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lost flame

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  1. lost flame

    Adultère virtuel

    c'est sûr, on ne commet pas d'adultère avec un pc. mais... c'est sur le fantasme que se pose la problématique. le tout est de savoir si on est "open" ou pas pour que son conjoint fasse fantasmer quelqu'un d'autre. il y a aussi autre chose : je n'ai pas le sentiment de faire du mal en écrivant des textes érotiques par exemple, mais mon mari le perçoit comme une invitation aux autres forumeurs à me "draguer" virtuellement. c'est un fait qu'un semblant de jeu peut naître de ça (la charge fantasmatique est bien là) mais je ne le fais pas pour cette raison là. je sais que sa "limite" à lui est placée bien bas : aussi, tout ce qui est cam, ou même mp ambigü, ça ne passerait pas. si je peux satisfaire mon goût pour certaines choses sans le faire souffrir, tant mieux... c'est vrai que l'idéal serait de ne pas considérer son amoureux(se) comme une possession, y compris d'un point de vue virtuel. mais si je me "soumets" volontiers à ses limites à lui, c'est que les miennes sont assez restrictives aussi. finalement, il y a les mêmes écueils sur le net que dans le réel : parfois, les échanges sont soft, amicaux, puis dérivent. et si dérive il y a, les raisons sont identiques dans les deux cas : besoin de plaire à cause d'un climat d'indifférence au foyer, insatisfaction... peur de ne plus faire fantasmer son conjoint. et la tentation peut être là, en se disant "non, je ne fais rien de mal REELLEMENT" : je le sais bien... mais je ne me permets que ce que, moi-même, je pourrais supporter de sa part... c'est-à-dire... pas grand-chose :smile2:
  2. j'ai bien relu mes interrogations, vos réponses... j'ai compris beaucoup de choses. par exemple, tout le monde sait qu'il faut d'abord s'aimer soi-même pour pouvoir aimer autrui. et si on m'avait dit que ce serait cela (entre autres) le noeud du problème dans mon couple, j'aurais éclaté de rire en disant "tu m'as bien regardée ? tu me prends pour une abrutie ?"... mais entre le savoir pour les autres et en prendre conscience pour soi-même, il y a un fossé très large... ce que je peux être bête parfois :smile2: ... demain, journée rien que tous les deux, je lui ai écrit tout ce que je ressentais et comment j'ai évolué ces derniers temps. il lira ma lettre lorsqu'il le voudra, demain... il faut qu'on se retrouve calmement, sereinement. merci à mrlau, eolune, toupine, aliénor. et tous les autres. je sais à présent ce que je veux vivre... j'attends beaucoup de la médiation, j'attends beaucoup de moi-même...
  3. c'est mignon, les flirts virtuels, quand même. mais seras-tu prêt à tenir la bassine et à m'éponger la bouche ? hein ? :smile2: c'est une grippe intestinale
  4. bah non. chuis grippée donc je peux pas m'amuser :smile2:
  5. mais tu ne peux pas contrôler tes pensées. tes actes, oui (normalement). et puis c'est quoi un fantasme pas raisonnable ? non... j'ai 35 ans... 35 longues et usantes années... mais en fait, t'es plus vieux que moi !! sacrée vieille branche, va !
  6. le fantasme est naturel, et souhaitable. celui qui ne fantasme pas... est-il vraiment humain ? c'est plus romantique que "hummmm j'adore les vieilles" :smile2:
  7. nonnonnonnonnon, et non et non !!!!! je suis une vieille femme grippée, souviens-t-en :smile2:
  8. tu es bien mystérieuse, impératrice. mais bon : je suis "normale", c'est un super compliment :smile2:
  9. bon... alors c'est toi la plus coquine, sans nul doute. ou ?????
  10. ben pourquoi ? ça t'a plu ? si tu es assez solide pour être objet et l'accepter, pourquoi pas... tu as envie ou pas ? tu es capable ou pas ?
  11. non, mais j'aurais bien essayer avec deux personnes que je n'aime pas. ça reste de l'ordre du fantasme. mon mari voulait, moi non... ou alors avec un autre homme :smile2: et lui bien sûr, c'est le trio H/F/F qui l'intéresserait bref, ludo a raison, pas de honte à l'avoir fait ou ne l'avoir pas fait.
  12. c'est aussi ce que je me dis... après tout, pourquoi pas si tu es consciente du fait qu'ils disent t'aimer seulement pour que tu acceptes de pimenter leur vie de couple. à toi de voir si tu assumes ce rôle d'objet ou non. et lorsqu'ils auront fini de faire mumuse, tu deviendras quoi ? mais peut-être ça te convient. auquel cas, carpe diem ! ludo : "je t'en conjure, ô je t'en prie, ne sois pas d'accord avec moi, etc etc etc".
