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Blood Angel

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    A la frontière entre le réel et l'irréel... Entre jeux et frivolités, jokers aux mains, as dans les poches... Entre lumière et ténèbres, quelque part que l'on nomme ombre... Assis sur un trône d'argent, au sommet d'un monticule de cadavres tachés de pourpre... Un pied sur l'espoir, une main sur le Péché, immortel et mortel aux faibles... Par-ci par-là, face à toi le temps d'un regard et..... la Mort à prit ma place aussi vite que je suis déjà bien loin de toi...
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    Tu l'auras certainement compris, j'aime par dessus tout jouer évidemment... Je me délecte de voir l'espoir dans tes yeux, chose que je te retire après de longues et vaines tentatives de victoire de ta part... J'aime donc gagner et plus que tout écraser mes adversaires avec toute la force de mes envies sadiques... Je fais ce qu'il me plait de faire quand il me semble bon de le faire, je savoure intensément chaque chose que je commence, pour avoir la fâcheuse manie de ne jamais les terminer.... Hum... que voulez-vous, je suis incorrigible croyez-le.....

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A propos

Angel's Book

Defessus sum sermonibus, silentium ut te diligam.

Nocte ego Dominus terror tenebrarum et ornavit me.

Et chorus tenebrarum Waltz I choreas, uicissim me latet, ut vita non mea.

Nox obscura et pulchra formidolosum unus ex alba lunam argumentor multarum quasi ventus per comas.

Margin videor, fere fugiens mortem paulo Iamque humiles, vix de vita vestrarum digitos ...

Similis sum tenebris pavore quam nihil aeternum gelidus vehementes I'm tantibus, video, et te sentio te ...

Dolor meus so, sitim vindictam dicitur finalis expectantes, tamen tam diu dum ...

Meam de vita mea.

Angel Blaise, Quis sum ?

Potestatem intrandi in corde meo et vitae

Thesaurus est quam perdideram;

Relictus in corde deserti gravedinem necat

Hoc non obstante me posuit me in oblivionem

Zona amnesia praeoccupo

Quidquid in nostra affinitatis

Amaritudinem non interfuerit clementia

Sed tu abes re facit

Cum somnium dolores lenit,

Sidera sola sequor beata

Magica accidit quam te dicis amare me

Sed ipse tenebris cum blasphemia disenchanted

Scientes fore firma

Orat indifferentiam diabolus

Vultus in tumulis et crucem

Non autem adjuvandum me m'étiolera

Inaquosus,

Inferno ardet cutis,

Mersi veniens in suo esse,

Evil occurrit per fenestram

Non est, star

Nocte cadit pallida;

Castrum m'emmure tenebrarum,

Gargoyles susurrans

Cum omnis noctem, lamia

Iustus auctori;

Mordax cervicis

Minuo me facit teres.

Angel Blaise, Aeternis tenebris

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Cum nox frigida labitur manu

Landscapes coit aura

Et sublime metus et dolor.

Super silvis obscura silvis siccare tenebris

Plane demon's horror.

Convertisti semper et stabilis duravit

Nigrum caelo quietum et pulchra

Offerimus claritatem marmore super frigidam

Quod frangitur mole tempus.

Tantum oculos pati lacrimari,

Animae nostrae esse et scire

Et angelo smile gaudere.

Condemnantes corda senex fragilis

Litera poeta volitare in nimbo salve diminutio.

Profectum in tenebris et silentio

Retro fugere Cornices

insident aenigmata ruinas.

The twisty turbidae lacus tenebris

Ut fringilla cute

Qui fulget manat dulce roseus color.

Clamor spirat ...

Favens vocibus moriens labitur

Deposuit in medio marmore

Fragilis et pulchra nigra rosa.

Angel Blaise, Rosa nigra

Toi qui, comme un coup de couteau,

Dans mon coeur plaintif es entrée;

Toi qui, forte comme un troupeau

De démons, vins, folle et parée,

De mon esprit humilié

Faire ton lit et ton domaine;

- Infâme à qui je suis lié

Comme le forçat à la chaîne,

Comme au jeu le joueur têtu,

Comme à la bouteille l'ivrogne,

Comme aux vermines la charogne

- Maudite, maudite sois-tu!

J'ai prié le glaive rapide

De conquérir ma liberté,

Et j'ai dit au poison perfide

De secourir ma lâcheté.

Hélas! le poison et le glaive

M'ont pris en dédain et m'ont dit:

"Tu n'es pas digne qu'on t'enlève

A ton esclavage maudit,

Imbécile! - de son empire

Si nos efforts te délivraient,

Tes baisers ressusciteraient

"Le cadavre de ton vampire!"

