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  1. "La pratique est tolérée et n'a fait l'objet d'aucun procès." C'est inexact ; il y a eu plusieurs circoncisions condamnées en justice à la demande de l'un des deux parents qui n'était pas d'accord. Tout le problème est d'ailleurs là ; ce ne sont pas les enfants, les pauvres, qui se plaignent ! ! ! Sinon, il y aurait autant de procès que de circoncisions. Je vois qu'il y a ici beaucoup d'ignorance médicale. Aussi je vous donne l'article de synthèse que j'ai rédigé : Le prépuce est une lèvre à fonctions sexuelles, et donc un organe ; son ablation est une mutilation 1/ Contexte La déontologie interdit, sauf très rares exceptions, la mutilation à titre préventif et la mutilation "sans un motif médical très sérieux". 2/ Méthodes L'application au prépuce du concept de lèvre en fait un organe à part entière. L'article rappelle ensuite l'essentiel de la littérature médicale qui met en exergue les fonctions sexuelle et protectrice du prépuce. 3/ Résultats Le prépuce est un organe à part entière : l'organe spécifique de l'autosexualité, un accessoire de l'hétérosexualité et la lèvre protectrice du gland. 4/ Conclusion Premièrement, la mise en lumière du fait que le prépuce est une lèvre met l'accent sur sa fonction d'organe indispensable à la protection du gland. Deuxièmement, le bilan de la littérature médicale rappelle que le prépuce comporte une érogénéité et une capacité de rétraction qui en font non seulement l'organe spécifique de l'autosexualité mais encore un accessoire utile de l'hétérosexualité. Troisièmement, le concept d'autosexualité remplace par un terme neutre un concept insidieusement culpabilisateur et désobligeant. Prenant la défense d'un organe quelquefois hâtivement négligé, cet article apporte ainsi à la médecine deux concepts essentiels. Mots-clés : anatomie, organe, lèvre, prépuce, fonction sexuelle, autosexualité, circoncision, mutilation Le prépuce, une lèvre Avec leur double face (peau à l'extérieur, muqueuse à l'intérieur), les lèvres sont les organes frontières des ouvertures du corps, à l'exception des oreilles ; la face externe protège l'intérieur du frottement et de la dessiccation qui transformeraient la muqueuse en peau. Toutes sont amplement fournies en terminaisons nerveuses extéroceptives de toucher fin[1] [2]. Mises à part celles du visage, elles sont contournées, ridées, inesthétiques et malodorantes. Elles comprennent les paupières, les narines, les lèvres de la bouche, celles, externes et internes, de la vulve, le capuchon du clitoris, le prépuce et l'anus. Les trois dernières et les narines sont circulaires. Sauf les narines qui, humidifiées en permanence par la respiration, n'ont pas besoin d'être closes, toutes peuvent s'ouvrir et se refermer. Celle de l'anus inclut un sphincter et le rétrécissement terminal de l'anneau du prépuce opère une fonction similaire. La plupart sont des organes du toucher érotique (avec cette réserve que l'anus interne ne contient pas de terminaisons nerveuses érogènes), ce qui peut expliquer l'absence du concept jusqu'à aujourd'hui. Cette généralisation de la notion de lèvre fait du prépuce un organe à part entière et non un simple repli de peau. De plus, comme le clitoris, il possède une innervation érogène particulièrement dense1, 2, en synergie avec son innervation de toucher fin. Cette sensibilité est particulièrement notable à son extrémité (l'anneau), dont l'existence et la fonction érotique ont été mises en lumière par Taylor[3] et Fleiss[4]. Enfin, le mécanisme d'enroulement et de déroulement du prépuce4 est unique dans la nature. Il permet un nettoyage facile et une stimulation efficace à la fois de lui-même et du gland4 [5]. Comme celle du clitoris (et contrairement à celle du gland qui n'interdit pas nécessairement l'orgasme mais empêche l'émission de sperme[6]), l'excision du prépuce n'empêche pas la reproduction. Comme le clitoris, le prépuce n'est pas un organe génital. Symétries et dissymétries Avec le clitoris, le prépuce est l'organe spécifique du plaisir personnel(*). Dans la manusexualité, il procure un plaisir complémentaire, certes, mais différent de celui du gland. Manié avec délicatesse, l'organe féminin de l'homme apporte des joies appréciables, aussi exquises qu'infinies puisque sa présence favorise (ou même permet) les contractions orgasmiques répétitives et isolées (comparables aux orgasmes clitoridiens) qui s'opposent à l'éjaculation. La fonction érotique du clitoris et du prépuce est telle que la psychanalyste Elisabeth Roudinesco affirme : "… la masturbation…,… autorise un plaisir illimité,… "[7] La fonction érotique du prépuce est donc pratiquement symétrique de celle du clitoris. Cependant, alors que le clitoris est extérieur au vagin, le prépuce, dans le plaisir personnel, peut jouer un rôle ressemblant à celui du vagin, si bien que la