-
Compteur de contenus
5 823 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
2
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par existence
-
Tu es dans le politiquement correct, La Folie. En réalité, la science affirme qu'à 99,999% il n'y a aucun intervention divine et tout peut s'expliquer par ce que l'on constate. Alors bien entendu, des phénomènes globaux peuvent échapper à une analyse objet par objet, mais la religion n'est pas simplement affirmer qu'on peut raisonner globalement, de façon holistique comme on dit. Elle affirme des phénomènes autres, magiques. La science à ce sujet infirme ces choses à 99,999%. Il est donc déraisonnable d'y croire. C'est comme s'accrocher à une illusion perdue. Ce dont la science ne parle pas, c'est de l'origine de l'existence. Ceci est plutôt l'objet de la métaphysique. Je pense que quand les gens parlent de Dieu, ils parlent en fait de leurs expériences quotidiennes avec autrui et la société, et du sentiment de leur ego. C'est un terme qui donne l'illusion qu'on a tous la même vie et qu'on vit tous sous la même autorité, alors que pour les uns l'autorité c'est leur papa, d'autres c'est leur maman, d'autre c'est eux-mêmes, d'autre c'est leur compagne ou leur compagnon etc. Et deux personnes qui sont sous l'autorité de leur papa respectif ne sont pas sous la même autorité puisque leurs papas ne sont pas les mêmes et pas d'accord sur tout. Alors le concept de Dieu revient à nier les différences interindividuelles, mais aussi entre les familles, etc. C'est un peu comme rester sur un terrain tellement globalisant qu'on trouve toujours le moyen d'être d'accord sur tout, ce qui donne une illusion de consensus. En fait, dès que les gens se mettent un peu à parler, on voit vite que leurs visions du monde sont différentes.
-
Ce que tu veux tant que tu ne crois pas en Dieu, par définition. Après, on peut avoir l'impression d'être athée, mais avoir encore des conditionnements comme l'idée de l'enfer, du paradis, de Jésus etc. et que cela prenne une certaine place dans notre vie et dans nos comportements sans qu'on s'en rende compte.
-
la Dame blanche existe - t - elle ?
existence a répondu à un(e) sujet de BM7 dans Esotérisme & Paranormal
Cela s'appelle tout simplement une hallucination. Ce n'est pas dangereux en soi, il suffit de rester calme. Ceci doit expliquer cela. -
L'athéisme, une imposture philosophique
existence a répondu à un(e) sujet de Layache-Family dans Philosophie
C'est bien ce que je dis. Tu n'es pas content que je ne crois pas à ta théorie farfelue. Peut-être que tu t'identifies personnellement à cette théorie, alors tu te sens dévalorisé (méprisé). Mais pas du tout, je ne parlais pas de toi, mais de la théorie en question. Tu as le droit de te tromper et croire aux miracles. Je te souhaite de sortir de tes illusions. -
L'athéisme, une imposture philosophique
existence a répondu à un(e) sujet de Layache-Family dans Philosophie
Toto est fâché contre moi, alors il m'envoie des piques complètement hors propos d'un sujet à l'autre. Toto si tu aimes le concept d'énergie libre, crée un sujet là-dessus. -
L'athéisme, une imposture philosophique
existence a répondu à un(e) sujet de Layache-Family dans Philosophie
Oh bah je suis amandrillique alors. Cette structure de pensée crée une association entre la sortie de la religion et la haine de soi. Comme ça aucune échappatoire possible. Si on est dans la religion, on passe son temps à se repentir, et si on en sort, on se déteste d'en sortir. Sauf que... non, on peut être athée, sans faire de la censure des textes dits sacrés, mais en les considérant simplement comme des bouquins, et sans pour autant être dépourvu de morale. -
Pour ou contre le mariage gay ou lesbien?
existence a répondu à un(e) sujet de bestMuse dans Actualités - Divers
Ben c'est ce que je dis. -
L'athéisme, une imposture philosophique
existence a répondu à un(e) sujet de Layache-Family dans Philosophie
Ceux qui collaborent avec les dictateurs n'en ont pas peur. Ceux qui collaborent avec le pouvoir en place n'en ont pas peur. Cela justifie-t-il les dictatures ? Cela justifie-t-il l'emprise de la finance sur le monde réel ? -
Pour ou contre le mariage gay ou lesbien?
