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A propos
Angel's Book
Defessus sum sermonibus, silentium ut te diligam.
Nocte ego Dominus terror tenebrarum et ornavit me.
Et chorus tenebrarum Waltz I choreas, uicissim me latet, ut vita non mea.
Nox obscura et pulchra formidolosum unus ex alba lunam argumentor multarum quasi ventus per comas.
Margin videor, fere fugiens mortem paulo Iamque humiles, vix de vita vestrarum digitos ...
Similis sum tenebris pavore quam nihil aeternum gelidus vehementes I'm tantibus, video, et te sentio te ...
Dolor meus so, sitim vindictam dicitur finalis expectantes, tamen tam diu dum ...
Meam de vita mea.
Angel Blaise, Quis sum ?
Potestatem intrandi in corde meo et vitae
Thesaurus est quam perdideram;
Relictus in corde deserti gravedinem necat
Hoc non obstante me posuit me in oblivionem
Zona amnesia praeoccupo
Quidquid in nostra affinitatis
Amaritudinem non interfuerit clementia
Sed tu abes re facit
Cum somnium dolores lenit,
Sidera sola sequor beata
Magica accidit quam te dicis amare me
Sed ipse tenebris cum blasphemia disenchanted
Scientes fore firma
Orat indifferentiam diabolus
Vultus in tumulis et crucem
Non autem adjuvandum me m'étiolera
Inaquosus,
Inferno ardet cutis,
Mersi veniens in suo esse,
Evil occurrit per fenestram
Non est, star
Nocte cadit pallida;
Castrum m'emmure tenebrarum,
Gargoyles susurrans
Cum omnis noctem, lamia
Iustus auctori;
Mordax cervicis
Minuo me facit teres.
Angel Blaise, Aeternis tenebris
Cum nox frigida labitur manu
Landscapes coit aura
Et sublime metus et dolor.
Super silvis obscura silvis siccare tenebris
Plane demon's horror.
Convertisti semper et stabilis duravit
Nigrum caelo quietum et pulchra
Offerimus claritatem marmore super frigidam
Quod frangitur mole tempus.
Tantum oculos pati lacrimari,
Animae nostrae esse et scire
Et angelo smile gaudere.
Condemnantes corda senex fragilis
Litera poeta volitare in nimbo salve diminutio.
Profectum in tenebris et silentio
Retro fugere Cornices
insident aenigmata ruinas.
The twisty turbidae lacus tenebris
Ut fringilla cute
Qui fulget manat dulce roseus color.
Clamor spirat ...
Favens vocibus moriens labitur
Deposuit in medio marmore
Fragilis et pulchra nigra rosa.
Angel Blaise, Rosa nigra
Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon coeur plaintif es entrée;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée,
De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine;
- Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,
Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne
- Maudite, maudite sois-tu!
J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.
Hélas! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit:
"Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
A ton esclavage maudit,
Imbécile! - de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
"Le cadavre de ton vampire!"
Le vampire, les fleurs du mal ; Charles Baudelaire
Contemplons ce trésor de grâces florentines ;
Dans l'ondulation de ce corps musculeux
L'Elégance et la Force abondent, sœurs divines.
Cette femme, morceau vraiment miraculeux,
Divinement robuste, adorablement mince,
Est faite pour trôner sur des lits somptueux
Et charmer les loisirs d'un pontife ou d'un prince.
– Aussi, vois ce souris fin et voluptueux
Où la Fatuité promène son extase ;
Ce long regard sournois, langoureux et moqueur ;
Ce visage mignard, tout encadré de gaze,
Dont chaque trait nous dit avec un air vainqueur :
"La Volupté m'appelle et l'Amour me couronne !"
A cet être doué de tant de majesté
Vois quel charme excitant la gentillesse donne !
Approchons, et tournons autour de sa beauté.
O blasphème de l'art ! ô surprise fatale !
La femme au corps divin, promettant le bonheur,
Par le haut se termine en monstre bicéphale !
– Mais non ! ce n'est qu'un masque, un décor suborneur,
Ce visage éclairé d'une exquise grimace,
Et, regarde, voici, crispée atrocement,
La véritable tête, et la sincère face
Renversée à l'abri de la face qui ment.
