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Loup Ecossais

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Tout ce qui a été posté par Loup Ecossais

  1. Je suis résolument contre. Une cellule familiale, se compose d'un homme et d'une femme, qui procréent, pour pérenniser l'espèce humaine. Je n'ai rien contre les homos, hommes ou femmes, mais qu'ils restent à leur place; c'est à dire, qu'ils ne réclament, n'exigent pas, les mêmes droits qu'un couple traditionnel...
  2. Qu'est-ce que c'est "SwT"? Watch Tower? Dans ce cas, vous vous égarez. Où avez-vous trouvé, dans quels textes, que Dieu a créé le diable? L'Homme le crée lui-même. Peut être un élément de réponse ici.
  3. Si les rouages du gouvernement sont noyautés, il y est sans doute pour quelque chose. Ceci dit, la Franc-Maçonnerie ayant pour vocation exclusive, l'élévation spirituelle de l'homme, il va sans dire que tous ces "gugus" n'ont plus rien à voir avec la FM... éa ne se passe pas ainsi en maçonnerie. Il y a des Loges exclusivement féminines, où les hommes ne sont pas admis et des Loges exclusivement masculine, sauf accord entre les obédiences. Depuis quelques années, il existe des Loges mixtes, comme O.I.T.A.R., le D.H., ou encore Memphis-Misraïm...
  4. Exact. Et la première Grande Maîtresse de toutes les Loges Ecossaises était la Princesse de Lamballe...
  5. Et ça vous étonne? Voltaire était un ancien élève des Jésuites. Beaucoup de ceux qui sont passés par leurs écoles, ont fini par perdre la foi...
  6. Si vous sortiez un peu de votre schéma cartésien. La science aussi a ses limites. Dans la métaphysique en l'occurrence...
  7. Loup Ecossais

    La femme

    Si pour vous, être catholique, croyant et pratiquant, c'est être allumé, alors oui, je suis allumé; contrairement à vous, qui semblez éteint dans les limbes ténébreux de la laïcité...
  8. Loup Ecossais

    La femme

    Je ne dis pas cela. C'est la société elle même qui a creusé les inégalités. Vous avez une bien curieuse conception de l'Humanité... Je suis responsable des propos que je tiens, pas de ceux que vous me prêtez...
  9. Loup Ecossais

    La femme

    La femme n'a jamais été inférieure à l'homme. Elle lui est même supérieure dans bien des domaines. Ils ont l'un et l'autre une responsabilité spécifique. Mais à vouloir mettre tout le monde sur un pied d'égalité illusoire, on fini forcément par entrer dans la désillusion...
  10. Les TJ sont une secte "protestante" parmi d'autres. Ils n'ont que faire de la "tradition". Ils s'en sont inventé une, qui n'a aucune légitimité, comme les protestants...
  11. Pas sur que Marc Bolan (que j'ai connu bien avant vous) eut apprécié votre diatribe... Voilà qui est sage, donc lucide...
  12. Et nous, ma chère amie, que faisons-nous pour Dieu? Il ne nous doit rien. Ce n'est pas lui, le prévaricateur, mais l'Homme, qui a cru pouvoir s'affranchir de sa tutelle, et a ainsi ouvert la porte au "démiurge", qui n'existe que parce que nous lui le permettons...
  13. On peut l'interpréter ainsi. Le potentiel est en chacun de nous. Mais il faut, la volonté et l'action. "Fais-le! Deviens ce que tu es!" c'est à dire un Christ. Ce chemin est plein d'embûches (contre-volontés), d'où la notion de "sacrifice"...
  14. C'est tout à fait ça. Il nous appartient de "dégrossir la pierre brute" que nous sommes, en nous détachant du monde sensible, pour entrer dans celui du "pneuma" (esprit), faire corps avec l'Esprit, intégrant à nouveau le "UN", dont nous sommes séparés. Jésus était homme parmi les hommes. Dans l'explication de la Cène mystique, il est question d'un personnage singulier, Melchisédeq. Melchisédeq est l'Esprit, le Christ, qui a pris place en Jésus. Et nous sommes tous des "Christ". Seulement voilà! Qui a autant que l'a eu Jésus, le sens du sacrifice (renoncement aux choses matérielles, illusoires) pour suivre son chemin? Là est la question de la guerre sainte, guerre que l'on mène contre soi-même, et non pas contre ceux qui ne croient pas comme nous... ne vous inquiétez pas, vous finirez par comprendre aussi. Pour cela, il vous faudra faire appel à une autre forme d'intelligence, que l'ordinaire, l'analytique, dont il ne résulte que des divisions. Là il s'agit de faire appel à l'intelligence intuitive, celle du coeur...
