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andbae

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  1. Bonjour, Penses-tu vraiment que la Suisse soit préhistorique et n'assiste pas les personnes ayant besoin d'une aide psychologique ? Tout cela est absolument caricatural sans rapport aucun avec l'assistance au suicide. Chacun est libre partout dans le monde de se donner la mort s'il le souhaite et rien n'interdit personne d'intervenir, même en Suisse. Une personne qui demande expressément une assistance au suicide doit être condamnée par la maladie ou très souffrante, elle doit fournir une attestation de capacité de discernement ainsi qu'une lettre manuscrite sollicitant cette aide. L'assistance est très douce (comme pour l'euthanasie) et ne s'apparente en rien à une mort violente. Lorsque j'accompagne une personne souhaitant mettre un terme à son parcours de souffrance, cela ne se fait pas sur une voie ferrée, mais chez elle, entourée de ses proches. Tu peux découvrir ici le déroulement d'un accompagnement type, si tu le souhaites. Oui, je trouve aussi. Excellente journée.
  2. Bonjour, Merci, mais je ne vois pas le rapport avec l'assistance au suicide qui a pour effet de réduire le genre de mort violente que tu décris.
  3. Bonjour, Votre exemple est sans doute un peu cru et violent, mais oui, c'est le cas. Si une personne choisit de mourir, nul n'est tenu de l'en empêcher. Le droit de décider de sa vie implique également celui de décider de sa mort. Cela vous choque ?
  4. Bonjour, La législation varie sans doute selon les pays. Je m'exprime donc pour la Suisse où l'assistance à une personne qui souhaite mourir (et qui l'a clairement spécifié sur une lettre manuscrite) est acceptée et non considérée comme une "non-assistance à personne en danger". L'assistance est donc possible par n'importe quelle personne, à l'exception de la police qui effectivement se verrait l'obligation d'intervenir afin de sauver la personne en danger, raison pour laquelle elle ne souhaite pas être informée avant l'assistance. J'espère avoir répondu à votre question ?
  5. Bonjour, L'assistance au suicide en Suisse n'est pas un acte médical. Il est pratiqué principalement à domicile par un(e) accompagnant(e) qui après avoir cheminé auprès de la personne requérante, lui remet la potion létale constituée d'un puissant barbiturique. Je pense qu'il ne s'agit ni d'un acte de courage, ni d'un acte de lâcheté, mais seulement d'un choix mûrement réfléchi suite à un long parcours de souffrance. Dès l'instant où une date est retenue, la personne est généralement beaucoup plus paisible et sereine. Le départ s'annonce parfois même comme une réjouissance. Du point de vue juridique, aucun médecin n'assiste en Suisse au départ de la personne (à moins que l'accompagnant soit médecin). La police et le légiste sont informés suite au décès et interviennent alors pour la partie administrative. Conjointement avec l'accompagnant, un dossier est constitué et remis au procureur qui le classe dès l'instant où toutes les conditions sont requises. Le système est à la fois très simple, transparent et fiable. En Suisse, une vieille loi précise que n'importe quelle personne peut aider une autre à mourir, dès l'instant où elle ne le fait pas pour un motif égoïste. Il ne s'agit donc pas d'un crime puisque la personne partante a remis préalablement à l'accompagnant une lettre manuscrite demandant assistance. Si vous avez d'autres questions, j'y réponds volontiers.
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