existence a répondu à un(e) sujet de bestMuse dans Actualités - Divers
La nature n'a rien à voir là-dedans. Le terme "mariage" vient du verbe "marier" qui à la base signifie pour une femme de s'unir à un homme, appelé mari. Ce faisant, la femme passait de l'autorité de son père à celle de son mari. D'ailleurs il n'y a pas de féminin pour mari. Le mot complémentaire est "marié", c'est-à-dire une expression passive. En d'autres termes, étymologiquement, le mariage est un mot asymétrique désignant la femme comme passive, comme objet qu'on transfert de sa famille d'origine à son nouveau foyer. D'un point de vue féministe, mot "mariage" ne peut être qu'un compromis à l'usage commun pour désigner l'union d'un homme et d'une femme. Les homosexuels ne devraient pas revendiquer un tel mot, puisque d'une part, ils réfutent la notion d'autorité patriarcale, et d'autre part, le couple homosexuel est a priori symétrique, et le fait que l'un ou l'autre se sente la femme du couple n'a pas plus de raison d'être pris en compte que de savoir si dans un couple homme-femme, l'homme se sent comme la femme du foyer. D'autre part, effectivement, le mot "mariage" est fortement associé à l'église, tellement que des athées se marient à l'église, ce qui est contraire à l'engagement qu'ils prennent alors théoriquement vis-à-vis des institutions religieuses. Que des athées pas tout à fait déchristianisés pratiquent une telle ambivalence, admettons, mais les homosexuels sont tout à fait conscients de la signification de tout cela. Cependant, la plupart des considérations légales du mariage hétérosexuel n'ont pas grand chose à voir avec la relation homme-femme, notamment parce que récemment, on a abandonné l'idée que l'homme devait être le chef de famille (sur le papier en tout cas). Le mariage soude et permet de considérer une fusion du patrimoine, et une telle procédure devrait être disponible pour les homosexuels. Le terme "union" est plus neutre et permettrait de mieux rendre ce qu'on appelle "mariage homosexuel". Non au mariage homosexuel ! Oui à l'union homosexuelle ! Oui à l'adoption pour les homosexuels ! -
L'athéisme, une imposture philosophique
existence a répondu à un(e) sujet de Layache-Family dans Philosophie
-
L'athéisme, une imposture philosophique
existence a répondu à un(e) sujet de Layache-Family dans Philosophie
Ce n'est pas étonnant, puisque les croyants refusent les preuves de l'athéisme et en demandent toujours plus, ne sont jamais satisfaits des explications qu'on peut leur donner. Alors on accepte de faire des efforts, toujours et encore des efforts pour leur démontrer, de façon plus ou moins pédagogique, et cela est sans fin, parce que les croyants ne croient pas par soucis de vérité, mais par soucis d'appartenance sociale et de soumission à un mâle dominant virtuel qu'ils appellent Dieu, et ils voudraient que les athées fassent de la place dans leur vie pour cet être virtuel et évidemment les athées refusent de se laisser envahir par ce territoire religieux. Donc oui, certains athées résistent à cela. C'est normal. Et pourtant, certains athées ne les soutiennent pas, ils restent timorés, n'osent rien dire, par peur d'être puni ou je ne sais quoi, et se laissent traiter de mécréant et se laissent considérés comme des êtres inférieurs sous prétexte que le refuser serait faire du mal aux pauvres croyants qu'il faudrait garder dans une illusion cotonneuse. Donc, oui, tant que les croyants auront la prétention d'afficher leurs convictions sur la place publique, de vouloir convertir le monde entier et de vouloir faire passer des lois homophobes ou antisémites ou anti-non-musulmans, oui, il y aura des athées pour le refuser et pour s'exprimer à ce sujet, si la loi le permet et tant que la loi le permet. Après, on peut certes considérer qu'il y a une hypersensibilité de certains athées, qui pourraient simplement cultiver leur athéisme sans pour autant nier Dieu. Mais que la tâche est difficile. Je crée personnellement un topic sur l'athéisme et voilà qu'on me jette l'opprobre parce que je ne justifierais pas assez de l'existence de Dieu. Or si l'athéisme nie Dieu, ce n'est pas cela qui est le plus intéressant. Ce qui est intéressant, c'est ce que l'on raconte après. Mais pour cela, il faut arriver à passer le tir de barrage des croyants prosélytes, des agnostiques et des athées bien-pensants, effrayés à l'idée d'aller en enfer alors que ce dernier n'existe pas. -