  15. L'hérésie n'est pas une fatalité et pas davantage le "pré-carré" des athées... Vous avez en partie raison dans votre raisonnement. La virginité de Marie n'est pas à entendre au sens physiologique, mais au sens métaphysique. La Sainte Vierge, a été conçue sans la tache du péché originel. Pour racheter les fautes de l'humanité, il fallait un "réceptacle" pur, pour accueillir le Christ en Jésus. C'est en partie, par cette action que s'opère la nouvelle alliance (Christ=nouvel Adam), La (Vierge Marie=nouvelle éve). Cependant, derrière la "lettre", encore une fois, il y a autre chose. "Marie" est l'anagramme du "verbe" "aimer". De Marie découle "mariage", marié etc. Tout cela est à mettre en musique avec l'amour prôné par le Christ, qui n'a rien à voir avec l'amour "ordinaire". Cet amour est d'une autre nature que l'amour ordinaire. Il demande le dépassement de soi, vaincre ses passions, creuser des tombeaux aux vices etc. Chaque geste, pensée, de la vie quotidienne, doit revêtir un caractère sacré. Si nous parvenons à organiser notre vie autour de cette valeur, il n'y aura plus de place pour laisser agir le mal en nous. Mais, cela demande beaucoup de sacrifices...
  16. Faisons encore une fois appel au "symbole". La Trinité s'explique très simplement, par analogie. Prenons le Soleil (Père=tout), la lumière (le Fils), chaleur (Esprit). Astre, lumière et chaleur, sont contenus en une seule sphère (Père, Fils, Esprit)...
  17. Le Christ, et non pas Jésus, puisque ce dernier ne fut que le vecteur, de la nouvelle incarnation du Christ, n'est pas venu racheter le péché originel, mais l'ensemble des fautes de l'humanité commises après la chute, scellant ainsi la nouvelle alliance. Jésus-Christ devient le nouvel "Adam" et la Sainte Vierge la nouvelle éve. Nous serons totalement délivrés de la tache pu P.O., lorsque l'homme aura "ré-intégré" son état primordial (pneuma=esprit)...
  18. Symbolisme de la Cène mystique (suite et fin) La coupe. Le symbolisme de la coupe présente deux aspects essentiels : celui du vase d'abondance et celui du vase contenant le breuvage d'immortalité. Dans le premier cas, elle est assimilée au sein maternel produisant le lait. Dans le second cas, son symbolisme s'applique au Graal, vase qui recueillant le sang du Christ, contient à la fois (mais les deux choses s'identifient) la Tradition et le breuvage d'immortalité. Le Graal, contenant le sang du Christ est l'homologue du coeur. Il est source de la Révélation Divine. - Les formules de présentation. "Ceci est mon corps". Ceci est sujet et désigne le pain rompu et donné aux disciples, et non Jésus lui-même, ni l'action de rompre le pain. Jésus ne se contente pas d'annoncer sa passion, avec son efficacité de salut, il signifie aussi sa volonté d'en faire bénéficier ceux qui mangeront ce pain et boiront à la coupe, soit à la Cène, soit dans les réitérations postérieures qu'il prescrit. "Ceci est mon sang de l'Alliance". C'est là une formule difficile à traduire en français. Le Christ invite les disciples à recevoir le Sang de la Nouvelle Alliance et à devenir partie prenante de cette Alliance. Par ailleurs l'Eucharistie est la préfiguration et l'annonce du banquet céleste. * La doctrine eucharistique de Saint Paul. Cette doctrine est exposée dans les chapitres X et XI de la première lettre aux Corinthiens. Pour Saint Paul, l'Eucharistie est d'abord action : Le repas fraternel et religieux institué par le Christ pour que les Chrétiens commémorent la Rédemption, la fondation de la Nouvelle Alliance par son sang, qu'ils communient à son corps vivifiant et à son sang versé, réalités toutes chargées de pneuma divin car le pain et le vin sont des aliments spirituels. Si ce repas est sacrificiel, c'est par la présence sacramentelle de l'acte rédempteur. La communion au Christ entraîne l'union entre frères et l'action exercée par les signes eucharistiques est un prélude à la transformation cosmique de la Parousie. Cette action suppose la présence réelle du Christ. * La doctrine eucharistique de Saint Jean. Le centre d'intérêt n'est pas le rite mais l'étre vivifiant du Christ. Cet étre est à la fois divin et humain. Dans un premier temps, Il est donné au monde par le Père comme facteur