Ev_Leen

Comme dit précédemment, il existe dans certains centres hospitaliers des consultations par des tabacologues rattachés au service de pneumologie. Ils déterminent quel type de fumeur vous êtes, quel degré d'imprégnation nicotinique vous avez et vous prescrivent un patch adapté à votre degré de dépendance + ou - un traitement antidépresseur et/ou anxiolytique si nécessaire car la clope à cette vertu psychotrope qui fait qu'à l'arrêt, les gens tombent parfois dans une certaine neurasthénie qui les fait replonger pour se sentir mieux. Arrêter seul est un gageure surtout quand on fume depuis des décennies, se sentir soutenu aide à passer le cap du manque de cette cigarette qui ponctue la journée.

Heum, dans ce que tu décris et je me base sur ce que tu décris uniquement, à ta place j'ouvrirais les yeux. Facile à dire me diras-tu, il n'y a pas plus aveugle que celui qui veut y croire coûte que coûte pour ne pas s'effondrer à se retrouver confronté face à lui-même dans une solitude qui le renvoie à ses limites propres, ses blessures d'être humain qui le rend si fragile. J'ai quoté ta phrase précédente parce qu'elle me parait significative. Tu n'aimes plus ta femme alors tu te jettes corps et âme dans une autre relation avec une femme qui joue les despotes et s'octroie le droit de te traiter comme le réceptacle de ses humeurs et de sa petite tyrannie. Si tu n'en passes pas par où elle veut, tu essuies tel un enfant brimé ses petites réflexions et autres attitudes désobligeantes voire humiliantes ... D'ici, ça pourrait paraître un brin manipulateur mais là encore, bémol, c'est ton son de cloche et on en juge à ce que tu écris. Tu parais tout mélanger, cette épouse que tu n'aimes plus et cette femme salvatrice qui te "prend en mains" et te souffle les comportements que tu dois avoir. Quelqu'un qui t'aime ne te dicte rien, il/elle t'amène à choisir les options qui te seront le plus bénéfiques tout en posant les jalons de ce qu'il/elle est apte à accepter ou attend au sein de votre relation mais sans jamais rien exiger. A te lire, il apparait qu'il te manque surtout un certain recul et une indépendance affective qui te feront ne pas sauter sur le premier dragon prêt à t'enfermer dans ses griffes. Quand on aime, on prend certains égards, on ne parle pas à l'autre comme à une merde surtout quand la relation consommée date de peu sinon qu'en sera-t-il dans 6 mois ? Tolérer certaines choses c'est accepter l'escalade et là, on tombe de plus haut encore ... Que vaut-il mieux ? finir une histoire qui n'a plus de sens en évitant les dommages collatéraux (enfants etc) et en profiter pour prendre soin de soi, recaler ses limites, ses envies, ses désirs, ce qu'on attend de la vie, exister déjà par soi-même en tant qu'être individué ou alors se jeter aveuglément dans une relation bancale qui nous fera rejouer le scénario identique de ce que fut le passé ?

Je crois que malheureusement rien ne s'entretient et surtout qu'aucun artifice ne peut pallier à une déficience de sentiments véritables et profonds ... Comme tu le décris après le côté tout feu tout flamme des premiers temps quand l'autre reste à conquérir, se met en place parfois une certaine habitude, on a le sentiment qu'on n'a plus rien à prouver ni témoigner alors on s'économise et parfois même on se la joue comme si l'autre nous était redevable de l'effort qu'on produit à faire un pas vers lui. Quelqu'un qui ne témoigne plus rien, qui n'emploie plus de termes affectifs pour préciser à l'autre qu'il lui est cher est quelqu'un qui n'aime pas véritablement. Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement La seule retenue qu'on peut avoir est lorsqu'on est dans une forme de supercherie face à l'autre. On ne veut pas dire qu'on aime parce qu'au fond on sait bien que ce n'est pas si vrai et qu'on le joue un peu façon partie de poker, c'est quitte ou double ... Alors on peut tout perdre, il s'en faut parfois de pas grand chose mais est-ce si important dans le fond ? Quand on aime et quand on est aimé(e), je crois que ça se voit, ça se sent et ça s'entend ... Quand l'autre s'en bran moque, ça se sent très bien aussi ...

pour faire monter les degrés Celsius ...

Bien d'accord avec ce qui est écrit un peu plus haut même si la vénalité ne fait pas partie de mes valeurs. Pour perdurer une relation se doit d'être équilibrée selon la loi du gagnant/gagnant sinon les carottes sont cuites par avance. Quand l'homme sait que son oseille est son atout majeur qu'il expose à qui veut bien, il ne récoltera dans son filet que des candidates au titre de trophée supplémentaire assorti aux autres signes extérieurs de richesse. Mais de cela il n'est jamais dupe, il sait parfaitement à quoi il s'engage en dégainant sa CB rutilante ...