Je ne parle pas de Dieu puisque je pense qu'il n'existe pas. Je ne fais que parler de la croyance en Dieu. C'est un sujet sur l'athéisme ici, pas un sujet "Qu'est-ce que Dieu" ou "Est-ce que Dieu existe". La vie et la mort ne sont pas des lieux. La vie est un phénomène et la mort est la cessation locale de ce phénomène en ce qui concerne un organisme. La vie tout court ne cesse jamais. Il y a d'autres gens qui continuent à vivre, d'autres espèces etc. Ce n'est pas pareil. La précision de la science est telle que l'on démontre l'inexistence d'interventions divines à 99,9999%. Certes, ce n'est pas 100%, mais bon, s'accrocher à cette croyance n'est pas une question de logique ou de rationalité etc. Ce sont des phénomènes sociaux et psychologiques. Concernant les couleurs, elles n'existent pas réellement. Il s'agit d'une reconstruction du cerveau. La réalité des couleurs semble être constitué de longueurs d'ondes. Ce n'est pas un sujet sur la "justification de l'athéisme" mais sur sa définition. Je n'ai pas compris où tu veux en venir. Je vais me répéter : le virtuel n'est pas inexistant, mais il n'est pas réel, à part le support pour son encodage. Tu confonds la matérialisation d'une idée et son encodage. Si tu imagines un objet et que tu le réalise en argile, tu passes d'un encodage dans ton esprit à la matérialisation. Le premier objet est virtuel et le second est réel. Dans le cas de la radio, l'information est encodée doublement. Celui qui parle à la radio encode dans des mots ce qu'il pense, c'est-à-dire du son, qui est encodé dans un signaux, transmis par radio, décodé par le récepteur radio, ce qui redonne du son, c'est-à-dire un encodage sous forme de mots, qui est compris par celui qui écoute la radio, qui décode les mots pour réaliser une représentation virtuelle dans son esprit, c'est-à-dire un encodage dans les neurones. Dans tout ce processus, les informations ne passe pas par le stade de réalité, elle est virtuelle ou encodée tout le long. L'apparence et l'objet résultent de l'interaction entre l'observateur et ce qui est observé. La question de l'existence en soi est une autre question. Si je dis "moi", de quoi est-ce que je parle ? D'un processus de transformation de matière. Il n'y a nulle part en moi une particule "moi". Il s'agit d'un ensemble de molécules que j'appelle "moi" par convention vis-à-vis des autres, et qui est biologiquement programmé pour se considérer comme une entité dont la survie est à protéger, mais en réalité il n'y a pas d'objet "moi" ayant une existence indépendante, je suis juste le mieux placé pour m'occuper de moi. Et pourtant, je n'ai pas de définition définitive puisque je suis en transformation. Les souvenirs que j'ai de mon passé concerne un individu qui a été et qui n'est plus et demain je serai une autre personne. L'existence du "moi" est donc virtuelle. Ce qui existe vraiment est un corps en perpétuel changement. Je n'ai pas envie de mourir. Non merci. Si par "vous" vous faites référence à ce corps en changement, alors quand ce corps sera mort, il ne pensera plus, et donc il ne constatera ni l'existence ni l'inexistence de l'univers. Tandis que les personnes vivantes constateront que ce corps continuera de se transformer, jusqu'à ce qu'on le mette dans une tombe ou bien qu'on le transforme en cendres. Alors il deviendra difficile de l'observer. Tu effectues un report de la critique qui peut t'être adressée. Tu pars dans un délire sur la trinité sans avoir construit une argumentation valable. Mais évidemment, parler de trinité est socialement valorisé dans un milieu de chrétiens et la nier n'est pas très acceptée, par peur généralement. Tu passes donc là sur un plan de stratégie sociale et plus de débat. Arrête de faire l'idiot à mélanger des réflexions athées et religieuses qui n'ont rien à voir. Cela n'est pas mon problème, le sujet n'est pas ici de démontrer l'athéisme. Je te suggère d'aller voir ailleurs... Par exemple dans un topic "est-ce que Dieu existe". Tu fais un report de la critique de la religion sur l'athéisme. L'athéisme est basé sur le doute, ce qui est le contraire. Tu peux te réfugier dans l'agnosticisme pour éviter d'avoir à assumer tes idées et l'opprobre. Opprobre que tu jettes sur moi sans le moindre scrupule. Personnellement, j'ai le courage d'avoir des pensées, même si quelqu'un n'est pas d'accord, toi en l'occurrence. Tu persistes dans la dualité esprit-matière. Ce ne sont pas deux choses différentes. L'esprit est l'activité des neurones et a deux aspects, l'un réel que sont les potentiels d'actions, et l'autre virtuel que sont les idées. Non, quand le corps meurt, il ne va nulle part. Et de quel droit tu devrais me dire comment je dois penser ? Quand quelqu'un écrit un livre, il a une pensée, qu'il encode dans des mots écrits, ces mots sont interprétés par les lecteurs, chacun à sa manière selon la définition que la personne a des mots. Il y a ce qui est pensée, ce qui est exprimé, ce qui est entendu, ce qui est compris etc. L'unicité ici est illusoire. Tu effectues un report de la critique de l'affirmation sans preuve de la religion sur l'athéisme. Tu refuses les preuves athées. C'est ton problème.