de vie éternelle, comme nourriture messianique (préfigurée par la manne), mais ce Pain de vie est un Pain vivant : donné, Il est aussi donnant. D'où un second temps : le Verbe incarné donne Lui-même sa chair à manger et son sang à boire à ceux qui, croyant en Lui, acceptent ce don. Sa chair est vraie nourriture et son sang est vraie boisson dans le sacrement que symbolisait le signe des pains multipliés. L'Eucharistie établit le lien vertical avec le Christ Epoux de l'église et le lien horizontal avec tous les chrétiens microcosmes de l'église. Ainsi à la dernière Cène, le Christ a offert au Père son corps et son sang sous les espèces du pain et du vin, et sous les mêmes espèces, Il les a remis aux Apôtres (qu'Il établissait prêtres du Nouveau Testament) afin qu'ils les consomment. Ce Sacrifice-Sacrement, le Christ l'a institué pour qu'il soit renouvelé dans l'église. Depuis le début, et de plus en plus clairement, les Pères de l'église enseignent que l'Eucharistie est le sacrifice véritable et spirituel du Christ, où le pain et le vin deviennent, en vérité, Corps et Sang du Christ et qu'en y communiant, on régénère la nature humaine, on reçoit le signe de l'Unité et l'aliment de la vie éternelle. * La communion eucharistique. Parce qu'elle resserre notre union avec le Christ, la communion eucharistique fortifie notre vie surnaturelle, confirme notre union fraternelle en une "communauté" de foi, d'espérance et d'amour mutuel, et nous prépare à la gloire céleste. (Initiation Chevaleresque et Initiation Royale dans la spiritualité Chrétienne - Gérard de Sorval - Dervy-Livres - p.74) : "L'Eucharistie est le fruit d'une transsubstantiation de la matière de ce monde, destinée à "transmuter" et transfigurer à son tour le communiant en membre du Corps du Christ" Pour user d'une image, ce que l'Eucharistie est au microcosme, le Graal l'est aussi au macrocosme : en ajoutant que l' "actualisation divine" qu'il opère n'a pas lieu seulement dans l'individu, mais dans l'humanité toute entière. Le Saint Vaissel, pour sa part, est, pour ainsi dire, la source éminente de l'Eucharistie. Au-delà de sa représentation, de sa figuration, il faut qu'il y ait participation de ceux qui veulent "vivre" ce symbolisme. Et pour que ce symbolisme ait son plein épanouissement, son pouvoir le plus absolu, encore faut-il qu'il soit absorbé. C'est le geste de la communion chrétienne où l'hostie « représente » le corps du Christ, au même titre que le pain et le vin. ¿ prenez et mangez et donnez à celui qui a faim ; prenez et buvez et donnez à celui qui a soif. Donnant aux siens la coupe qui contenait son sang, Jésus avait ajouté ces mots : « Faites ceci en mémoire de moi ». Dès les origines, l'église a compris cette parole comme l'ordre de reprendre les gestes et les paroles de la Cène. Non pour recommencer ce qui avait été fait, à jamais, une fois pour toutes : mais pour que la communauté des fidèles, réunie autour de l'apôtre fondateur ou de son représentant, puisse s'unir, dans une prière de reconnaissance qui rejoindrait celle des Apôtres à la Cène, au don que Jésus avait fait de son corps et de son sang, livrés pour le salut du monde. Et, parce que Jésus avait dit que le pain qu'il distribuait, que la coupe de vin qu'il faisait passer étaient véritablement son corps et son sang, et qu'il fallait "manger son corps et boire son sang", cette union de la communauté autour du rappel des gestes de la Cène s'achevait, par la manducation du pain, vrai corps du Christ, par la participation au calice, qui contenait véritablement le sang du Christ. Comme pour tout symbole « vécu », il doit être rythme, parole ou geste incantatoire, mettant tous les participants au même rythme, sur une même longueur d'onde de pensée et de vibration cosmique. Absorber les mêmes mets, boire le même vin, pratiquer les mêmes gestes conduisent ainsi à une même alchimie où tous les êtres d'un même clan communient dans une même valeur sacrée. Encore faut-il avoir une intention droite qui consiste à s'approcher de la Sainte Table, non par habitude ou par vanité ou pour des raisons humaines, mais pour satisfaire à la volonté de Dieu, s'unir à Lui plus intimement par la Charité, et grâce à ce remède divin, combattre