Ce n'était pas celui au-dessus du mien mais le message auquel répondait mon post. Je le vois bien quoté dans ma réponse mais une fois envoyé, plus de quote.

Juste une question : "pourquoi quand je cite quelqu'un et que la teneur de mon message est un peu long soit du temps écoulé j'imagine, mon quote disparait et ne se trouve que mon message sans la citation ?" "y a t-il une manip spécifique à appliquer ?"

Je comprends bien ton interrogation, elle a sans doute ses priorités comme tout un chacun. Le tout sera qu'elle soit tolérante le jour où il te prendra des envies de grand large, poupe au vent et que tu appliqueras ses principes de liberté "où je veux, quand je veux" ! Une relation ça s’entretient, ça se cajole et on n'a jamais attrapé de mouches avec du vinaigre ... après chacun prend ses risques quitte à gagner ou ... à tout perdre ... Ma grand-mère employait cette expression concernant un proche qui la laissait sans nouvelles : "si je ne lui manque pas, il ne me manque pas non plus !", ma grand-mère était très fière mais ... elle n'avait pas toujours totalement tort ... L'éternel problème, quand on te prend pour un acquis, on se permet beaucoup de négligence !

On ne commettra pas l'indiscrétion de te demander pour quel motif tu étais hospitalisée mais tout ceci me semble très étrange ... Il y a quand-même une charte du patient hospitalisé mais bon comme on ne connait pas le contexte exact ! ...

Ah Lisa ...

A moins de s'en référer à "vol au dessus d'un nid de coucous", les patients en psychiatrie ne sont pas nus et ne reposent pas sur une civière. Un patient qui nécessite des soins en psychiatrie peut arriver via le PU pour un entretien avec le psychiatre de garde et de ce fait peut effectivement, locaux et manque de place obligent, être contenu sur un brancard au milieu d' autres patients présents pour d'autres pathologies somatiques et là, effectivement ce n'est pas adapté. Mais dès qu'il a été vu par le psychiatre et qu'un lit en unité de soins lui est trouvé, il rejoint une chambre prévue à cet effet en psychiatrie avec des droits et une éthique. Un patient nu ou ça ? Tous ses effets personnels lui sont retirés, c'est vrai dans un premier temps et notamment tout ce qui peut être utilisé à des fins dangereuses (ceinture, lacets etc ...) mais dès que son état le permet et que des sorties lui sont autorisées, il retrouve ses vêtements. Quant à la contention au sens psychiatrique du terme, elle équivaut au soin et est soumise à une prescription médicale régulièrement réévaluée. Elle permet à un patient éclaté psychiquement, une personne morcelée dans son corps, déstructurée de retrouver des limites même si ça peut sembler barbare. Elle peut également être requise dans le cadre d'un risque face à soi-même ou face aux autres. Il ne faut pas confondre isolement d'un patient dans sa chambre avec des heures de sorties comme cadre, dans le cas de l'anorexie par exemple avec la contention qui se pratique par du matériel adapté et dans un cadre de soin très précis sous prescription médicale. En revanche, la contention dans d'autres lieux tels les secteurs de gériatrie peut être parfois abusive et soumise à la seule appréciation d'un soignant qui estimerait qu'une personne âgée ficelée sur un fauteuil ou un lit éviterait une surveillance trop accrue par manque de moyens ou d'envie ...

Si tu as déjà un terrain allergique qui reste à déterminer par le biais d'un allergologue qui te fera des tests cutanés en recherche d'un allergène (ça peut passer par plein de choses y compris des allergies croisées), le fait de fumer n'améliore par la spasticité de tes bronches. La fumée et ses différents adjuvants agressent la bronche et la fragilisent. Je te conseillerais donc de consulter un allergologue en quête d'allergènes potentiels pour une désensibilisation et de consulter un tabacologue qui se trouve en service de pneumologie des centres hospitaliers pour t'aider à évaluer ta conso (car on ne tire pas tous de manière égale sur une clope, certains qui fument 10 clopes par jour ingèrent moins de nicotine & Co que quelqu'un qui va tirer à fond sur ses 4 clopes journalières), ton intoxication et surtout t'apporter des solutions médicamenteuses et psychologiques pour supprimer si nécessaire ce besoin qui empiète sur ton capital santé. J'ai souvent entendu dire que les fumeurs qui venaient d'arrêter, mettaient plusieurs mois à retrouver une ventilation optimale, les bronches mettent du temps à ne plus être inflammatoires et à évacuer toutes les cochoncetés que l'environnement et la toxicité tabagique lui font subir mais ça arrive à qui sait être patient ! Le sport si tu l'apprécies fait sécréter les endorphines qui te permettront de se substituer au plaisir et au côté anxiolytique que t'apportait la cigarette. Bonne chance et prends soin de tes bronches, c'est l'horreur de s'étouffer ...