manusexualité masculine peut ressembler au coït. Comme le clitoris, le prépuce est l'organe du pur plaisir. C'est l'organe de la jouissance féminine de l'homme. Si le clitoris est l'organe pénien spécifique du plaisir personnel de la femme, le prépuce est l'organe vaginal spécifique de celui de l'homme. Le clitoris est un mini-pénis, le prépuce un mini-vagin. En conséquence, comme celle de l'organe viril de la femme, l'excision de l'organe féminin de l'homme est une mutilation. Cependant, si le clitoris est inutile pour l'homme, nous allons voir qu'en dépit de rumeurs sans fondement, le prépuce profite aux dames. Les inconvénients sexuels de la circoncision Les inconvénients pour les hommes La grande conséquence de la circoncision est une double perte de sensibilité : celle due à la perte du prépuce lui-même[8] [9] [10], celle due à la désensibilisation du gland5 [11]. Les trois conséquences de cette perte de sensibilité sont l'impuissance progressive5 9 [12] (les USA à la fois riches et circoncis sont les premiers consommateurs mondiaux de Viagra), les pratiques sexuelles risquées9 [13][14] [15] [16] [17] et la réticence à l'usage du préservatif[18] [19] [20]. Cette réticence semble expliquer la forte prévalence du SIDA en Afrique et aux USA, très supérieure à celle de l'Europe intacte(*). De même, sa fréquence est très faible au Japon, intact mais premier consommateur mondial de préservatifs. Le professeur Rozenbaum, président de l'Office national du SIDA, a déclaré[21] : "… le préservatif est le seul moyen efficace de prévention individuelle, que les hommes soient circoncis ou non." De plus, comme confirmé par une enquête[22], il est bien connu que le plaisir personnel du circoncis est laborieux et demande une lubrification artificielle. Une autre importante enquête[23] (5.550 sujets, dont 2.345 circoncis, et leurs épouses) a révélé que la circoncision entraîne trois fois plus de difficultés pour parvenir à l'orgasme. Ensuite, la rumeur concernant l'éjaculation précoce des intacts est un mythe ; plusieurs enquêtes16[24] [25] n'ont pas relevé de différence entre circoncis et intacts. Une enquête chinoise[26] affirme au contraire que les circoncis en sont cinq fois plus affectés. Enfin, une méta-analyse[27] a montré que, chez les circoncis à l'âge adulte – seuls en position de comparer – la circoncision, bien qu'effectuée pour motifs médicaux, ne satisfait qu'un tiers des sujets, un tiers sont indifférents, le dernier tiers étant insatisfaits. Ces chiffres confirment que, comme toutes les mutilations, la circoncision devrait être une chirurgie de dernier recours. Les inconvénients pour les femmes Il est connu depuis l'antiquité que le prépuce contribue au plaisir féminin : "La femme qui s'est livrée à l'amour avec un incirconcis peut difficilement se séparer de lui."[28] Quatre enquêtes ont confirmé cette observation empirique. Les deux premières portent l'une[29] sur 139 femmes, l'autre[30] sur 35 femmes ayant eu des rapports avec des intacts et des circoncis. Portant sur un grand nombre de sujets, la troisième22 est particulièrement crédible. La quatrième[31] est intéressante parce qu'elle a été menée à long terme (hommes mariés avec la même épouse pendant plus de cinquante ans). Les résultats sont identiques : les intacts satisfont davantage leurs partenaires qui relèvent chez eux moins de conclusions prématurées, ils leur apportent davantage d'orgasmes et moins d'irritation. Goldman confirme en suggérant que les circoncis divorcent davantage[32]. Les deux premières études expliquent que le prépuce limite les frottements irritant le vagin, pour cinq raisons : (1) les entiers n'ont besoin que de trois minutes pour parvenir à l'orgasme et peuvent prolonger cette durée au besoin, (2) ils recherchent les sensations fines procurées par l'exquise sensibilité érogène et tactile du prépuce (celle du gland est purement érogène), cela par des mouvements d'amplitude modérée, dans un acte moins gymnastique, plus lent, doux et tendre, (3) n'étant plus une muqueuse, le gland du circoncis, devenu une peau calleuse, dix fois plus épaisse9, a perdu sa délicatesse et son moelleux, (4) le prépuce coulisse sur la hampe si bien que les frictions contre le vagin sont réduites, (5) par sa mobilité et ses replis, il joue un rôle semblable à celui des segments d'un piston et limite l'évacuation des sécrétions vaginales. La plus grande sensibilité des intacts est donc contrebalancée par une meilleure lubrification, ce qui est particulièrement apprécié par nos compagnes âgées. A l'inverse, pour compenser leur perte de sensibilité, les circoncis ont besoin d'une grande amplitude de mouvement induisant, certes, l'excitation d'un organe devenu relativement insensible, mais aussi de rudes frottements pour la muqueuse vaginale. De plus, la couronne de leur gland évacue peu à peu les sécrétions féminines et le vagin