ses défauts et ses infirmités Ce Sacrifice est une imitation rituelle de "ce qui fut fait par les Dieux au commencement" ; il est donc comme le reflet du "mythe", d'ailleurs inversé comme tout reflet. Et, ce qui avait été un processus de génération et de division ¿ devient maintenant un processus de régénération et de réintégration. (Rassembler ce qui est épars). Pour pouvoir comprendre cette opération, il faut avant tout se demander "ce qu'est Dieu" et "ce que nous sommes" ? René Guénon nous dit (Etudes sur l'Indouisme) : "Dieu est une Essence sans dualité, mais qui subsiste dans une double nature, d'où la distinction su "Suprême" et du "Non-Suprême" auxquels correspondent à des points de vue divers, toutes les dualités dont un des termes, étant subordonné à l'autre, est contenu "éminemment" dans celui-ci. Et nous trouvons aussi en nous-mêmes ces deux termes, qui sont alors le "Soi" et le "moi". Le Sacrifice a pour fonction essentielle de "réunir ce qui a été séparé", donc, en ce qui concerne l'homme, de ramener le "moi" au "Soi". Cette réunion est souvent représentée symboliquement comme un mariage, le terme supérieur d'une telle dualité étant masculin et le terme inférieur féminin l'un par rapport à l'autre. Il ne faut pas oublier que, au point de vue intégralement traditionnel, toute action doit être considérée normalement comme "sacrée", c'est-à-dire comme ayant un caractère "sacrificiel" (de sacra facere). De sorte que, par là, la notion du "Sacrifice" peut être étendue à la vie humaine tout entière. Et pour continuer à citer René Guénon : "c'est en quoi consiste proprement la "voie des ¿uvres" (karma mârga) de la "Bhagavad-Gîta", qui est naturellement à l'opposé de la conception profane des modernes. D'autre part, le Sacrifice, demande, dans son imitation rituelle en ce monde, une coopération de tous les arts, d'où il résulte que, dans l'ordre social traditionnel, toutes les fonctions, quelles qu'elles soient, revêtent aussi un caractère sacré. Mais, en même temps, l'organisation sociale, non plus que les ¿uvres, ne saurait être considérée comme une fin en elle-même, et elle doit être telle qu'elle rende possible à chacun de ses membres la réalisation de sa propre perfection, tout étant alors ordonné en vue de l'obtention de la "Délivrance finale".
  19. Comme toujours, il y a autre chose, derrière la lettre... Symbolisme de la Cène mystique. Institution de l'Eucharistie : Historique. La signification de la Cène ressort de la place qu'elle occupe dans la vie du Christ et de sa situation par rapport à la célébration de la Pâque juive. Jésus s'était donné pour mission de régénérer la nature humaine adultérée par la faute adamique. Il lui fallait donc reconquérir sur Satan et les forces maléfiques ce qui avait jadis appartenu exclusivement à Dieu. Il pouvait s'attendre à une ferme résistance de son adversaire. Aussi sait-il et prophétise-t'il que ses adversaires le feront supplicier (Marc VIII.31-33), (Marc IX.30-32). Il est à remarquer que la troisième annonce de la Passion se situe lors de la montée à Jérusalem et la contestation relative aux premières places dans le Royaume que déclenche la mère des fils de Zébédée (Jean-Jacques) fournit au Christ l'occasion de préciser : "Aussi bien le Fils de l'homme est venu non pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon de beaucoup" (Marc X.45). Le conflit latent existant depuis des mois entre Jésus et les notables juifs atteint son paroxysme après l'entrée messianique du Christ à Jérusalem. C'est en effet, dans les jours qui suivent que Jésus caractérise sa situation sur un mode symbolique en formulant la parabole des vignerons homicides (Marc X.1-12). Néanmoins sa mort ne sera pas que le fruit de la colère ou de l'ignorance des hommes, elle sera avant tout, le sacrifice rédempteur "car Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui " (Jean III.17). Jésus est à la fois le Bon Pasteur qui donne sa vie pour ses brebis et l'Agneau Pascal dont le sang préserve de l'exterminateur (cf. L'Allégorie du Bon Pasteur - Jean X.1-21). Dans ce contexte historique, la Cène se présente comme un repas d'adieux où le Christ donne rendez-vous à ses commensaux dans le royaume des Cieux, au