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Pierre DOYEN

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Réputation sur la communauté

  1. Régulièrement des Etats mahométans insistent auprès de la Commission des droits de l'homme des Nations unies, pour l'instauration du délit de blasphème. Ils requièrent que soit poursuivie toute critique contre la religion. Ce qui reviendrait évidemment à admettre qu'une religion puisse dire le droit. Il ne faut absolument pas accepter ce type de requête, sauf à vouloir être des dhimmis. Qu'est-ce qu'un dhimmi? Une sorte d'idiot utile pour la umma( la noble communauté mahométane,) en un sens où il paie une capitation le jizya, et s'il est popriétaire foncier, le kharaj. Alors, il est un protégé humilié.Certaines fonctions sociales lui son interdites. Il ne fait pas de service militaire. Confier la défense de la société à un imbécile qui contine à être dans l'erreur, alors que le prophète de l'Islam avait indiqué la voie droite pour être dans le chemin avec Dieu, serait faire acte d'une légèreté blâmable. Il ne faut évidemment pas qu'une religion, le mahométisme ou toute autre, puisse décider de faire directelenent ou indirectement la loi; toute croyance comme l'incroyance est librement critiquable. Hors la société laïque, il n'y a nulle liberté de penser, nulle liberté de s'exprimer.
  2. C'est ma foi, un vaste programme.Vu qu'en l'humanité la connerie y est plus répandue que l'intelligence!
  3. L'Etat n'a pas pour mission d'indiquer à ses membres de quelle manière il faut penser et agir, pour obtenir post-mortem un titre de séjour au paradis de l'Eternel, si toutefois il existe. La religion ne relève que la vie privée du citoyen, sous réserve bien sûr,comme tout ce que fait le citoyen, de ne point nuire à l'ordre public établi par la loi. Etant entendu que la loi, c'est l'Etat qui la fait, non la religion. L'aricle 10 de la Déclaration des droits de l'homme édicte:" Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses,pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. L'enseignement que les religions dispensent à leurs adeptes est contraire pour ce qui affecte les droits individuels, à l'égalité des hommes en droit et en dignité, à l'égalité des sexes, et à l'égalité d'accès des filles à l'éducation. Tous ces principes sont à valeur constitutionnelle, donc d'ordre public. Les croyants ne peuvent pas sous couvert de leur obédience religieuse, les transgresser et en cas de poursuite de ce chef, se mettre à hurler au viol de leur liberté religieuse. L'Allemagne c'est attaquer à la pratique de la circoncision faite sur des mineurs, qui en l'occurrence sont incapables de donner leur consentement à l'ablation de leur prépuce. Il faut dit le tribunal de Cologne que le mineur soit âgé de quatorze ans, âge légal de la majorité religieuse. Les calotins des deux religions abramides hurlent au viol de leur liberté religieuse. Les rabbins allant jusqu'à faire référence à l'Allemagne du IIIème Reich! En France, en conformité avec notre corpus de lois nous pouvons agir de même que nos voisins d'Outre Rhin. Si un enseignant de confession mahométane enseigne à ses élèves par exermple, que la femme est complémentaire de l'homme, que face à un étranger elle doit dissimuler son visage et sa silhouette, qu'un bon musulman ne doit choisir qu'un médecin musulman, qu'à la cantine il ne faut pas s'asseoir à côté de quelqu'un mangeant du porc, il faut le poursuivre en correctionnel. Sans interdire les religions, l'Etat n'est pas démuni, s'il le veut, pour lutter contre les dérives communautaristes. Car à terme, il va de la survie de la république une et indivisible.
  4. La tolérance n'est pas une qualité intrinsèque des religions. Aucune religion n'est tolérante par elle-même. En occident fut contestée l'emprise de la religion sur le pouvoir temporel. En France, cela a commencé avec Philippe IV le Bel. Ce mouvement de contestation s'est généralisé au XVIème siècle avec la Renaissance. Les philisophes des lumières critiquèrent à la fois l'Eglise et le pouvoir royal. Puis vinrent la Révolution de 1789, la république avec le principe de la laïcité, et son corollaire la loi sur la séparation des Eglises et de l'Etat. Tout cela fut une machine de guerre contre l'emprise du christianisme sur la société. La république n'a pas cherché à supprimer l'existence des religions sur son sol, mais en revanche elle a décrété du chef de la souveraineté de l'Etat, son droit exclusif à déterminer l'ordre public, a renvoyé les religions à la souveraineté individuelle de chacun de ses citoyens. La religion de ce fait ne relève que de la vie privée du citoyen. L'Eglise face à cette situation nouvelle pour elle, la domination de l'Etat et des consciences lui échappant définitivement, se comporta comme une armée qui a eu de lourdres pertes, qui sans pouvoir anéantir l'adversaire, accepte pour survivre car nécessité oblige, la liberté de conscience, la laïcité, dont leur corollaire la tolérance.L'acceptation de ces trois principes dans le corpus des règles de l'Eglise, sont l'équivalent pour elle des clauses d'un armistice, ou de façon plus métaphorique sont un apport transgénique! Dans le monde islamique, il n'y a jamais eu de lutte contre l'emprise de la religion sur les consciences, donc l'apport transgénique sus décrit pour le christianisme n'existe pas. Le mahométisme est demeuré aussi virulent qu'à l'état brut de sa naissance, de ce chef il constitue une menace sérieuse pour nos libertés acquises.