-
Certes, et ? Oui. Or le transfert de matière vers un autre univers n'est pas constaté, donc il n'y a ni enfer ni paradis où nous irions. Ben non, la charge de la preuve est au croyant, puisqu'ils parlent d'un personnage dont on ne peut pas constater l'existence. Tu n'as pas compris. Je suis d'accord avec cette phrase, mais ce que je dis c'est que nous avons besoin de nous représenter les choses en termes positifs pour y penser. Oui, mais le logiciel traite des objets virtuels. Ce n'est que parce qu'il est connecté à des périphériques que cela peut être tangible. Une onde radio existe, bien entendu. Je parle de la distinction entre l'encodage et ce qui est encodé. Lorsque l'on lit un livre, les objets dont parle le livre n'existent pas, mais nous activons dans notre esprit les objets en question, et ce sont des objets virtuels. Oui, mais il faut distinguer l'encodage qui est réel, et l'encodé qui est virtuel. Eh bien justement, cela veut dire que ce n'est pas une particule en soi avec une existence autonome. Sitôt la liaison change que la chose n'est plus, ou bien est différente. L'inexistence en tant qu'absence est concrète, mais l'absence de l'univers n'est pas possible. D'accord sauf avec le raccord avec la trinité religieuse pour donner un semblant de crédibilité à un hypothèse religieuse, à moins que tu ne démontres que la Trinité n'est rien d'autre que la caractéristique de la transformation dont tu parles. Je trouve que c'est tiré par les cheveux. Ben je dis ce que je pense et je ne fais pas payer mes lecteurs, donc oui. Je n'ai pas besoin de donner des preuves pour dire que je suis certain d'être de la matière pensante. Quant à l'esprit, s'il est une activité de la matière, cela ne pose pas de souci d'affirmer de le constater. Cela dit, pour étayer, on peut noter que notre esprit est corrélé à l'activité des neurones et que selon l'état où on est, notre pensée change. La présence et l'absence sont pleinement déterminées pour ce qui est de constater si dans un portion de l'espace se trouve un objet. Mais qu'en est-il de la présence ou de l'absence de l'univers ? Puisqu'il n'y a pas d'extérieur, il n'y a pas de réponse, d'où l'indétermination de l'existence de l'univers. Oui, mais si c'est un image qu'on s'en fait, cette existence est virtuelle, tout comme un film ou un livre quelconque, et les livres religieux sont des livres quelconques. Non, cela n'est valable qu'en cas d'existence autonome d'un dieu, ce qui est nié par l'athéisme.
-
De quoi l'athéisme ? Non, l'athéisme n'exclut pas la communication avec autrui et de se renseigner sur les événements réels ou sur les technologies. Ne croire qu'à ce qu'on croit est plutôt proche du nombrilisme. D'ailleurs, assimiler l'athéisme à l'égocentrisme est classique. En réalité, l'égocentrisme est ni athée ni religieux. Avoir un ego démesuré exclut tout ce qui n'est pas soi, que ce soit le monde matériel alentours, les autres gens, les animaux ou les êtres surnaturels. Un égocentrique qui croit en Dieu en fait se prend pour Dieu lui-même. Ce débat-là ne concerne que les croyants. D'un point de vue athée, la taille de l'ego peut varier. Après, d'un point de vue utilitarisme, avoir un ego trop développé a des effets négatifs, parce qu'on ne voit pas les autres, on a une vision déformée du monde, et donc on a pas une action empathique.