banquet messianique (Je vous le dis : je ne boirai plus maintenant de ce produit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai de nouveau avec vous dans le Royaume de mon Père (Matthieu XXVI.29). Dans les évangiles dit synoptiques (Matthieu - Marc - Luc), la Cène est introduite par le récit des préparatifs de la Pâque dont Jésus avait chargé Pierre et Jean. Dans l'évangile selon Saint Luc, on voit se succéder au cours du même repas les éléments de la Pâque juive et ceux de l'Eucharistie (XXII. 15-20). Jean qui ne relate pas l'institution de l'Eucharistie dans sa relation de la Cène ne donne aucune indication pouvant laisser penser que celle-ci fut un repas pascal et mentionne même que Judas est sorti au cours de la Cène pour acquérir les éléments nécessaires au repas pascal du lendemain (XIII.27.30). Il est difficile de savoir si la Cène eut ou non pour cadre un repas pascal juif, mais l'on peut être certain que l'Eucharistie fut instituée à l'époque même des fêtes pascales juives. Il ne pouvait en être autrement puisque l'Eucharistie est la sublimation des rites préchrétiens. Quelques rites pré-eucharistiques. - Le sacrifice des Rois de l'Atlantide : (Platon-Critias). "C'est dans ce temple (Temple de Poséidon) qu'ils (les 10 Rois) s'assemblaient tous les cinq ans ou tous les six ans alternativement, accordant le même honneur au pair et à l'impair. Dans cette assemblée, ils délibéraient sur les affaires communes, ils s'enquéraient si l'un d'eux enfreignait la loi et le jugeaient. Au moment de porter leur jugement, ils se donnaient d'abord les uns aux autres des gages de foi de la manière suivante. Il y avait dans l'enceinte du temple de Poséidon des taureaux en liberté. Les dix rois, laissés seuls, priaient le Dieu de leur faire capturer la victime qui lui serait agréable, après quoi ils se mettaient en chasse avec des bâtons et des noeuds coulants, sans fer. Ils amenaient alors à la colonne le taureau qu'ils avaient pris, l'égorgeaient à son sommet et faisaient couler le sang sur l'inscription. Lors donc qu'ils avaient sacrifié suivant les lois, ils consacraient tout le corps du taureau, puis remplissant de vin un cratère, ils y jetaient au nom de chacun d'eux un caillot de sang et portaient le reste dans le feu, après avoir purifié le pourtour de la colonne. Puisant ensuite dans le cratère avec des coupes d'or, ils faisaient une libation sur le feu en jurant qu'ils jugeraient conformément aux lois inscrites sur la colonne... Lorsque chacun d'eux avait pris cet engagement pour lui-même et pour sa descendance, il buvait et consacrait sa coupe dans le temple de Dieu" - L'offrande de Melchissedek : (Genèse XIV.18-20) "Melchissedek, Roi de Salem, apporta du pain et du vin ; il était prêtre du Très Haut. Il bénit Abram et dit : "Béni soit Abram par le Dieu très haut qui a créé le ciel et la terre. Béni soit le Dieu très haut qui a livré tes ennemis entre tes mains". Et Abram lui donna la dîme de tout". - Le repas pascal Juif : Ce repas comportait de longs préliminaires : première coupe sur laquelle le président de table bénissait Dieu pour la fête et le don du vin, première ablution, commentaire du rite et du symbolisme du pain azyme, des herbes amères et de l'Agneau Pascal, chant du psaume 113 puis seconde ablution. Il s'ouvre ensuite sur une bénédiction prononcée sur le pain par le président de table ; Après l'amen des convives, ce dernier rompt et distribue le pain. L'Agneau Pascal était alors mangé, avec des herbes amères et du pain azyme. On buvait alors la seconde coupe avant de consommer le repas profane. Après avoir nettoyé la table et après l'ablution des mains, la coupe de bénédiction était apportée au président qui prononçait sur elle une action de grâce. Les convives entonnaient le chant de l'HALLEL (Psaumes 114 à 118). Le repas Pascal Juif évoquait non seulement la délivrance des Hébreux prisonniers en Egypte, mais célébrait aussi la Bonté de Dieu mettant à la disposition de son peuple, les biens de la terre. - Le repas Essénien : Flavius Josèphe le décrit ainsi : "Ils se lavent le corps dans l'eau froide. Après cette purification, ils se réunissent dans une construction où personne n'est admis s'il ne partage leur foi. Eux-mêmes