotant... Alors là évidemment si, excédé, tu as le malheur deklaxonner, tu es forcément le gros con de parisien, qui, s'il n'est pas content n'a qu'à rentrer chez lui... Car la remise en question n'existe pas dans le bocage ! Les cons c'est les autres !!! D'ailleurs le chauffard qui fait chier tout le monde en ne respectant pas le code de la route aura le culot de t'engueuler si tu le klaxonnes. Franchement,je ne pense pas que ce soit la faute à "pas d'chance" et que j'ai croisé les mauvaises personnes, en 3 ans, on a bien le temps de faire le tour et de cerner la mentalité de la population. Quand fait si souvent le même constat avec autant de personnes, c'est que VRAIMENT, il y a un truc... Peut-être concentré sur le bocage... Je ne connais pas bien le reste de la Vendée. Mais une chose est sûre, NON, cette mentalité là, on ne la retrouve pas dans tous les villages de France.
  2. Je souhaitais réagir à ce sujet, ayant vécu 3 ans dans le bocage vendéen, non loin des Herbiers, je voulais vous faire part de mon expérience. Je n'ai jamais réussi à m'intégrer. En effet, pour se plaire dans ce trou il faut adopter le même mode de vie que les vendéens pure souche, je n'avais jamais rencontré un tel état d'esprit, il y a comme une pensée unique, tout le monde se sent personnellement persécuté dès lors qu'on émet la moindre petite critique sur la région... Il vous faudra alors éviter d'évoquer l'odeur de fumier qui flotte dans l'air des Herbiers 1 jour sur 2, l'absence totale de vie au centre-ville, l'"humour" malsain/raciste entendu dans les bars ou encore l'extrême chauvinisme des habitants... Vous serez alors face à un mur de mauvaise foi, cette odeur qui vous prend à la gorge n'existe pas selon le vendéen...Et il conclura par "si t'es pas content tu t'barres..." Réflexion d'une grande finesse... Ajoutez à cela, des impôts locaux beaucoup trop chers compte tenu des infrastructures de la ville, une télé qu'on ne captait même pas (en 2005 avant la TNT) un débit internet digne des années 90 (ça c'est encore le cas aujourd'hui) , des remarques régulières sur le fait que vous n'êtes pas vendéens donc vous ne savez pas... "Vous venez de l’extérieur", vous diront-ils ! Je ne connaissais même pas l'expression avant d'aller là-bas, ça ne s'invente pas ! Il y a effectivement très peu de chômage, il faut dire aussi qu'on sent une préférence départementale dans le recrutement des entreprises, quitte à prendre quelqu'un de moins compétent pourvu qu'il soit vendéen. C'est ainsi qu'on va pouvoir constater un certain laxysme dans les "services", des restaurants tout juste moyens au même prix que des très bons restos à Nantes ou des appartements loués avec des tuyaux de gaz à changer avant 1987, (j'y habitais en 2005) Comment je pourrais inventer ça ??? Je ne me suis jamais fait d'amis vendéens, ceux de mon âge étaient tous mariés avec des enfants, il avaient tous une adoration pour leur cave... C'est dans la cave qu'on boit l'apéro là-bas et SANS les femmes bien sûr ! L'humour, la culture, les centres d'intérêt n'étaient pas les miens (je ne suis pas un extra-terrestre, j'avais beaucoup d'amis en Seine et Marne) et ceux que je me suis fait sur place étaient non-vendéens. J'imagine déjà le vendéen lire mon message et s'offusquer, sachez que ce que je dis là, on est très nombreux le penser, on ne peut pas tous se tromper ! Sans parler de la religion extrêmement présente, des mœurs d'une autre époque et de la vénération qu'ils ont pour le Puy du Fou dans lequel ils rêvent de travailler, bénévolement, malgré tout le temps qu'ils y consacreront, la liste d'attente pour faire une saison est très longue. Je ne me suis jamais autant ennuyé dans une région, je n'ai jamais autant déprimé, c'est vraiment particulier, aujourd'hui je vis près de Bordeaux depuis 4 ans et à mon arrivée, j'ai été ravi de retrouver des personnes pleines d'esprit, avec qui on peut parler et rire de tout.
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