  5. La communauté mahométane en France est estimée à six millions de personnes. Cette communauté provient majoritairement de pays dans lesquels l'Islam est religion officielle de l'Etat. Dans la culture mahométane, c'est la religion qui fait la loi. Dans aucun Etat mahométan, à l'exception de la Turquie, le parlement ne détient le pouvoir de légiférer. Une loi doit subir la critique des ouléma, qui peuvent faire échec à sa publication, si elle est déclarée contraire à la charia. C'est un droit aussi primitif que la loi salique des mérovingiens! Qu'un livre dénigre le prophète, qu'un cinéaste fasse un film islamophobe, et là il y aura une déferlante de centaines de milliers de mahométans dans nos rues, hurlant leur haine de l'occident,car chacun des manifestants se sentira personnellement injurié. De l'insulte au prophète à l'insulte à leur personne, ils ne font aucune différence. Ils n'ont pas de culture démocratique. Le président égyptien demande aux autorités étatsuniennes de poursuivre les auteurs du film islamophobe. Lui non plus, ne comprend rien à la démocratie. Nous cohabitons en France avec des centaines de milliers de personnes, dont leur conception de l'Etat , du droit et des relations individuelles, est celle du VIIème siècle. Imaginez une seconde qu'il nous faille cohabiter avec des chrétiens, dont les moeurs, la conception de l'Etat et du droit sont celles du temps de Charlemagne! A coup sûr, la cohabitation ne serait pas excellente. La terre est habitée par deux humanités, celle du vingt et unième siècle et celle du septième siècle. Si l'Etat n'est pas vigilant sur le respect de la laïcité, nous allons avoir à terme une existence de dhimmi. Que nous craignions devoir rebrousser le chemin de l'histoire, n'est pas de la paranoïa.
  6. Etre agnostique, c'est considérer qu'il n'est pas possible de pouvoir connaître s'il y a un dieu, ou s'il n'y en a pas. Le déiste estime, puisque ce monde existe, il faut bien qu'il y ait un dieu, qui en soit l'auteur. Par cette réponse à son interrogation, il ne traite pas la sujet, il le pose sur une autre étagère. Car ce qu'il n'admettait pas de l'existence du monde par lui-même, il admet l'existence d'un dieu, sans s'apercevoir que le dieu existant, commande que lui aussi ait un auteur, et ainsi de suite! Pour l'athée, il est plus rationnel d'admettre que le monde existe en soi, même si l'état de nos connaissances actuelles, ne nous permettent pas de nous expliquer pourquoi et comment il en est ainsi.
  7. Interdire les religions, serait attentatoire à la liberté de conscience. Bien sûr, pour un esprit rationnel, les religions sont absurdes. Nous ne pouvons pas contraindre les gens à ne penser, dire ou croire qu' intelligemment. Sauf à confier à une instance peuplée d'apparatchiks pouvoir de décider de ce qui est intelligent de ce qui ne l'est pas. Et pareille disposition serait liberticide. Dans la société existent des gens intelligents, d'autres inintelligents. L'égalité devant la loi postule que les uns comme les autres puissent s'exprimer. Il n'entre pas dans les fonctions de l'Etat de décider, s'il existe ou non un ou des dieux, ou s'il n'en existe pas. La réponse éventuelle à ces questions est sans intérêt pour l'Etat. Donc il ne prend pas parti sur ce chapitre-là des religions. En revanche, l'enseignement des religions à leurs adeptes en des matières afférentes à la vie sociale et aux rapports interindividuels, est contraire aux lois de la république. Pour la république tous les hommes sont égaux en droit et en dignité. C'est le principe de l'universalité des droits sans distinction d'origine et de sexe. Pour toutes les religions, l'égalité en droit et en dignité, n'est relative qu'entre coreligionnaires. Les autres constituent une humanité de second ordre. Prenons une institution comme le mariage, le principe c'est la liberté. Si un homme et une femme majeurs consentent à se prendre mutuellement comme conjoints, il n'y a aucune restriction. Pour les religions la liberté du mariage est seulement entre coreligionnaires. Il est interdit de s'allier maritalement avec une personne professant un autre culte. Celui qui dirigerait un établissement d' enseignement diffusant à ses élèves, ce même type de discrimination, se verrait sans barguigner traduit devant le tribunal correctionnel. Une discrimination est belle et magnifique, quand c'est une religion qui l'enseigne, sinon elle est criminelle!
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