purifiés, vont au réfectoire comme à un domaine sacré. Quand ils sont assis, dans le calme, le boulanger leur présente le pain par rangées et le cuisinier donne à chacun une assiette ne contenant qu'un seul mets. Le prêtre prie avant le repas, et il n'est pas permis de manger avant la prière. Après le repas, il prie de nouveau". Ainsi donc le repas ressemblait à vrai sacrifice dans le temple. (le réfectoire de QOUMRAN avaient exactement les même dimensions que le second temple de Jérusalem). Le repas était préparé par un prêtre et offert par lui à Dieu. Il était introduit par une bénédiction (BERACHA) au cours de laquelle le prêtre étendait la main droite sur les mets. C'était là non seulement une attitude de prière mais aussi celle de l'offrande des dons. Dans la perspective essénienne ce repas était la préfiguration du banquet eschatologique puisque une place était laissée vide : celle du Messie. * Récits de l'Institution de la Cène. Les récits de l'institution de la Cène nous sont parvenus selon quatre recensions différentes : Celle de Matthieu (XXVI.26-29), celle de Marc (XIV.22-25), celle de Luc (XXII.14-20) et celle de Paul (ICor. XI.23-25). Le récit de Paul qui parait le plus complet est le suivant : "La nuit où il fut livré, le Seigneur Jésus Christ prit le pain et, après avoir rendu grâce il le rompit en disant: "Ceci est mon corps livré pour vous ; faites ceci en mémoire de moi". De même, après le repas, il prit la coupe en disant : "Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang. Ceci faites-le chaque fois que vous la boirez, en mémoire de moi, car chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne". * Contenu doctrinal des récits. - Le pain. Le pain était, en Palestine, l'aliment de base si bien que son nom signifie la nourriture en générale. Il est aussi le symbole de la nourriture essentielle. C'est pour cela que l'on dit que le Christ est le Pain de Vie. Il est de tradition que BEITH-EL, la Maison de Dieu (la pierre dressée par Jacob) soit devenue BEITH-LEHEM, la Maison du Pain. La maison de pierre est transformée en pain, c'est à dire la présence symbolique de Dieu devient la présence substantielle, la nourriture spirituelle. Le pain, sous les espèces eucharistiques se rapporte à la vie active et aux petits mystères, alors que le vin symbolise la vie contemplative et les grands mystères. Les miracles du pain (multiplication) sont d'ordre quantitatif, tandis que le miracle de Canna (vin) est d'ordre qualitatif. "Le Pain et le Vin, Chair et Sang du Christ, Lettre et Esprit de l'Ecriture, Extérieur et Intérieur de la "Bonne Nouvelle" (Symbolisme maçonnique et Tradition Chrétienne - Jean TOURNIAC - Dervy-Livres p.234)". Par ailleurs, partager son pain avec un autre, c'est partager avec lui les moyens de subsistance, la Vérité, et c'est lui donner une marque d'amitié ou d'amour. A la Cène, c'est le Christ qui est au centre de l'union fraternelle : Il est le Maître qui donne à ses disciples, la force, la joie, la Sagesse et l'Amour. Mais cet Amour n'est point Eros (amour physique) mais Agapé (Amour mystique). Il est communion avec le Christ, et l'Eucharistie est l'aliment sur le chemin de l'Union avec le Divin. - Le vin. En Palestine, le vin est la boisson de fête qui "réjouit le coeur de l'homme" (Psaume 104-15), en particulier dans les repas sacrificiels et les repas de noces (Jean II.2-11). Il contribue donc, par la joie qu'il engendre, à unir les convives. Symbole de vie (parce qu'il possède la couleur du sang), le vin est aussi la boisson d'immortalité.
  20. La tolérance est une injustice. Plus je suis tolérant, moins je suis juste. Ne pas confondre avec "clémence"...
  21. Toute âme mérite d'être sauvée...
  22. Agnostique Cathare! Connaissait pas...
  23. Je me sens moins seul du coup...
  24. Loup Ecossais

    Dieu existe-t-il?

    Certes. A supposer que l'on attende que l'enfant ait l'âge de raison pour le baptiser, il y a de fortes chances, que l'enseignement laïque qu'il aura reçu, le détourne définitivement de la face du Créateur, bien que lui ne s'en offusquera pas. Vous dites ne pas vous reconnaître comme chrétienne. Soit. Quelle en est la cause?
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