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À propos de bandini
- Date de naissance 25/01/1979
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Ah bah tu vois quand tu veux, toi aussi tu fais des jugements de valeur, bravo! Sans avoir vu le film, en plus, encore plus fort :p Bon là en l'occurence, il n'y a pas la moindre chance pour que les Farrelly fassent une daube, comme tu dis, donc pour le coup tu te plantes - mais je préfère que tu affirmes ton opinion même en étant à côté de la plaque plutôt que de sortir des tiédasses "ça n'est que mon avis". Ca va t'énerver ça, je sens, non? Ne te formalise pas si je te taquine un peu Quant à la critique, que tu dis ne jamais lire, son objectif n'est pas d'être promotionnelle : j'ai l'impression que c'est dans ce sens là que tu l'envisages. A l'inverse, il est utopiste de croire que des critiques négatives pourront changer quoi que ce soit, et ce quelque soit leur nombre : un film à la promo gargantuesque fera de toute façon son chiffre quoi qu'il en soit (voir le dernier film de Dany Boon). La raison d'être de la critique est ailleurs : apporter une vision technique du film, relier ce dernier à un background qui échappe la plupart du temps au spectateur lambda, tout en apportant un avis, qui reste celui de l'auteur certes, mais qui a le mérite d'être étayé par les précédentes considérations. Donc on n'est bien évidemment pas dans le domaine de l'objectivité totale - contrairement à ce que tu dis, je ne crois pas à cette notion dans l'Art. Je crois par contre à la vertu d'un regard éclairé, et au dépassement du simpliste ça me plait/ça me plait pas pour qualifier une oeuvre. Je crois aussi dans ce domaine au droit de pouvoir affirmer son point de vue et de le défendre, tant pis pour les gens qui se sentent insultés quand on leur dit qu'ils ont aimé un film de merde :p . Et puis c'est pour eux en plus, si on leur dit pas ils continueront à en regarder et ils finiront par aller voir le fils à Joe. Et puis tant qu'on y est, la critique apporte aussi une visibilité aux films qui ne disposent pas des moyens promotionnels des grosses boîtes de prod, et rien que ça ça légitimise sa raison d'être. Bon à part ça le coup de Charlie's Angels, je savais que ça allait vous plaire . Attention hein, j'ai mes raisons d'aimer : j'aime son ambivalence. A la fois un reflet de notre monde malade où l'image est vidée de son sens : un film FHM, tout est lisse, gommé où on s'éloigne le plus possible des corps qu'on croit représenter pour ne plus représenter que leur enveloppe mortuaire. Mais en même temps McG offre de vraies propositions de cinéma sur le pouvoir destructeur de ces images-là, justement. C'est presque du cinéma politique, en fait, dans la veine de celui de De Palma (d'ailleurs j'ai longtemps cru que c'était lui qui l'avait réalisé sous pseudo, McG évoquant le McGuffin hitchcockien. Et puis non, en fait). Et puis elles foutent quans même une demi-molle de temps en temps, les drôles de dames. Voilà, après je comprends que toi et valtesse vous n'ayiez pas cette vision, que ça vous fasse vomir, tout ça. Mais ça c'est parce que vous êtes des philistins :p
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Oui bien sûr, ma question visait à mettre en lumière ce que ta posture avait de bancale, à mon sens. Tu restes sur ta position en me disant que d'après toi mon curé... n'est pas moins bon que SB. Que veux-tu que je te dise, restons en là. Moi ce que je ne saisis pas, c'est que tu ne puisses pas faire la distinction entre le ressenti personnel provoqué par la vision d'un film - ressenti qui pour le coup dépend d'une tonne de facteurs propres à chaque individu, et est donc hautement subjectif - et la valeur intrinsèque d'un film, qui ne débouchera bien évidemment jamais sur un parfait consensus mais qui peut s'appréhender à l'aune de "critères" parfaitement objectifs. Moi par exemple, je suis fan de Charlie's Angels. Ou de La Plage, tiens. Bon bah c'est des films faits avec les pieds, et alors? Je ne vois pas ce qui pourrait m'empêcher de reconnaitre la médiocrité de ces films, tout en les appréciant pour des raisons qui me sont propres. A l'inverse, Mort à Venise m'emmerde profondément, j'aime pas, j'y peux rien. Pourtant je reconnais parfaitement que dans ce film la photo est remarquable, ou que la gestion du rythme est exemplaire, tout comme la direction d'acteurs. Bref, c'est un grand film, mais j'accroche pas. Malgré tout je ne peux décemment pas dire que Mort à Venise n'est pas un meilleur film que Charlie's Angels, faut pas déconner. Je ne vois pas où est le problème. Bref, on peut parfaitement juger un film sur ses valeurs techniques, son scénario, ses procédés moraux aussi (ce qui enterre la liste de schindler, pour en revenir à ce qui a déclenché cette discussion), au-delà du fait qu'il nous touche ou non et de notre simple appréciation personnelle. Donc s' il y a effectivement des films qu'on a aimés ou pas, il y a également des films bons ou mauvais, sans que ces deux catégories soient forcément reliées. Je ne vois pas le rapport entre ton 1er paragraphe et ce que j'ai pu dire jusqu'à présent. Quant à la suite de ton propos, elle implique directement le fait que selon toi, la critique artistique au sens large n'a pas lieu d'être. J'imagine par conséquent que pour toi la notion de chef-d'oeuvre n'existe pas, par exemple. C'est ton avis et je ne t'en ferai certainement pas changer, mais pour moi qui accorde beaucoup d'importance à l'Art, je trouve cette position assez grave - et carrément déprimante, en tout état de cause.