  13. arrête d'être d'accord avec moi. je t'en supplie.
  14. phil : la devise des lépreux est absolument dég'... mes félicitations :smile2:
  15. exact... si la femme se "force" pour garder monsieur, comment pourrait-elle rester amicale très longtemps...
  16. c'est aussi ce que je pense. ou alors il faut être totalement dépourvu de possessivité et n'être intéressé que par le plaisir de son conjoint, et pouvoir être heureux de toutes ses jouissances, même avec autrui. en clair, un truc que je suis bien incapable d'éprouver pour qui que ce soit :smile2: je vais jouer mes rabat-joie, mais j'ai compris que le mari avait trompé sa femme avec elle, et que la femme n'était pas au courant. ça promet...
  17. c'est vrai : tout se résume à des "parades". et nous sommes tour à tour petite fille, femme et mère (je pense à aliénor, eolune et aussi... moi) afin d'atteindre cet idéal familial et amoureux... qui n'existe pas. d'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours raisonné en terme d'avenir lorsqu'il s'agissait d'amour : à 15 ans, je plaquais mon premier copain au bout d'un an car "on n'a plus rien à se dire... alors t'imagines dans 20 ans ????"... il n'y a rien compris. pour lui, ça roulait... aujourd'hui, je suis moins "à prévoir"... chaque jour est une victoire. et je suis comme eolune, à tanguer entre raison (ça n'ira plus jamais comme avant) et espoir... alors... créons... ps : ton livre, on le trouve partout ?
  18. ça y est, j'ai répondu sur ton topic...
  19. bonjour aliénor, ça ne me dérange pas que tu en parles ici, bien au contraire ! tu sais, la situation, lue sur le forum, semble régresser, mais d'écrire ici me fait prendre conscience de beaucoup de choses ! en quoi ta situation te rappelle la mienne ? et toi, comment le vis-tu ? merci d'intervenir, cela me fait du bien...
  20. merci toupine. il faut effectivement que je sois sûre de la raison de son refus de rupture. je lui ai demandé, et il m'a répondu que sans moi, sa vie deviendrait nimporte quoi et qu'il m'aimait. ses mots : "je suis encore amoureux de toi". et moi, j'aimerais tant être un peu plus seule avec lui, pour enfin retrouver les qualités que j'appréciais chez lui. car franchement, quand on n'est que tous les deux, ça va plutôt bien. je crois qu'au sein de notre famille recomposée, même sept ans après, la place respective de chacun n'a pas été trouvée.
  21. bonjour éolune, amère et triste. pas en colère, non, ou alors contre moi, puisque j'y suis aussi pour quelque chose. effectivement, on se reproche beaucoup de choses. 1) il me reproche ma famille, et moi la sienne. 2) il me reproche mon "niveau intellectuel" et mon manque de "sens pratique". moi, je lui reproche son côté "enfant". 3) il me reproche d'être trop maman, moi de ne pas être assez "papa". 4) il me reproche mon laxisme, moi sa sévérité. alors que ce serait simple : soit on aime chez l'autre ce qui peut être différent de chez nous, soit on n'aime pas ça. si on met de côté le chapitre "famille", on se rend compte que l'on est différents, peut-être même complémentaires. mais au fil de la vie quotidienne, on a fini par faire de cette complémentarité une arme pour détruire les arguments de l'autre. jusqu'à nous démollir nous-mêmes. si je pousse l'analyse, je dois dire que je commence tout juste à m'apprécier, et que lui aussi a des problèmes d'estime de lui-même. et qu'on a fini par en vouloir à l'autre des qualités dont il était pourvu, sous le prétexte que nous-mêmes en étions dénué (bof, j'ai du mal à être claire ce soir) bref...
  22. bonjour mr lau, honnêtement je ne sais plus quoi faire. comme je te l'ai écrit plus haut, je crois, je lui ai proposé de prendre la décision de la séparation. il ne le veut pas. me dit que c'est avec moi qu'il veut continuer. je ne pige plus rien, c'est le brouillard complet. depuis vendredi, tout est redevenu normal, mais je sais que ce n'est que partie remise. ce qui me bloque, c'est qu'il ne se souvient pas des vacheries qu'il m'a dites sous le coup de la colère, il me semble sujet à des sautes d'humeur, à des changements dans sa libido, qu'il ne contrôle pas. il me dit qu'il se bat contre la dépression, je sais que ces symptômes peuvent y être liés. et là, je me rappelle que lui, ne m'a pas laissée tomber dans les mêmes circonstances (pour être honnête et me concernant, le diagnostic me concernant à l'époque avait été "troubles bipolaires", troubles dont je ne souffre plus depuis). le problème à présent c'est que quand tout va bien, je reste sur la défensive et que même les bons moments ne le sont pas réellement pour moi. ce qui est dommage. l'un comme l'autre avons besoin de calme, et c'est vrai que quelques jours seule, ça me ferait du bien. honnêtement, j'aime mon mari, mais est-ce que l'amour suffit toujours ? parfois, je me dis que peut-être on n'était pas forcément faits pour vivre ensemble. ce qui est le comble, quand on s'aime...