-
Tout comme le logiciel fait intervenir des petits électrons et des supports d'informations binaires. Alors certes, notre esprit n'est pas binaire, bien entendu. La comparaison se limite à la question du virtuel. Ou plus simple, l'esprit est une activité de la matière. Ou la petite erreur...
-
C'est plutôt l'enfer et le paradis qui sont les sauces dans lesquelles le supposé Dieu serait censé nous faire mariner. Si ton étre Suprême ne fait rien, ne dit rien et ne pense rien, alors ce n'est pas un étre, ce n'est pas une personne, c'est un principe. Ben en l'occurrence on parle d'une croyance, donc en gros si, Dieu se résume à ce qu'on imagine de lui puisque c'est un personnage imaginaire. Mais évidemment, on fait le présupposé de l'existence, parce que c'est comme cela que nous pensons. C'est une contrainte de notre cerveau. L'esprit a une double existence. Une réelle, ce sont les activations des neurones, et une virtuelle, ce qu'on appelle communément les pensées. Notre pensée n'existe pas plus qu'un logiciel, mais comme nous sommes plongés dedans, cela constitue notre réalité subjective, et qu'il est difficile d'imaginer que ce qui peuple notre esprit n'existe pas. Du point de vue du monde réel, les pensées n'existent qu'au niveau des neurones. Ce que l'on appelle pensées habituellement est une sensation qui découle de ces activations. Ah ben c'est contradictoire. Soit l'existence de ces agrégats dépend de ces parties, soit l'agrégat existe par lui-même. Or un agrégat n'a pas d'existence propre puisque il existe que par ses parties et leurs liaisons. Là tu es dans la dualité existence/inexistence. Quand je parle de la notion d'existence concernant l'univers, je ne parle ni d'existence ni d'inexistence. Cette existence est indéterminée de notre point de vue. C'est comme si un personnage d'un film se demande si il existe. Si il est vraiment dans le film, il ne peut pas le savoir. La vie n'est pas un film, mais si on constate l'existence ou l'inexistence des objets, en revanche, cette notion ne s'applique pas à l'univers, tout comme l'absence de cet univers n'aurait pas de sens. Une telle absence supposerait un espace vide une fois qu'on en aurait retiré l'univers. Or on ne peut pas retirer l'univers. Ah ben j'en ai la certitude. Nous sommes de la matière pensante, qui constate la matière qui nous entoure, pensante ou non. Selon mon raisonnement, l'existence ultimement est indéterminée. Elle est au-delà de la dualité présence ou absence.
-
Ben non, Dieu n'est pas un simple concept philosophique d'existence, c'est une personnification et qui suppose plein de truc, avec le paradis et l'enfer etc. Tu n'as pas lu mon laïus, mais c'est pas grave. La question de l'existence n'a pas de réponse. On ne peut que présupposer que le monde existe, pour réfléchir de façon positive.
-
Cela se discute au sens où la croyance en Dieu est une construction psycho-sociale, elle est subjective évidemment, mais a un effet sur la construction d'une subjectivité collective. C'est-à-dire que des gens qui ont la même croyance et qui se côtoient, cela n'a pas le même effet que des athées qui se côtoient. Après, l'effet n'est pas spécialement positif, mais il y a un effet social. C'est-à-dire qu'il y a la construction en commun d'un objet virtuel appelé Dieu, et qui sert de n¿ud psychologique collectif, ce qui a un effet dans la transmission de l'information entre les personnes. Après, bien entendu, cela est indépendant de se demander s'il y a un être surnaturel qui a créé le monde et qui fait des miracles sur Terre.