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Joli post paranoïde. T'es grave Je passe sur le passage dans lequel tu crois savoir sur quel critère je juge un film (je sais pas d'où tu l'as sortie celle-là, bravo), ou sur celui où tu crois comprendre que je puisse interdire à quiconque d'aimer les films qu'il veut... Bref. Donc à l'origine je te posais une simple question : peux-tu me dire lequel de Sunset Boulevard ou mon curé... est le meilleur film? (Et laisse Pecas ou Préboist en dehors de ça, ils y sont pour rien les pauvres, d'autant que j'aurais pu citer une foultitude d'autres films) Bon, tu t'abstiens bien d'y répondre : je peux en conclure que ta réponse est non? Auquel cas soit tu as une conception du cinéma qui laisse songeur, soit tu es tout bonnement en train d'adopter une posture. Assez hypocrite d'ailleurs, à mon humble avis. De toute façon, cette attitude qui consiste à ne jamais vouloir juger sous tel ou tel prétexte (que les oeuvres ne traitent pas du même sujet en est un bien gratiné, d'ailleurs) et à finalement considérer que tout se vaut, me débecte. Pour moi, c'est ouvrir grand la porte à la médiocrité. Comme si on en avait besoin.
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Et paf, en plein dedans Ca serait intéressant que tu développes un peu ton avis. C'est pas que je sois pas amateur de jugements péremptoires, j'en fais moi-même à longueur de temps. Mais y a un minimum, quand même. Bon sinon, en laissant de côté les qualités de Titanic que j'ai rapidement abordées dans mon post précédent, je comprends qu'on puisse être rebuté par le côté bleuette, par le côté film culte de ma voisine, ou par Céline Dion - tous ces points qui tendent à le faire passer pour l'archétype du film du dimanche soir, alors qu'il est bien plus que ça. Ca n'empêche que Titanic, au mois, est tout sauf un film nocif. Contrairement à schindler. Et alors? Au hasard, Sunset Boulevard et Mon curé chez les nudistes ne traitent pas du même sujet. Tu ne sais pas dire lequel des deux est mieux?
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Hum... On a pas dû voir le même film. Titanic est un film admirable à tout point de vue : mise en scène, montage (les transitions de séquences sont incroyablement fluides), cadrage, photographie, décor, mixage, ... Tout est hyper précis. Un digne représentant du (néo)classicisme hollywoodien. Et c'est tout sauf péjoratif de dire ça. Après on peut aimer ou pas, mais il faut reconnaitre que c'est un grand film. Quitte à vouloir absolument cogner sur un film grand public pour montrer qu'on est pas des moutons, autant faire ça bien et cogner sur la liste de Schindler, par exemple
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Manifestement. Quel moyen tu utilises, toi, pour voir des films?
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La référence à Solaris est d'abord visuelle : je parle des plans d'inception dans l'hotel, en apesanteur. Et puis bien sûr sur le fond il y a le thème du décès non accepté de la femme. Et oui, je fais référence au solaris de Sorderbergh (qui est effectivement nase), pas au Tarko. Sinon, j'ai trouvé que Memento était un énorme nanard . J'ai pas vu batman, par contre.
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L'anti-pensée rock du jour : (Splendide image WTF, au passage) Les critiques rock sont des musiciens frustrés qui n'ont pas réussi. On rêve de devenir musicien, on ne rêve pas de devenir critique. - Steve lukather, guitariste blessé dans son amour propre - (Toto, le groupe de la loose ultime) Une citation qui lui permet de décrocher une place de choix parmi les artistes maudits et incompris aux côtés de Jean-Marie Bigard.