Pauvre grande beauté ! le magnifique fleuve
De tes pleurs aboutit dans mon cœur soucieux,
Ton mensonge m'enivre, et mon âme s'abreuve
Aux flots que la Douleur fait jaillir de tes yeux !
– Mais pourquoi pleure-t-elle ? Elle, beauté parfaite,
Qui mettrait à ses pieds le genre humain vaincu,
Quel mal mystérieux ronge son flanc d'athlète ?
– Elle pleure insensé, parce qu'elle a vécu !
Et parce qu'elle vit ! Mais ce qu'elle déplore
Surtout, ce qui la fait frémir jusqu'aux genoux,
C'est que demain, hélas ! il faudra vivre encore !
Demain, après-demain et toujours ! – comme nous !
Le masque, Les fleurs du mal, Charles Baudelaire
Ainsi nous poserons-nous question,
De cela réfléchissons,
Qui en ce monde croyez-vous connaitre ?
Qui véritable, voudrait apparaitre…
Le vrai du faux,
Telle est la véritable question,
Le froid du chaud,
Quelle différence fait-on ?
L’homme se cache et se revêtit de mensonge,
Se parjure et s’entour de démons,
Sur son vil péché il se blâme, et songe,
Et honteux il se cache et dans le noir ; seul, cherche la rédemption.
Le masque camoufle l’ivrogne et l’assassin,
Il est plaisant mais cassant ; sans fin et incertain,
Il dissimule la laideur, l’arbre mort sans feuille,
Se que l’Homme appelle furtivement : «Orgueil»…
Angel
If the quick spirits in your eye
Now languish and anon must die;
If every sweet and every grace
Must fly from that forsaken face;
Then, Celia, let us reap our joys Ere
Time such goodly fruits destroys.
Or if that golden fleece must grow
For ever free from agèd snow;
If those bright suns must know no shade,
Nor your fresh beauties ever fade;
Then fear not, Celia, to bestow
What, still being gather'd, still must grow.
Thus either Time his sickle brings
In vain, or else in vain his wings.
Persuasions to joy, Thomas Carew
Know, Celia, since thou art so proud,
'Twas I that gave thee thy renown.
Thou hadst in the forgotten crowd
Of common beauties lived unknown,
Had not my verse extoll'd thy name,
And with it imp'd the wings of Fame.
That killing power is none of thine;
I gave it to thy voice and eyes;
Thy sweets, thy graces, all are mine;
Thou art my star, shin'st in my skies;
Then dart not from thy borrow'd sphere
Lightning on him that fix'd thee there.
Tempt me with such affrights no more,
Lest what I made I uncreate;
Let fools thy mystic form adore,
I know thee in thy mortal state.
Wise poets, that wrapt Truth in tales,
Knew her themselves through all her veils.
Ingrateful beauty threatened, Thomas Carew
Par une nuit silencieuse, sombre et ténébreuse,
Sur une route sinueuse, obscure et brumeuse,
Souffle le vent glacial ; brille la lune pâle,
Flotte les arômes fatals, dans ce silence de cathédral.
Un fin bruissement, sur les branchages craquants,
Ce doux pas léger, sur le sol figé,
Allègre et dansant, chantant et fascinant,
N’aurait pas alerté, l’ouï le plus aiguisé.
Une silhouette se dessine, une forme se décline,
Parmi les ombres de la nuit, il brille et ébloui,
Apparais une peau si fine, une moue assassine,
Un doux sourire réjoui, le regard qui relui.
Il a la voix si charmante, les yeux poétiques,
Sa chevelure miroitante, le teint angélique,
Sa beauté divine, son charme démoniaque,
Ses yeux or-platine, et son corps paradisiaque.
Il parait tellement irréel, son haleine est de miel,
Il semble presque fragile et frêle, immaculées sont ses ailes.
Tel est le démon qui empoisonne vos sens,
Ainsi est le chasseur qui traque sa proie,
Qui détruit et brule toutes prudences,
Et sur votre âme, règne en roi.
L'étoile des Enfers, Angel
Tapis sous terre,
Enfouie sous mer,
Est un monde austère,
Que l'Homme aime appeller Enfer.