Le vampire, les fleurs du mal ; Charles Baudelaire

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Contemplons ce trésor de grâces florentines ;

Dans l'ondulation de ce corps musculeux

L'Elégance et la Force abondent, sœurs divines.

Cette femme, morceau vraiment miraculeux,

Divinement robuste, adorablement mince,

Est faite pour trôner sur des lits somptueux

Et charmer les loisirs d'un pontife ou d'un prince.

– Aussi, vois ce souris fin et voluptueux

Où la Fatuité promène son extase ;

Ce long regard sournois, langoureux et moqueur ;

Ce visage mignard, tout encadré de gaze,

Dont chaque trait nous dit avec un air vainqueur :

"La Volupté m'appelle et l'Amour me couronne !"

A cet être doué de tant de majesté

Vois quel charme excitant la gentillesse donne !

Approchons, et tournons autour de sa beauté.

O blasphème de l'art ! ô surprise fatale !

La femme au corps divin, promettant le bonheur,

Par le haut se termine en monstre bicéphale !

– Mais non ! ce n'est qu'un masque, un décor suborneur,

Ce visage éclairé d'une exquise grimace,

Et, regarde, voici, crispée atrocement,

La véritable tête, et la sincère face

Renversée à l'abri de la face qui ment.

Pauvre grande beauté ! le magnifique fleuve

De tes pleurs aboutit dans mon cœur soucieux,

Ton mensonge m'enivre, et mon âme s'abreuve

Aux flots que la Douleur fait jaillir de tes yeux !

– Mais pourquoi pleure-t-elle ? Elle, beauté parfaite,

Qui mettrait à ses pieds le genre humain vaincu,

Quel mal mystérieux ronge son flanc d'athlète ?

– Elle pleure insensé, parce qu'elle a vécu !

Et parce qu'elle vit ! Mais ce qu'elle déplore

Surtout, ce qui la fait frémir jusqu'aux genoux,

C'est que demain, hélas ! il faudra vivre encore !

Demain, après-demain et toujours ! – comme nous !

Le masque, Les fleurs du mal, Charles Baudelaire

Ainsi nous poserons-nous question,

De cela réfléchissons,

Qui en ce monde croyez-vous connaitre ?

Qui véritable, voudrait apparaitre…

Le vrai du faux,

Telle est la véritable question,

Le froid du chaud,

Quelle différence fait-on ?

L’homme se cache et se revêtit de mensonge,

Se parjure et s’entour de démons,

Sur son vil péché il se blâme, et songe,

Et honteux il se cache et dans le noir ; seul, cherche la rédemption.

Le masque camoufle l’ivrogne et l’assassin,

Il est plaisant mais cassant ; sans fin et incertain,

Il dissimule la laideur, l’arbre mort sans feuille,

Se que l’Homme appelle furtivement : «Orgueil»…

Angel

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If the quick spirits in your eye

Now languish and anon must die;

If every sweet and every grace

Must fly from that forsaken face;

Then, Celia, let us reap our joys Ere

Time such goodly fruits destroys.

Or if that golden fleece must grow

For ever free from agèd snow;

If those bright suns must know no shade,

Nor your fresh beauties ever fade;

Then fear not, Celia, to bestow

What, still being gather'd, still must grow.

Thus either Time his sickle brings

In vain, or else in vain his wings.

Persuasions to joy, Thomas Carew

Know, Celia, since thou art so proud,

'Twas I that gave thee thy renown.

Thou hadst in the forgotten crowd

Of common beauties lived unknown,

Had not my verse extoll'd thy name,

And with it imp'd the wings of Fame.

That killing power is none of thine;

I gave it to thy voice and eyes;

Thy sweets, thy graces, all are mine;

Thou art my star, shin'st in my skies;

Then dart not from thy borrow'd sphere

Lightning on him that fix'd thee there.

Tempt me with such affrights no more,

Lest what I made I uncreate;

Let fools thy mystic form adore,

I know thee in thy mortal state.

Wise poets, that wrapt Truth in tales,

Knew her themselves through all her veils.

Ingrateful beauty threatened, Thomas Carew

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Par une nuit silencieuse, sombre et ténébreuse,

Sur une route sinueuse, obscure et brumeuse,

Souffle le vent glacial ; brille la lune pâle,

Flotte les arômes fatals, dans ce silence de cathédral.

Un fin bruissement, sur les branchages craquants,

Ce doux pas léger, sur le sol figé,

Allègre et dansant, chantant et fascinant,

N’aurait pas alerté, l’ouï le plus aiguisé.

Une silhouette se dessine, une forme se décline,

Parmi les ombres de la nuit, il brille et ébloui,

Apparais une peau si fine, une moue assassine,

Un doux sourire réjoui, le regard qui relui.