-
L'athéisme, une imposture philosophique
existence a répondu à un(e) sujet de Layache-Family dans Philosophie
Argument d'autorité. D'ailleurs argument multiple qui se base sur tellement de personnes qu'on se demande bien comment elles pourraient avoir le même avis. Et c'est encore plus une extrapolation d'en déduire l'existence d'un dieu. En bref, c'est interpréter de la façon dont on veut bien interpréter. Au sujet des lumières, tu oublies un peu vite La Mettrie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Offray_de_La_Mettrie -
L'athéisme, une imposture philosophique
existence a répondu à un(e) sujet de Layache-Family dans Philosophie
Non elle fait pas le thé, elle fait du chocolat. -
L'athéisme, une imposture philosophique
existence a répondu à un(e) sujet de Layache-Family dans Philosophie
Et la marmotte... -
Eh bien on peut découper la question de dieu en deux parties. Tout d'abord celle de l'existence tout court. Il n'y a pas de raison que le monde existe. Il n'y a pas de raison que le monde n'existe pas. Si l'on suppose que le monde n'existe pas, c'est qu'il y a du rien, et c'est déjà quelque chose. Pourquoi il n'y aurait rien, plutôt que quelque chose ? Cette question reste sans réponse tout comme la question inverse, pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Nous sommes plongé dans le monde, alors nous en déduisons son existence. Mais on peut supposer qu'il n'existe pas. On peut y répondre que l'on doit bien réagir à ce qui arrive et donc que ces choses existent. Cependant, si les choses n'existent pas alors nous n'existons pas non plus, et notre réaction n'existe pas non plus. Ce qui poserait problème par exemple serait de supposer que nous existons et que les choses n'existent pas. Pour moi, cela n'a pas de sens, puisque nous sommes d'une certaine façon une chose. Nous sommes dans cet univers, nous constatons des phénomènes et alors on présuppose qu'ils existent. Il s'agit d'un présupposé. Pour savoir si on objet existe à un endroit, il faut avoir un espace qui contient l'objet ou l'absence d'objet. Si à l'endroit en question, on constate qu'il n'y a pas un certain objet, nous pourrons affirmer qu'un tel objet n'existe pas, à cet endroit en tout cas. Mais pour l'univers, comment procéder ? De l'endroit où nous sommes, nous n'avons pas accès à un quelconque extérieur. Cette limite est d'ailleurs à peu près la définition d'un univers, à savoir le prolongement dans toutes les directions à partir de l'endroit où nous sommes. Un univers n'ayant a priori pas d'extérieur, son existence ou inexistence est indéterminée pour nous. Il y a donc une différence entre la notion d'existence d'un objet, et ce constat des phénomènes dont on déduit un présupposé de l'existence. L'existence est toujours relative à un tel présupposé. On peut imaginer que nous sommes le résultat d'une simulation informatique. A ce moment-là, notre existence serait une illusion. Certains avancent que nous sommes probablement dans une telle simulation. Je crois qu'ils ne se rendent pas compte des limitations de l'informatique. Si les performances informatiques ont augmenté exponentiellement jusqu'à présent, nous arrivons bientôt à des limites infranchissables constituées par la structure de la matière. Et même en supposant que ce soit le cas, le monde dans lequel il y aurait les ordinateurs générant ce monde artificiel poserait la même problématique d'existence. On pourrait alors déplacer notre interrogation au sujet de ce monde. La question de la simulation est semblable à celle qui consiste à se demander si imaginer une chose la fait exister. De façon analogue, cela ne résout pas la question de notre existence. On ne fait qu'emboiter la question de l'existence dans une autre question d'existence. De façon complémentaire, cela revient à se demander si quand on ferme les yeux, le monde cesse d'exister. Il suffit de construire une clepsydre et de mettre de l'eau dedans pour y répondre. On aura beau fermer les yeux, on entendra l'eau couler. Et si l'on se bouche les oreilles, on entendra peut-être plus, mais assurément quand, plus tard, on ouvrira les yeux, l'eau aura coulé. Nous arrivons au rapport avec le sujet de la création divine. La représentation habituelle du dieu créateur inclus qu'il a des émotions, des pensées etc. ce qui fait qu'il a une structure, et donc qu'il est lui-même dans un univers. C'est-à-dire qu'il s'agit d'un autre emboitement. Si on admet que le monde soit créé par un dieu, la question demeure de savoir si le monde qui contient le dieu en question existe. La simulation informatique, la création divine, l'imagination, toutes ces questions sont équivalentes d'un point de vue de la question de l'existence. Si notre univers est une simulation informatique, la question se reporte sur l'univers où