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A propos
Quand je me suis réveillé,
dans ce rêve,
j'étais sans doute la seule personne au monde,
à ignorer,
qui elle était.
Mais ma vie n'a plus jamais été la même,
depuis que je l'ai rencontré.
Je savais ce qu'elle représentait,
à mes yeux,
puis elle est partie.
A-t'elle oublié ?
Moi,
je n'oublierais jamais...
son baiser...
son sourire...
son parfum...
"Espoir, déception deux ennemis qui s'entendent très bien ensemble." - Eugène Vivier
"Il n'est d'amour qu'à l'ombre d'un grand rêve" - Edmond Rostand
"Les couples sont de quatre espèces toi et moi égale toi, toi et moi égale moi, toi et moi égale nous, toi et moi égale toi et moi."
"Je suis quelqu'un d'autre quand je suis avec toi. Quelqu'un qui ressemble davantage à moi-même" - "Original Sin"
"A chaque être, correspond une forme d'amour spécifique ; son bonheur est de la rencontrer" - Jean Simard
"La fille que j'aime, ...la pluie ne tombe pas sur elle" - Louis Chedid
"L'amour, c'est le soleil après la pluie" - William Shakespeare
"Le plus grand effort de l'amitié n'est pas de montrer nos défauts à un ami, c'est de lui faire voir les siens" - François de La Rochefoucauld
"Le coeur n'a jamais de rides. Il n'a que des cicatrices." - Francis Carco
"Tout passe par le sexe, parce que c'est la chose animale qui nous rattache les uns aux autres." -Monica Bellucci
« Mon corps est une tombe »
"... Allongée toujours sur le dos, face aux acacias. La peau de mon ventre me collait au dos tellement j’étais vide. L’enfant était sorti, nous n’étions plus ensemble. Il était mort d’une mort séparée. Il y avait une heure, un jour, huit jours ; mort à part, mort à une vie que nous avions vécue neuf mois ensemble et qu’il venait de quitter séparément. Mon ventre était retombé lourdement sur lui-même, un chiffon usé, une loque, un drap mortuaire, une dalle, une porte, un néant que ce ventre. Il avait porté cet enfant pourtant, et c’était dans la chaleur glaireuse et veloutée de sa chair que ce fruit marin avait poussé. Le jour l’avait tué. Il avait été frappé à mort par sa solitude dans l’espace. Les gens disaient : “Ce n’était pas si terrible à la naissance, il vaut mieux ça.” Était-ce terrible ? Je le crois. Précisément, ça ; cette coïncidence entre sa venue au monde et sa mort. Rien, il ne me restait rien. Ce vide était terrible. Je n’avais pas eu d’enfant, même pendant une heure. Obligée de tout imaginer. Immobile, j’imaginais. Celui qui est là maintenant et qui dort, celui-ci, tout à l’heure, a ri. Il a ri à une girafe qu’on venait de lui donner. Il a ri et ça a fait un bruit de rire. Il y avait du vent et une petite partie du bruit de ce rire m’est parvenue. Alors, j’ai relevé un peu la capote de sa voiture, je lui ai redonné sa girafe pour qu’il rie de nouveau et j’ai engouffré ma tête dans la capote pour capter tout le bruit de ce rire. Du rire de mon enfant. J’ai mis l’oreille contre le coquillage et j’ai entendu le bruit de la mer. L’idée que ce rire était dispersé dans le vent, c’était insupportable. Je l’ai pris. C’était moi qui l’ai eu. Parfois quand il bâille, je respire sa bouche, l’air de son bâillement. S’il meurt, j’aurais eu ce rire. Je sais que ça peut mourir. Je mesure toute l’horreur d’un pareil amour. » - Duras