Il a la voix si charmante, les yeux poétiques,

Sa chevelure miroitante, le teint angélique,

Sa beauté divine, son charme démoniaque,

Ses yeux or-platine, et son corps paradisiaque.

Il parait tellement irréel, son haleine est de miel,

Il semble presque fragile et frêle, immaculées sont ses ailes.

Tel est le démon qui empoisonne vos sens,

Ainsi est le chasseur qui traque sa proie,

Qui détruit et brule toutes prudences,

Et sur votre âme, règne en roi.

L'étoile des Enfers, Angel

Tapis sous terre,

Enfouie sous mer,

Est un monde austère,

Que l'Homme aime appeller Enfer.

Dans l'ombre et la pénombre,

Sombres sont les ombres,

Vit l'ange blanc,

Aux ailes tachées de sang.

Nuls inquiétudes,

Aucunes lassitudes,

Plus de solitude,

A ces similitudes.

Dans le gouffre sans fond,

Sage, attend le démon,

Mystérieux, il n'a pas de nom,

Il suscite bien des questions.

Il connait le mal, de ces terres abyssals,

Il est l'être pâle, aux yeux d'opale,

Curieux, ses ailes il déploie,

Et lentement, il tournoie.

Nuls inquiétudes,

Aucunes lassitudes,

Plus de solitude,

A ces similitudes...

The angel of hell, Angel

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Voici le soir charmant, ami du criminel;

II vient comme un complice, à pas de loup; le ciel

Se ferme lentement comme une grande alcôve,

Et l'homme impatient se change en bête fauve.

O soir, aimable soir, désiré par celui

Dont les bras, sans mentir, peuvent dire: Aujourd'hui

Nous avons travaillé! - C'est le soir qui soulage

Les esprits que dévore une douleur sauvage,

Le savant obstiné dont le front s'alourdit,

Et l'ouvrier courbé qui regagne son lit.

Cependant des démons malsains dans l'atmosphère

S'éveillent lourdement, comme des gens d'affaire,

Et cognent en volant les volets et l'auvent.

A travers les lueurs que tourmente le vent

La Prostitution s'allume dans les rues;

Comme une fourmilière elle ouvre ses issues;

Partout elle se fraye un occulte chemin,

Ainsi que l'ennemi qui tente un coup de main;

Elle remue au sein de la cité de fange

Comme un ver qui dérobe à l'Homme ce qu'il mange.

On entend çà et là les cuisines siffler,

Les théâtres glapir, les orchestres ronfler;

Les tables d'hôte, dont le jeu fait les délices,

S'emplissent de catins et d'escrocs, leurs complices,

Et les voleurs, qui n'ont ni trêve ni merci,

Vont bientôt commencer leur travail, eux aussi,

Et forcer doucement les portes et les caisses

Pour vivre quelques jours et vêtir leurs maîtresses.

Recueille-toi, mon âme, en ce grave moment,

Et ferme ton oreille à ce rugissement.

C'est l'heure où les douleurs des malades s'aigrissent!

La sombre Nuit les prend à la gorge; ils finissent

Leur destinée et vont vers le gouffre commun;

L'hôpital se remplit de leurs soupirs. - Plus d'un

Ne viendra plus chercher la soupe parfumée,

Au coin du feu, le soir, auprès d'une âme aimée.

Encore la plupart n'ont-ils jamais connu

La douceur du foyer et n'ont jamais vécu!

Le crépuscule du soir, Charles Baudelaire, Les fleurs du mal

Morne esprit, autrefois amoureux de la lutte,

L'Espoir, dont l'éperon attisait ton ardeur

Ne veut plus t'enfourcher! Couche-toi sans pudeur

Vieux cheval dont le pied à chaque obstacle butte.

Résigne-toi, mon coeur; dors ton sommeil de brute.

Esprit vaincu, fourbu! Pour toi, vieux maraudeur,

L'amour n'a plus de goût, non plus que la dispute

Adieu donc, chants du cuivre et soupirs de la flûte!

Plaisirs, ne tentez plus un coeur sombre et boudeur!

Le Printemps adorable a perdu son odeur!

Et le Temps m'engloutit minute par minute

Comme la neige immense un corps pris de roideur

- Je contemple d'en haut le globe en sa rondeur

Et je n'y cherche plus l'abri d'une cahute.

Avalanche, veux-tu m'emporter dans ta chute?

Le gout du néant, Charles Baudelaire, Les fleurs du mal

When thou, poor Excommunicate

From all the joys of Love, shalt see

The full reward and glorious fate

Which my strong faith shall purchase me,

Then curse thine own inconstancy!

A fairer hand than thine shall cure

That heart which thy false oaths did wound;

And to my soul a soul more pure

Than thine shall by Love's hand be bound,

And both with equal glory crown'd.

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