il y a les ordinateurs. Si notre univers est une création divine, la question se reporte sur l'univers où il y a ce dieu. Et si on imagine quelque chose, on peut oublier temporairement la réalité, mais c'est seulement parce qu'on y porte plus d'attention. En réalité, la question de l'existence est insoluble, parce qu'on cherche à déterminer une existence par opposition à une inexistence. Or cette dualité n'a de sens qu'à l'intérieur d'un univers. L'existence tout court est au-delà de cette dualité. Alors il s'agit d'un présupposé, parce que nous avons l'habitude de réfléchir en termes positifs. Ajouter ou retrancher Dieu ne change pas une telle question, parce que la question de l'existence de Dieu se pose tout autant. La causalité est un repère dans notre vie. Sans causalité, on ne pourrait avoir aucune stabilité. Pourtant, il y a une part de hasard, d'aléatoire. Il y a plusieurs aléatoires de différentes natures : ¿ L'aléatoire quantique ¿ L'aléatoire du fait de notre ignorance ¿ L'aléatoire de point de vue ¿ L'aléatoire d'univers, qui découle du précédent L'aléatoire quantique est le suivant. Avec la même condition expérimentale, les expériences avec les particules élémentaires donnent des résultats aléatoires. Un tel phénomène s'explique par la décohérence. D'un point de vue quantique, les particules sont dans une superposition d'état, et leur interaction avec les instrument de mesures rend improbable la superposition d'état, c'est-à-dire que rapidement l'état converge vers un état déterminé. Cette aléatoire quantique est donc en partie une illusion. Le vide aussi est fluctuant avec l'apparition et la disparition de particules. Cette fluctuation est toujours inférieure à la valeur définie par le principe d'incertitude. Cet aléatoire a pu être prépondérant au début de l'univers et peut expliquer par exemple la présence ou l'absence de matière ayant abouti aux galaxies. De nos jours, cet aléatoire est imperceptible dans notre vie quotidienne, du fait de l'effet statistique qui fait qu'à notre échelle, la causalité semble respectée de façon la plus stricte. L'aléatoire du fait de notre ignorance est relative à l'observateur. Une personne qui arrive à prévoir un événement le considérera comme causal, tandis qu'une personne ne pouvant pas le prévoir dira qu'il est aléatoire. Il se peut que personne n'ait conscience de l'ensemble des informations nécessaires à la prévision, et alors pour tout le monde, le phénomène sera considéré comme aléatoire. L'aléatoire du point de vue est le fait que notre esprit se situe dans un corps arbitraire. On peut se demander pourquoi est-ce que l'on pense dans ce corps. Pourquoi est-ce que l'on est sur cette planète etc. Ce phénomène est aléatoire. Bien entendu, il s'explique globalement par le fait que tous les individus existent et que chacun a sa pensée. De façon étendue, il y a un aléatoire de point de vue par rapport à l'époque où l'on vit. L'aléatoire d'univers résulte du précédent. Pourquoi sommes-nous dans cet univers et pas dans un autre ? De la même façon que nous sommes sur cette planète et pas une autre, c'est tout à fait aléatoirement que nous sommes dans cet univers. On peut imaginer d'autres univers avec d'autres propriétés, et des êtres qui se posent des questions semblables. Globalement encore, on peut expliquer par la supposition qu'il existe une infinité d'univers différents, et que tous les individus dans tous les univers peuvent se poser ces questions. Encore une fois, que notre point de vue se situe dans cet univers et pas dans un autre est un phénomène aléatoire. La deuxième partie par rapport à la question de dieu est celle de la globalité de la réalité. Les phénomènes sont interdépendants, et nous faisons partie de cet ensemble. Certains appellent cette globalité Dieu et lui prête des qualificatifs humains, phénomène que l'on peut expliquer par anthropomorphisme.
-
L'athéisme, une imposture philosophique
existence a répondu à un(e) sujet de Layache-Family dans Philosophie
En gros oui. Mais quand on étudie le monde réel, la politique etc. la probabilité d'être croyant diminue... Oui mais alors ce n'est généralement pas vraiment un croyant au sens monothéiste du terme, mais plutôt quelqu'un de déiste ou de panthéiste. On est pas dans un système communiste à ce que je sache. -
Il faut simplifier au maximum, mais pas plus. Rassures-toi, on dit ça que pour les petites sectes. Pour les guerres, seuls quelques hystériques croient encore que les religions extrémistes peuvent prospérer dans les démocraties. Je sais pas, c'est saikyo qui parle d'autorité. Je ne faisais que lui répondre.
-
Tu as en partie raison grenouille. Mais, il y a aussi la notion d'image sociale qui entre en compte. On peut être croyant ou athée pour avoir une bonne image dans son entourage.