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La pensée rock du 17 janvier : Prenez la musique gitane par exemple, elle fait peur aux ctadins. Mais en même temps, elle leur donne envie de baiser à la belle étoile. C'est le genre de musique que je voudrais faire. - Josh Homme - (Queens of the Stone Age)
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J'ai une dizaine de métros de retard, mais ça y est : vu hier en DVD pour la première fois. A noter qu'on me l'avait vendu comme la plus grosse claque SF de ces dernières années. A noter également que connaissant les goûts de la personne en question, et connaissant la filmo de petit malin de Nolan, j'y allais avec quand même un peu de circonspection. Bon, le film est une sorte de patchwork de plein d'idées pas si nouvelles. En gros, ça commence par une séquence introductive façon pré-générique de film d'espionnage, ça se poursuit en tutorial matrixien mâtiné de film de groupe (on pense pêle-mêle à Mission : Impossible, Ocean's Eleven, Les Douze Salopards et autres...). On enchaîne sur une scène de traque en ville caméra à l'épaule façon Jason Bourne, et on embraye sur un suspense entre les décors de Metal Gear Solid et d'un film d'apocalypse quelconque. Sur le fond, outre Matrix encore une fois, ça lorgne allègrement du côté de Shutter Island, mais aussi de Solaris par exemple. Bref, on est en terrain connu. En soi, ce n'est pas tant que ça un problème, c'est juste qu'il y a un décalage un peu triste entre l'idée en or du projet de départ et ce qui en est fait à l'arrivée. Nolan est un artisan efficace, voire brillant, mais bien sage. Et ce, à tous points de vue. Le rythme est mathématique, très linéaire : rien ne dépasse, il n'y a aucune respiration et on traverse le film d'une traite (les 2h30 passent du coup très vite, ce qui n'est pas plus mal). Et émotionnellement le film ne fonctionne pas très bien, notamment parce que les personnages sont maladroitement définis sur ce point, et que la structure narrative est axée autour de processus de révélation qui tournent court (l'un parce que le personnage n'est jamais vraiment perdu au fil du récit - Cobb apparaît lucide dès le début, il est constamment conscient de la signification de ce qu'il perçoit, il a juste du mal à gérer les choses, et se confier lui permet simplement d'avoir quelqu'un pour le soutenir dans son épreuve - ; l'autre, concernant le personnage interprété par Cilian Murphy, parce que son histoire est traitée superficiellement). De manière générale, le film ne nous perd jamais vraiment - en tout cas sur ce qu'il nous montre - et donc peine à nous troubler. Donc voilà, c'est un bon film, bien torché, mais ça ne va pas beaucoup plus loin. Ce qui est d'autant plus dommage qu'il y avait moyen de faire quelque chose de franchement vertigineux. Et sinon, confirmation du fait que Nolan est un astucieux monteur. Par contre, bonjour la lisibilité des scènes d'action...
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Pas encore vu, je l'ai vraiment acheté uniquement sur le ramdam qu'on a pu en faire. J'espère qu'il vaut le coup. Celui-là je l'ai pris à l'inspiration. On verra bien... Que j'ai principalement acheté pour Palombella Rossa, vu que j'ai déjà presque tous les autres, mais il n'existe pas à l'unité... Que j'ai acheté juste pour Le Locataire, vu que j'ai déjà les autres, mais il n'existe pas à l'unité... M'en fous ça vaut le coup de lâcher des ronds juste pour ce film, ça fait trop longtemps que j'attendais qu'il sorte en DVD, je suis trop jouasse
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Ouais, t'as vu? Et puis c'est quoi cette photo, sérieux? Avec ses petits canards jaunes et son regard lubrique qui a l'air de dire "je ne pense qu'à te satisfaire". Ca fait froid dans le dos. Il reste plus qu'à mettre An englishman in NY derrière et c'est le cauchemar absolu! En tout cas il me plaît ton topic. J'essaierai d'y venir plus souvent.
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Et puis tiens en passant, l'anti-pensée rock du jour : C'est incroyable, je peux aujourd'hui faire l'amour pendant des heures. Je suis capable de me contrôler et je ne pense plus qu'à une chose : satisfaire Trudie, ma femme. - Sting, rock-star pouet pouet - Au secours, putain :p
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La pensée-rock du 14 janvier : Le diable n'existe pas. C'est juste dieu qui est bourré. Tom Waits
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Effectivement, quelle impatience...