

Eshalia
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Zarathoustra2 L'interprétation rapide et donc facilement erronée d'un texte est déjà à condamner, mais se couvrir d'un texte pour refuser d'être dans un débat fondé sur la raison (en tout cas c'est ce que je pense de l'utilité de ce forum) est un moyen de défense bien peu courageux. Et porteur en lui de nombreuses dérives. Il est par ailleurs amusant de voir que les détracteurs des pro-vies ne s'insurgent pas contre les propos ultra agressifs d'un défenseur de tronc d'arbres (dailleurs pauvre Ernesto il va y en avoir des C***ards avec ces bons vieux sapins de noel qui vont envahir nos maisons :D) , mais sont indignés par une réflexion basée sur la raison qu'essaye d'amener Baillousque. De mon côté, je rejoins l'avis de Feuille, je suis moi-même contre la peine de mort, et je suis contre la pénalisation de l'avortement. Le débat sur la valeur d'un acte est différent que le débat sur la judiciarisation de ce même acte. En tout cas, j'aurais aimé qu'on défende le droit à vivre du foetus d'un mois que je fus, si je n'étais pas là pour discuter avec vous... Maintenant il est vrai que j'ai du mal à concevoir qu'on soit contre l'avortement d'une personne enceinte suite à un viol par exemple au vu des souffrances innomables que la femme a déjà subit. C'est quelque chose qu'il m' intéresserait d'approfondir avec les pro-vies.
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Justement casdenor je respecte les droits de tout individu! Et je ne me fous de personne qui est né, au contraire, je respecte toutes les naissances. Je suis autant contre l'euthanasie, que contre la peine de mort, contre tout ce qui atteint à la vie. Mais bizarrement, il est plus facile socialement d'être contre la peine de mort que contre l'IVG. Et pourtant, je comprendrais une personne qui veut tuer l'assassin de son fils. Comme je pourrais comprendre la femme qui veut tuer le bébé dont elle ne veut pas qu'il soit dans son ventre ou non. On peut comprendre une personne, mais ne pas cautionner un acte. Au final pour toi, il y a crime tant que l'Etat peut assurer la survie d'un être, cela revient à dire que sans Etat, tuer son enfant pourrait être acceptable?
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Je respecte toutes les femmes, tous les être humains, ne vous inquiétez pas! Je posais un cas et vous n'y répondez pas. Je préfère de loin la franchise de casdenor que votre refus de considérer un problème clair peut-être parce que vous vous rendez compte du mur devant lequel vous êtes...
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Lol casdenor, bien contente de ne pas être ta fille! :smile2: enfin tu es clair, tu t'en fous du gosse ! Non je ne sortais pas du cadre de l'avortement, je confrontais l'avortement avec le fait de tuer à la naissance, mais je suis dépitée car je me rends compte que vous pourriez quand même cautionner ce geste, qui me semblait de manière majoritaire, réprouvé par la société!
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Ceux qui sont contre l'avortement considère que l'être humain existe à partir du moment où il est conçu. Pour ceux qui considèrent l'avortement comme un droit de la femme, l'être humain n'existe qu'à partir de la naissance ou qu'à partir du délai maximum de l'IVG. Je me permets de poser une hypothèse et de vous en demander votre avis: Personne n'est pour tuer un bébé prématuré malade une fois qu'il est mis au monde. Je me pose la question de pourquoi? S'il était dans le ventre de sa mère, celle-ci pourrait avoir recours à l'IMG. Du fait qu'elle l'ait enfanté, par voie naturelle ou non, il devient un crime reconnu d'attenter à sa vie. Notamment, les femmes souffrant de déni de grossesse qui accomplissent le geste de tuer leur enfant sont considérées par la société comme des monstres! Évidemment, je suis persuadée que personne parmi vous ne cautionnerait le fait de tuer un bébé prématuré même malade. Pourquoi? Dans votre logique, il serait possible d'aller jusque là, puisqu'il est possible d'enlever de sa mère(pour ne pas dire tuer car apparemment ce mot choque et n'est pas socialement correct)un bébé malade jusqu'à neuf mois de grossesse. Quelle serait la barrière? Il y a des méthodes non douloureuses pour donner la mort...Et ni la mère, ni la société, ni tout l'entourage n'aurait à supporter ce quasi-être humain...
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Bonjour Rino, Tout d'abord, bravo de t'engager dans ce combat et d'aider ta soeur. Surtout ne lache pas le morceau, même si rien n'aboutit vous aurez essayé, et peut-être que d'autres victimes se révèleront. Concernant les prescriptions, elle est de trois ans au delà de la majorité sauf circonstances aggravantes pour les cas d'attouchements sexuels, et dix ans au delà de la majorité s'il s'agit d'un viol. Comme ta soeur était une mineure de moins de 15 ans si j'ai bien compris, cela constitue une circonstance aggravante qui reporte à 10 ans la prescription, soit 18+10 , jusqu'à 28 ans. Ces délais ont la honte d'exister, c'est pourquoi il faut en tenir compte...
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Je m'immisce dans ce débat très intéressant et très riche en questionnement. Je suis née avec ce droit à l'avortement, j'ai été confrontée à l'avortement. Les questions que nous font poser baillousque sont courageuses car elles n'existent pas dans notre société actuelle. Ce sont des questions que personnellement j'ai pu approfondir avec des amies essentiellement, qu'elles l'aient vécues ou non. Je ne vois d'ailleurs pas ce qu'il y a de mal à être pro-vie, c à d pour la vie. Il est indéniable qu'être contre l'avortement c'est être pour la vie, de même qu'être contre la peine de mort, c'est être pour la vie, comme être contre la violence faite aux femmes etc... Avant de donner mon avis plus philosophique qui nécessitera une réflexion plus poussée sur tout ce qui a pu être dit, je voulais simplement soulever le fait que l'avortement a tjrs été vécue comme une souffrance par les personnes de mon entourage. Que sous l'égide bien-pensante d'un Droit, le choix est de plus en plus limité. Ne pas avorter est facilement considéré comme une erreur, une bêtise si l'âge, la situation professionnelle, la situation familiale ne sont pas conformes aux normes sociales idéales pour la naissance d'un enfant. Quand à ce que dit Lonkori je le comprends. Cependant, n'est-ce pas dangereux de sélectionner un individu à vivre suivant le milieu social de ses parents, ou sa constitution, ou les conditions de sa naissance? Pour moi les dérives sont évidentes...