s'irrite. Le comble est atteint avec les monstrueuses pratiques de l'excision et du "dry sex" qui, en supprimant la lubrification naturelle, raccourcissent la durée des laborieux efforts des circoncis pour parvenir à l'orgasme. C'est au prix d'irriter le vagin et même, très souvent, de douleur pour la femme[33]. En conséquence, comme confirmé par le rapport 2004 d'ONUSIDA qui a révélé la contamination de 13 femmes pour 10 hommes en Afrique, la circoncision aggrave la transmissibilité du SIDA aux femmes (en Afrique subsaharienne, 75% des séropositifs de 15 à 24 ans sont des femmes). Une étude[34] a montré que le risque de contracter l'épidémie est de 55% plus élevé pour les compagnes de circoncis séropositifs dans les deux années suivant la circoncision de leur compagnon (cette dernière, inutile, est effectuée pour que ces derniers ne soient pas "discriminés" !). Si le risque est diminué de 50% à 60% pour les hommes mais augmenté d'autant pour les femmes, alors les éventuels fœtus, non-inclus dans la statistique, devraient faire la décision contre la circoncision. Il a enfin été rapporté qu'en se déroulant graduellement, le prépuce non rétracté facilite l'intromission[35] [36] [37]. La nature a prévu l'amour muqueuse contre muqueuse (certains y voient une promesse d'échanges subtils) et non peau contre muqueuse : ce n'est pas un exercice de gymnastique ou de massage mais une démonstration de tendresse. Conclusion Le concept de lèvre et son extension au prépuce ne figurent pas dans les manuels de médecine. Les raisons en sont simples : non seulement, comme la sexualité hypocritement dite infantile, l'organe de la jouissance féminine de l'homme est tabou, mais surtout, ceux qui en ont été privés dans l'enfance n'ont pas la moindre idée de leur handicap. Derrière des motifs le plus souvent culturels ou religieux, et parfois médicaux mais controversés, la grande raison de la circoncision est d'interdire l'autosexualité[38]. Le résultat est une mutilation qui, méconnaissant les fonctions biologiques et sexologiques du fourreau du gland, appauvrit la vie sexuelle. Elle se perpétue à cause de l'ignorance de ceux qui, croyant bien faire, imposent leur handicap à leurs enfants. Parmi ces derniers, certains ont réussi, patiemment (il faut au minimum trois ans), à restaurer non leur prépuce et sa délicieuse sensibilité érogène mais un repli de peau qui permet le retour du gland à son état naturel. Des couples à la vie sexuelle brisée ont ainsi pu se reformer, apportant une démonstration incontournable que le prépuce est un organe essentiel aux deux sexes. Les mutilations sexuelles sont irréversibles, elles nuisent d'abord aux enfants, mais aussi aux adolescents, aux couples momentanément séparés, divorcés ou à besoins sexuels différents, aux célibataires et aux veufs, soit la majeure partie de la population. Leur éradication doit aller de pair avec l'abandon de la répression de l'autosexualité. La démonstration que le prépuce est un organe sexuel précieux ruine le mythe de la circoncision cosmétique et exige l'application stricte de la bioéthique élémentaire qui interdit les mutilations électives[39], [40], [41]. La médecine ne peut pratiquer ces dernières sans apporter la caution de la science à des rituels primitifs doublement traumatisants : par la répression de la sexualité infantile et par la séparation précoce d'avec la mère. Quant aux demandes de circoncision à l'âge adulte, leur acceptation créerait un nouveau monstre conceptuel : l' "Autopunition sexuelle médicalement assistée" ! Corollaire La médecine ne peut désigner la toute première forme de la sexualité humaine par un concept dépréciatif et culpabilisant sans affecter plus ou moins gravement la psyché de la population. L'existence même des organes du pur plaisir interdit de qualifier ce dernier de perversion. La psychanalyse enseigne que c'est précisément la répression de la sexualité infantile qui est à l'origine des perversions et autres maladies mentales. "Mas……..n" et "mas…..er" doivent être rayés des manuels de médecine. Un terme neutre, scientifique, est nécessaire. Usité par le docteur Paul Denis38[42] (ex-président de la Société psychanalytique de Paris), autosexualité semble le plus simple et neutre. <br clear="all"> [1] Bazett H., McGlone B., Williams R., Lufkin H. Depth, distribution and probable identification in the prepuce of sensory end-organs concerned in sensations of temperature and touch; thermometric conductivity. Archives of neurology and psychiatry 1932 ; 27 (3) : 489-517. [2] Winkelmann R. The cutaneous innervation of the human newborn prepuce. J Invest Dermatol 1956 ; 26 (1) : 53-67. [3] Taylor J., Lockwood A., Taylor A. The prepuce: specialized mucosa of the penis and its loss to circumcision. BJU 1996 ; 77 : 291-295. [4] Fleiss P. The case against circumcision. 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