  23. coucou mrlau dispute jusqu'à 3 h du mat, épuisement c'est encore trop faible pour exprimer ce que je ressens. quoi que je dise ou fasse, ce n'est jamais bien ! je suis immature, indécise, même mes parents ne m'aiment pas, j'ai fait souffrir mes enfants lorsque je déprimais, et si je demande son aide à la maison, c'est pour me libérer du temps pour aller me "faire tirer ailleurs". il est triste que je n'aille plus chez ses parents ? je lui propose d'y remettre les pieds pour lui faire plaisir. alors il me reproche d'avoir changé d'avis. très conne, je lui dis que finalement je n'irai pas aux 40 ans de son frère si cela peut lui faire plaisir. réponse : je le prends pour un abruti, je veux le démolir, etc. lorsque je lui dis que je peux prendre la décision de la séparation, je suis parano... :smile2: monsieur est fatigué ? je lui souhaite une bonne nuit et m'apprête à m'endormir en lui disant que la discussion est close. là, je deviens hitler le dictateur car je n'ai pas à décider quand une conversation est finie... et que si je continue à le chercher, il va tout casser dans l'appartement. je reste calme, le regarde droit dans les yeux en lui disant que je n'ai pas peur, il crie que lui non plus et que je ne suis décidément qu'une briseuse de couilles. mais à part ça, il m'aime alors effectivement, je vais terminer ce que je dois finir (mon permis B) et me reconstruire ailleurs. seule avec mes loulous. j'aime pas qu'on joue avec moi comme ça. et même si je l'aime encore car il n'y a pas que de mauvais moments, je sens que ça ne suffit plus. me reste à lui dire et là, à mon avis, les noms d'oiseau vont pleuvoir.
  24. oh... merci beaucoup ! et bien : tout n'est pas gagné... tout s'est bien passé jusqu'à avant-hier, pétage de câble de ma part : en fait, il y a en gros 3 ans, le dialogue était fermé : j'étais en congé parental, "bobonne à la maison" (autre version de "lassie chien fidèle"), et j'ai fini par faire partie des meubles. puis par tomber dans la dépression. à l'époque, il ne savait pas comment m'aider et s'y prenait très mal. bref... il a sympathisé avec une collègue qui connaissait le même problème dans son couple, et il m'a menti à deux reprises pour la voir. jusqu'à ce qu'il se rende compte que c'était dangereux. là, il m'a tout raconté, lui a dit qu'il ne voulait plus la voir en dehors du travail, etc. j'ai mis longtemps à lui refaire confiance, allant jusqu'à inviter la nana à la maison afin de leur dire, à eux deux, le fond de ma pensée (elle savait qu'il me mentait. par ailleurs, après cette confrontation, on a appris qu'elle avait quitté son gars et provoqué en partie la destruction d'une famille, je pense que c'est aussi ce qu'elle cherchait à faire avec nous. depuis, pour moi, elle ne s'appelle plus que la p :smile2: . passons). revenons à avant-hier : il est donc venu à parler de cette fille à table. pas pour en faire des compliments, juste une simple blague et tout est parti en live. je ne vois pas comment je peux avancer si le passé repointe le bout de son nez, comme ça, aux moments les plus inopportuns. conséquence : je suis la mégère qui ne mérite pas les efforts de monseigneur, lesdits efforts ne sont donc plus qu'un heureux souvenir ! exemple : j'ai travaillé 11 heures hier, de 8h15 à 19h30 sans pouvoir rentrer at home pour midi. le soir, à mon arrivée, pas de repas mis en route, les gamins pas en pyjama, les lits pas faits, le linge encore dans la machine et des poils de chien partout. et un mari qui se couche à 2 h du mat pour ne pas avoir à parler avec moi. tout cela non pour me plaindre (susceptibilité est mon deuxième prénom), mais pour vous dire ô combien notre processus de "mieux aller" est fragile... et là, ça me barbe car tout est à recommencer et honnêtement, je suis lessivée. voilà. c'était ma chronique du jour merci de ta réponse, d'un coup, je me sens moins coupable !
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