Dans l'ombre et la pénombre,
Sombres sont les ombres,
Vit l'ange blanc,
Aux ailes tachées de sang.
Nuls inquiétudes,
Aucunes lassitudes,
Plus de solitude,
A ces similitudes.
Dans le gouffre sans fond,
Sage, attend le démon,
Mystérieux, il n'a pas de nom,
Il suscite bien des questions.
Il connait le mal, de ces terres abyssals,
Il est l'être pâle, aux yeux d'opale,
Curieux, ses ailes il déploie,
Et lentement, il tournoie.
Nuls inquiétudes,
Aucunes lassitudes,
Plus de solitude,
A ces similitudes...
The angel of hell, Angel
Voici le soir charmant, ami du criminel;
II vient comme un complice, à pas de loup; le ciel
Se ferme lentement comme une grande alcôve,
Et l'homme impatient se change en bête fauve.
O soir, aimable soir, désiré par celui
Dont les bras, sans mentir, peuvent dire: Aujourd'hui
Nous avons travaillé! - C'est le soir qui soulage
Les esprits que dévore une douleur sauvage,
Le savant obstiné dont le front s'alourdit,
Et l'ouvrier courbé qui regagne son lit.
Cependant des démons malsains dans l'atmosphère
S'éveillent lourdement, comme des gens d'affaire,
Et cognent en volant les volets et l'auvent.
A travers les lueurs que tourmente le vent
La Prostitution s'allume dans les rues;
Comme une fourmilière elle ouvre ses issues;
Partout elle se fraye un occulte chemin,
Ainsi que l'ennemi qui tente un coup de main;
Elle remue au sein de la cité de fange
Comme un ver qui dérobe à l'Homme ce qu'il mange.
On entend çà et là les cuisines siffler,
Les théâtres glapir, les orchestres ronfler;
Les tables d'hôte, dont le jeu fait les délices,
S'emplissent de catins et d'escrocs, leurs complices,
Et les voleurs, qui n'ont ni trêve ni merci,
Vont bientôt commencer leur travail, eux aussi,
Et forcer doucement les portes et les caisses
Pour vivre quelques jours et vêtir leurs maîtresses.
Recueille-toi, mon âme, en ce grave moment,
Et ferme ton oreille à ce rugissement.
C'est l'heure où les douleurs des malades s'aigrissent!
La sombre Nuit les prend à la gorge; ils finissent
Leur destinée et vont vers le gouffre commun;
L'hôpital se remplit de leurs soupirs. - Plus d'un
Ne viendra plus chercher la soupe parfumée,
Au coin du feu, le soir, auprès d'une âme aimée.
Encore la plupart n'ont-ils jamais connu
La douceur du foyer et n'ont jamais vécu!
Le crépuscule du soir, Charles Baudelaire, Les fleurs du mal
Morne esprit, autrefois amoureux de la lutte,
L'Espoir, dont l'éperon attisait ton ardeur
Ne veut plus t'enfourcher! Couche-toi sans pudeur
Vieux cheval dont le pied à chaque obstacle butte.
Résigne-toi, mon coeur; dors ton sommeil de brute.
Esprit vaincu, fourbu! Pour toi, vieux maraudeur,
L'amour n'a plus de goût, non plus que la dispute
Adieu donc, chants du cuivre et soupirs de la flûte!
Plaisirs, ne tentez plus un coeur sombre et boudeur!
Le Printemps adorable a perdu son odeur!
Et le Temps m'engloutit minute par minute
Comme la neige immense un corps pris de roideur
- Je contemple d'en haut le globe en sa rondeur
Et je n'y cherche plus l'abri d'une cahute.
Avalanche, veux-tu m'emporter dans ta chute?
Le gout du néant, Charles Baudelaire, Les fleurs du mal
When thou, poor Excommunicate
From all the joys of Love, shalt see
The full reward and glorious fate
Which my strong faith shall purchase me,
Then curse thine own inconstancy!
A fairer hand than thine shall cure
That heart which thy false oaths did wound;
And to my soul a soul more pure
Than thine shall by Love's hand be bound,
And both with equal glory crown'd.